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Nathalie986
5 years agoSeasoned Ace
@idjya Normalement, je ne m’y prends pas très tôt pour faire les enfants mais dans le cas de la ferme, plus j’aurais de mains et mieux ce sera. :D
Merci pour ton indication concernant les tenues tricotées et les abeilles ! :*
@Fonsine721 Je suis heureuse que ma maison te plaise, pourtant elle n’avance pas comme je voudrais... :/
Merci pour le mariage. C’est certain les habitants de Brindleton ont vu du rose ! <3
Oui, je vais réussir à gérer. Avec un bébé en plus, ça fera une aide en plus à la maison ! o:) Surtout que j’ai vu (je ne sais plus qui avait posté ça) que les bambins peuvent aider au paradis des bestioles ! B)
@NanaCoubo ça me fait plaisir de te voir ici ! :* Oui, Capucine n’est pas du genre à se laisser abattre. :)
Pour la pétillerie, étant donné que j’ai pris le screen des compétences à la fin de la semaine, je crois que j’avais déjà peut-être commencé à l’y mettre... En fait je ne me souviens pas mais c’est sûrement moi qui lui ai donné le point... :o
Pour le bricolage, c’est moi qui lui ai fait monter la compétence pour libérer Capucine. Et non, il n’a pas le droit de lire des bouquins ! Tout doit se faire manuellement. (règles du challenge). Donc, il y est allé avec ses petits bras musclés ! :D
@Elinoee Oui, Capucine a bien avancé : le mariage et le bébé ok mais le fruit du dragon, même si elle l’a récupéré, ce n’est pas encore demain qu’elle va pouvoir le faire pousser. :#
Pour la compétence jardinage de Yvon, je t’assure que je n’y suis pour rien. J’ai créé le sim. Il avait donc 0 compétence lorsque je l’ai installé dans le monde. Lorsque Capucine lui a donné les clés, je l’ai vu une fois s’occuper du jardin, c’est tout. Et quand il a emménagé, j’ai vu qu’il avait 10 en jardinage. Ça me fait quand même penser à Don que je récupère souvent dans mes parties avec un 10 en mixologie ou Mila que j’ai déjà récupéré avec un 10 en cuisine... sauf que là, c’est Maxis qui les a créés, alors je ne sais pas... :/
C’est clair que Capucine va maintenant éviter les feux de camp dans le salon... D’ailleurs, les pierres pour feu sont maintenant dans le jardin, c’est plus sûr. :D
J’adore ce terrain, l’un de mes préférés de Brindleton Bay. J’ai vu en quoi le mariage de Capucine et Yvon avait pu te donner des idées ! C’est super, j’ai adoré ! <3 Et ces illuminations de rose sont magnifiques même en plein jour ! :love:
Pour le superfruit, je ne sais plus si je l’ai eu dans la benne ou en pêchant mais c’est l’un des deux.
Concernant la cuisine des gâteaux... J’ai pu les cuisiner dès que j’ai eu envie de le faire et je n’avais pas encore d’éolienne, ni de panneau solaire. Comme te l’a dit Idjya, il faut choisir une gazinière et non une cuisinière. Ça fait toute la différence et tu peux cuisiner tous les plats que tu veux.
@Ellandan Oui, Capucine a vraiment redémarré sa vie à zéro. Heureusement, elle ne se laisse pas abattre. :) Et tu as raison, elle a Yvon à ses côtés. Et il est charmant ! Le premier enfant arrive tout de suite ! :blush:
Et maintenant la suite...
En me réveillant ce matin, je découvre un sol blanc et un environnement qui respire le calme et la quiétude. Je me couvre donc pour aller me promener sur la plage et y ramasser un peu de neige. Elle est là qui m’observe sans un bruit, une jolie chienne au pelage noir et blanc.
Je me lève tout doucement pour ne pas l’effrayer mais elle ne bouge pas.
- Bonjour, toi !
- Comment tu t’appelles ? Tu n’es pas perdue au moins... parce que moi, je vais devoir m’en aller...
Je fis demi-tour mais la chienne me suivit.
