Forum Discussion
Uroko92
7 years agoNew Adventurer
@Jurysan Oui, dur pour Florimond, mais dur aussi pour Philibert qui ne comprend pas trop :sweat_smile: On verra, en tout cas je pense que sa famille fera tout pour qu'il comprenne :wink:
Haha je crois qu'il y a une version du Decades Challenge où on change de dizaine à chaque génération seulement, du coup ça fait un challenge sur 12 ou 13 générations je crois... Mais j'aime mieux cette version, à la fois plus réaliste et plus courte ^^
@Elinoee C'est le risque pour Philibert s'ils n'ont pas une franche conversation familiale... Mais est-ce que Florimond la fera ? Comme tu dis, à cette époque, les hommes ne parlaient pas trop :sweat_smile:
Oui Léopoldine est tout le temps fatiguée, avec tout ce qu'elle a à faire en plus de ses grossesses à répétitions et ses enfants, ce n'est pas simple :sweat_smile: Et puis Philibert lui cause un peu de soucis avec son trait malveillant mine de rien :wink:
Voici la suite :blush:
Je m’occupais de ma petite dernière, Bertille. C’était une petite fille sage. Elle ne pleurait pas beaucoup, et c’était un plaisir de la voir gazouiller. Elle avait une bouille rigolote et des mimiques super mignonnes, je la sentais essayer de sourire. Elle me donnait le moral !
Ma petite Emmerance avait fait des progrès. Elle utilisait désormais le pot seule ! J’étais bien soulagée de ne plus à avoir à l’encourager pendant qu’elle faisait son popo. Quand on est enceinte, certaines odeurs donnent vite la nausée.
Philibert avait l’air mieux ces derniers temps. Je sentais que ma grossesse, et le manque de temps à lui consacrer l’avait affecté. Je me promettais intérieurement d’y remédier. Il s’était fait un ami, Charles Lavidure. C’était un petit garçon tout blond et qui avait l’air poli. Ils jouaient dans la neige ensemble, bien que le côté malicieux de Philibert ressortait de temps en temps, et qu’il faisait de mauvais coups. J’essayais de ne pas lui en tenir rigueur. De son côté bambin pot-de-colle, je pense qu’il avait développé une assez grande sensibilité. Quand on lui faisait du mal cependant, je sentais cette malveillance en lui, il serait prêt à rendre chaque coup puissance. Cela me faisait peur parfois. Mais il était globalement bien éduqué, et à part quelques farces malicieuses, je pense qu’il ne porterait jamais « le premier coup » si je puis dire.
Ferdinand lui s’émerveillait devant Bertille. Je le voyais souvent devant le berceau, à faire des gazouillis à sa petite sœur. C’était un plaisir de les regarder. Les mois défilaient et tout se portait à merveille dans la famille. Cependant, Florimond m’avait chargée de parler avec nos fils de nos histoires de familles respectives. Je pense que ça aurait été à Florimond de le faire, dans ce monde misogyne, la parole de Florimond aurait eu davantage d’impact à long terme. Mais c’était trop douloureux pour lui. C’était du passé pourtant, mais vous savez, les hommes n’étaient pas tellement autorisés à montrer leurs émotions, ils devaient être des « hommes forts »… Quelle imbécilité selon moi ! Tout le monde a des faiblesses, et montrer ses émotions ce n’est pas être faible. Et si c’est être faible, alors laissez-moi vous dire que je préfère les hommes faibles plutôt que les hommes au cœur de pierre !
Un soir, alors que Florimond bricolait, sous les yeux d’Emmerance admirative, je profitais du repas avec mes deux aînés pour parler de nos histoires de famille.
- Les garçons, il me semble qu’il faudrait que nous parlions de nos familles, papa et moi.
- Ah oui, tu vas nous en parler ?! dit Philibert, en sautillant sur place.
Je pouvais comprendre son excitation. Il s’attendait peut-être à des histoires épiques ou que sais-je. Mais au fur et à mesure que je racontais mon histoire, puis celle de leur père, je vis la mine grave de mes garçons, leurs sourires se transformer en mine sombre, et ils se murent dans un silence.
Ce fut Ferdinand qui rompit le silence, devenu pesant :
- Je comprends Maman. C’est triste que tu n’ais pas connu ta famille, et c’est triste que Papa ait perdu ses sœurs. Mais tu sais, Phil, Emmie, Bertille et moi, avec Papa et toi, on forme une famille. Et Phil et moi, on sera jamais comme le papa ou les frères de Papa. Hein Phil ?
