Bienvenue sur le fil de discussion de Secret project ! Je n'en dirai pas plus car je ne veux rien dévoiler. Vous comprendrez vite de quel challenge il s'agit. Contrairement à ce que je fais dans mon suivi gameplay où il n'est pas réellement question de scénariser mon jeu, ce challenge a pour but d'être présenté comme une histoire à part entière. D'où le topic dédié. Par ailleurs, je voudrais faire un petit clin d'œil à @Sihu parce que c'est elle, avec son histoire Jeiran, qui m'a redonné envie de narrer une histoire avec mes sims, chose que je n'avais pas faite depuis bien, bien longtemps.
Je me tais maintenant ! Enjoy !
Pour les téléchargements de terrains que vous pouvez voir sur les photos au gré de l'histoire, voici une petite liste que je complèterai au fur et à mesure. Vous trouverez tout sur la galerie : - images des labo : Mochi Home Office par ayencoa et Science Lab par french-yogurt - le restaurant : Lakehouse Taste par anniiphan - le pont de Windenburg : Lover's Bridge par femmeonamission
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On dit que la vie est un long fleuve tranquille… C’est drôle, mais je n’aurais pas qualifié la vie ainsi…
Savent-ils que les fleuves ne sont tranquilles que pour un temps ? Qu’un torrent se cache toujours dans les détours ? Torrent de joie, torrent de larmes. La vie ne fait pas de compromis.
Si j’avais su comment les choses tourneraient… Crois-moi, j’y aurais réfléchi à deux fois…
Parce que ce détour a causé leur salut. Mais notre perte à nous. A toi…
Wouah merci beaucoup pour tous vos petits mots ! Ca me fait très plaisir et j'espère que la suite sera à la hauteur de vos attentes ! Elle ne devrait pas trop tarder à arriver. ^_^
La gêne et la maladresse qui régnèrent entre Andrew et moi durant les premiers jours de vie commune se dissipèrent petit à petit.
Il fallait dire qu’Andrew n’était pas du genre embarrassé par une présence féminine sous son toit. Il semblait poursuivre une vie tranquille de célibataire. Le premier matin, j’avais poussé un cri en le trouvant devant la porte du frigo, une simple serviette attachée à la taille.
Il s’était retourné apeuré et j’avais dû lui expliquer qu’il n’était pas dans mes habitudes de trouver un homme à moitié nu dans ma cuisine au petit matin. Andrew avait une routine bien huilée : il se levait tôt, sortait courir puis rentrait à la maison casser la croûte avant de partir au boulot. Son rendez-vous avec le directeur du centre sportif de Windenburg s’était soldé par une promesse d’embauche. A la fin du mois, il deviendrait l’entraîneur de l’équipe communale. Pour obtenir la confiance des joueurs avant de prendre son poste, Andrew avait tenu à assister aux derniers entraînements avec le futur ex-coach. Je me retrouvais donc seule toute la journée.
J’avais eu l’occasion de descendre au village faire un repérage des lieux. Windenburg était une très jolie petite ville de campagne. Les gens étaient accueillant et je me sentis très vite comme chez moi.
Mon repère ? La bibliothèque. C’était un bâtiment ancien, plein de charme. La collection d’ouvrages était impressionnante pour une bibliothèque de village. Je discutai longuement avec Charles qui y travaillait 4 jours par semaine. Nous avions en commun l’amour des livres et nous étions intarissables sur ce sujet.
Le club d’échecs me permettait de faire des rencontres et de recevoir des conseils sur les endroits les plus sympathiques de Windenburg, les commerçants qui pratiquaient les meilleurs qualités/prix ou encore les fêtes et festivals qui auraient lieu dans les environs prochainement.
Hormis mes virées en ville, j’appréciais la campagne environnante. Près de la maison, j’avais repéré un superbe lac. Un vieil homme m’avait expliqué que ce lac abritait de nombreuses espèces de poissons. Plus jeune, il venait y pêcher avec sa bande de copains. Mais aujourd’hui il se faisait vieux, ses amis n’étaient plus là et il ne pouvait se résoudre à pêcher seul avec ses souvenirs. Il m’avait généreusement proposé de me donner son vieux livre « Attraper du poisson pour les nuls » et son équipement qu’il avait gardé en très bon état. Il ne m’en fallait pas plus pour me décider à sauter le pas.
