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5 years ago
@Portocongo7 Merci beaucoup pour ton retour ! En espérant qu'elle te plaira autant que celle avec Lola :).
Ah ça, on le découvrira petit à petit ;)
Pour te répondre, celui qu'il embrasse à la fin, c'est James celui avec qui il était avant d'être Mun. Il se remémore juste le passé. Si tu remarque bien, il n'avait pas de barbes quand il était ado :).
C'est vrai qu'elle ferait penser à Lola et son fils Dolores, c'est pas pour rien que je l'ai appelée comme ça d'ailleurs ;).
Alors, je t'avoue que je triche un peu avec une traduction pour l'espagnol. Je comprends un peu cette langue mais des fois, une piqûre de rappel ne fait pas de mal.
Tout d'abord, merci pour vos retours concernant le premier chapitre. Ca ne peut que me faire plaisir et à me motiver pour continuer à poster. Et puis si c'était le cas contraire, j'aurais continué de l'écrire parce que j'ai envie de libérer mon imagination :p. J'espère que la suite va également vous plaire et n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Très bonne lecture !
(Partie 2)
James. C'était son prénom. Ce beau garçon à la peau basanée, aux yeux noisettes, un piercing à l'arcade sourcilière gauche et des dreadlocks était dans la même classe que Carlos à leur entrée au lycée. Dès qu'il l'a vu, Carlos a soudainement ressenti un électrochoc. « Qu'il est beau » est la première phrase qui lui est venu en tête. Il avait plus ou moins déjà ressenti ce genre de sentiment auparavant mais finalement, sa confiance en lui lui faisait faux bon. Était-il intéressé par les jeux vidéos ? L'informatique ? Préférait-il être du côté lumineux ou obscur de la Force ? Était-il foutu de citer tout les acteurs qui ont joué le rôle du Docteur ?* Et surtout... était-il hétéro ?
(Tout mais pas ça... je ne veux pas avoir crusher sur un mec hétéro, por favor !), supplia Carlos dans ses pensées.
Puis d'un coup, il revint à la réalité lorsqu'il entendit son nom. Tout le monde y compris son professeur le fixaient. Carlos se met à sourire nerveusement et se déclara présent face au professeur.
(Purée... ça commence fort mon premier jour au lycée..) grommela dans ses pensées.
Un mois après, il n'avait jamais cessé de penser à James. Pourtant, il n'avait jamais osé lui adresser ne serait-ce qu'un mot. Étrange pour deux garçons dans la même classe. Puis un jour, au moment où Carlos était en train de lire une bande-dessinée, James s'est approché de lui, intrigué par ce qu'il lisait :
« Tiens, tu as le dernier tome ?
-... Hein … ?" fait Carlos en jetant un œil par dessus sa bande-dessinée
Son cœur fit un bond lorsqu'il aperçoit James. Ne s'attendant pas à le voir en face de lui, il ferma violemment sa bande-dessinée et se mit à fouiller dans son sac de cours. Amusé par son comportement étrange, James ria. Pensant qu'il se moquait de lui, Carlos le regarda d'un œil plutôt suspicieux. James le rassura :
« Ne t'en fais pas, je ne me moquais pas de toi.
- J'espère bien...
- Je vois... tu n'en a pas l'air mais tu as l'air d'avoir un caractère assez trempé, dit-il en souriant
- Q...hein... ? Balbutia Carlos face au sourire charmeur de James.
- Il est sorti quand le nouveau tome ? Demanda James en désignant la BD
- … ah... oui... dit-il, il est sorti hier et je me suis empressé de l'acheter. Pour le moment, j'aime pas mal la suite...
- Cool ! J'en suis un gros fan !
- Ah .. ? s'étonna Carlos en haussant ses sourcils, Si tu veux... quand j'en aurais fini, je te le prêterais...
- Avec joie ! Ça fait plaisir de savoir qu'un camarade de classe en soit également fan.