Il me paraissait tellement mature parfois mon fils aîné ! J'étais fière de lui.
- Non, moi je t’aime Maman, et j’aime aussi Papa.
Il rougit - je pense qu'il sentait nos tracas, à Florimond et moi, et enchaîna :
- C’est vrai que Emmie elle m’agace parfois… et j’aime bien lui faire des blagues, je sais qu’elles sont pas toujours très gentilles… mais je ne lui ferais jamais vraiment du mal ! C’est ma sœur après tout, et je la protègerai des garçons s’ils sont méchants avec elle ! Et Bertille aussi !
Cela me rassurait. Je savais bien que Philibert était bien éduqué et proche de sa famille. Mais il me crut bon d’ajouter quelques précisions :
- Je suis fière de vous les garçons. C’est très bien de vouloir protéger vos sœurs. Mais surtout, ne soyez pas méchants avec d’autres filles. Ce sont aussi des sœurs, des filles. Faire souffrir une fille, une femme, c’est comme si vous faisiez souffrir votre maman, ou vos sœurs. Il faut être bon.
- Bien sûr Maman, dit Ferdinand.
- Oui mais si on est méchant avec nous, on va pas se laisser faire sans rien dire quand même ?! s’exclama Philibert.
- Je n’ai pas dit ça Phil. Mais tu ne dois jamais être la personne qui initie des actes méchants, et si on t’embête, essaie, dans la mesure du possible, d’y répondre autrement que par la violence.
- D’accord Maman…
Après cette discussion, mes deux fils discutèrent encore à table, tandis que je partais allaiter Bertille. Ils étaient copains comme cochon ces deux-là. Autant je redoutais parfois le côté malveillant de Philibert, autant je sentais que Ferdinand se comportait comme un modèle et un grand frère aimant. D’une certaine façon, il était peut-être comme un guide pour son jeune frère, et ce n’était pas plus mal ainsi. C’était rassurant. Sans Ferdinand, Philibert pourrait mal tourner. Il avait ce goût pour la bagarre, pour la malveillance - je l’avais vu écraser des insectes pour s’amuser, et je dois avouer que je n’aimais vraiment pas ça, ne devrions-nous pas être bons envers toutes les créatures de ce monde ? -, mais guidé par son frère aîné, j’avais moins de soucis à me faire.
Ferdinand d’ailleurs se plaisait à jouer du violon. Il avait un côté artistique comme moi. Il était doux et bien intentionné, et ses mélodies étaient comme lui, douces et chaleureuses.
Gertrude venait me voir assez régulièrement. Son ventre s’arrondissait et elle se réjouissait de la venue d’un nouvel enfant. C’était son sixième il me semble !
Florimond aussi passait du temps avec ses filles. Il était heureux. Et moi, j’avais une autre bonne nouvelle à lui annoncer…
- Florimond, je crois que je suis de nouveau enceinte !
- Léopoldine, c’est une très bonne nouvelle ! En plus nos économies sont au beau fixe et mes compétences se sont bien améliorées. Et comme j’avais construit les bases, il sera aisé d’ajouter de nouvelles chambres à l’étage !
Tout allait pour le mieux. Ferdinand allait souvent chez mon amie Gertrude. Il s’était lié d’amitié avec ses enfants, et notamment sa fille, Eugénie.
Philibert suivait souvent son frère d’ailleurs dans ses escapades chez Gertrude. Je ne m’en souciais pas trop. J’avais parfaitement confiance en mon ami, qui avait d’ailleurs accouché d’un garçon, Félicien. Ça lui faisait 4 garçons et 2 filles il me semble.
D’après sa mère, Eugénie avait tout d’une petite fille exemplaire. Soignée, généreuse, elle ne rechignait pas à mettre la main à la pâte pour aider.
Mes garçons partis et Emmerance au lit, je m’endormais régulièrement dans le bain. Cette grossesse était épuisante… Intérieurement je me disais qu’il faudrait peut-être que ce soit la dernière… Mais Florimond comme moi aimions nos moments intimes, dans ces moments où nous n’étions plus que des parents, mais où nous redevenions des amants du premier jour. Malgré le compte que je tenais, nous n’étions pas à l’abri d’une grossesse. Cette grossesse n’était d’ailleurs pas forcément désirée. Déjà 4 enfants à charge, c’est du boulot. Et de nouveau enceinte, c’était une fatigue énorme.
