Forum Discussion
Uroko92
4 years agoNew Adventurer
@MiniLazy Oui c'est trop triste :'(
J'étais tellement dégoûtée quand les dés ont donné ce résultat :disappointed:
Chez les Fontaine, les nouvelles du décès de Florimond et de Ferdinand arrivèrent en même temps. C'était un coup dur énorme pour Léopoldine, qui voyait son fils aîné et son mari partir en même temps.
Biscuit ne lâchait plus sa maîtresse. Elle était dévastée par ces nouvelles. Eugénie également.
Eugénie, dont le ventre avait déjà bien commencé à s'arrondir. Elle était enceinte d'un peu plus de 6 mois quand elle apprit la nouvelle. Elle allait mettre au monde un enfant, qui ne connaîtrait jamais ni son père, ni son grand-père.
Chez les Fontaine, on essayait de se réjouir, mais on n'avait pas la tête à ça.
Pour Philibert aussi c'était un coup dur. Il devenait l'homme de la maison. Dans leur malheur, tous se soutenaient.
Il était bientôt majeur, mais il n'était plus libre d'être insouciant comme avant. Il devait assumer la famille, à sa hauteur. Il allait bientôt devenir un homme, et les femmes de la maison, sa mère, sa belle-sœur, et ses propres sœurs, avaient besoin de lui. Alors, il s'était mis à bricoler, à reprendre sérieusement le jardin familial.
De toute façon, sa grande amie de farce, Éléonore, elle non plus, n'avait plus la tête aux farces. Elle était plus âgée que Philibert, elle était née la même année que Ferdinand et Eugénie. Elle avait été mariée, et Philibert n'avait plus eu de nouvelles d'elle. Ça lui importait peu, avec la guerre, de toute façon, il n'avait pas la tête à ça.
Lui aussi serait certainement appelé à combattre. Alors il bricolait, encore et encore. Il montait ses compétences au plus haut niveau possible. Il espérait pouvoir améliorer la maison et fournir le meilleur confort pour sa famille. Il avait toujours été doué d'une grande intelligence et de beaucoup de curiosité, et puis celui lui permettait de lui occuper l'esprit, de ne pas penser aux horreurs de la guerre qui faisait toujours rage. Maintenant, la guerre avait été nommée « La grande guerre simsienne ».
C'est dans ce contexte peu réjouissant que Bertille devint une adolescente, et que Philibert fêta sa majorité.
Tous les jours, Philibert surveillait le courrier. Il pouvait être appelé d'un moment à l'autre. Et ce fut le cas. Mais les hauts gradés avaient eu vent de ses compétences, si bien que contrairement à son père et son frère aîné, il ne fut pas placé dans les bataillons en première ligne.
Philibert était en retrait, dans les équipes de soutien. Sa mission était de réparer les armes, de s'assurer du ravitaillement en munition, et de s'assurer de la qualité du matériel. De ce fait, il ne montait que rarement au front. C'était la guerre et c'était sa réquisition, il n'était pas payé pour ses missions. C'était fatigant, mais une bien faible contribution par rapport à d'autres.
Il se demandait parfois si ses seules compétences lui avait valu ce privilège, ou si on avait eu vent que la famille avait déjà perdu deux hommes, et qu'il n'en restait plus qu'un. Une famille de 4 femmes et un bébé à venir, c'était un fardeau dont la société simsienne se passerait. D'ailleurs, ce fardeau lui incombait désormais.
Dans le village, on parlait de ce garçon qui était devenu un homme sérieux, une valeur sûre. On le voyait déjà devenir le futur digne héritier de son père. Mais il y avait aussi des messes basses. Ferdinand avait le droit d'aînesse sur la propriété. Et si l'enfant qui mettrait au monde Eugénie s'avérait être un garçon, ce droit lui reviendrait. Mais qui allait s'occuper de la famille si Philibert partait, laissant les femmes seules, avec pour héritier mâle, un bébé ? Et si ce bébé n'arrivait pas à l'âge adulte ?
Philibert laissait dire. Il y avait déjà réfléchit. Si le bébé était un garçon, il épouserait Eugénie, et ferait de cet enfant "le sien". Il était aisé d'adopter des orphelins de guerre, personne ne l'embêterait. Il protégerait ainsi l'enfant de son frère, et assurerait la sécurité de sa famille. Dans le cas où cet enfant s'avérerait être une fille, il devenait l'héritier du domaine, et alors il n'y avait plus de soucis. Eugénie et le bébé pourraient rester aussi longtemps que nécessaire, elle pourrait se remarier plus tard.
