Forum Discussion
Uroko92
7 years agoNew Adventurer
@l0v3hina Merci ça me fait super plaisir :blush: Oui c'est vrai que Ferdinand est super calme et super doux :heart:
@aliciabdn Merci ça me touche que mon histoire te plaise :blush:
Après une petite période d'absence, où je n'ai pu n'y jouer ni avancer mon histoire, me voici avec la suite :wink:
La vie suivait son cours, tranquillement. Léopoldine était souvent fatiguée. Avec encore une grossesse en cours, et la petite Emmerance à qui il fallait apprendre à parler, à utiliser le pot, etc. ce n’était pas de tout repos.
Philibert avait l’air d’en souffrir.
- Papa, pourquoi Maman elle dort tout le temps ?
- Et bien tu sais Philibert, Maman elle est enceinte.
- Elle va encore avoir un bébé ? Mais on est déjà 3, ça suffit pas ?
- Et bien tu sais, ce ne sont pas des choses qui se contrôlent.
- Ouais bah c’est nul. Maman elle s’occupe plus de nous, avec Ferdinand. Elle est tout le temps avec Emmie et quand elle n’est pas avec elle, bah elle dort.
Philibert avait l’air jaloux. Lui qui était un bambin pot de colle, il se sentait mis à l’écart, et avait l’impression que sa maman l’oubliait.
Heureusement, il pouvait toujours compter sur son frère Ferdinand. Ils étaient toujours très proches, même si parfois ils se chamaillaient, comme dans ton fratrie. Ferdinand était un grand frère doux et attentionné, et il n’hésitait jamais à remonter le moral de son frère.
- Maman, elle est tout le temps avec Emmie et sinon, elle dort tout le temps.
- Oui Phil, mais c’est parce qu’elle est fatiguée. Sinon elle passerait du temps avec nous.
- Tu crois ?
- Bah oui ! Maman elle nous aime. Elle est juste très occupée et fatiguée, c’est tout.
- Les copains à l’école ils m’ont dit que c’était parce que les femmes, c’était faible.
- N’importe quoi. Maman c’est la plus forte que je connaisse !
- Oui c’est vrai… Mais Emmie, elle sert à rien elle !
- Bah elle est encore toute petite !...
Philibert avait plein de questionnements en tête. Ses copains à l’école lui répétaient que les filles, c’était nul, ça ne servait à rien. Ses copains s’amusaient à embêter les filles quand elles sortaient de leur classe (l’école pour filles et pour garçons étaient juste côte à côte, et ils se voyaient à la récré). Alors il faisait comme ses copains, mais parfois il était un peu perdu, il ne savait pas trop quoi en penser. Ses copains lui disaient que c’était normal, c’était leur papa qui leur avait dit. Mais Philibert, son papa, il ne lui avait jamais dit ça ! Et Ferdinand non plus d’ailleurs.
- Fais-moi un câlin Phil, ça ira mieux ! Les garçons de l’école tu sais, ils sont méchants avec les filles. Moi j’aime pas être méchant avec les filles. Elles ont des jeux différents, mais elles sont gentilles. Je crois pas que ce soit bien d’être méchant avec elle. Maman et Papa, ils ne seraient pas contents qu’on soit méchants.
Le temps passait, mais Léopoldine ne s’occupait pas davantage de ses garçons aînés. La journée ils étaient à l’école, et quand ils rentraient, elle était fatiguée de sa journée à éduquer Emmerance.
Parfois, elle était réveillée par les pleurs d’Emmerance. Philibert avait mis le jouet sur la table, parce que ce n’était pas un « jouet de fille ». Emmerance pleurait, pleurait, et Léopoldine finissait par se réveiller.
Elle retrouvait souvent sa fille dans sa chambre, en construction, dans laquelle avait été mise la peluche.
- Bah alors, ma chérie, pourquoi tu pleures ?
- Z’voulais le zouet, mais il était sur la tab’
- Aller, viens me faire un câlin, c’est fini d’accord ?
