Forum Discussion
10 years ago
SEMAINE 2 : Premier jour
Dimanche ENFIN ! Toute la semaine je n'ai aspiré qu'à ce jour béni où je pourrai n'en faire qu'à ma tête. L'ordre du jour, c'est moi qui l'ai
fixé et il se résume à : Me faire plaisir.
Je savourais l'instant devant une rediffusion du match des Lamas quand mon amie Cinthya est venue prendre place à mes côtés.
- Didon Hilary, il y a une question que je me pose depuis un petit moment, mais j'ai jamais eu l'occasion de t'en parler. Tu n'aurais pas
assisté au bal du Gratin l'an dernier ?
- Heu... si. Pourquoi cette question ?
- Ah-ben, voilà. Il me semblait bien que je t'avais déjà vue quelque part. Ta robe... tu portais bien une robe blanche avec un genre de traîne
et une fleur sur le côté ?
- Tu veux l'adresse du couturier, c'est ça ?
- Tu te fiches de moi ? J'aurais l'air d'un sac à patates dans cette robe, mais sur toi elle était... sublime. TU étais sublime. Les garçons n'avaient d'yeux que pour toi. C'était auquel jouerait des coudes pour t'inviter, mais t'avais fait ton choix, semble-t-il.
- Maintenant que tu le dis, je me souviens que je me suis vraiment bien amusée. J'avais un cavalier qui dansait à la perfection et je me
sentais pas d'aller me faire écraser les pieds par des débutants qui font pas la différence entre un slow et un tango.
- Et tu l'as jamais revu, ce... cavalier ?
- Jamais ! Je connais même pas son nom. Tu sais dans ce genre de pince-fesses, personne ne s'attend à se revoir. Note que ça m'aurait pas
déplu, parce qu'il était beau gosse, en plus !
- A lui non plus, ça lui aurait pas déplu.
- Qu'est ce que t'en sais ? T'es extra-lucide ?
- Nan, mais il se trouve que ton cavalier, le duc de Bourg-Moy-Lemoux, est un de mes cousins éloignés et que nous avons eu l'occasion de
discuter de cette fameuse soirée. Il ne t'a jamais oubliée et son plus cher désir serait de te revoir. Tu serais d'accord pour que je lui file ton
numéro de portable ?
- N'y pense même pas ! Si le prince venait à le savoir se serait la fin de mes espoirs de devenir sa princesse.
- T'es sûre ? Parce que le prince peut en choisir une autre, alors que mon cousin ne rêve que de toi et... il est très riche, tu le savais ?
- Riche ou pas, il ne m'intéresse plus. Entre un duc et le prince, j'ai fait mon choix. Et tu serais bien aimable de lui dire qu'il ferait mieux de m'oublier et de passer à autre chose, tout comme moi.
- Bien...mais tu risques de t'en mordre les doigts. Il n'acceptera jamais de te reprendre si le prince te dédaigne.
- Si je pensais n'avoir aucune chance avec le prince, je ne serais pas là ! Et tiens-toi le pour dit une fois pour toutes.
Après cette mise au point, je passai la journée à me faire plaisir et même si je n'avais pas fait le tiers du quart de ce que j'aurais voulu j'augmentai mes satisfactions personnelles de 270 points.
*************************
BILAN :
Points d'aspiration : 1 695
Report : 1 500
Total 8ème jour : 3 195
+ 1 point de bienveillance
*************************
SEMAINE 2 : 2ème jour
Ce matin, je me sentais un peu patraque et je décidai de faire la grasse matinée. A ma grande surprise, lorsque je voulus préparer le repas,
une corvée qui me revenait plus souvent qu'à mon tour, je trouvai la cuisine occupée par trois des prétendantes, dont Margareth qui s'était
toujours contentée de se mettre les pieds sous la table.
- Héléna, tu peux m'expliquer ce qui se passe ?
- T'as pas lu la lettre ?
- QUELLE lettre ?
- Ben, la lettre qu'on a reçue du palais nous informant que le prince va nous rendre visite demain. Alors tu penses bien, c'est la compète à
laquelle lui préparera le meilleur plat et la meilleure boisson.
- Aaaahhh ! Tout s'explique ! Mais je constate que tu t'es mise hors-jeu.
- Tu te fous de moi ? Bien sûr que je vais pas rester les bras croisés, moi aussi je vais m'y mettre. Seulement, elles sont déjà trois en cuisine,
alors je commencerai par la boisson.
- Tiens, bonne idée ! J'étais là à attendre mon tour comme une gourde, mais je vais faire comme toi Héléna, je vais commencer par la
boisson. Je te laisse le petit bar, je vais m'entraîner dans le jardin.