- On dirait que tu as envie de venir avec moi, n’est-ce pas ? Mais je ne peux pas t’emmener.
- Imagine la tête d’Yvon si je rentre à la maison avec toi ! Il va en faire une jaunisse. Le budget est serré et on attend un enfant, tu comprends ?
La chienne couina et je remarquai qu’elle n’avait pas de collier. Je ne pus résister à l’envie de la caresser.
Je fis une deuxième tentative pour m’éclipser car il y avait du travail à la bâtisse mais la chienne était toujours là.
Elle avait l’air déterminée à me suivre.
Tant pis, je la ramène à la maison. Yvon ne m’en voudra pas, je sais qu’il adore les chiens, lui aussi.
- Je ne sais pas comment tu vas le prendre mais je nous ai ramené une surprise. Je sais que ce n’est pas le moment, que les finances ne sont pas au beau fixe mais...
- Tu veux parler de la boule de poils qui est derrière toi ?
La chienne m’avait suivie jusque dans la maison.
- Ne t’en fais pas ! On arrivera bien à gérer. Tu as bien fait de la ramener.
Yvon s’était rapproché de notre nouvelle amie pour faire connaissance avec elle. Elle se laissa caresser aussi facilement qu’avec moi.
- Tu n’as pas de nom, j’imagine. Il va falloir t’en trouver un.
- Et si nous l’appelions Tessie ? Qu’est-ce que tu en penses ?
- C’est un très joli nom, va pour Tessie.
Voilà, c’était décidé, nous gardions la chienne. Nous avons donc creusé un peu notre budget en achetant quelques objets indispensables à son bien-être comme un panier, une gamelle, des jouets ou encore une laisse. Mais nous avions aussi parcouru les magasins pour trouver le berceau idéal pour notre bébé.
Je continuai à m’occuper de mon petit jardin et à bichonner mes plantes même si le tricot était pour le moment mon activité favorite.
Yvon, lui était toujours en charge des insectes.
Mais nous n’étions plus seuls lorsque nous vaquions à l’entretien de notre petite ferme. Tessie n’était jamais bien loin.
Le soir, nous nous éclipsions cependant sans elle afin de lui apprendre progressivement à rester seule et à garder la bâtisse. Nous en profitions alors pour ramasser de la neige, récolter de l’eau ou simplement, admirer la vue.
La vie avec Tessie mettait du baume dans nos cœurs et nous fûmes rapidement habitués à l’entendre couiner dès qu’Yvon se rapprochait de moi pour m’embrasser.
- Je crois qu’elle est jalouse de toi.
- Il semblerait. Fais-lui un câlin, je vais nettoyer le plan de travail. Je me sens un peu de trop.
Je ne sais pas si Yvon a eu le temps de finir de nettoyer mais moi, je n’avais plus de temps. Le bébé allait arriver.
Nous nous précipitâmes dans la chambre, suivis de Tessie qui se demandait ce qui se passait.
Je mis au monde, non pas un, mais deux bébés ! Un garçon et une fille que nous prénommâmes Thérèse et Mathurin.
Deux d’un coup ! ça n’était pas du tout prévu, ça... mais peu importe, nous étions d’heureux parents, certainement les plus heureux du monde.
Les bébés nous prenaient énormément de temps alors qu’il y avait du travail à revendre à la ferme. Il fallait jardiner, cuisiner, récolter, s’occuper des abeilles et des insectes, pétiller, fabriquer, réparer... vendre. Et les bébés nécessitaient aussi beaucoup d’attention.
Heureusement, Tessie était relativement indépendante, même si elle nous demandait beaucoup de câlins, et elle partait souvent chasser. Il n’était pas rare de trouver ici et là des petites choses qu’elle nous avait rapportées et que, soit nous gardions, soit nous faisions passer dans le recycleur d’Evergreen Harbor.
Cette semaine-là, j’organisai principalement mes brocantes sur le pas de ma porte. Je ne voulais pas m’éloigner afin de ne pas surcharger Yvon d’un surcroit de travail. Il m’aidait bien suffisamment comme cela. Et j’avais toujours ainsi un œil sur nos bébés.
