Forum Discussion
Uroko92
7 years agoNew Adventurer
@Jurysan Oui sûrement :smile: Ah oui peut-être, mais pour l'instant elle est encore un peu jeune Emmerance :wink: D'ici quelques années Florimond rencontra sûrement cette situation :blush:
@Elinoee Oui, la pauvre, pas facile de vivre une fausse couche, surtout pour une grossesse aussi avancée :disappointed:
Voici la suite o:)
Après ces évènements, il fallut reprendre le cours de notre vie, non sans peine au début. C’est Ferdinand, mon fils aîné, qui voyait les choses du bon côté, et pourtant je savais à quel point il aimait la venue de bébés et être un grand frère. Il allait souvent chez Gertrude, qui était devenue une personne âgée. Ça avait été dure pour mon amie aussi, qui se sentait responsable, et elle accueillait mon fils avec plaisir, d’autant qu’Eugénie était toujours contente de voir mon fils.
Ces deux-là étaient, comme ils aimaient le dire, « les meilleurs amis du monde ». Ils étaient convaincus que rien ne pourrait défaire leur amitié. J’espérais pour eux que ce serait le cas. Les voir ainsi me mettait du baume au cœur, malgré la peine toujours présente d’avoir perdu mes jumeaux.
Même Philibert se rapprochait d’Emmerance. Etait-ce parce que son frère était moins présent, toujours fourré avec Eugénie ? Toujours est-il que dans les moments difficiles, on a besoin de nos proches et de se satisfaire des plaisirs simples de la vie.
Cependant, la peine restait présente. Il paraît que ce sont des blessures qui se soignent avec le temps. Parfois, je repensais à ces bébés que je n’ai pas pu mettre au monde. Je me sentais misérable, endeuillée, et pourtant, la vie continuait.
Alors je passais du temps avec mes enfants. Ils étaient mes rayons de soleil, et je m’accrochais de toutes mes forces à ces moments avec eux, à leurs rires, leurs sourires. C’était important. Que ce soit mes aînés ou ma petite dernière, Bertille, ils avaient besoin de leur maman. Je me devais d’être là pour eux. Florimond aussi était triste. Nous devions nous soutenir mutuellement.
Je cuisinais des bons petits plats. Ils n’avaient pas la même saveur, mais avec le temps, je sentais ma peine diminuer. Pourtant je ressentais l’envie de porter à nouveau la vie. Peut-être que c’était une façon de me remettre de cette perte ?
J’essayais alors, au détour d’un repas en l’absence des enfants, d’en parler à mon mari. Mais il était formellement contre. Il m’expliquait qu’il avait tellement eu peur de me perdre qu’il ne voulait pas prendre à nouveau ce risque. Il me disait que mes enfants avaient besoin de leur mère, et que ce n’était pas raisonnable et trop risqué. Je le savais au fond de moi, et pourtant, l’envie était présente et ne me quittait plus.
Emmerance aussi passait du temps avec les enfants de Gertrude. Notamment Gontrand, le petit roux-rouge (ils ne savaient pas d’où sortait ce roux si rouge ! Gertrude avait plutôt les cheveux roux mais orangés, et son mari avait les cheveux bruns. C’était original, peut-être que ça lui avait été hérité d’ancêtres plus lointain, qui sait ?).
Comme les autres enfants de Gertrude, c’était un enfant adorable, bien élevé, poli et respectueux. J’étais contente que nos enfants s’entendent bien. Je ne connaissais pas les aînés de Gertrude, ils avaient déjà quitté la maison. Son fils aîné, Albert il me semble, était marié et avait deux enfants, et sa fille Germaine était enceinte de son premier enfant. Cela faisait bizarre ! Dire qu’un jour, mes enfants aussi auraient leurs propres enfants, leur propre famille.
Avec Florimond, nous nous soutenions, et nous prenions plaisirs aux choses simples, comme jouer une petite partie de jeu du lama. Cela nous faisait du bien de nous retrouver à deux, sans devoir contenir nos peines devant les enfants. Je n’osais pas reparler du fait d’avoir un autre enfant. Pourtant l’idée ne me quittait toujours pas.
