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LucileLand
8 years agoSeasoned Ace
@Fanfani Merci, ça fait plaisir ;) Pour coller au contexte, le plus difficile je trouve, ce sont les fringues des bambins ! Et l'arrivée des saisons, car tout le quartier, qui était looké 1880, a commencé à se balader en short hawaïen... J'hésite un peu à télécharger des CC, mais j'ai pas hyper envie. On va voir !
Troisième épisode:
Le dimanche venu, les Bishop ont invité les Meunier pour fêter la fin du printemps, une célébration bien typique du coin que leurs voisins ne connaissaient pas encore. L'occasion de faire plus ample connaissance. Marcel jouait dans la chambre avec la petite Odette, et pour une fois on ne l'entendait pas.
Lorsqu'Augustine annonça sa nouvelle grossesse à Ann, celle-ci eut une réaction tout à fait charmante
"Voilà une jolie fleur de mon jardin pour te porter chance"
Mais plus tard, Augustine trouva son mari embarrassé par les propos de son amie. Elle eut beau lui demander ce qu'elle lui avait dit, il ne voulut rien dire et ils rentrèrent chez eux peu après.
Cette deuxième grossesse était bien fatigante pour la future mère, et ce n'était pas Marcel qui allait l'aider. Il refusait toujours qu'on le lave au lavabo et était de plus en plus incommodé par sa propre odeur. Joseph travaillait d'arrache-pied à la construction de la baignoire.
"Non maman, ce n'est pas moi, juré... C'est peut-être la voisine ?"
Le docteur Dupont était passé examiner Augustine et avait prescrit beaucoup de repos. Il était si inquiet qu'il avait décidé de vider la poubelle lui-même pour permettre à sa patiente de souffler un peu.
Joseph suivait les recommandations du docteur à la lettre et essayait de faire ce qu'il pouvait pour aider, un peu de vaisselle, coucher Marcel...
Mais honnêtement, parfois il se cachait dans la cabane du jardin pour profiter d'un peu de temps libre. C'était affreusement barbant de faire le travail d'une femme !
Augustine se savait extrêmement chanceuse d'avoir un mari aussi prévenant que le sien et ne manquait pas de le remercier, ni de lui préparer son dîner chaque soir quand il rentrait.
Même Marcel semblait sentir que quelque chose n'allait pas et essayait de réprimer ses envies de renverser toutes les casseroles de la maison.
"Tu es la maman la plus belle du monde !"
Et puis finalement, le grand jour finit par arriver et Augustine mit au monde un petit Paul, en pleine santé !
"Ma douce, j'ai pensé à protéger le sol cette fois, il n'y aura pas besoin de tout récurer pendant des heures !!!"
Joseph était fou de joie !
Quel bonheur d'avoir pu donner un petit frère à Marcel, Augustine savourait toute la joie de ces moments partagés avec ses petits. Etre mère, c'était ce pour quoi sa propre mère l'avait élevée.
Mais très vite, elle se trouva à nouveau épuisée, entre chaque tétée, elle ne pouvait s'empêcher de dormir.
Et la cause de cette fatigue se fit bientôt connaître, lorsqu'Augustine s'inquiéta de ne pas voir arriver son retour de couches...
"Joseph, je n'osais y croire, nous avons mit tant de temps à concevoir Paul, mais me voilà à nouveau enceinte !"
"Enceinte ? Non ma douce, c'est trop tôt, tu n'es pas remise de la grossesse de Paul qui fut difficile..."
Mais si, c'était bien vrai, et le docteur prescrit encore plus de repos à Augustine. Il dit très inquiet à Joseph, qu'il n'était pas certain qu'Augustine ne survive à cette grossesse si rapprochée de la précédente... Ce que Joseph se garda bien de répéter à sa femme, les inquiétudes risquaient de la rendre malade.