- Depuis la première heure ! »
Ce jour-là, ils n'ont pas arrêté d'en parler... puis, c'est devenu le début d'une belle amitié. Tout les matins, ils se rejoignaient afin d'aller en cours. En cours, ils se mettaient volontiers ensemble pour les travaux d'équipe, déjeunaient ensemble,
planifiaient des sorties,
jouaient aux jeux vidéos et surtout, ils parlaient de leurs passions qu'ils avaient en commun à savoir, la science-fiction.
Carlos était très content d'avoir enfin un ami avec qui il pouvait partager tout ce qu'il aime chose qu'il ne faisait pas vraiment auparavant. Au début troublé par la beauté de James, il avait complètement oublié son attirance pour lui en éprouvant que de l'amitié pour lui... Du moins, c'est ce qu'il pensait.
Plus le temps passait, plus il était de plus en plus attentif à ce que James disait et faisait. Il scrutait le moins détail physique de son ami et ne pouvait s'empêcher d'éprouver de l'admiration pour sa beauté.
(… Serais-je en train de … tomber amoureux... de lui... ?) s'est-il mit à penser
Il voulait enlever ses sentiments et son attirance physique envers lui de sa tête mais rien n'y fait. Il était bel et bien tombé amoureux de lui. Chaque matins, alors qu'il était sur le point de le rejoindre pour aller en cours, son ventre se tordait rien qu'à l'idée de le revoir. Le matin comme le soir, il n'avait qu'une seule envie, l'embrasser. Ce qu'il aimait le plus chez James était son sourire... ainsi que son piercing à l’arcade. C'était peut-être cheap mais il trouvait que ça lui donnait un petit plus. Mais à force de le connaître, il s'est rendu compte d'une chose : il était également attiré par les hommes. Cela ne se voyait pas forcément mais James n'a jamais essayé de le lui nier. Carlos se sentait plutôt réconforté à l'idée d'être amoureux d'un homme non-hétéro mais en plus de ça, qui ne cherchait pas à le cacher. C'était parfait à condition que ses sentiment soient réciproques.
Spoiler
(la salle d'arcade n'est pas de moi mais j'ai oublié de noter la personne qui l'a faite... #JeSuisUnBoulet)
(la salle d'arcade n'est pas de moi mais j'ai oublié de noter la personne qui l'a faite... #JeSuisUnBoulet)
Puis un jour, alors qu'ils avaient passé tout l'après-midi dans la nouvelle salle d’arcade d'alors de San Myshuno, Carlos avait fini par faire le premier pas de manière impulsive.
C'était certes un baiser timide, un baiser déposé avec le bout des lèvres mais pour lui, cela signifiait beaucoup pour lui. Suite à ce geste si soudain, il ne pu s'empêcher de penser : (P***in... qu'est-ce que j'ai fait ?! Estoy loco ! (trad : je suis dingue). Carlos, tu viens de mettre fin à ton unique amitié. Ah bravo, muchacho). Carlos regarda James, gêné de ce qu'il vient de lui faire. Mais à sa grande surprise, James lui sourit, s'est approché un peu plus de lui et déposa ses mains sur son visage en lui susurrant : « Premier baiser ? Je vais te faire une démo ».
Il lui offrit alors un doux baiser sur ses lèvres. Durant ces quelques intenses secondes, Carlos se demandait s'il était bien dans la réalité ou s'il était en train de rêver. Peu importe, il avait savouré ce baiser sucré que James lui avait rendu. Au moment où James s'était arrêté, il n'avait pas osé ouvrir ses yeux. James essaya tant bien que mal de le faire revenir sur Terre avec quelques petites références qui leur étaient chères :
« Hey, Carlos ! Sors de ton Tardis ! (vaisseau du Docteur dans Doctor Who)
- ...
- Heu... tu vas bien ? »
Carlos rouvrit ses yeux verts et aperçoit un James une fois de plus amusé. Non, il n'avait pas rêvé, James avait bien caressé ses lèvres avec les siennes.
« Et bien... Je savais que je te plaisais mais pas au point de te laisser sans voix !
- Dé... désolé... Je vois que tu n'as pas été gêné par mon geste...déplacé...
- Tu rigoles, je ne savais pas comment te dire que tu me plaisais...