- T'as bien parlé de commencer ? Parce que... tu comptes aussi cuisiner, Sylvie ?
- HO, l'autre ! Evidemment que je vais cuisiner. Je vais pas vous laisser gagner sans me battre !
- Sylvie aux fourneaux ? Au secours ! Faut sortir les extincteurs.
- Mais toi Hilary, t'as pas besoin de t'entraîner, tu touches ta bille en cuisine.
- En cuisine, peut-être, mais en mixologie, je suis zéro !
- Ah-ben, tu me rassures. Du coup j'ai peut-être mes chances.
- C'est vrai que toi, question bibine, t'en connaîs un rayon !
Et pendant ce temps là, en cuisine, la compète battait son plein
- Vous savez rien faire d'autre que des sandwiches les filles ? Tu parles d'un gueuleton ! Il va se régaler, le prince !
Au moins, il saura à quoi s'attendre avec vous.
- Parce que ? T'as mieux à proposer peut-être ? Tu sais bien qu'à part Hilary, on est toutes des quiches en cuisine.
- Et je veux que j'ai mieux ! Je lui prépare des oeufs brouillés. Au moins, c'est de la VRAIE cuisine.
- Tu prends des risques de Fershié. Fais gaffe de pas mettre le feu. T'as bien vu ce qui s'est passé quand Sylvie a voulu faire des fruits grillés.
- Oui-mais tu vas pas comparer ! Sylvie, elle est complètement barrée, ce qui n'est absolument pas mon cas. Cest pas moi qui lâcherai ma
casserole pour aller piquer une tête dans la piscine.
- Tu veux dire, ta poële !
- Regardez-moi l'autre qui veut faire celle qui s'y connaît ! Ma poële ou ma casserole... quelle différence ?
- Ben, une poële c'est plat, une casserole c'est plus creux, avec des bords plus hauts.
- JE TE DEMANDE PAS DE M'EXPLIQUER, PAUV' TACHE ! JE-TE-DIS : Qu'est ce que ça peut faire que j'appelle ça une poële ou une
casserole ? Ce qui compte c'est ce que tu fais dedans !
- Oui-mais quand même ! Une poële et une casserole, c'est pas pareil. Moi, je sais au moins ça.
C'est vrai qu'au niveau mixologie, Héléna est plutôt forte comparée aux autres et à moi en particulier. Le problème, c'est qu'elle ne peut
pas s'empêcher de goûter ses boissons. Et comme elle les trouve à son goût, elle finit toujours par se les avaler jusqu'à la dernière goutte et
elle ne connaît pas ses limites.
- Mmm, y a pas à dire, c'est délicieux ! Ca a goût de revenez-y.
Quant à Sylvie.... ben, Sylvie quoi !
- Ca manque un peu de couleurs tout ça. Et si j'y mettais de l'herbe dedans ? Ou bien tiens... une fleur de pissenlit ? Ca ferait joli, une fleur
de pissenlit... Et si on disait que je suis la reine des fleurs et que du coup j'en mettrais plein ? Je suis sûre que le prince il aimerait ça.
Je mentais pas en disant à Héléna que je n'y connaissais rien en mixologie, mais j'étais bien décidée à combler cette lacune. Et après m'être bien entraînée, je réussis un mélange épicé sucré, qui semblait tout à fait buvable et qu'heureusement, je décidai de mettre à rafraîchir au frigo.
Et quand je dis heureusement, c'est heureusement, car ça m'a permis d'éviter un nouveau drame. Je suis pas loin de penser que Margareth avait raison en traitant Sylvie de catastrophe ambulante. Des flammes s'échappaient de la gazinière électrique et elle ne se rendait compte de rien, toute occupée qu'elle était à surveiller la cuisson de ses nouilles.
- MAIS POUSSE-TOI, SYLVIE, POUSSE TOI DONC ! Tu vois pas que tu vas crâmer, là ?!
- Ah-ben nan, hein ! J'ai presque fini !
Elle a eu beaucoup de chance que je pense à remplacer l'appareil, aucune d'entre nous n'étant assez calée en mécanique pour se risquer à tenter de la réparer.
Cet incident avait renforcé ma confiance en ma bonne étoile et j'éprouvai le désir d'immortaliser cet état d'esprit sur une toile.
Bon, c'était pas merveilleux-merveilleux comme résultat, mais ça couvrait le prix de la toile et de la peinture et, cerise sur le gâteau, ça me permettrait surtout d'activer l'aura émotionnelle chaque fois que j'aurais besoin de renforcer ma confiance en moi. Ce qui m'arrivait encore assez souvent.