Tessie me rejoignait souvent sur le stand mais, parfois, elle se mettait à aboyer sur les clients et les faisaient fuir, ce qui n’arrangeait pas mes affaires.
Nous eûmes tout de même les moyens d’investir dans deux éoliennes grâce à la journée des réductions programmée chaque année par la mairie de Brindleton Bay. Nous espérions que cet investissement écologique nous permettrait de faire baisser les factures de début de semaine.
Le soir restait mon moment préféré. Les bébés étaient couchés et je pouvais me remettre sereinement au tricot, sachant que Tessie ne tarderait pas à les rejoindre.
Elle avait pris l’habitude de dormir auprès d’eux et de bouder son coussin. Elle veillait sur eux comme une seconde mère.
Mathurin et Thérèse grandirent à la veille du réveillon. C’étaient de merveilleux bambins qui avaient pris tous deux la couleur de cheveux de leur père.
Le lendemain, Yvon avait été couper un sapin dans la forêt pour nous le ramener. Les enfants étaient complètement excités.
- Tu côa qu’on va le voir, le Père Hiver, Papa ?
- Je ne sais pas, les enfants... Nous n’avons pas de cheminée...
- Mé on veut le voir, nous !
Le lendemain, nous nous activâmes pour préparer la journée de Noël à venir. Yvon se chargeait des décorations de la maison tandis que je préparais notre dinde pour le dîner du lendemain. Toute la famille était autour de nous. Mon cher mari prit même la peine de courir acheter une cheminée pour ne pas rater le Père Hiver. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour ses enfants ! Toutes ces dépenses allaient finir par nous ruiner d’autant que nous avions dû également prévoir des lits pour les bambins mais demain, c’était Noël et il était essentiel de passer une bonne journée en famille.
(Ah, bonne nouvelle, j’ai pu acheter un sachet de graines au tirage du jour !)
Nous fûmes réveillés à l’aube ce matin-là par les enfants qui nous criaient que le Père Hiver avait déjà déposé des cadeaux et qu’ils ne l’avaient pas vu. Quelle déception dans leurs petits yeux. Il avait fallu leur dire qu’il repasserait sûrement le soir lorsqu’ils seraient réveillés.
Ils avaient alors ouvert leurs cadeaux et découvert avec émerveillement ce qu’avait laissé pour eux le bonhomme en bleu au pied du sapin. Yvon et moi nous prêtâmes également avec joie à cette jolie tradition. Pour moi, c’était une première de découvrir une surprise derrière chaque paquet. Nous n’avions jamais eu de sapin à la maison et mon père se contentait de m’offrir chaque année une enveloppe garnie d’un bien gros chèque...
Quel heureux Noël ! La journée commençait bien. Yvon et moi nous étions offert une cafetière et nous savourions notre première tasse de café avec grand bonheur. Il faudra que je dise à Stéphanie que je passerai un peu moins souvent au food truck dorénavant.
Dans l’après-midi, Yvon partit en promenade avec la chienne tandis que j’avais promis aux enfants de faire un bonhomme de neige avec eux.
Une bien belle réalisation, cela va de soi. Thérèse et Mathurin l’appelèrent Bobo.
Nous nous réunîmes tous en début de soirée pour partager la dinde de Noël et reparler de ces moments fabuleux que nous avions partagés.
Je commençais alors à imiter le Père Hiver lorsqu’Yvon vit Thérèse ouvrir de grands yeux intrigués et regarder doit devant elle :
- Y’a un môsieur tout bleu dans la maison...
Je ne sais pas si c’est mon imitation qui l’a fait venir mais le Père Hiver était bien présent dans notre bâtisse. Les enfants s’approchèrent de lui. Sûrement pour Mathurin et fébrilement pour Thérèse qui était très impressionnée.
- M’man, c’est Papa Hiver ? C’est lui ? me demanda Mathurin.
Je n’en savais pas plus que lui car je ne l’avais encore jamais vu mais je confirmais l’information.
- Oui, mon chéri, c’est Papa Hiver !