Il va sans dire que Philibert avait pensé à tout, et qu'il avait acquis une maturité hors norme.
Il travailla d'arrache-pied et la maison subit des modifications importantes. Il fallait être prêt pour l'arrivée du bébé de Ferdinand & Eugénie, qui se faisait imminente.
Et le bébé arriva...
C'était une jolie petite fille ! On la nomma Claudine.
Philibert n'ayant pas la contrainte d'épouser Eugénie, il n'y avait pas de question à se poser. Éléonore était déjà mariée, il épousa Gérasime. Elle avait perdu son père à la guerre, et bien qu'un peu plus jeune que lui, sa mère était ravie de confier sa fille à Philibert.
Il n'y eut pas de fête, même pas de cérémonie. On annonça juste le mariage à la mairie et à l'église, et ce fut tout. Fêter un mariage fastement, pendant que certains mourraient à la guerre, aurait été mal vu.
Et puis, Gérasime venait d'une famille aisée, et elle amena un peu d'argent à la maisonnée des Fontaine. Elle fut bien accueillie et Philibert continua les importants travaux de rénovation de la maison.
Le ventre de Gérasime s'arrondit très vite. La vie reprenait son cours dans la maison des Fontaine.
Léopoldine peignait de plus en plus, Bertille et Emmerance s'étaient mises au piano, et la guerre semblait lointaine. Philibert avait vraiment beaucoup travaillé, et s'assurait que sa famille ne manque de rien.
Léopoldine était fière de son fils cadet. Elle l'avait bien éduqué, c'était un jeune homme responsable, et sa famille pouvait compter sur lui.
Certes, il avait ses défauts, tout le monde en a. Personne ne dirait de Philibert qu'il était parfait. Mais on pouvait compter sur lui, et en ces temps, c'était important.
Et dans la maisonnée rénovée, un jour, on trouva Biscuit allongé sur le sol.
Encore un coup dur pour Léopoldine, qui peignait, encore et toujours, pour ne pas trop y penser. Biscuit avait eu une belle vie depuis qu'ils l'avait recueilli. Il était mort de vieillesse, en douceur, dans la maison de famille, et finalement, c'était la mort que l'on souhaitait pour tous nos êtres chers. On enterra Biscuit dans le jardin, ainsi, il serait toujours près de sa famille.
Et elle était grand-mère, le deviendrait encore une seconde fois. Il fallait aller de l'avant, continuer d'y croire. Florimond, son époux, le lui avait demandé dans sa dernière lettre. Alors elle serait là, pour sa famille, pour veiller sur les siens. Elle serait la mamie attentionnée, la belle-mère pleine de bons conseils, elle veillerait à donner un coup de main. Elle continuerait de cuisiner ses bons plats comme elle savait le faire. Elle conseillerait son fils, qui malgré sa maturité, restait encore un jeune homme. Il avait encore besoin d'elle.
J'étais tellement dégoûtée quand les dés ont donné ce résultat :disappointed:
Episode 14
Point de vue omniscient (narrateur)
Chez les Fontaine, les nouvelles du décès de Florimond et de Ferdinand arrivèrent en même temps. C'était un coup dur énorme pour Léopoldine, qui voyait son fils aîné et son mari partir en même temps.
Biscuit ne lâchait plus sa maîtresse. Elle était dévastée par ces nouvelles. Eugénie également.
Eugénie, dont le ventre avait déjà bien commencé à s'arrondir. Elle était enceinte d'un peu plus de 6 mois quand elle apprit la nouvelle. Elle allait mettre au monde un enfant, qui ne connaîtrait jamais ni son père, ni son grand-père.
Chez les Fontaine, on essayait de se réjouir, mais on n'avait pas la tête à ça.
Pour Philibert aussi c'était un coup dur. Il devenait l'homme de la maison. Dans leur malheur, tous se soutenaient.
Il était bientôt majeur, mais il n'était plus libre d'être insouciant comme avant. Il devait assumer la famille, à sa hauteur. Il allait bientôt devenir un homme, et les femmes de la maison, sa mère, sa belle-sœur, et ses propres sœurs, avaient besoin de lui. Alors, il s'était mis à bricoler, à reprendre sérieusement le jardin familial.
De toute façon, sa grande amie de farce, Éléonore, elle non plus, n'avait plus la tête aux farces. Elle était plus âgée que Philibert, elle était née la même année que Ferdinand et Eugénie. Elle avait été mariée, et Philibert n'avait plus eu de nouvelles d'elle. Ça lui importait peu, avec la guerre, de toute façon, il n'avait pas la tête à ça.