- … Ah … ?
- Bien sûr ! »
Carlos soupira puis dit :
« La vie est parfois surprenante...
- A qui le dit-tu... dit-il en prenant les mains de Carlos dans les siennes.
- Du coup... on... toi et moi...
- On sort ensemble ? Lui répond James, Et bien, pourquoi pas ?
- … sourit Carlos en silence mais soulagé. Soulagé que son amour pour James fut réciproque.
- Tu sais que tu es chou quand tu souris, le complimenta James
- ¡ Cállate ! (trad: tais-toi)” sourit nerveusement Carlos
Les deux jeunes adolescents se mettent à rire, puis ils décidèrent de prendre la route. La nuit commençait déjà à tomber.
D'un coup, Carlos demanda à James :
« Quand est-ce que tu as apprit à embrasser de la sorte ? C'était tellement bon...
- Il y a deux ans de cela.
- Comment ? A 13 ans ?! C'est si jeune !
- Bof... on a bien 15 ans. Alors pourquoi pas, mi chico latino ?
- Tu es si cliché** » plaisanta Carlos
Le soir de cette journée, Carlos se souvient qu'il était comme sur un petit nuage. James était encore plus dans ses pensées que ce fut assez dur de se concentrer dans ses devoirs du lycée.
Cette première année au lycée commençait vraiment bien pour lui sentimentalement parlant. Jamais il n'avait pensé à être avec homme qui pourrait partager ses passions mais surtout, un homme qui le comprenait enfin. James était tellement compréhensif qu'il connaissait également ses soucis familiaux et en particulier sa relation avec son père. Même si Carlos l'invitait chez lui, ses parents n'y voyaient pas d'objections... du moins... ils étaient peut-être dans le déni comme il l'a déclaré à sa thérapeute. Ravie de savoir que son fils ait enfin pu créer une « amitié », sa mère aimait beaucoup James qu'elle jugeait très poli et bien élevé. Quant à son père... bof, il s'en foutait un peu.
En revanche, lorsque ses parents étaient en déplacement professionnel, Carlos n'hésitait pas à l'inviter chez lui à passer le week-end . Au moins, ils pouvaient être enfin tranquilles comme un couple normal sans être dérangés par qui que ce soit. Mise à part les jeux vidéos, la culture Pop et les devoirs, ça leur arrivait de faire autre chose. Contrairement à Mun, James a été un peu plus fleur bleue avec lui lors de leur toute première fois. Bien évidemment, ils y sont allés étapes par étapes.
Bien évidemment, ils y sont allés étapes par étapes.
L’inconvénient, c'est qu'ils ne pouvaient pas régulièrement faire crac-crac. Chez Carlos, lorsque ses parents n'étaient pas en déplacement, c'était terrain miné. Quant à James, il n'était pas encore complètement sorti du placard. Et puis à 15 ans, malgré les hormones bien réveillées pour certains, nous sommes plutôt maladroits et inexpérimentés.
Carlos était un peu complexé par son « corps de lâche » d'alors. Une fois adolescent, son père n'a pas cessé de lui faire des remarques en lui suggérant d'aller faire de la musculation avec lui mais lorsqu'il refusait, cela se finissait souvent par une dispute. Pourquoi en finir comme ça pour si peut de choses, sérieusement ?
Il n'aimait pas non plus ses lèvres dont la supérieure était « inexistante » selon ses dires. James le rassurait en disait qu'il aimait les caresser avec les siennes.
Son accent mexicain étant très prononcé lui a valu pas pas mal de moqueries depuis qu'il a quitté son pays natal. Avec le temps, il a fini par en être fier de cette particularité.
James l'a en quelque sorte un peu aidé à gagner en confiance, c'était certain.
Cette idylle de 6 mois fut très … idyllique... ! Oui c'était certain. Néanmoins, toute les belles choses ont une fin. Vint le jour où James lui annonça cette triste nouvelle :
« Ma mère a été mutée à Glasgow... du coup...
- … se muta Carlos en devenant pâle.
- … je...
