Forum Discussion
Uroko92
7 years agoNew Adventurer
___ Ep. 03 : Ferdinand grandit ___
** Narrateur **
(Oui j’aime bien parler avec le point de vue des personnages, et je continuerai à le faire régulièrement parce que j’aime ces point de vue plus « personnels » et plus « intimes », mais c’est un peu plus facile de narrer l’histoire d’un point de vue externe et omniscient pour avancer ^^)
Il fallut réorganiser la maison avec l’arrivée de Ferdinand. Florimond redoutait l’arrivée d’un garçon, d’un « héritier ». Il ne savait pas forcément pourquoi, il n’aurait pas su mettre des mots dessus. C’était probablement lié aux mauvais souvenirs des hommes de sa famille, de son père et de ses frères aînés. Mais quand il vit l’adorable bouille de Ferdinand, il ne pût que craquer et l’aimer. Et puis c’était sa « douce épouse » comme il l’appelait qui lui avait choisi son nom. Il avait le sentiment qu’en ne nommant pas ses fils et en laissant cette charge à sa femme, il ne risquait pas de transmettre la malveillance de son père et de ses frères, qui coulait peut-être dans ses veines.
- Là, là mon beau bébé. Tu seras un garçon fort, gentil et respectueux. Tu grandiras bien mon petit Ferdinand. Je te souhaite de t’épanouir dans la vie, de ne pas subir d’ondes négatives, et un jour, toi aussi tu construiras une belle famille et tu serreras un beau bébé dans les bras, comme moi je te sers fort dans mes bras aujourd’hui.
Léopoldine n’était pas loin et elle entendit les mots de Florimond pour Ferdinand. Cela la touchait profondément que les larmes vinrent à ses yeux, mais elle n’en dit mot. Elle resta en retrait, et ne se fit pas remarquer, pour ne pas venir perturber ce moment intime entre un père et son fils.
Florimond serra encore une fois son fils dans les bras, avant de retourner au bricolage. L’arrivée de la baignoire se faisait urgente, car quand Ferdinand grandirait, il ne pourrait plus se contenter d’une petite toilette au lavabo. Et même eux, Florimond et Léopoldine, en avaient marre des petites toilettes. Ils avaient envie de pouvoir se relaxer dans un bain de temps en temps.
Léopoldine appela pour le déjeuner et Florimond reposa son fils dans le berceau.
- Léopoldine, ton repas est délicieux ! Je me régale ! dit Florimond en mangeant sa deuxième assiette
- Merci Florimond. Je m’applique à cuisiner de bons plats pour notre petite famille. Et puis je vois les efforts que tu fais, à la fois au jardin et à l’établi d’ébéniste. Alors moi aussi je fais de mon mieux !
Florimond appréciait vraiment Léopoldine. Elle ne se plaignait pas, et tâchait toujours de le soulager. Mais avec la naissance de Ferdinand, et la nécessité de gagner de l’argent, il faut avouer que la relation amicale entre les deux s’était un peu dégradée, bien que leur relation romantique soit toujours élevée. Ils ne prenaient plus tellement le temps de discuter, pas par manque d’envie, mais par manque de temps.
Alors Léopoldine proposa que Florimond et elles passent un peu de temps ensemble… Ferdinand dormait et ils pouvaient bien discuter sur le lit, tout en se câlinant et en se reposant un peu. Cela ne leur ferait pas de mal.
Mais cela dérapa un peu vite, et ce qui devait être du repos, des câlins et une discussion finit en partie de crac-crac… Ce n’était pas ce qui était prévu pour remonter leur relation amicale, mais ils étaient amoureux et profiter de leurs moments de calme pour « faire les amoureux » plus que pour discuter en réalité…
Lorsque Ferdinand ne demandait pas d’attention, Léopoldine peignait, et s’était récemment mise à la composition florale. Elle s’occupait aussi du linge, de la cuisine, et de maintenir la maison propre. Florimond, qui avait vu sa sœur et sa mère à l’œuvre, se rendait bien compte que c’était un travail à part entière, bien que dans sa famille, ses frères aînés et son père n’avaient pas l’air de s’en rendre compte. Lui s’était rendu compte que le travail des femmes, même s’il était moins éprouvant physiquement que de travailler toute la journée au jardin ou à l’établi d’ébéniste, représentait tout de même un travail épuisant. En effet, à la différence du travail des hommes, il ne s’arrêtait jamais. C’était Léopoldine qui se levait la nuit pour s’occuper de Ferdinand. Elle travaillait en réalité sans jamais s’arrêter. Florimond en avait bien conscience et malgré sa propre fatigue, il veillait à ne pas reporter son stress et sa fatigue sur sa femme. Elle aussi était fatiguée.