Alors, Joseph, en plus de la vaisselle, apprit à langer le petit Paul. Mais toutes ces épingles à nourrice et ce nourrisson qui ne cessait de bouger... Et Marcel qui ne voyait pas d'un très bon oeil ce petit tas de langes qui venait d'atterrir dans le salon.
"Peut-être qu'ils ne m'aiment plus ? J'ai été trop vilain ? Ou alors je sens trop mauvais..."
Et au milieu de toutes les tâches supplémentaires que Jospeh prenait à sa charge, il parvint à terminer la baignoire tant attendue. Marcel fut évidemment le premier à l'étrenner.
"Maman joue avec moi ! Et cette odeur, ça sent meilleur qu'avant. Ma vie est formidable !"
Grace Cooper, qui n'était pas venue voir Augustine depuis plusieurs jours, vint lui annoncer une nouvelle formidable, elle était enceinte !"
"Oh Grace, je suis si heureuse pour toi, tu vas connaître les joies de la maternité !"
"Et ce qui est magnifique, c'est que nous aurons deux bébés du même âge puisque je suis à nouveau enceinte, j'espère une petite fille..."
"Déjà enceinte Augustine? Mais... après toutes les difficultés que tu as traversées en attendant Paul ? C'est une catastrophe..."
"Mais non, ça ira très bien, on trouvera une solution. J'ai toujours souhaité une famille nombreuse."
Et pendant ce temps, le petit Paul sortit de son berceau et put compter sur son frère Marcel pour lui expliquer comment ça marchait dans la maison.
Marcel : "Alors tu vois, Papa travaille toute la journée et Maman attend des bébés tout le temps. Alors tu peux apprendre plein de trucs tout seul en te promenant dans la maison, tu peux me demander aussi. Des fois, ils oublient de nous nettoyer aussi, mais si tu es très pénible ils y penseront. Papa a même construit une baignoire après que j'ai jeté plein de choses par terre. Mais Maman fait souvent des câlins et ça réconforte. Et Papa vient toujours nous chercher quand on a voulu sortir jouer dans les flaques dehors et qu'on est tout mouillé, il ne gronde même pas trop. Et puis tu peux me demander des conseils, je suis ton grand frère."
Paul : "Je suis dans un challenge apocalypse ou quoi?"
Le dimanche venu, les Bishop ont invité les Meunier pour fêter la fin du printemps, une célébration bien typique du coin que leurs voisins ne connaissaient pas encore. L'occasion de faire plus ample connaissance. Marcel jouait dans la chambre avec la petite Odette, et pour une fois on ne l'entendait pas.
Lorsqu'Augustine annonça sa nouvelle grossesse à Ann, celle-ci eut une réaction tout à fait charmante
"Voilà une jolie fleur de mon jardin pour te porter chance"
Mais plus tard, Augustine trouva son mari embarrassé par les propos de son amie. Elle eut beau lui demander ce qu'elle lui avait dit, il ne voulut rien dire et ils rentrèrent chez eux peu après.
Cette deuxième grossesse était bien fatigante pour la future mère, et ce n'était pas Marcel qui allait l'aider. Il refusait toujours qu'on le lave au lavabo et était de plus en plus incommodé par sa propre odeur. Joseph travaillait d'arrache-pied à la construction de la baignoire.
"Non maman, ce n'est pas moi, juré... C'est peut-être la voisine ?"
Le docteur Dupont était passé examiner Augustine et avait prescrit beaucoup de repos. Il était si inquiet qu'il avait décidé de vider la poubelle lui-même pour permettre à sa patiente de souffler un peu.
Joseph suivait les recommandations du docteur à la lettre et essayait de faire ce qu'il pouvait pour aider, un peu de vaisselle, coucher Marcel...
Mais honnêtement, parfois il se cachait dans la cabane du jardin pour profiter d'un peu de temps libre. C'était affreusement barbant de faire le travail d'une femme !
Augustine se savait extrêmement chanceuse d'avoir un mari aussi prévenant que le sien et ne manquait pas de le remercier, ni de lui préparer son dîner chaque soir quand il rentrait.