Mon fils s’approcha alors de l’homme en bleu, vraiment sûr de lui :
- Z’é été très sage, Papa Hiver. Z’é pô fait de bêtises.
- Moi non pu... chuchota timidement Thérèse qui n’osait pas s’avancer.
Le Père Hiver parla à chacun de mes enfants doucement, gentiment et d’une voix vraiment chaleureuse. Il nous offra à chacun un cadeau personnalisé. Quel bonheur de voir les yeux écarquillés de Thérèse et Mathurin lorsqu’ils reçurent, pour l’une, un téléviseur Pingouin et pour l’autre un violon. J’étais moi-même fascinée car jamais je n’avais rencontré le Père Hiver... Ms yeux s’agrandirent lorsqu’il me proposa son cadeau et je ne savais plus quoi dire... Yvon, lui sembla être celui qui n’avait pas été sage :
- Crac crac dans la benne ? Mais comment peux-tu imposer cela à ta femme ?
Je remerciai pour sa gentillesse notre ami d’un soir en lui offrant une rose de Noël issue de mon jardin (et trouvée dans une benne, mais on ne va pas le lui dire, n’est-ce pas ?)
- J’espère vous recroiser l’année prochaine, Père Hiver. Je suis tellement heureuse de vous avoir connu. Et merci aussi pour mes enfants, ils n’attendaient que vous.
- Merci à toi pour cette belle cheminée, Capucine. Moi aussi, je suis enfin heureux de te rencontrer. Je ne l’espérais plus. Nous nous reverrons l’année prochaine, c’est certain. En attendant, j’ai laissé un cadeau supplémentaire pour chacun de tes enfants au pied du sapin. Dis-leur de regarder.
Après le départ du Père Hiver, les enfants s’empressèrent d’ouvrir le dernier cadeau qu’il leur avait laissé. Mathurin reçut, pour la deuxième fois de la journée un violon... Peut-être que le Père Hiver n’était plus tout jeune, après tout... Il fut acté entre Yvon et moi que le deuxième violon irait à Thérèse, si tant est qu’elle aime la musique.
La suite juste en dessous...
Merci pour ton indication concernant les tenues tricotées et les abeilles ! :*
@Fonsine721 Je suis heureuse que ma maison te plaise, pourtant elle n’avance pas comme je voudrais... :/
Merci pour le mariage. C’est certain les habitants de Brindleton ont vu du rose ! <3
Oui, je vais réussir à gérer. Avec un bébé en plus, ça fera une aide en plus à la maison ! o:) Surtout que j’ai vu (je ne sais plus qui avait posté ça) que les bambins peuvent aider au paradis des bestioles ! B)
@NanaCoubo ça me fait plaisir de te voir ici ! :* Oui, Capucine n’est pas du genre à se laisser abattre. :)
Pour la pétillerie, étant donné que j’ai pris le screen des compétences à la fin de la semaine, je crois que j’avais déjà peut-être commencé à l’y mettre... En fait je ne me souviens pas mais c’est sûrement moi qui lui ai donné le point... :o
Pour le bricolage, c’est moi qui lui ai fait monter la compétence pour libérer Capucine. Et non, il n’a pas le droit de lire des bouquins ! Tout doit se faire manuellement. (règles du challenge). Donc, il y est allé avec ses petits bras musclés ! :D
@Elinoee Oui, Capucine a bien avancé : le mariage et le bébé ok mais le fruit du dragon, même si elle l’a récupéré, ce n’est pas encore demain qu’elle va pouvoir le faire pousser. :#
Pour la compétence jardinage de Yvon, je t’assure que je n’y suis pour rien. J’ai créé le sim. Il avait donc 0 compétence lorsque je l’ai installé dans le monde. Lorsque Capucine lui a donné les clés, je l’ai vu une fois s’occuper du jardin, c’est tout. Et quand il a emménagé, j’ai vu qu’il avait 10 en jardinage. Ça me fait quand même penser à Don que je récupère souvent dans mes parties avec un 10 en mixologie ou Mila que j’ai déjà récupéré avec un 10 en cuisine... sauf que là, c’est Maxis qui les a créés, alors je ne sais pas... :/
C’est clair que Capucine va maintenant éviter les feux de camp dans le salon... D’ailleurs, les pierres pour feu sont maintenant dans le jardin, c’est plus sûr. :D
J’adore ce terrain, l’un de mes préférés de Brindleton Bay. J’ai vu en quoi le mariage de Capucine et Yvon avait pu te donner des idées ! C’est super, j’ai adoré ! <3 Et ces illuminations de rose sont magnifiques même en plein jour ! :love:
Pour le superfruit, je ne sais plus si je l’ai eu dans la benne ou en pêchant mais c’est l’un des deux.
