8 years ago
[Decade Challenge] Bienvenue aux Garcia
Bonjour à tous, je me lance dans le challenge decade. Je ne respecterais pas les règles à la lettre, l'histoire que j'ai imaginé m'oblige à faire certains écarts. (juste un peu)
De plus mes publications seront assez espacées, j'ai peu de temps pour jouer et je dois donc choisir entre construire, jouer ou profiter de mon temps libre.
J'espère néanmoins avoir vos avis sur ce challenge. C'est le 1er dans lequel que je me lance et surtout que je publie. J'ai déjà les deux 1ères générations en tête, la suite viendra sûrement en jouant mais je commence tout juste.
J'attend vos réactions, bonnes ou mauvaises :blush:
1864
Adiós España
C'est le grand jour.
Nous avons vendu tous nos biens, du moins le peu qui avait ncore de la valeur. Il ne nous reste qu'un maigre baluchon contenant quelques rares effets personnels, c'est à dire pas grand chose.
Marco dit que nous n'avions rien à perdre. Que si nous restons en Espagne nous ne tarderont pas à rejoindre ces pauvres malheureux à qui je portais parfois un peu de pain.
Cela faisait trois ans que nous avions acheté nos terres. Nous avions pensé faire une bonne affaire. Trois ans de dur labeur. En vain. Nos terres demeuraient stériles, tout comme mon ventre restait désespérément plat. Marco dit que c'est la faute à cette ville. Que l'air n'y est pas sain. Mais bientôt tout serait différent.
Un jour un étranger avait fait étape dans notre ville, vantant à qui voulait l'entendre la richesse de ses terres, à tel point que certaines restaient en jachère des années durant et qu'il ne savait plus qu'en faire. Beaucoup s'étaient moqués de lui, d'autres ne l'avaient tout simplement pas crus et quelques uns l'avaient écouté, dont mon Marco.
Néanmoins nous étions les seuls qui avaient osé tout abandonner derrière eux, qui avaient osés partir pour un autre pays, et après avoir vendu nos terres, notre maison et tous nos biens, nous avions acheté un bout de terre à cet inconnu.
Maintenant je m'en remettais à Dieu pour que ça ne soit pas une duperie de plus.
Le voyage en bateau fut long et des plus mouvementé et certains de nos compagnons d'infortune ne verront jamais cette terre rêvée.
Quel ne fut pas notre bonheur lorsqu'enfin nous avions pu poser pied à terre. Tans de vert m'éblouissait, la nature était reine.
Il nous fallut longtemps pour trouver nos terres nouvellement acquises, et je manquais défaillir devant tans de beauté. Tous ces arbres, toutes ces fleurs... L'endroit correspondait parfaitement à ce que j'avais imaginé dans mes rêves les plus beaux, c'était à peine croyable.
Dieu avait peut être voulu nous donner un petit coup de pousse finalement.
Bien heureusement, Marco est doué de ses mains et il ne lui fallut pas longtemps avant de nous construire une maison digne de ce nom. Il était tellement attentionné envers moi qu'il ne coupa pas les arbres à proximité de la maison mais alla chercher le bois nécessaire plus loin dan la forêt, il savait à quel point ce paysage me plaisait.
La maison qu'il avait construite était sublime et j'apportais un soin tout particulier à l'entretenir.
Malgré la promesse d'une vie meilleure les temps étaient durs. Marco travaillait d'arrache pied pour subvenir à nos besoins.
Nous avions fait nos premières plantations mais il faudrait attendre encore avant d'obtenir un résultat.
Entre deux sculptures Marco partait à la pêche. A son grand désespoir il revenait souvent bredouille mais c'était suffisant pour nous nourrir.
Pour ma part, une fois mes tâches ménagères terminées il ne me restait pas grand chose à faire. Mon ventre était encore et toujours désepérement plat. Marco m'avait encouragé à aller au village, à faire des rencontres. Je n'avais osé lui raconter l'accueil que j'y avais reçu.
Après tout nous n'étions pas "d'ici". "Dehors les étrangers" qu'ils disaient. "On ne veut pas de vous ici, voleur de terres".
Ce jour là j'ai compris que le paradis promis n'était qu'illusion et que nous devrions nous battre pour nous faire une place.
Alors en attendant je me distrais comme je peux.
Cet épisode du village m'a marqué plus que je n'osais l'avouer. Il me laissait un goût amer que je ne sais faire partir. Mon appétit à diminué, mon sommeil se fait rare. J'ai beau tout faire pour que cette impression disparaisse mais rien n'y fait.
Après tous ces mois de labeur, Marcos m'annonce enfin une bonne nouvelle. Notre 1ère récolte est fin prête. Elle est même tellement bonne qu'il peut replanter certaines jeunes pousses.Mais la nouvelle que j'avais à lui anoncer surpassa celle-ci. J'attendais un enfant. Enfin ! Un petit être grandissait en moi...
Marco est tellement heureux, il ne cesse de me répéter "Te amo mi amor, te amo".