Armée de ma canne, de mes bottes et de vieux vêtements, je me lançai à l’assaut des poissons. Je dois dire que les premières heures furent pénibles. Je ne remontais rien. A croire que je les faisais fuir…
Ce jour-là, Andrew était revenu du travail tandis que je rentrai tout juste de la pêche. « - Mais qu’est-ce que c’est que ces vêtements ? me demanda-t-il sans cacher un petit rire. - Monsieur Howard, notre voisin, m’a gentiment cédé ses affaires de pêche. Je voulais t’en parler le jour où j’aurais réussi à attraper quelque chose… Je l’aurais préparé au dîné. Malheureusement… - Ah mince ! Tu ne remontes rien ? Je fis non de la tête, trop démoralisée pour verbaliser mon échec. - Tu vas y arriver ! Ecoute, changeons-nous, je veux profiter d’être rentré plus tôt pour sortir en ville avec toi. Et puis je vais te donner deux-trois trucs que je tiens de mon père. Tu verras qu’avec ça, plus aucun poisson ne résistera à ton hameçon ! »
Nous nous étions installés dans un petit café de la place centrale. Andrew m’expliqua la façon dont il avait eu son tout premier poisson. Il était encore si jeune et le poisson si gros qu’il avait gardé le souvenir d’un mastodonte presque aussi grand que lui. Cet épisode lui donna l’occasion de me parler de sa famille. Il n’avait plus de contact avec eux depuis déjà quelques années. Andrew était enfant unique. Il avait été couvé par sa mère délaissé par son père. Ce dernier, un magnat des affaires, avait des projets démesurés pour son fils. Il fondait en lui tous ses espoirs. Seulement Andrew n’était pas intéressé par le business. Son père le poussait dans des directions qui l’ennuyaient profondément. Ce qui passionnait Andrew c’était le sport. Et il était bon. Mais son père le considérait comme un simple passe-temps et non un véritable travail. Il était hors de question pour lui que son fils passe son temps sur un terrain de football. Le seul soutien qu’il trouva fut celui de sa mère. Elle plaida sa cause auprès de son père qui finit par céder. Quand Andrew annonça quelques temps plus tard qu’il s’engageait dans l’armée ce fut la goutte d’eau. Son père le renia presque. Cela me faisait plaisir d’en apprendre davantage sur Andrew. Il me prouvait par là qu’il me faisait confiance et qu’il était prêt à partager avec moi aussi bien son passé que son futur. Il tenta de me poser quelques questions en retour, rebondissant sur tel ou tel aspect de sa vie d’avant. Je bottai en touche à chaque fois. Je n’arrivais pas à exprimer ce qui se cachait au fond de moi…
« - Hmm, il est tard mais j’irais bien faire un tour dans les jardins de Windenburg ? Le parc des échiquiers, tu en as entendu parler ? - Oui ! Au club d’échec justement ! Mais je ne m’y suis pas encore rendue. - Alors c’est l’occasion ! »
Pour nous rendre au parc des échiquiers, nous avions longé le fleuve de Windenburg. Le calme régnait dans cette fraîche soirée de printemps. Les familles rentraient chez elles. Les enfants se couraient les uns derrière les autres, jouant à qui serait le premier arrivé. Andrew sourit. Je frissonnai. « - Ca ne te dérange pas si on rentre ? lui demandai-je. J’ai un peu froid finalement. - Tu ne te sens pas bien ? - Si, si. J’ai juste froid. »
Arrivés à la maison, Andrew me fit un thé bien chaud. Il craignait que je ne tombe malade. « - Installe-toi confortablement. Je vais te chercher le thé. Il doit être infusé maintenant. Tant d’attention de sa part me culpabilisait. J’avais besoin de déballer mon sac. Je ne pouvais plus garder toute cette souffrance pour moi. - Andrew, assieds-toi s’il te plait. J’ai besoin de te parler. - Mais le thé… - Je t’assure, le thé peut attendre. Je dois te parler de la raison pour laquelle j’ai accepté de participer au projet. - Agnès, tu n’es pas obligée. Si tu ne veux pas en parler, je le respecte. Je ne te forcerai à rien. - J’ai bien compris. Depuis le début tu fais en sorte que tout se passe bien. Tu m’as parlé de toi, de ta famille. Et moi je n’arrive pas à… Les larmes me montaient aux yeux. - Agnès… Je repris contenance et me lançai.