Concernant la cuisine des gâteaux... J’ai pu les cuisiner dès que j’ai eu envie de le faire et je n’avais pas encore d’éolienne, ni de panneau solaire. Comme te l’a dit Idjya, il faut choisir une gazinière et non une cuisinière. Ça fait toute la différence et tu peux cuisiner tous les plats que tu veux.
@Ellandan Oui, Capucine a vraiment redémarré sa vie à zéro. Heureusement, elle ne se laisse pas abattre. :) Et tu as raison, elle a Yvon à ses côtés. Et il est charmant ! Le premier enfant arrive tout de suite ! :blush:
Et maintenant la suite...
Première année - Semaine 3 - Hiver (Partie 1)
En me réveillant ce matin, je découvre un sol blanc et un environnement qui respire le calme et la quiétude. Je me couvre donc pour aller me promener sur la plage et y ramasser un peu de neige. Elle est là qui m’observe sans un bruit, une jolie chienne au pelage noir et blanc.
Je me lève tout doucement pour ne pas l’effrayer mais elle ne bouge pas.
- Bonjour, toi !
- Comment tu t’appelles ? Tu n’es pas perdue au moins... parce que moi, je vais devoir m’en aller...
Je fis demi-tour mais la chienne me suivit.
- On dirait que tu as envie de venir avec moi, n’est-ce pas ? Mais je ne peux pas t’emmener.
- Imagine la tête d’Yvon si je rentre à la maison avec toi ! Il va en faire une jaunisse. Le budget est serré et on attend un enfant, tu comprends ?
La chienne couina et je remarquai qu’elle n’avait pas de collier. Je ne pus résister à l’envie de la caresser.
Je fis une deuxième tentative pour m’éclipser car il y avait du travail à la bâtisse mais la chienne était toujours là.
Elle avait l’air déterminée à me suivre.
Tant pis, je la ramène à la maison. Yvon ne m’en voudra pas, je sais qu’il adore les chiens, lui aussi.
- Je ne sais pas comment tu vas le prendre mais je nous ai ramené une surprise. Je sais que ce n’est pas le moment, que les finances ne sont pas au beau fixe mais...
- Tu veux parler de la boule de poils qui est derrière toi ?
La chienne m’avait suivie jusque dans la maison.
- Ne t’en fais pas ! On arrivera bien à gérer. Tu as bien fait de la ramener.
Yvon s’était rapproché de notre nouvelle amie pour faire connaissance avec elle. Elle se laissa caresser aussi facilement qu’avec moi.
- Tu n’as pas de nom, j’imagine. Il va falloir t’en trouver un.
- Et si nous l’appelions Tessie ? Qu’est-ce que tu en penses ?
- C’est un très joli nom, va pour Tessie.
Voilà, c’était décidé, nous gardions la chienne. Nous avons donc creusé un peu notre budget en achetant quelques objets indispensables à son bien-être comme un panier, une gamelle, des jouets ou encore une laisse. Mais nous avions aussi parcouru les magasins pour trouver le berceau idéal pour notre bébé.
Je continuai à m’occuper de mon petit jardin et à bichonner mes plantes même si le tricot était pour le moment mon activité favorite.
Yvon, lui était toujours en charge des insectes.
Mais nous n’étions plus seuls lorsque nous vaquions à l’entretien de notre petite ferme. Tessie n’était jamais bien loin.
Le soir, nous nous éclipsions cependant sans elle afin de lui apprendre progressivement à rester seule et à garder la bâtisse. Nous en profitions alors pour ramasser de la neige, récolter de l’eau ou simplement, admirer la vue.