Nous étions parfois interrompus par des bêtises des uns et des autres. Mais j’étais relativement tolérante ces derniers temps. Ce n’était facile pour personne au fond. Je préférais couvrir mes enfants de bienveillance et de tendresse que les disputer, alors que je savais bien que les bêtises arrivaient parce qu’ils voulaient de l’attention, qu’ils allaient mal eux aussi. Il fallait que je me ressaisisse, mon mal-être était ressenti par mes enfants.
Et puis arriva l’anniversaire de Ferdinand. Je lui fis un gâteau au chocolat, son préféré.
Avec le printemps de retour, Bertille passait son temps à enlever ses vêtements et déambuler nue. Cela nous faisait rire.
Et Ferdinand était un grand frère extrêmement attentionné. Florimond le regardait avec bienveillance, on voyait déjà que comme son papa, ce serait un homme doux, proche de ses enfants. Il éduquait Bertille, consolait Emmerance qui avait peur des soi-disant monstres sous son lit.
Et il était toujours aussi proche d’Eugénie, qui elle aussi était devenue adolescente. Même s’ils se montraient moins tactiles l’un envers l’autre – ce n’était pas la peine de créer des rumeurs, maintenant, ils étaient adolescents et ne pouvaient pas se permettre les mêmes démonstrations affectives à l’aide de câlins.
Et puis un jour, je vis que le salon avait changé. Florimond avait construit un nouveau banc pour se mettre devant la cheminée – et oui, nous étions une famille nombreuse, il fallait de la place pour tous devant la cheminée – mais aussi un petit panier et un coffre de jouet en bois.
Ferdinand avait trouvé un chien abandonné en se promenant avec Eugénie, et elle-même ayant toujours vécu avec des chiens, lui a apparemment dit que les animaux, c’était un bonheur au quotidien. Pour digérer nos peines, rien de tel qu’un animal, un confident qui ne juge pas.
Florimond était d’accord. Ainsi, Florimond et Ferdinand m’offrirent le petit chien abandonné, qui je décidais de nommer Biscuit.
Ferdinand avait au début davantage de facilité à s’en occuper. C’était normal, c’était lui qui l’avait trouvé et ramené chez nous après tout.
Pendant que mon mari et mes aînés étaient absents, l’un au travail et les autres à l’école, nous passions du temps avec ma petite dernière et avec Biscuit. C'était un chien affectueux et calme. Il n'aboyait presque jamais, et si vous voulez mon avis, il dormait vraiment beaucoup ! Sûrement des bonnes nuits depuis longtemps, complètement serein au sein d'un foyer, sans les dangers extérieurs qu'il avait dû connaitre avant.
Et quand Florimond rentrait, je décidais de sortir promener Biscuit.
Etre hors de la maison, parfois courir un peu, cela me faisait du bien. Je ne partais jamais longtemps et ne m’éloignait pas trop de la maison, mais juste prendre l’air, cela me faisait du bien.
Même Florimond l’avait remarqué, et il m’en parla ! Il disait que la venue de Biscuit nous avait tous remis du baume au cœur, et nous avait aidés à aller de l’avant. Nous étions plus que jamais une famille unie, avec un membre à quatre pattes en plus !
Bonus : la famille Volain
@Elinoee Oui, la pauvre, pas facile de vivre une fausse couche, surtout pour une grossesse aussi avancée :disappointed:
Voici la suite o:)
Ep. 09 : La vie suit son cours
*** Léopoldine ***
Après ces évènements, il fallut reprendre le cours de notre vie, non sans peine au début. C’est Ferdinand, mon fils aîné, qui voyait les choses du bon côté, et pourtant je savais à quel point il aimait la venue de bébés et être un grand frère. Il allait souvent chez Gertrude, qui était devenue une personne âgée. Ça avait été dure pour mon amie aussi, qui se sentait responsable, et elle accueillait mon fils avec plaisir, d’autant qu’Eugénie était toujours contente de voir mon fils.
Ces deux-là étaient, comme ils aimaient le dire, « les meilleurs amis du monde ». Ils étaient convaincus que rien ne pourrait défaire leur amitié. J’espérais pour eux que ce serait le cas. Les voir ainsi me mettait du baume au cœur, malgré la peine toujours présente d’avoir perdu mes jumeaux.
Même Philibert se rapprochait d’Emmerance. Etait-ce parce que son frère était moins présent, toujours fourré avec Eugénie ? Toujours est-il que dans les moments difficiles, on a besoin de nos proches et de se satisfaire des plaisirs simples de la vie.