Malgré la fatigue, je préparais un gâteau aux fraises pour l’anniversaire d’Emmerance.
Elle devint une enfin très jolie, avec toujours les cheveux bruns foncés de son papa et mes yeux gris. Il la regardait avec des yeux de Papa fier. On voyait qu'il l'aimait. D’ailleurs, en y repensant, mes 3 aînés avaient mes yeux, mais il me semblait que Bertille avait les yeux bleus de Florimond. A voir en grandissant si elle les conserverait.
Emmerance était soignée, et était d’une grande aide à la maison. Elle m’aidait à mieux gérer la maison, et la fatigue était moindre car je me reposais davantage pour ma grossesse. Mais je culpabilisais de me reposer sur ma fille. Ce n'était qu'une enfant, et c'était mon rôle de veiller à ce qu'elle puisse jouer tout son saoul, bien étudier et devenir une petite fille intelligente et gentille. Mais je dois avouer que cela m'aidait énormément, alors je ne refusais pas ses coups de main généreux et altruistes.
L’hiver était bien installé, et Florimond était fier d’avoir installé une cheminée. Il faisait tellement chaud dedans, en comparaison à l’extérieur, qu’il y avait de la buée sur les vitres.
Emmerance s’y réchauffait les mains, avant d’aller voir sa sœur Bertille. Elle ne voulait pas la toucher avec ses mains glacées après avoir fait la vaisselle.
Malgré le soutien de ma petite Emmerance, cette grossesse ne se passait pas bien… J’avais des contractions régulièrement, je vomissais souvent et parfois je perdais du sang… J’en avais parlé à Florimond, qui avait fait venir le médecin. Il me fallait du repos si je voulais mener cette grossesse à bien. Et oui, je n’étais plus aussi jeune que quand j’avais eu Ferdinand, c’est sûr. En même temps, j’étais vraiment toute jeune quand je l’ai eu. Cependant, le corps voit passer les années, et accueillir la vie en soi devient de plus en plus éprouvant, surtout avec des enfants à charge. Je redoutais la suite... Mais il n'était pas bon de stresser, et il valait mieux que je me repose.
Haha je crois qu'il y a une version du Decades Challenge où on change de dizaine à chaque génération seulement, du coup ça fait un challenge sur 12 ou 13 générations je crois... Mais j'aime mieux cette version, à la fois plus réaliste et plus courte ^^
@Elinoee C'est le risque pour Philibert s'ils n'ont pas une franche conversation familiale... Mais est-ce que Florimond la fera ? Comme tu dis, à cette époque, les hommes ne parlaient pas trop :sweat_smile:
Oui Léopoldine est tout le temps fatiguée, avec tout ce qu'elle a à faire en plus de ses grossesses à répétitions et ses enfants, ce n'est pas simple :sweat_smile: Et puis Philibert lui cause un peu de soucis avec son trait malveillant mine de rien :wink:
Voici la suite :blush:
Ep. 07 : Emmerance grandit
** Léopoldine **
Je m’occupais de ma petite dernière, Bertille. C’était une petite fille sage. Elle ne pleurait pas beaucoup, et c’était un plaisir de la voir gazouiller. Elle avait une bouille rigolote et des mimiques super mignonnes, je la sentais essayer de sourire. Elle me donnait le moral !
Ma petite Emmerance avait fait des progrès. Elle utilisait désormais le pot seule ! J’étais bien soulagée de ne plus à avoir à l’encourager pendant qu’elle faisait son popo. Quand on est enceinte, certaines odeurs donnent vite la nausée.
Philibert avait l’air mieux ces derniers temps. Je sentais que ma grossesse, et le manque de temps à lui consacrer l’avait affecté. Je me promettais intérieurement d’y remédier. Il s’était fait un ami, Charles Lavidure. C’était un petit garçon tout blond et qui avait l’air poli. Ils jouaient dans la neige ensemble, bien que le côté malicieux de Philibert ressortait de temps en temps, et qu’il faisait de mauvais coups. J’essayais de ne pas lui en tenir rigueur. De son côté bambin pot-de-colle, je pense qu’il avait développé une assez grande sensibilité. Quand on lui faisait du mal cependant, je sentais cette malveillance en lui, il serait prêt à rendre chaque coup puissance. Cela me faisait peur parfois. Mais il était globalement bien éduqué, et à part quelques farces malicieuses, je pense qu’il ne porterait jamais « le premier coup » si je puis dire.