Elle laissa sa fille dans la chambre et elle s’activa à préparer le repas. Ses fils et son homme n’allaient pas tarder à revenir de leur journée, et il fallait que tout soit prêt.
Pendant ce temps, Emmerance jouait dans sa future chambre. Elle parlait avec son ours en peluche. On ne sait pas trop ce qu’elle lui racontait, mais ça avait l’air d’être passionnant ! C’était une vraie pipelette. Et puis elle aimait aussi lui faire des câlins.
Pendant que la petite dernière jouait à l’étage, les plus grands étaient réunis en bas. Ferdinand était émerveillé à l’idée d’être de nouveau un grand frère. Il touchait le ventre de sa mère en se demandant si ce serait une fille ou un garçon. Philibert, lui, se désintéressait totalement de cette grossesse et discutait avec son papa. Il voulait connaître la famille de son papa, mais celui-ci n’en parlait jamais. En fait, au fond, Philibert voulait des réponses à ses questionnements.
- Dis Papa, pourquoi les garçons de ma classe, ils disent que les filles c’est nul ?
- J’en sais rien Phil.
- Et ton papa, il te disait ça ?
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que mes copains, ils disent que c’est leur papa qui leur dit…
Florimond s’agaçait, mais au fond de lui, c’est parce qu’il avait toujours redouté que ça arriverait à un moment ou à un autre.
- Ta maman et ta sœur ne sont pas nulles.
- Emmie elle fait que baver et pleurer et Maman elle ne fait que s’occuper d’elle !
- Nous en avons déjà parlé. Va dans ta chambre et va réfléchir un peu aux méchancetés que tu dis !
Dans la nuit, Léopoldine ressentit les premières contractions. Comme Florimond l’avait annoncé, il tenait à être présent, et il vint soutenir sa femme.
Une petite fille naquit ! Florimond était subjugué.
- Florimond, c’est une fille !
- Ma fille, ma deuxième fille…
- Il lui faut un nom…
- Bérénice… Ber… Be… Bertille ! Ce sera Bertille !
- Bienvenue alors à toi, petite Bertille !
@aliciabdn Merci ça me touche que mon histoire te plaise :blush:
Après une petite période d'absence, où je n'ai pu n'y jouer ni avancer mon histoire, me voici avec la suite :wink:
Ep. 06 : Philibert se questionne ...
** Narrateur **
La vie suivait son cours, tranquillement. Léopoldine était souvent fatiguée. Avec encore une grossesse en cours, et la petite Emmerance à qui il fallait apprendre à parler, à utiliser le pot, etc. ce n’était pas de tout repos.
Philibert avait l’air d’en souffrir.
- Papa, pourquoi Maman elle dort tout le temps ?
- Et bien tu sais Philibert, Maman elle est enceinte.
- Elle va encore avoir un bébé ? Mais on est déjà 3, ça suffit pas ?
- Et bien tu sais, ce ne sont pas des choses qui se contrôlent.
- Ouais bah c’est nul. Maman elle s’occupe plus de nous, avec Ferdinand. Elle est tout le temps avec Emmie et quand elle n’est pas avec elle, bah elle dort.
Philibert avait l’air jaloux. Lui qui était un bambin pot de colle, il se sentait mis à l’écart, et avait l’impression que sa maman l’oubliait.
Heureusement, il pouvait toujours compter sur son frère Ferdinand. Ils étaient toujours très proches, même si parfois ils se chamaillaient, comme dans ton fratrie. Ferdinand était un grand frère doux et attentionné, et il n’hésitait jamais à remonter le moral de son frère.
- Maman, elle est tout le temps avec Emmie et sinon, elle dort tout le temps.
- Oui Phil, mais c’est parce qu’elle est fatiguée. Sinon elle passerait du temps avec nous.
- Tu crois ?
- Bah oui ! Maman elle nous aime. Elle est juste très occupée et fatiguée, c’est tout.
- Les copains à l’école ils m’ont dit que c’était parce que les femmes, c’était faible.