Cependant, la peine restait présente. Il paraît que ce sont des blessures qui se soignent avec le temps. Parfois, je repensais à ces bébés que je n’ai pas pu mettre au monde. Je me sentais misérable, endeuillée, et pourtant, la vie continuait.
Alors je passais du temps avec mes enfants. Ils étaient mes rayons de soleil, et je m’accrochais de toutes mes forces à ces moments avec eux, à leurs rires, leurs sourires. C’était important. Que ce soit mes aînés ou ma petite dernière, Bertille, ils avaient besoin de leur maman. Je me devais d’être là pour eux. Florimond aussi était triste. Nous devions nous soutenir mutuellement.
Je cuisinais des bons petits plats. Ils n’avaient pas la même saveur, mais avec le temps, je sentais ma peine diminuer. Pourtant je ressentais l’envie de porter à nouveau la vie. Peut-être que c’était une façon de me remettre de cette perte ?
J’essayais alors, au détour d’un repas en l’absence des enfants, d’en parler à mon mari. Mais il était formellement contre. Il m’expliquait qu’il avait tellement eu peur de me perdre qu’il ne voulait pas prendre à nouveau ce risque. Il me disait que mes enfants avaient besoin de leur mère, et que ce n’était pas raisonnable et trop risqué. Je le savais au fond de moi, et pourtant, l’envie était présente et ne me quittait plus.
Emmerance aussi passait du temps avec les enfants de Gertrude. Notamment Gontrand, le petit roux-rouge (ils ne savaient pas d’où sortait ce roux si rouge ! Gertrude avait plutôt les cheveux roux mais orangés, et son mari avait les cheveux bruns. C’était original, peut-être que ça lui avait été hérité d’ancêtres plus lointain, qui sait ?).
Comme les autres enfants de Gertrude, c’était un enfant adorable, bien élevé, poli et respectueux. J’étais contente que nos enfants s’entendent bien. Je ne connaissais pas les aînés de Gertrude, ils avaient déjà quitté la maison. Son fils aîné, Albert il me semble, était marié et avait deux enfants, et sa fille Germaine était enceinte de son premier enfant. Cela faisait bizarre ! Dire qu’un jour, mes enfants aussi auraient leurs propres enfants, leur propre famille.
Avec Florimond, nous nous soutenions, et nous prenions plaisirs aux choses simples, comme jouer une petite partie de jeu du lama. Cela nous faisait du bien de nous retrouver à deux, sans devoir contenir nos peines devant les enfants. Je n’osais pas reparler du fait d’avoir un autre enfant. Pourtant l’idée ne me quittait toujours pas.
Nous étions parfois interrompus par des bêtises des uns et des autres. Mais j’étais relativement tolérante ces derniers temps. Ce n’était facile pour personne au fond. Je préférais couvrir mes enfants de bienveillance et de tendresse que les disputer, alors que je savais bien que les bêtises arrivaient parce qu’ils voulaient de l’attention, qu’ils allaient mal eux aussi. Il fallait que je me ressaisisse, mon mal-être était ressenti par mes enfants.
Et puis arriva l’anniversaire de Ferdinand. Je lui fis un gâteau au chocolat, son préféré.
Spoiler
Il développa le caractère « Génie » de son père.
Il développa le caractère « Génie » de son père.
Avec le printemps de retour, Bertille passait son temps à enlever ses vêtements et déambuler nue. Cela nous faisait rire.
Et Ferdinand était un grand frère extrêmement attentionné. Florimond le regardait avec bienveillance, on voyait déjà que comme son papa, ce serait un homme doux, proche de ses enfants. Il éduquait Bertille, consolait Emmerance qui avait peur des soi-disant monstres sous son lit.
Et il était toujours aussi proche d’Eugénie, qui elle aussi était devenue adolescente. Même s’ils se montraient moins tactiles l’un envers l’autre – ce n’était pas la peine de créer des rumeurs, maintenant, ils étaient adolescents et ne pouvaient pas se permettre les mêmes démonstrations affectives à l’aide de câlins.
Et puis un jour, je vis que le salon avait changé. Florimond avait construit un nouveau banc pour se mettre devant la cheminée – et oui, nous étions une famille nombreuse, il fallait de la place pour tous devant la cheminée – mais aussi un petit panier et un coffre de jouet en bois.