Les compétences de jardinage de Florimond et de Léopoldine permettaient de préparer une partie des repas, et le surplus pouvait être vendu. Cela rapportait de l’argent à la famille.
Les deux avaient le trait de caractère « adore la nature », ils appréciaient donc ces moments dans le jardin. Après tout, ils s’étaient rencontrés dans la nature, Léopoldine peignait et Florimond était venu se ressourcer.
Chaque plat que faisait Léopoldine gagnait en qualité. Souvent, Florimond se mettait à table et grignotait un petit apéro, pendant que Léopoldine finalisait le repas. Florimond trouvait que les repas sentaient délicieusement bons. C’était un vrai plaisir de se retrouver à table. Il avait bien conscience que ce n’était pas facile pour Léopoldine, de s’occupait parallèlement de Ferdinand et de tout le fonctionnement de la maison.
- Léopoldine, ça sent délicieusement bon !
- Merci Florimond, dit-elle en s’installant à son tour à table.
Florimond n’avait pas fini son apéro, mais Léopoldine engagea la conversation à peine assise à table, un peu stressée.
- Florimond, je crois que je suis de nouveau enceinte…
- Déjà ? Mais Ferdinand est encore si petit ! Comment est-ce possible ?
- Je pensais qu’en sortie de couches, avec l’allaitement, je ne serais pas tombée enceinte aussi vite… Mais je n’ai pas saigné ce mois-ci.
- Je vais devoir travailler encore plus dur ! Nous n’avons pas beaucoup d’argent et cela est un peu difficile, mais je ferais de mon mieux pour fournir le meilleur environnement possible à notre famille. Ne t’inquiète pas ma douce, je ne suis pas en colère, dit-il pour rassurer Léopoldine, dont le visage était crispé.
Il continua :
- Ce ne sont pas des choses que l’on contrôle. Je serais heureux d’accueillir un nouveau membre dans notre famille. Si la nature nous donne un deuxième enfant, qu’il en soit ainsi. Je veillerai à notre bien-être.
Léopoldine était rassurée. Elle savait que ce n’était pas facile d’accueillir un enfant. Ils n’avaient pour l’instant qu’une seule chambre, et le petit Ferdinand dormait avec eux. Mais avec deux bébés, il faudrait songer à agrandir la maison, construire des chambres, construire des meubles, tout en continuant à s’occuper du jardin.
Quand Ferdinand dormait, Léopoldine essayait par tous les moyens de prendre du temps pour peindre. Avec ses compétences de peinture, elle arrivait à faire gagner un peu d’argent au foyer.
- Léopoldine, je pense qu’il va falloir agrandir la maison. Je finis la construction de la baignoire et ensuite je m’attaquerais à agrandir l’étage. Nos enfants vont avoir besoin de chambres. Je pensais faire un étage. Je pourrais monter des poutres, faire un escalier, et ainsi, nous pourrions installer les chambres des enfants à l’étage.
- C’est une excellente idée. Je ferais de mon mieux pour t’aider
- Je ne te demande pas d’aide. Tu es enceinte et Ferdinand est petit. Occupes-toi d’eux et de la maison, comme tu le fais déjà si bien. Je m’occuperais des agrandissements à faire et du jardin.
- Je pourrais au moins t’aider un peu au jardin…
- Si tu veux, mais ce n’est pas la priorité. La priorité, c’est de bien nourrir et élever nos enfants. C’est le rôle d’une mère, ne le néglige pas. Mon rôle de père, c’est de veiller à ce que notre famille ne manque de rien.
