Forum Discussion
Première année
Automne - Semaine 2 (1/2)
Cette deuxième semaine commence plutôt bien puisque j’ai pu acheter une deuxième ruche et un élevage de vers. Je n’ai plus que 235 § en poche mais, ce n’est pas grave, je vais bientôt me lancer dans la confection de gâteaux au miel. Mes voisines fermières m’ont dit que les citadins en raffolaient et qu’ils payaient le prix fort pour s’en procurer.

Maintenant qu’Yvon a les clés de la bâtisse, je le vois souvent arriver à l’improviste, et parfois, dans des moments assez inattendus. Ce jour-là, j’essayais de faire connaissance avec les abeilles de ma nouvelle ruche et ce n’était pas gagné lorsque je l’ai entendu se moquer gentiment de moi. 
Il n’aurait pas dû. Les abeilles se sont retournés contre lui et il s’est fait piquer à son tour. 
Je lui fais un gros bisou pour le remercier de sa venue puis lui explique que je dois le laisser. J’ai un rendez-vous avec le marché aux puces. 
Je n’ai pas grand-chose à vendre car il faut que je me constitue un stock de produits issus exclusivement de la ferme mais j’avais envie de m’essayer au marché très côté de San Myshuno.
Par malchance, je récupère le stand voisin d’une simette qui vend de fabuleux cristaux à des prix bradés. C’est bien ma veine... Avec mes quatre babioles, je ne vais pas aller bien loin, d’autant que deux sur quatre seulement sont comestibles. 
Je commence vraiment à désespérer lorsqu’une cliente potentielle s’approche de moi :
- Ils me paraissent un peu douteux, vos jus... Cela me laisse à penser que votre miel et votre farine ne valent pas mieux. 
Que répondre à cela ? Je me doute qu’elle doit avoir raison mais qu’elle ne critique pas mon miel ! C’est une tuerie ! J’essaye donc d’ameuter les foules vainement alors que tous se dirigent vers la table voisine, y compris la cliente mécontente. 
Tant pis pour moi ! Je remballe tout. Je commence à avoir faim et j’ai repéré un stand de nourriture qui me fait de l’œil depuis mon arrivée. Je ne connais aucun des plats qui y sont proposés et me laisse guider par la vendeuse qui me propose une de ses spécialités : le curry. 
J’aurais mieux fait de commander autre chose ; mon palais délicat a eu du mal à appréhender ces saveurs épicées. Peut-être une autre fois... En attendant, j’avais des choses à faire à la bâtisse car il me fallait vivre. 
Faire de bons gâteaux au miel... 
Réparer... 
Améliorer avant de pétiller... 
Oh, voilà mon fiancé ! C’est fou comme il peut apparaître comme par magie depuis qu’il a les clés de la bâtisse. Mais c’est pour mon plus grand bonheur.
- Coucou, ma chérie ! 
Enfin, pas toujours... car ce soir, j’ai vraiment l’impression qu’il veut juste venir dormir. Pourtant mon lit n’est pas des plus confortables... Je ne comprendrai jamais les hommes, je crois.

Mais oui, il dort !