Ferdinand avait trouvé un chien abandonné en se promenant avec Eugénie, et elle-même ayant toujours vécu avec des chiens, lui a apparemment dit que les animaux, c’était un bonheur au quotidien. Pour digérer nos peines, rien de tel qu’un animal, un confident qui ne juge pas.
Florimond était d’accord. Ainsi, Florimond et Ferdinand m’offrirent le petit chien abandonné, qui je décidais de nommer Biscuit.
Ferdinand avait au début davantage de facilité à s’en occuper. C’était normal, c’était lui qui l’avait trouvé et ramené chez nous après tout.
Pendant que mon mari et mes aînés étaient absents, l’un au travail et les autres à l’école, nous passions du temps avec ma petite dernière et avec Biscuit. C'était un chien affectueux et calme. Il n'aboyait presque jamais, et si vous voulez mon avis, il dormait vraiment beaucoup ! Sûrement des bonnes nuits depuis longtemps, complètement serein au sein d'un foyer, sans les dangers extérieurs qu'il avait dû connaitre avant.
Et quand Florimond rentrait, je décidais de sortir promener Biscuit.
Etre hors de la maison, parfois courir un peu, cela me faisait du bien. Je ne partais jamais longtemps et ne m’éloignait pas trop de la maison, mais juste prendre l’air, cela me faisait du bien.
Même Florimond l’avait remarqué, et il m’en parla ! Il disait que la venue de Biscuit nous avait tous remis du baume au cœur, et nous avait aidés à aller de l’avant. Nous étions plus que jamais une famille unie, avec un membre à quatre pattes en plus !
Bonus : la famille Volain
Spoiler
PS : J'ai téléchargé cette famille dans la galerie, ce n'est pas moi qui l'ai faite. J'ai juste ajouté Eugénie :wink:
D'ailleurs la majorité des familles ont été téléchargées dans la galerie, parfois, je les ai juste renommé pour avoir des prénoms et noms de famille qui fassent français et de l'époque.
Gertrude Volain
Alphonse Volain
Albert Volain (enfant 1, parti de la maison pour fonder sa famille)
Germaine Volain (enfant 2, partie de la maison pour fonder sa famille)
Eugénie (enfant 3) amie avec Ferdinand
Les jumeaux Gontrand et Georges (enfants 4 et 5)
Gontrand (ami avec Emmerance)
Georges
Félicien (enfant 6)
Leurs chiens :
Amande, la mère (chaque enfant de la famille a un chiot issu d'une portée de la famille)
Niack, fils d'Amande, futur chien d'Eugénie
La famille d'Albert :
Sa femme, Justine
Leurs enfants, Edgar
et Eugène
Leurs chiots :
Nuvea, fille d'Amande
Otis, chiot de Justine
La famille de Germaine :
Son mari, Pierre Girard (j'ai aussi téléchargé la famille Girard dans la galerie, je ne sais plus si c'est une famille renommée ou non)
Leur chiot, fille d'Amande, Nova
D'ailleurs la majorité des familles ont été téléchargées dans la galerie, parfois, je les ai juste renommé pour avoir des prénoms et noms de famille qui fassent français et de l'époque.
Gertrude Volain
Alphonse Volain
Albert Volain (enfant 1, parti de la maison pour fonder sa famille)
Germaine Volain (enfant 2, partie de la maison pour fonder sa famille)
Eugénie (enfant 3) amie avec Ferdinand
Les jumeaux Gontrand et Georges (enfants 4 et 5)
Gontrand (ami avec Emmerance)
Georges
Félicien (enfant 6)
Leurs chiens :
Amande, la mère (chaque enfant de la famille a un chiot issu d'une portée de la famille)
Niack, fils d'Amande, futur chien d'Eugénie
La famille d'Albert :
Sa femme, Justine
Leurs enfants, Edgar
et Eugène
Leurs chiots :
Nuvea, fille d'Amande
Otis, chiot de Justine
La famille de Germaine :
Son mari, Pierre Girard (j'ai aussi téléchargé la famille Girard dans la galerie, je ne sais plus si c'est une famille renommée ou non)
Leur chiot, fille d'Amande, Nova
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