Ferdinand lui s’émerveillait devant Bertille. Je le voyais souvent devant le berceau, à faire des gazouillis à sa petite sœur. C’était un plaisir de les regarder. Les mois défilaient et tout se portait à merveille dans la famille. Cependant, Florimond m’avait chargée de parler avec nos fils de nos histoires de familles respectives. Je pense que ça aurait été à Florimond de le faire, dans ce monde misogyne, la parole de Florimond aurait eu davantage d’impact à long terme. Mais c’était trop douloureux pour lui. C’était du passé pourtant, mais vous savez, les hommes n’étaient pas tellement autorisés à montrer leurs émotions, ils devaient être des « hommes forts »… Quelle imbécilité selon moi ! Tout le monde a des faiblesses, et montrer ses émotions ce n’est pas être faible. Et si c’est être faible, alors laissez-moi vous dire que je préfère les hommes faibles plutôt que les hommes au cœur de pierre !
Un soir, alors que Florimond bricolait, sous les yeux d’Emmerance admirative, je profitais du repas avec mes deux aînés pour parler de nos histoires de famille.
- Les garçons, il me semble qu’il faudrait que nous parlions de nos familles, papa et moi.
- Ah oui, tu vas nous en parler ?! dit Philibert, en sautillant sur place.
Je pouvais comprendre son excitation. Il s’attendait peut-être à des histoires épiques ou que sais-je. Mais au fur et à mesure que je racontais mon histoire, puis celle de leur père, je vis la mine grave de mes garçons, leurs sourires se transformer en mine sombre, et ils se murent dans un silence.
Ce fut Ferdinand qui rompit le silence, devenu pesant :
- Je comprends Maman. C’est triste que tu n’ais pas connu ta famille, et c’est triste que Papa ait perdu ses sœurs. Mais tu sais, Phil, Emmie, Bertille et moi, avec Papa et toi, on forme une famille. Et Phil et moi, on sera jamais comme le papa ou les frères de Papa. Hein Phil ?
Il me paraissait tellement mature parfois mon fils aîné ! J'étais fière de lui.
- Non, moi je t’aime Maman, et j’aime aussi Papa.
Il rougit - je pense qu'il sentait nos tracas, à Florimond et moi, et enchaîna :
- C’est vrai que Emmie elle m’agace parfois… et j’aime bien lui faire des blagues, je sais qu’elles sont pas toujours très gentilles… mais je ne lui ferais jamais vraiment du mal ! C’est ma sœur après tout, et je la protègerai des garçons s’ils sont méchants avec elle ! Et Bertille aussi !
Cela me rassurait. Je savais bien que Philibert était bien éduqué et proche de sa famille. Mais il me crut bon d’ajouter quelques précisions :
- Je suis fière de vous les garçons. C’est très bien de vouloir protéger vos sœurs. Mais surtout, ne soyez pas méchants avec d’autres filles. Ce sont aussi des sœurs, des filles. Faire souffrir une fille, une femme, c’est comme si vous faisiez souffrir votre maman, ou vos sœurs. Il faut être bon.
- Bien sûr Maman, dit Ferdinand.
- Oui mais si on est méchant avec nous, on va pas se laisser faire sans rien dire quand même ?! s’exclama Philibert.
- Je n’ai pas dit ça Phil. Mais tu ne dois jamais être la personne qui initie des actes méchants, et si on t’embête, essaie, dans la mesure du possible, d’y répondre autrement que par la violence.
- D’accord Maman…
Après cette discussion, mes deux fils discutèrent encore à table, tandis que je partais allaiter Bertille. Ils étaient copains comme cochon ces deux-là. Autant je redoutais parfois le côté malveillant de Philibert, autant je sentais que Ferdinand se comportait comme un modèle et un grand frère aimant. D’une certaine façon, il était peut-être comme un guide pour son jeune frère, et ce n’était pas plus mal ainsi. C’était rassurant. Sans Ferdinand, Philibert pourrait mal tourner. Il avait ce goût pour la bagarre, pour la malveillance - je l’avais vu écraser des insectes pour s’amuser, et je dois avouer que je n’aimais vraiment pas ça, ne devrions-nous pas être bons envers toutes les créatures de ce monde ? -, mais guidé par son frère aîné, j’avais moins de soucis à me faire.