Je vais me remettre à la pétillerie... C’est plus sûr et il y a moins de surprises qu’avec Yvon depuis que je l’ai améliorée. Brave station de pétillerie ! 
Mon fiancé se réveille alors que la station est tout juste prête ! Quelle synchronisation ! Yvon est abasourdi par toute l’énergie que j’ai lorsque je lui signifie que je n’ai pas terminé ma journée car j’ai besoin d’avoir plusieurs gâteaux au miel pour mes prochaines ventes.
Il croit peut-être que c’est cool, lui, la vie à la ferme ? 
Et bien non. Il comprend et se prend un livre pour patienter pendant que je cuisine, et j’avoue que cuisiner me plait de plus en plus ! 
- Il sent vraiment très bon, ton gâteau. Tu es sûre que je ne peux pas en prendre une toute petite part ?
- Si tu fais ça, je te donne en pâture aux abeilles ! 
Puis Yvon me parla de notre mariage. Il souhaitait se marier après la fête des récoltes qui aurait lieu dans quelques jours. 
Ça ne me laissait pas beaucoup de temps pour me retourner. Il désirait un mariage en toute intimité, ce qui réglait le problème des invitations. Mais je me demandais ce que je pourrais bien porter ce jour-là étant donné que j’avais troqué presque tous mes anciens vêtements et que je n’avais pas les moyens de m’acheter une robe de mariée.
- Franchement, Capucine ? Tu crois que c’est la robe qui m’importe ? Tu seras la plus belle, même si tu portes ta salopette blanche ! 
Les hommes n’y comprennent rien... Bien sûr que la robe, c’est important.
- Et tu penses m’emmener dans quel endroit ?
- Ça, c’est une surprise ! Je ne te dirai rien !
Il s’amusait comme un petit fou et ça ne me rassurait pas de ne rien savoir de l’endroit où j’irais. Comment prévoir une tenue dans ce cas ? 
- La robe n’est pas importante, je t’assure. Arrête de te faire du mauvais sang pour rien.
- Tu peux au moins me donner un indice ? 
- Certainement pas ! dit-il en rigolant. A demain, ma chérie ! 
Je me levai le lendemain matin de très bonne heure. J’avais lancé du jus à pétiller et je voulais aussi étrenner ma nouvelle station de fabrication de bougie. J’avais de la bonne cire d’abeille, je devrais pouvoir donc produire des bougies de qualité. 
Mais ouille, ça brûle ! Il va falloir que je fasse attention à ne pas mettre les doigts n’importe où ! 
Au petit matin, c’est le moment idéal pour aller fouiller les poubelles. Il n’y a jamais personne et je suis toujours tranquille pour récupérer et ramener mes trouvailles à la maison. 
Elle est pas belle la vie ? Lorsque j’y pense, je la trouve cent fois plus agréable que l’ancienne. Je travaille sans cesse mais, au moins j’ai l’impression de faire quelque chose de ma vie et, tout ce que j’ai, je ne le dois qu’à moi-même. 
Des gâteaux, des jus de fruits, des bougies ! Je n’ai jamais réalisé autant de choses de mes propres mains et mes brocantes commencent à avoir un vrai succès ! 
De Willow Creek à Oasis Spring, les passants s’arrêtent volontiers devant mon stand et je me suis aperçue que j’avais déjà des habitués. Mes clients sont prêts à mettre des prix parfois exorbitants dans mes produits issus de la ferme, des produits sains et de qualité. 
Mardi, j’ai même tenté de m’installer à la Convention Geek de San Myshuno. Stéphanie et Yvon sont venus m’encourager mais je n’ai pas fait énormément de ventes. Ce n’était pas le bon endroit, je pense, même si un sim s’est quand même empressé de partir avec mon ragoût de la récolte du jour. Ce sera ça de moins dans ma poche mais tant pis, peut-être qu’il aura apprécié ma popotte malgré tout. 
Grâce à toutes ces ventes, j’ai pu construire une entrée digne de ce nom accolée à ma bâtisse. Elle est abritée et j’y ai posé ma benne toute neuve. J’y ai vu un côté bien pratique pour les matins où je me sentirai trop fatiguée pour aller jusqu’à Evergreen Harbor.

J’ai également carrelé la pièce principale et créé un coin salon avec de vrais canapés et un feu de camp en guise de cheminée.
Lorsqu’Yvon est arrivé, il a aussi apprécié les éclairages que j’ai posés et qui rendent l’endroit bien plus lumineux. 
- Ça commence à prendre forme ! Tu en as fini avec la terre battue alors ? 
Presque. Car j’en avais laissé un peu autour du feu de camp pour prévenir le risque d’incendie. 
Mais ça n’a pas suffi ! En voulant allumer le feu pour donner une ambiance chaleureuse à notre « après-dîner », j’ai failli roussir !
Yvon n’a pas bougé d’un poil. C’est à se demander s’il a remarqué que j’étais couverte de suie... 
Tant pis, j’y tiens à mon ambiance chaleureuse. Alors j’invite mon fiancé à passer au salon pour profiter de mes nouveaux canapés. 
Très mauvaise idée ! Cette fois, nous avons grillé tous les deux ! 
Yvon a filé directement chez lui et, de mon côté, j’ai décidé qu’il n’y aurait plus de feu de camp dans ma maison. Je l’installerai dehors, ce sera plus prudent. J’ai eu de la chance dans mon malheur puisque mes canapés n’ont pas brûlé. Mais j’ai découvert le lendemain matin que ce n’était pas le cas de ma pauvre benne toute neuve (qui est derrière le mur) !