- Il y a quelques années, je vivais une très belle histoire avec quelqu’un. Nous nous étions rencontrés lors d’une soirée avec des amis communs. A cette époque je vivais encore chez mes parents mais nous avons rapidement emménagés ensemble. Nous étions très heureux.
- Tout naturellement, nous avons rapidement voulu étendre notre bonheur en fondant notre propre famille. C’est là, que les choses se sont corsées. Le temps passait et je ne tombais pas enceinte. Il me disait de ne pas me prendre la tête, que ça viendrait. Mais je sentais que quelque chose clochait. J’ai pris rendez-vous au centre médical de ma ville. J’ai fait une batterie de tests. J’ai eu un traitement. Rien n’y faisait.
- Le diagnostic a fini par tomber… Infertilité. Je fis une pause. - C’était moi. Ma faute… Andrew me prit la main mais ne m’interrompit pas.
- Lui annoncer fut l’une des choses les plus douloureuses que j’ai eu à faire. J’avais l’impression de le trahir, d’une certaine manière. Comme si, à cause de moi, il n’aurait pas la vie que nous avions rêvée. Comme si j'allais l'empêcher d'être pleinement heureux.
- Il a tenté de me rassurer. Il me disait m’aimer toujours autant. Mais moi... Moi, je m’assombrissais. Je ne lui parlais plus. Je n’y arrivais plus. Je me sentais incomplète et coupable. J’avais ce désir d’enfant tellement fort ! Notre vie est devenue un enfer. En grande partie par ma faute. Je ne le supportais plus. Je ne me supportais plus.
- On s’est finalement quittés… J’ai changé de ville, je suis repartie à zéro. J’avais un trou béant à la place du cœur. J’avais perdu tout ce que j’avais. L’avenir que je m’étais imaginé était parti en fumée. Mais une petite partie de moi me disait que c’était encore possible et que je ne devais pas tout laisser tomber. Après avoir tenté de tout oublier et de me faire à l’idée que je ne pourrai jamais concevoir, j’ai décidé, sur un coup de tête de prendre rendez-vous avec un grand spécialiste.
C’est lui qui m’a parlé du projet WC. Il m’a dit que je ferais une très bonne candidate. J’ai cru qu’il se fichait de moi. Je ne pouvais pas participer à ce projet puisque j’étais infertile ! Mais c’est là que je me trompais. Il m’a expliqué qu’un remède avait été mis au point par un laboratoire qui collabore avec les équipes du programme. N’importe quelle femme aurait la possibilité de porter la vie grâce à ce remède. Seulement il allait être strictement réservé au programme. Uniquement une femme sélectionnée pour le projet WC y aurait accès. Voilà pourquoi j’ai tenté ma chance. Et voilà pourquoi je suis là aujourd’hui… Tu me trouves égoïste n’est-ce pas ? - Bien sûr que non ! Je te trouve très courageuse. Tu n’as pas laissé tomber. Tu t’es battue pour ce que tu voulais. - Sauf que j’ai perdu l’homme de ma vie. J’aurais pu mener une vie heureuse avec lui mais j’ai préféré partir…
Andrew me laissa pleurer puis me prit dans ses bras. « - Agnès, tout se passera bien cette fois. Faire face à tout cela... Je n’imagine pas à quel point cela a dû être dur pour toi. Mais crois-moi, je ferai en sorte que tu aies la vie dont tu as rêvé. L’émotion me submergea à nouveau et les larmes coulèrent de plus belle le long de mes joues. - Tu veux bien dormir dans la chambre, ce soir ? Je ne veux pas être toute seule... »
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N.B : J'ai les photos du prochain chapitre. Reste plus qu'à l'écrire. D'ailleurs, un indice de ce qui va se passer dans le chapitre 3 se trouve dans celui que vous venez de lire... Par contre, il n'est pas très flagrant car cet indice n'est pas réellement à chercher sur une image... Bref, je vous laisse vous creuser la tête. ;)
Que l'histoire d'Agnès est touchante et triste :sweat: J'ai adoré :blush: et la visite de Windenburg et les débuts à la pêche d'Agnès aussi :D Et vraiment, il est adorable, Andrew :blush:
Très jolie histoire ! Mais Andrew a l'air trop parfait... C'est peut être fait exprès ? En tout cas les photos sont vraiment très belles et le texte aussi bravo !
Hé ben ... C'est pas facile de se remettre de ce genre d'épreuve ! Il est bien attentionné en tout cas Andrew ... Il me fait peur ... Je me demande ce qu'il cache :joy:
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