- N’importe quoi. Maman c’est la plus forte que je connaisse !
- Oui c’est vrai… Mais Emmie, elle sert à rien elle !
- Bah elle est encore toute petite !...
Philibert avait plein de questionnements en tête. Ses copains à l’école lui répétaient que les filles, c’était nul, ça ne servait à rien. Ses copains s’amusaient à embêter les filles quand elles sortaient de leur classe (l’école pour filles et pour garçons étaient juste côte à côte, et ils se voyaient à la récré). Alors il faisait comme ses copains, mais parfois il était un peu perdu, il ne savait pas trop quoi en penser. Ses copains lui disaient que c’était normal, c’était leur papa qui leur avait dit. Mais Philibert, son papa, il ne lui avait jamais dit ça ! Et Ferdinand non plus d’ailleurs.
- Fais-moi un câlin Phil, ça ira mieux ! Les garçons de l’école tu sais, ils sont méchants avec les filles. Moi j’aime pas être méchant avec les filles. Elles ont des jeux différents, mais elles sont gentilles. Je crois pas que ce soit bien d’être méchant avec elle. Maman et Papa, ils ne seraient pas contents qu’on soit méchants.
Le temps passait, mais Léopoldine ne s’occupait pas davantage de ses garçons aînés. La journée ils étaient à l’école, et quand ils rentraient, elle était fatiguée de sa journée à éduquer Emmerance.
Parfois, elle était réveillée par les pleurs d’Emmerance. Philibert avait mis le jouet sur la table, parce que ce n’était pas un « jouet de fille ». Emmerance pleurait, pleurait, et Léopoldine finissait par se réveiller.
Elle retrouvait souvent sa fille dans sa chambre, en construction, dans laquelle avait été mise la peluche.
- Bah alors, ma chérie, pourquoi tu pleures ?
- Z’voulais le zouet, mais il était sur la tab’
- Aller, viens me faire un câlin, c’est fini d’accord ?
Elle laissa sa fille dans la chambre et elle s’activa à préparer le repas. Ses fils et son homme n’allaient pas tarder à revenir de leur journée, et il fallait que tout soit prêt.
Pendant ce temps, Emmerance jouait dans sa future chambre. Elle parlait avec son ours en peluche. On ne sait pas trop ce qu’elle lui racontait, mais ça avait l’air d’être passionnant ! C’était une vraie pipelette. Et puis elle aimait aussi lui faire des câlins.
Pendant que la petite dernière jouait à l’étage, les plus grands étaient réunis en bas. Ferdinand était émerveillé à l’idée d’être de nouveau un grand frère. Il touchait le ventre de sa mère en se demandant si ce serait une fille ou un garçon. Philibert, lui, se désintéressait totalement de cette grossesse et discutait avec son papa. Il voulait connaître la famille de son papa, mais celui-ci n’en parlait jamais. En fait, au fond, Philibert voulait des réponses à ses questionnements.
- Dis Papa, pourquoi les garçons de ma classe, ils disent que les filles c’est nul ?
- J’en sais rien Phil.
- Et ton papa, il te disait ça ?
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que mes copains, ils disent que c’est leur papa qui leur dit…
Florimond s’agaçait, mais au fond de lui, c’est parce qu’il avait toujours redouté que ça arriverait à un moment ou à un autre.
- Ta maman et ta sœur ne sont pas nulles.
- Emmie elle fait que baver et pleurer et Maman elle ne fait que s’occuper d’elle !
- Nous en avons déjà parlé. Va dans ta chambre et va réfléchir un peu aux méchancetés que tu dis !
Dans la nuit, Léopoldine ressentit les premières contractions. Comme Florimond l’avait annoncé, il tenait à être présent, et il vint soutenir sa femme.
Une petite fille naquit ! Florimond était subjugué.
- Florimond, c’est une fille !
- Ma fille, ma deuxième fille…
- Il lui faut un nom…
- Bérénice… Ber… Be… Bertille ! Ce sera Bertille !
- Bienvenue alors à toi, petite Bertille !
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