Elle ne m’aura pas servi longtemps ! J’en achèterai une autre dès que possible mais, en attendant, il fallait que je m’occupe de mes abeilles et j’avais besoin de leur miel pour réaliser quelques gâteaux. 
J’étais complètement concentrée dans la confection de mes gâteaux lorsqu’Yvon m’a appelée pour me proposer de venir chez lui. Très bien. Je n’avais pas le temps d’en faire un deuxième mais j’avais tellement envie d’être auprès de lui que ça passait avant tout le reste. 
J’étais rassurée de voir qu’il n’avait aucune trace de l’incident de la veille et qu’il se portait plutôt comme un charme. 
Il me fit promettre de ne plus jamais faire de feu dans mon salon, sauf si j’ai un jour une cheminée digne de ce nom. Je promis et lui demandai la permission d’organiser une brocante devant chez lui. J’avais tourné la roue des aléas ce matin et j’avais la possibilité d’augmenter mes tarifs de 50%. Je ne voulais pas passer à côté de cette opportunité. 
Je m’étais à peine lancée dans la vente de mes produits que je reçus un coup de téléphone pour le moins étrange. 
Un sim que je ne connaissais pas venait apparemment de décéder en me léguant toute sa fortune, et il était question de savoir si j’acceptais ou non l’héritage. J’ai dit oui, bien sûr ! Ce mercredi est vraiment mon jour de chance !

Mais je m’en suis vite mordu les doigts...

Yvon venait de me rejoindre sur le stand. Je lui expliquai, anxieuse et toute penaude, ce qui venait de se passer... Mon mariage avec lui devait être un mariage d’amour, et non un arrangement comme il s’en faisait tant dans le milieu où j’avais grandi.
Mais, au lieu de m’en vouloir, il prit la nouvelle avec sérénité. Je n’avais pas de quoi culpabiliser. Nous avions déjà convenu de la date de notre mariage avant cet appel. Cela ne change donc pas grand-chose :
- Je sais que tu m’aimes, ne t’en fais pas pour ça. Et puis, ce truc doit être un gros canular. Tu ne verras probablement jamais la couleur de cet argent.

- J’y compte bien ! La fête des récoltes a lieu demain et notre mariage aussi. Nous serons vite fixés. J’espère que nous n’aurons pas de mauvaise surprise. 
Yvon me serra dans ses bras pour me rassurer et mon anxiété disparut presque instantanément. Oui, tout se passera bien. 
Yvon m’avait apaisée, j’avais vendu tous mes produits puis j’étais rentrée en fin d’après-midi pour décorer ma maison à l’occasion de la fête des récoltes, tout comme mon fiancé l’avait fait pour la sienne dès ce matin. J’avais même fabriqué quelques chaises pour nos invités afin que tout le monde puisse s’assoir convenablement lors de cette grande fête de l’automne.
J’aurais dû me sentir bien mais un mal de tête atroce me saisit brutalement à la nuit tombée et un gros stress m’enveloppa à cause de cet histoire d’héritage. Mais qu’est-ce qu’il m’avait pris d’accepter ce marché caduque ! Certainement quelques réminiscences de mon ancienne vie de petite fille riche. 
Je décidai de fabriquer une dernière chaise pour me changer les idées avant d’aller dormir. Bricoler me faisait toujours le plus grand bien et, ce soir-là, mes outils me firent l’effet d’une bonne thérapie.

Sul sul Nathalie-san ! (Fin d'automne 1ère année)
Une histoire plus légère et simienne si on peut dire. 😛
Le feu de camp dans la maison s'est dangereux. 😄
Mais Capucine avance bien sur ses compétences. Et la maison devient vraiment jolie. (surtout l'intérieur pour l'instant.
- Nathalie9862 months agoSeasoned Ace
Coucou Aoi-Senritsu et bon dimanche ! 🙂
Oui, comme tu l'as constaté, cette histoire n'est pas de la même veine que "Cendre et la Vallée Oubliée", ou encore "Les Mercenaires". Elle est bien plus légère, même si les sims auront quand même leur lot de petites contrariétés.
Effectivement, le feu de camp dans la maison, c'est dangereux. Je ne pense pas que Capucine le refera, ni moi d'ailleurs 😁
La petite fermière avance bien. Elle est déterminée à réussir le challenge 🙂
Merci pour ta lecture 😘