Même Marcel semblait sentir que quelque chose n'allait pas et essayait de réprimer ses envies de renverser toutes les casseroles de la maison.
"Tu es la maman la plus belle du monde !"
Et puis finalement, le grand jour finit par arriver et Augustine mit au monde un petit Paul, en pleine santé !
"Ma douce, j'ai pensé à protéger le sol cette fois, il n'y aura pas besoin de tout récurer pendant des heures !!!"
Joseph était fou de joie !
Quel bonheur d'avoir pu donner un petit frère à Marcel, Augustine savourait toute la joie de ces moments partagés avec ses petits. Etre mère, c'était ce pour quoi sa propre mère l'avait élevée.
Mais très vite, elle se trouva à nouveau épuisée, entre chaque tétée, elle ne pouvait s'empêcher de dormir.
Et la cause de cette fatigue se fit bientôt connaître, lorsqu'Augustine s'inquiéta de ne pas voir arriver son retour de couches...
"Joseph, je n'osais y croire, nous avons mit tant de temps à concevoir Paul, mais me voilà à nouveau enceinte !"
"Enceinte ? Non ma douce, c'est trop tôt, tu n'es pas remise de la grossesse de Paul qui fut difficile..."
Mais si, c'était bien vrai, et le docteur prescrit encore plus de repos à Augustine. Il dit très inquiet à Joseph, qu'il n'était pas certain qu'Augustine ne survive à cette grossesse si rapprochée de la précédente... Ce que Joseph se garda bien de répéter à sa femme, les inquiétudes risquaient de la rendre malade.
Alors, Joseph, en plus de la vaisselle, apprit à langer le petit Paul. Mais toutes ces épingles à nourrice et ce nourrisson qui ne cessait de bouger... Et Marcel qui ne voyait pas d'un très bon oeil ce petit tas de langes qui venait d'atterrir dans le salon.
"Peut-être qu'ils ne m'aiment plus ? J'ai été trop vilain ? Ou alors je sens trop mauvais..."
Et au milieu de toutes les tâches supplémentaires que Jospeh prenait à sa charge, il parvint à terminer la baignoire tant attendue. Marcel fut évidemment le premier à l'étrenner.
"Maman joue avec moi ! Et cette odeur, ça sent meilleur qu'avant. Ma vie est formidable !"
Grace Cooper, qui n'était pas venue voir Augustine depuis plusieurs jours, vint lui annoncer une nouvelle formidable, elle était enceinte !"
"Oh Grace, je suis si heureuse pour toi, tu vas connaître les joies de la maternité !"
"Et ce qui est magnifique, c'est que nous aurons deux bébés du même âge puisque je suis à nouveau enceinte, j'espère une petite fille..."
"Déjà enceinte Augustine? Mais... après toutes les difficultés que tu as traversées en attendant Paul ? C'est une catastrophe..."
"Mais non, ça ira très bien, on trouvera une solution. J'ai toujours souhaité une famille nombreuse."
Et pendant ce temps, le petit Paul sortit de son berceau et put compter sur son frère Marcel pour lui expliquer comment ça marchait dans la maison.
Marcel : "Alors tu vois, Papa travaille toute la journée et Maman attend des bébés tout le temps. Alors tu peux apprendre plein de trucs tout seul en te promenant dans la maison, tu peux me demander aussi. Des fois, ils oublient de nous nettoyer aussi, mais si tu es très pénible ils y penseront. Papa a même construit une baignoire après que j'ai jeté plein de choses par terre. Mais Maman fait souvent des câlins et ça réconforte. Et Papa vient toujours nous chercher quand on a voulu sortir jouer dans les flaques dehors et qu'on est tout mouillé, il ne gronde même pas trop. Et puis tu peux me demander des conseils, je suis ton grand frère."
Paul : "Je suis dans un challenge apocalypse ou quoi?"
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