La vie avec Tessie mettait du baume dans nos cœurs et nous fûmes rapidement habitués à l’entendre couiner dès qu’Yvon se rapprochait de moi pour m’embrasser.
- Je crois qu’elle est jalouse de toi.
- Il semblerait. Fais-lui un câlin, je vais nettoyer le plan de travail. Je me sens un peu de trop.
Je ne sais pas si Yvon a eu le temps de finir de nettoyer mais moi, je n’avais plus de temps. Le bébé allait arriver.
Nous nous précipitâmes dans la chambre, suivis de Tessie qui se demandait ce qui se passait.
Je mis au monde, non pas un, mais deux bébés ! Un garçon et une fille que nous prénommâmes Thérèse et Mathurin.
Deux d’un coup ! ça n’était pas du tout prévu, ça... mais peu importe, nous étions d’heureux parents, certainement les plus heureux du monde.
Les bébés nous prenaient énormément de temps alors qu’il y avait du travail à revendre à la ferme. Il fallait jardiner, cuisiner, récolter, s’occuper des abeilles et des insectes, pétiller, fabriquer, réparer... vendre. Et les bébés nécessitaient aussi beaucoup d’attention.
Spoiler
C’est elle qui m’a alerté que quelque chose était cassé dans la maison.
Heureusement, Tessie était relativement indépendante, même si elle nous demandait beaucoup de câlins, et elle partait souvent chasser. Il n’était pas rare de trouver ici et là des petites choses qu’elle nous avait rapportées et que, soit nous gardions, soit nous faisions passer dans le recycleur d’Evergreen Harbor.
Cette semaine-là, j’organisai principalement mes brocantes sur le pas de ma porte. Je ne voulais pas m’éloigner afin de ne pas surcharger Yvon d’un surcroit de travail. Il m’aidait bien suffisamment comme cela. Et j’avais toujours ainsi un œil sur nos bébés.
Tessie me rejoignait souvent sur le stand mais, parfois, elle se mettait à aboyer sur les clients et les faisaient fuir, ce qui n’arrangeait pas mes affaires.
Nous eûmes tout de même les moyens d’investir dans deux éoliennes grâce à la journée des réductions programmée chaque année par la mairie de Brindleton Bay. Nous espérions que cet investissement écologique nous permettrait de faire baisser les factures de début de semaine.
Le soir restait mon moment préféré. Les bébés étaient couchés et je pouvais me remettre sereinement au tricot, sachant que Tessie ne tarderait pas à les rejoindre.
Elle avait pris l’habitude de dormir auprès d’eux et de bouder son coussin. Elle veillait sur eux comme une seconde mère.
Mathurin et Thérèse grandirent à la veille du réveillon. C’étaient de merveilleux bambins qui avaient pris tous deux la couleur de cheveux de leur père.
Le lendemain, Yvon avait été couper un sapin dans la forêt pour nous le ramener. Les enfants étaient complètement excités.
- Tu côa qu’on va le voir, le Père Hiver, Papa ?
- Je ne sais pas, les enfants... Nous n’avons pas de cheminée...
- Mé on veut le voir, nous !
Le lendemain, nous nous activâmes pour préparer la journée de Noël à venir. Yvon se chargeait des décorations de la maison tandis que je préparais notre dinde pour le dîner du lendemain. Toute la famille était autour de nous. Mon cher mari prit même la peine de courir acheter une cheminée pour ne pas rater le Père Hiver. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour ses enfants ! Toutes ces dépenses allaient finir par nous ruiner d’autant que nous avions dû également prévoir des lits pour les bambins mais demain, c’était Noël et il était essentiel de passer une bonne journée en famille.
(Ah, bonne nouvelle, j’ai pu acheter un sachet de graines au tirage du jour !)
Spoiler
Pour installer la cheminée, j’ai déplacé la station de pétillerie dehors, sous le porche.
Nous fûmes réveillés à l’aube ce matin-là par les enfants qui nous criaient que le Père Hiver avait déjà déposé des cadeaux et qu’ils ne l’avaient pas vu. Quelle déception dans leurs petits yeux. Il avait fallu leur dire qu’il repasserait sûrement le soir lorsqu’ils seraient réveillés.