Et moi je redoublais d'intention envers mon tendre époux tans que le destin nous souriait.
De plus mes publications seront assez espacées, j'ai peu de temps pour jouer et je dois donc choisir entre construire, jouer ou profiter de mon temps libre.
J'espère néanmoins avoir vos avis sur ce challenge. C'est le 1er dans lequel que je me lance et surtout que je publie. J'ai déjà les deux 1ères générations en tête, la suite viendra sûrement en jouant mais je commence tout juste.
J'attend vos réactions, bonnes ou mauvaises :blush:
1864
Adiós España
C'est le grand jour.
Nous avons vendu tous nos biens, du moins le peu qui avait ncore de la valeur. Il ne nous reste qu'un maigre baluchon contenant quelques rares effets personnels, c'est à dire pas grand chose.
Marco dit que nous n'avions rien à perdre. Que si nous restons en Espagne nous ne tarderont pas à rejoindre ces pauvres malheureux à qui je portais parfois un peu de pain.
Cela faisait trois ans que nous avions acheté nos terres. Nous avions pensé faire une bonne affaire. Trois ans de dur labeur. En vain. Nos terres demeuraient stériles, tout comme mon ventre restait désespérément plat. Marco dit que c'est la faute à cette ville. Que l'air n'y est pas sain. Mais bientôt tout serait différent.
Un jour un étranger avait fait étape dans notre ville, vantant à qui voulait l'entendre la richesse de ses terres, à tel point que certaines restaient en jachère des années durant et qu'il ne savait plus qu'en faire. Beaucoup s'étaient moqués de lui, d'autres ne l'avaient tout simplement pas crus et quelques uns l'avaient écouté, dont mon Marco.
Néanmoins nous étions les seuls qui avaient osé tout abandonner derrière eux, qui avaient osés partir pour un autre pays, et après avoir vendu nos terres, notre maison et tous nos biens, nous avions acheté un bout de terre à cet inconnu.
Maintenant je m'en remettais à Dieu pour que ça ne soit pas une duperie de plus.
Le voyage en bateau fut long et des plus mouvementé et certains de nos compagnons d'infortune ne verront jamais cette terre rêvée.
Quel ne fut pas notre bonheur lorsqu'enfin nous avions pu poser pied à terre. Tans de vert m'éblouissait, la nature était reine.
Il nous fallut longtemps pour trouver nos terres nouvellement acquises, et je manquais défaillir devant tans de beauté. Tous ces arbres, toutes ces fleurs... L'endroit correspondait parfaitement à ce que j'avais imaginé dans mes rêves les plus beaux, c'était à peine croyable.
Dieu avait peut être voulu nous donner un petit coup de pousse finalement.
Bien heureusement, Marco est doué de ses mains et il ne lui fallut pas longtemps avant de nous construire une maison digne de ce nom. Il était tellement attentionné envers moi qu'il ne coupa pas les arbres à proximité de la maison mais alla chercher le bois nécessaire plus loin dan la forêt, il savait à quel point ce paysage me plaisait.
La maison qu'il avait construite était sublime et j'apportais un soin tout particulier à l'entretenir.
Malgré la promesse d'une vie meilleure les temps étaient durs. Marco travaillait d'arrache pied pour subvenir à nos besoins.
Nous avions fait nos premières plantations mais il faudrait attendre encore avant d'obtenir un résultat.
Entre deux sculptures Marco partait à la pêche. A son grand désespoir il revenait souvent bredouille mais c'était suffisant pour nous nourrir.
Pour ma part, une fois mes tâches ménagères terminées il ne me restait pas grand chose à faire. Mon ventre était encore et toujours désepérement plat. Marco m'avait encouragé à aller au village, à faire des rencontres. Je n'avais osé lui raconter l'accueil que j'y avais reçu.
Après tout nous n'étions pas "d'ici". "Dehors les étrangers" qu'ils disaient. "On ne veut pas de vous ici, voleur de terres".
Ce jour là j'ai compris que le paradis promis n'était qu'illusion et que nous devrions nous battre pour nous faire une place.
Alors en attendant je me distrais comme je peux.
Cet épisode du village m'a marqué plus que je n'osais l'avouer. Il me laissait un goût amer que je ne sais faire partir. Mon appétit à diminué, mon sommeil se fait rare. J'ai beau tout faire pour que cette impression disparaisse mais rien n'y fait.
Après tous ces mois de labeur, Marcos m'annonce enfin une bonne nouvelle. Notre 1ère récolte est fin prête. Elle est même tellement bonne qu'il peut replanter certaines jeunes pousses.Mais la nouvelle que j'avais à lui anoncer surpassa celle-ci. J'attendais un enfant. Enfin ! Un petit être grandissait en moi...
Marco est tellement heureux, il ne cesse de me répéter "Te amo mi amor, te amo".
Et moi je redoublais d'intention envers mon tendre époux tans que le destin nous souriait.