Maintenant, je vous parle pas de l'état, proche du coma, dans lequel je me trouvai encore à la fin de cette journée.
QUI a dit qu'un café bien corsé repoussait le moment de se coucher ?! Un fabricant de cafetières sans doute. Faut bien qu'ils arrivent à vendre leur camelotte, mais ils mériteraient un procès pour publicité mensongère. J'étais aussi crevée après qu'avant, avec l'envie de pisser en prime !
Il n'était pourtant pas question d'aller au lit sans manger. Je me fis une assiette protéïnée et m'installai devant la télé où Héléna regardait un programme de cuisine en se rongeant les ongles.
- Je suis mal, Hilary ! Je connais aucune recette, qu'est ce que je vais bien pouvoir préparer pour demain ?
- Allons-allons, tu te sous-estimes. TOUT LE MONDE est capable de se faire cuire un oeuf. T'as qu'à voir de Fershié, elle y a bien réussi et pourtant, elle en connaissais pas plus que toi.
- Tu crois ?
- Mais bien sûr ! Tu mets juste un peu de beurre, tu casses tes oeufs et tu touilles. Si tu restes devant ton plat, y a pas de raison que tu y arrives pas.
- T'as raison, c'est ce que je vais faire. Merci Hilary, tu me sauves la vie ! Maintenant, toi et moi, c'est à la vie, à la mort.
C'était un poil exagéré, mais ça m'a toujours permis de me faire une nouvelle amie qui ne pouvait plus s'arrêter de parler quand j'aspirai qu'à aller me coucher.
- J'ai hâte, j'ai hâte de voir le prince ! Tu crois qu'il est aussi beau que sur les photos ?
- Je sais pas... je pense, oui. Il passe quand même pour un grand séducteur dans Levoici-Levoilà, le magazine des célébrités. Enfin, on n'en a plus pour longtemps à attendre, demain on sera fixées !
*************************
BILAN :
Points d'aspiration : 2 090
Report : 1 500
Total 9ème jour : 3 590
+ 1 point de bienveillance
*************************
Dimanche ENFIN ! Toute la semaine je n'ai aspiré qu'à ce jour béni où je pourrai n'en faire qu'à ma tête. L'ordre du jour, c'est moi qui l'ai
fixé et il se résume à : Me faire plaisir.
Je savourais l'instant devant une rediffusion du match des Lamas quand mon amie Cinthya est venue prendre place à mes côtés.
- Didon Hilary, il y a une question que je me pose depuis un petit moment, mais j'ai jamais eu l'occasion de t'en parler. Tu n'aurais pas
assisté au bal du Gratin l'an dernier ?
- Heu... si. Pourquoi cette question ?
- Ah-ben, voilà. Il me semblait bien que je t'avais déjà vue quelque part. Ta robe... tu portais bien une robe blanche avec un genre de traîne
et une fleur sur le côté ?
- Tu veux l'adresse du couturier, c'est ça ?
- Tu te fiches de moi ? J'aurais l'air d'un sac à patates dans cette robe, mais sur toi elle était... sublime. TU étais sublime. Les garçons n'avaient d'yeux que pour toi. C'était auquel jouerait des coudes pour t'inviter, mais t'avais fait ton choix, semble-t-il.
- Maintenant que tu le dis, je me souviens que je me suis vraiment bien amusée. J'avais un cavalier qui dansait à la perfection et je me
sentais pas d'aller me faire écraser les pieds par des débutants qui font pas la différence entre un slow et un tango.
- Et tu l'as jamais revu, ce... cavalier ?
- Jamais ! Je connais même pas son nom. Tu sais dans ce genre de pince-fesses, personne ne s'attend à se revoir. Note que ça m'aurait pas
déplu, parce qu'il était beau gosse, en plus !
- A lui non plus, ça lui aurait pas déplu.
- Qu'est ce que t'en sais ? T'es extra-lucide ?
- Nan, mais il se trouve que ton cavalier, le duc de Bourg-Moy-Lemoux, est un de mes cousins éloignés et que nous avons eu l'occasion de
discuter de cette fameuse soirée. Il ne t'a jamais oubliée et son plus cher désir serait de te revoir. Tu serais d'accord pour que je lui file ton
numéro de portable ?
- N'y pense même pas ! Si le prince venait à le savoir se serait la fin de mes espoirs de devenir sa princesse.
- T'es sûre ? Parce que le prince peut en choisir une autre, alors que mon cousin ne rêve que de toi et... il est très riche, tu le savais ?