Leur conversation fut interrompue par les pleurs de Ferdinand. Léopoldine s’en alla. Elle était contrariée, et n’aimait pas laisser tout reposer sur les épaules de son mari. Mais elle avait conscience qu’elle était fatiguée. Elle se relevait souvent la nuit pour s’occuper de Ferdinand, l’allaitement la fatiguait, et le fait qu’elle soit probablement de nouveau enceinte…
- Là, arrête de pleurer mon bébé, Maman est là
Ferdinand n’était pas un bébé très difficile. Mais Léopoldine fatiguait plus vite que d’habitude. Ses menstrues ne s’étaient malheureusement toujours pas manifestées et ses suppositions devaient être justes.
Et comme prévu, son ventre s’arrondit.
Florimond était tendu, et leur relation amicale se dégradait. Leur relation amoureuse était toujours au beau fixe cependant. Ils se câlinaient au moment de dormir, se réveillaient en s’embrassant, bref niveau amoureux, tout se portait à merveille. Mais Léopoldine comme Florimond sentaient la distance s’installer entre eux. Ce n’était pas facile à vivre, mais l’impératif, c’était de gagner de l’argent et de nourrir la famille. Ils n’avaient plus le temps de discuter ensemble, de retrouver la complicité de leurs années adolescentes. Parfois, ils n’arrivaient plus à manger ensemble. Entre Ferdinand et sa grossesse, Léopoldine faisait souvent la sieste, et le reste du temps, s’occupait de cuisiner en grosses quantités afin de faire des restes au réfrigérateur, de nettoyer la maison et le linge.
Un jour, au milieu de ses occupations, la voisine sonna. Il pleuvait dehors, et avait trouvé refuge chez Florimond et Léopoldine. Elle s’appelait Gertrude Volain. Les deux femmes commencèrent à discuter. Cela faisait du bien à Léopoldine d’échanger sur sa vie de jeune maman. Gertrude était aussi maman, et partager ses expériences était rassurant.
Le contact passait bien entre les deux femmes. Gertrude expliqua qu’elle et son mari cherchaient à emménager dans le coin, et ils avaient vu que la maison en face des Fontaine était en vente. Gertrude était venue faire du repérage dans le coin.
Elle demanda à toucher le ventre de Léopoldine, pour sentir le futur bébé. Léopoldine accepta. Gertrude avait la fibre maternelle et le contact facile. Pour Léopoldine, elle se comportait un peu comme une grande sœur avec elle.
- Mais regarde-moi ce beau ventre tout rond ! Ce sera beau bébé je suis sûre ! Ton mari a décidé d’un prénom déjà ?
- Euh non, pas encore. C’est encore récent et nous n’en avons pas parlé…
Léopoldine n’avait pas envie d’évoquer la conversation qu’elle avait eue avec son mari concernant les prénoms. C’était traditionnellement les maris qui nommaient les enfants. Même si la discussion était possible, c’était eux qui avaient le dernier mot. Mais dans le cas de Léopoldine, Florimond lui avait laissé carte blanche pour nommer les garçons, et si c’était une fille, il voulait une « Emmerance ». Léopoldine estimait que cette conversation devait rester privée.
Et Ferdinand ne tarda pas à devenir un bambin ! Léopoldine le surprit sorti du berceau un beau jour de printemps !
Bonus
Spoiler
La maison quand Ferdinand est bébé (et Florimond a enfin pu faire la baignoire sur l'établi d'ébéniste ! ^^) :
Ferdinand bambin
PS : je fais des tirages aléatoires pour les traits de personnalité (en dehors des traits imposés par le challenge), je trouve cela plus amusant, car ça nous permet de jouer des traits de personnalité qu'on ne jouerait pas en temps normal ^^
Avec Ferdinand, j'ai eu de la chance, j'ai eu le trait de personnalité « Angélique » :sunglasses:
Ferdinand bambin
PS : je fais des tirages aléatoires pour les traits de personnalité (en dehors des traits imposés par le challenge), je trouve cela plus amusant, car ça nous permet de jouer des traits de personnalité qu'on ne jouerait pas en temps normal ^^
Avec Ferdinand, j'ai eu de la chance, j'ai eu le trait de personnalité « Angélique » :sunglasses:
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