- … pas la peine d'en dire plus...
- Je suis content pour elle...Sincèrement... mais... »
Carlos baissa sa tête en fermant les yeux qui commençaient à se larmoyer et sourit tristement. Ayant remarqué une larme couler sur sa joue, James s'approche de Carlos et le prend dans ses bras, en le serrant fort afin de profiter de leur derniers moments ensemble. La veille du départ de James, Carlos lui demanda :
« Reste avec moi ce soir, au moins pour la dernière fois.
- Mais... tes parents sont là ?
- J'm'en fous. Dit-il décidé
- Je ne veux pas d'embrouilles, dit-il en le relâchant
- Je trouverais une excuse.
- …, il expira puis prend la parole, Tu vas me manquer...
- Toi aussi... dit-il en mettant ses mains derrière la nuque de James afin d'approcher son front contre le sien, tu ne peux pas savoir... »
Toute la nuit, ils ont décidé de veiller à parler, à jouer et à s'aimer. Malgré la chambre des parents juste à côté de la sienne, ils ont préféré s'amuser sous la couette sur le matelas posé au sol et prévu pour James afin d'éviter de faire "trop" de bruit.
Le jour du départ, Carlos a tout fait pour ne pas fondre en larmes dans les bras de James... avec succès. Avant de se séparer pour de bon, Carlos lui offrit un cadeau symbolique :
« Ahaha, le fameux tome ! Rit amusé James en découvrant la cadeau
- L'objet de notre "vraie" rencontre. Je te le donne.
- Mais... il va t'en manquer un !
-Ça se rachète. Dit-il en haussa les épaules
- ... J'espère qu'on se reverra à l'avenir...
- ... Pareil... , lui répond Carlos lui caressant sa joue. Merci pour ces mois de bonheur, corazón »
Et il l'embrassa passionnément en glissant ses mains sur le visage de James tandis que ce dernier glissa les siennes sur le dos de Carlos. Après cet adieu, James lui susurra : « tu embrasses de mieux en mieux ». Ce à quoi Carlos lui répond habituellement mais avec la gorge nouée cette fois : «¡ Cállate !».
Frustré mais surtout triste de devoir dire à revoir celui qui fut son premier grand amour, c'est à présent qu'il se retrouve une fois de plus seul : « Retour à la case départ, muchacho... ».
Heureusement pour lui, quelques petit mois après cette déchirante séparation, il croisera le regard de celui qui lui fait chavirer son cœur depuis une bonne dizaine d'années.
(retour au présent)
En se replongeant dans ses souvenirs d’antan, Carlos n'a pas pu s'empêcher d’éprouver du réconfort mais de la culpabilité. Ce qui est sûr, c'est qu'il aimait plus que tout au monde Mun ; ainsi que leur fille. Mais le fait de revoir son premier amour de jeunesse l'a énormément troublé. Certes, pas au point de retomber amoureux de lui. Mais pourquoi diable culpabiliser ?
Malgré tout, il se décide à répondre au message de James, en tout bien tout honneur.
James : Hey, comment ça va ?
Carlos : Ça va, merci.
James : Hou, nan ça va pas toi. Tu veux qu'on se voit pour en parler ?
Carlos : … Ouais aller, vas-y.
Suite à cette invitation, il préfère toutefois demander à sa meilleure amie Amy de l'accompagner.
« Je veux bien à condition qu'il soit beau gosse.
- T'es impossible Amy !
- Roh si on ne peut plus dragouiller un peu. Il se trouve que j'ai un peu faim en ce moment.
- Roooh ! »
*Petite ref' à Queer as Folk UK. Un des protagonistes est un gros fan de Doctor Who (ce qui est également mon cas héhé) et seul son meilleur ami (et crush depuis l'adolescence) et capable de citer tout les acteurs ayant joué le Docteur.
** Mi Chico Latino est une chanson de Geri Halliwell, alors ex-Spice Girl. Elle l'a chantée dans un nightclub gay londonien.
Bonus :)
Spoiler
N'est-il pas mignon, James ?
N'est-il pas mignon, James ?
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