- Riche ou pas, il ne m'intéresse plus. Entre un duc et le prince, j'ai fait mon choix. Et tu serais bien aimable de lui dire qu'il ferait mieux de m'oublier et de passer à autre chose, tout comme moi.
- Bien...mais tu risques de t'en mordre les doigts. Il n'acceptera jamais de te reprendre si le prince te dédaigne.
- Si je pensais n'avoir aucune chance avec le prince, je ne serais pas là ! Et tiens-toi le pour dit une fois pour toutes.
Après cette mise au point, je passai la journée à me faire plaisir et même si je n'avais pas fait le tiers du quart de ce que j'aurais voulu j'augmentai mes satisfactions personnelles de 270 points.
*************************
BILAN :
Points d'aspiration : 1 695
Report : 1 500
Total 8ème jour : 3 195
+ 1 point de bienveillance
*************************
SEMAINE 2 : 2ème jour
Ce matin, je me sentais un peu patraque et je décidai de faire la grasse matinée. A ma grande surprise, lorsque je voulus préparer le repas,
une corvée qui me revenait plus souvent qu'à mon tour, je trouvai la cuisine occupée par trois des prétendantes, dont Margareth qui s'était
toujours contentée de se mettre les pieds sous la table.
- Héléna, tu peux m'expliquer ce qui se passe ?
- T'as pas lu la lettre ?
- QUELLE lettre ?
- Ben, la lettre qu'on a reçue du palais nous informant que le prince va nous rendre visite demain. Alors tu penses bien, c'est la compète à
laquelle lui préparera le meilleur plat et la meilleure boisson.
- Aaaahhh ! Tout s'explique ! Mais je constate que tu t'es mise hors-jeu.
- Tu te fous de moi ? Bien sûr que je vais pas rester les bras croisés, moi aussi je vais m'y mettre. Seulement, elles sont déjà trois en cuisine,
alors je commencerai par la boisson.
- Tiens, bonne idée ! J'étais là à attendre mon tour comme une gourde, mais je vais faire comme toi Héléna, je vais commencer par la
boisson. Je te laisse le petit bar, je vais m'entraîner dans le jardin.
- T'as bien parlé de commencer ? Parce que... tu comptes aussi cuisiner, Sylvie ?
- HO, l'autre ! Evidemment que je vais cuisiner. Je vais pas vous laisser gagner sans me battre !
- Sylvie aux fourneaux ? Au secours ! Faut sortir les extincteurs.
- Mais toi Hilary, t'as pas besoin de t'entraîner, tu touches ta bille en cuisine.
- En cuisine, peut-être, mais en mixologie, je suis zéro !
- Ah-ben, tu me rassures. Du coup j'ai peut-être mes chances.
- C'est vrai que toi, question bibine, t'en connaîs un rayon !
Et pendant ce temps là, en cuisine, la compète battait son plein
- Vous savez rien faire d'autre que des sandwiches les filles ? Tu parles d'un gueuleton ! Il va se régaler, le prince !
Au moins, il saura à quoi s'attendre avec vous.
- Parce que ? T'as mieux à proposer peut-être ? Tu sais bien qu'à part Hilary, on est toutes des quiches en cuisine.
- Et je veux que j'ai mieux ! Je lui prépare des oeufs brouillés. Au moins, c'est de la VRAIE cuisine.
- Tu prends des risques de Fershié. Fais gaffe de pas mettre le feu. T'as bien vu ce qui s'est passé quand Sylvie a voulu faire des fruits grillés.
- Oui-mais tu vas pas comparer ! Sylvie, elle est complètement barrée, ce qui n'est absolument pas mon cas. Cest pas moi qui lâcherai ma
casserole pour aller piquer une tête dans la piscine.
- Tu veux dire, ta poële !
- Regardez-moi l'autre qui veut faire celle qui s'y connaît ! Ma poële ou ma casserole... quelle différence ?
- Ben, une poële c'est plat, une casserole c'est plus creux, avec des bords plus hauts.
- JE TE DEMANDE PAS DE M'EXPLIQUER, PAUV' TACHE ! JE-TE-DIS : Qu'est ce que ça peut faire que j'appelle ça une poële ou une
casserole ? Ce qui compte c'est ce que tu fais dedans !
- Oui-mais quand même ! Une poële et une casserole, c'est pas pareil. Moi, je sais au moins ça.