Ferdinand d’ailleurs se plaisait à jouer du violon. Il avait un côté artistique comme moi. Il était doux et bien intentionné, et ses mélodies étaient comme lui, douces et chaleureuses.
Gertrude venait me voir assez régulièrement. Son ventre s’arrondissait et elle se réjouissait de la venue d’un nouvel enfant. C’était son sixième il me semble !
Florimond aussi passait du temps avec ses filles. Il était heureux. Et moi, j’avais une autre bonne nouvelle à lui annoncer…
- Florimond, je crois que je suis de nouveau enceinte !
- Léopoldine, c’est une très bonne nouvelle ! En plus nos économies sont au beau fixe et mes compétences se sont bien améliorées. Et comme j’avais construit les bases, il sera aisé d’ajouter de nouvelles chambres à l’étage !
Tout allait pour le mieux. Ferdinand allait souvent chez mon amie Gertrude. Il s’était lié d’amitié avec ses enfants, et notamment sa fille, Eugénie.
Philibert suivait souvent son frère d’ailleurs dans ses escapades chez Gertrude. Je ne m’en souciais pas trop. J’avais parfaitement confiance en mon ami, qui avait d’ailleurs accouché d’un garçon, Félicien. Ça lui faisait 4 garçons et 2 filles il me semble.
D’après sa mère, Eugénie avait tout d’une petite fille exemplaire. Soignée, généreuse, elle ne rechignait pas à mettre la main à la pâte pour aider.
Mes garçons partis et Emmerance au lit, je m’endormais régulièrement dans le bain. Cette grossesse était épuisante… Intérieurement je me disais qu’il faudrait peut-être que ce soit la dernière… Mais Florimond comme moi aimions nos moments intimes, dans ces moments où nous n’étions plus que des parents, mais où nous redevenions des amants du premier jour. Malgré le compte que je tenais, nous n’étions pas à l’abri d’une grossesse. Cette grossesse n’était d’ailleurs pas forcément désirée. Déjà 4 enfants à charge, c’est du boulot. Et de nouveau enceinte, c’était une fatigue énorme.
Malgré la fatigue, je préparais un gâteau aux fraises pour l’anniversaire d’Emmerance.
Spoiler
En devenant enfant, Emmerance a développé le trait « soignée » et « Bambin heureux »
Elle devint une enfin très jolie, avec toujours les cheveux bruns foncés de son papa et mes yeux gris. Il la regardait avec des yeux de Papa fier. On voyait qu'il l'aimait. D’ailleurs, en y repensant, mes 3 aînés avaient mes yeux, mais il me semblait que Bertille avait les yeux bleus de Florimond. A voir en grandissant si elle les conserverait.
Emmerance était soignée, et était d’une grande aide à la maison. Elle m’aidait à mieux gérer la maison, et la fatigue était moindre car je me reposais davantage pour ma grossesse. Mais je culpabilisais de me reposer sur ma fille. Ce n'était qu'une enfant, et c'était mon rôle de veiller à ce qu'elle puisse jouer tout son saoul, bien étudier et devenir une petite fille intelligente et gentille. Mais je dois avouer que cela m'aidait énormément, alors je ne refusais pas ses coups de main généreux et altruistes.
L’hiver était bien installé, et Florimond était fier d’avoir installé une cheminée. Il faisait tellement chaud dedans, en comparaison à l’extérieur, qu’il y avait de la buée sur les vitres.
Emmerance s’y réchauffait les mains, avant d’aller voir sa sœur Bertille. Elle ne voulait pas la toucher avec ses mains glacées après avoir fait la vaisselle.
Malgré le soutien de ma petite Emmerance, cette grossesse ne se passait pas bien… J’avais des contractions régulièrement, je vomissais souvent et parfois je perdais du sang… J’en avais parlé à Florimond, qui avait fait venir le médecin. Il me fallait du repos si je voulais mener cette grossesse à bien. Et oui, je n’étais plus aussi jeune que quand j’avais eu Ferdinand, c’est sûr. En même temps, j’étais vraiment toute jeune quand je l’ai eu. Cependant, le corps voit passer les années, et accueillir la vie en soi devient de plus en plus éprouvant, surtout avec des enfants à charge. Je redoutais la suite... Mais il n'était pas bon de stresser, et il valait mieux que je me repose.
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