Ils avaient alors ouvert leurs cadeaux et découvert avec émerveillement ce qu’avait laissé pour eux le bonhomme en bleu au pied du sapin. Yvon et moi nous prêtâmes également avec joie à cette jolie tradition. Pour moi, c’était une première de découvrir une surprise derrière chaque paquet. Nous n’avions jamais eu de sapin à la maison et mon père se contentait de m’offrir chaque année une enveloppe garnie d’un bien gros chèque...
Quel heureux Noël ! La journée commençait bien. Yvon et moi nous étions offert une cafetière et nous savourions notre première tasse de café avec grand bonheur. Il faudra que je dise à Stéphanie que je passerai un peu moins souvent au food truck dorénavant.
Dans l’après-midi, Yvon partit en promenade avec la chienne tandis que j’avais promis aux enfants de faire un bonhomme de neige avec eux.
Une bien belle réalisation, cela va de soi. Thérèse et Mathurin l’appelèrent Bobo.
Nous nous réunîmes tous en début de soirée pour partager la dinde de Noël et reparler de ces moments fabuleux que nous avions partagés.
Je commençais alors à imiter le Père Hiver lorsqu’Yvon vit Thérèse ouvrir de grands yeux intrigués et regarder doit devant elle :
- Y’a un môsieur tout bleu dans la maison...
Je ne sais pas si c’est mon imitation qui l’a fait venir mais le Père Hiver était bien présent dans notre bâtisse. Les enfants s’approchèrent de lui. Sûrement pour Mathurin et fébrilement pour Thérèse qui était très impressionnée.
- M’man, c’est Papa Hiver ? C’est lui ? me demanda Mathurin.
Je n’en savais pas plus que lui car je ne l’avais encore jamais vu mais je confirmais l’information.
- Oui, mon chéri, c’est Papa Hiver !
Mon fils s’approcha alors de l’homme en bleu, vraiment sûr de lui :
- Z’é été très sage, Papa Hiver. Z’é pô fait de bêtises.
- Moi non pu... chuchota timidement Thérèse qui n’osait pas s’avancer.
Le Père Hiver parla à chacun de mes enfants doucement, gentiment et d’une voix vraiment chaleureuse. Il nous offra à chacun un cadeau personnalisé. Quel bonheur de voir les yeux écarquillés de Thérèse et Mathurin lorsqu’ils reçurent, pour l’une, un téléviseur Pingouin et pour l’autre un violon. J’étais moi-même fascinée car jamais je n’avais rencontré le Père Hiver... Ms yeux s’agrandirent lorsqu’il me proposa son cadeau et je ne savais plus quoi dire... Yvon, lui sembla être celui qui n’avait pas été sage :
- Crac crac dans la benne ? Mais comment peux-tu imposer cela à ta femme ?
Je remerciai pour sa gentillesse notre ami d’un soir en lui offrant une rose de Noël issue de mon jardin (et trouvée dans une benne, mais on ne va pas le lui dire, n’est-ce pas ?)
- J’espère vous recroiser l’année prochaine, Père Hiver. Je suis tellement heureuse de vous avoir connu. Et merci aussi pour mes enfants, ils n’attendaient que vous.
- Merci à toi pour cette belle cheminée, Capucine. Moi aussi, je suis enfin heureux de te rencontrer. Je ne l’espérais plus. Nous nous reverrons l’année prochaine, c’est certain. En attendant, j’ai laissé un cadeau supplémentaire pour chacun de tes enfants au pied du sapin. Dis-leur de regarder.
Après le départ du Père Hiver, les enfants s’empressèrent d’ouvrir le dernier cadeau qu’il leur avait laissé. Mathurin reçut, pour la deuxième fois de la journée un violon... Peut-être que le Père Hiver n’était plus tout jeune, après tout... Il fut acté entre Yvon et moi que le deuxième violon irait à Thérèse, si tant est qu’elle aime la musique.
La suite juste en dessous...
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