C'est vrai qu'au niveau mixologie, Héléna est plutôt forte comparée aux autres et à moi en particulier. Le problème, c'est qu'elle ne peut
pas s'empêcher de goûter ses boissons. Et comme elle les trouve à son goût, elle finit toujours par se les avaler jusqu'à la dernière goutte et
elle ne connaît pas ses limites.
- Mmm, y a pas à dire, c'est délicieux ! Ca a goût de revenez-y.
Quant à Sylvie.... ben, Sylvie quoi !
- Ca manque un peu de couleurs tout ça. Et si j'y mettais de l'herbe dedans ? Ou bien tiens... une fleur de pissenlit ? Ca ferait joli, une fleur
de pissenlit... Et si on disait que je suis la reine des fleurs et que du coup j'en mettrais plein ? Je suis sûre que le prince il aimerait ça.
Je mentais pas en disant à Héléna que je n'y connaissais rien en mixologie, mais j'étais bien décidée à combler cette lacune. Et après m'être bien entraînée, je réussis un mélange épicé sucré, qui semblait tout à fait buvable et qu'heureusement, je décidai de mettre à rafraîchir au frigo.
Et quand je dis heureusement, c'est heureusement, car ça m'a permis d'éviter un nouveau drame. Je suis pas loin de penser que Margareth avait raison en traitant Sylvie de catastrophe ambulante. Des flammes s'échappaient de la gazinière électrique et elle ne se rendait compte de rien, toute occupée qu'elle était à surveiller la cuisson de ses nouilles.
- MAIS POUSSE-TOI, SYLVIE, POUSSE TOI DONC ! Tu vois pas que tu vas crâmer, là ?!
- Ah-ben nan, hein ! J'ai presque fini !
Elle a eu beaucoup de chance que je pense à remplacer l'appareil, aucune d'entre nous n'étant assez calée en mécanique pour se risquer à tenter de la réparer.
Cet incident avait renforcé ma confiance en ma bonne étoile et j'éprouvai le désir d'immortaliser cet état d'esprit sur une toile.
Bon, c'était pas merveilleux-merveilleux comme résultat, mais ça couvrait le prix de la toile et de la peinture et, cerise sur le gâteau, ça me permettrait surtout d'activer l'aura émotionnelle chaque fois que j'aurais besoin de renforcer ma confiance en moi. Ce qui m'arrivait encore assez souvent.
Maintenant, je vous parle pas de l'état, proche du coma, dans lequel je me trouvai encore à la fin de cette journée.
QUI a dit qu'un café bien corsé repoussait le moment de se coucher ?! Un fabricant de cafetières sans doute. Faut bien qu'ils arrivent à vendre leur camelotte, mais ils mériteraient un procès pour publicité mensongère. J'étais aussi crevée après qu'avant, avec l'envie de pisser en prime !
Il n'était pourtant pas question d'aller au lit sans manger. Je me fis une assiette protéïnée et m'installai devant la télé où Héléna regardait un programme de cuisine en se rongeant les ongles.
- Je suis mal, Hilary ! Je connais aucune recette, qu'est ce que je vais bien pouvoir préparer pour demain ?
- Allons-allons, tu te sous-estimes. TOUT LE MONDE est capable de se faire cuire un oeuf. T'as qu'à voir de Fershié, elle y a bien réussi et pourtant, elle en connaissais pas plus que toi.
- Tu crois ?
- Mais bien sûr ! Tu mets juste un peu de beurre, tu casses tes oeufs et tu touilles. Si tu restes devant ton plat, y a pas de raison que tu y arrives pas.
- T'as raison, c'est ce que je vais faire. Merci Hilary, tu me sauves la vie ! Maintenant, toi et moi, c'est à la vie, à la mort.
C'était un poil exagéré, mais ça m'a toujours permis de me faire une nouvelle amie qui ne pouvait plus s'arrêter de parler quand j'aspirai qu'à aller me coucher.
- J'ai hâte, j'ai hâte de voir le prince ! Tu crois qu'il est aussi beau que sur les photos ?
- Je sais pas... je pense, oui. Il passe quand même pour un grand séducteur dans Levoici-Levoilà, le magazine des célébrités. Enfin, on n'en a plus pour longtemps à attendre, demain on sera fixées !
*************************
BILAN :
Points d'aspiration : 2 090
Report : 1 500
Total 9ème jour : 3 590
+ 1 point de bienveillance
*************************
About L'atelier Des Créateurs & Créatrices Les Sims 4
Partagez vos captures d'écran et créations personnalisées, des mods, des défis, et des moments amusants dans le Coin Créatif des Sims 4.2,304 PostsLatest Activity: 2 days ago
Recent Discussions
- 2 days ago