Lui aussi serait certainement appelé à combattre. Alors il bricolait, encore et encore. Il montait ses compétences au plus haut niveau possible. Il espérait pouvoir améliorer la maison et fournir le meilleur confort pour sa famille. Il avait toujours été doué d'une grande intelligence et de beaucoup de curiosité, et puis celui lui permettait de lui occuper l'esprit, de ne pas penser aux horreurs de la guerre qui faisait toujours rage. Maintenant, la guerre avait été nommée « La grande guerre simsienne ».
C'est dans ce contexte peu réjouissant que Bertille devint une adolescente, et que Philibert fêta sa majorité.
Tous les jours, Philibert surveillait le courrier. Il pouvait être appelé d'un moment à l'autre. Et ce fut le cas. Mais les hauts gradés avaient eu vent de ses compétences, si bien que contrairement à son père et son frère aîné, il ne fut pas placé dans les bataillons en première ligne.
Philibert était en retrait, dans les équipes de soutien. Sa mission était de réparer les armes, de s'assurer du ravitaillement en munition, et de s'assurer de la qualité du matériel. De ce fait, il ne montait que rarement au front. C'était la guerre et c'était sa réquisition, il n'était pas payé pour ses missions. C'était fatigant, mais une bien faible contribution par rapport à d'autres.
Il se demandait parfois si ses seules compétences lui avait valu ce privilège, ou si on avait eu vent que la famille avait déjà perdu deux hommes, et qu'il n'en restait plus qu'un. Une famille de 4 femmes et un bébé à venir, c'était un fardeau dont la société simsienne se passerait. D'ailleurs, ce fardeau lui incombait désormais.
Dans le village, on parlait de ce garçon qui était devenu un homme sérieux, une valeur sûre. On le voyait déjà devenir le futur digne héritier de son père. Mais il y avait aussi des messes basses. Ferdinand avait le droit d'aînesse sur la propriété. Et si l'enfant qui mettrait au monde Eugénie s'avérait être un garçon, ce droit lui reviendrait. Mais qui allait s'occuper de la famille si Philibert partait, laissant les femmes seules, avec pour héritier mâle, un bébé ? Et si ce bébé n'arrivait pas à l'âge adulte ?
Philibert laissait dire. Il y avait déjà réfléchit. Si le bébé était un garçon, il épouserait Eugénie, et ferait de cet enfant "le sien". Il était aisé d'adopter des orphelins de guerre, personne ne l'embêterait. Il protégerait ainsi l'enfant de son frère, et assurerait la sécurité de sa famille. Dans le cas où cet enfant s'avérerait être une fille, il devenait l'héritier du domaine, et alors il n'y avait plus de soucis. Eugénie et le bébé pourraient rester aussi longtemps que nécessaire, elle pourrait se remarier plus tard.
Il va sans dire que Philibert avait pensé à tout, et qu'il avait acquis une maturité hors norme.
Il travailla d'arrache-pied et la maison subit des modifications importantes. Il fallait être prêt pour l'arrivée du bébé de Ferdinand & Eugénie, qui se faisait imminente.
Et le bébé arriva...
C'était une jolie petite fille ! On la nomma Claudine.
Philibert n'ayant pas la contrainte d'épouser Eugénie, il n'y avait pas de question à se poser. Éléonore était déjà mariée, il épousa Gérasime. Elle avait perdu son père à la guerre, et bien qu'un peu plus jeune que lui, sa mère était ravie de confier sa fille à Philibert.
Il n'y eut pas de fête, même pas de cérémonie. On annonça juste le mariage à la mairie et à l'église, et ce fut tout. Fêter un mariage fastement, pendant que certains mourraient à la guerre, aurait été mal vu.
Et puis, Gérasime venait d'une famille aisée, et elle amena un peu d'argent à la maisonnée des Fontaine. Elle fut bien accueillie et Philibert continua les importants travaux de rénovation de la maison.
Le ventre de Gérasime s'arrondit très vite. La vie reprenait son cours dans la maison des Fontaine.
Léopoldine peignait de plus en plus, Bertille et Emmerance s'étaient mises au piano, et la guerre semblait lointaine. Philibert avait vraiment beaucoup travaillé, et s'assurait que sa famille ne manque de rien.
Léopoldine était fière de son fils cadet. Elle l'avait bien éduqué, c'était un jeune homme responsable, et sa famille pouvait compter sur lui.
Certes, il avait ses défauts, tout le monde en a. Personne ne dirait de Philibert qu'il était parfait. Mais on pouvait compter sur lui, et en ces temps, c'était important.
Et dans la maisonnée rénovée, un jour, on trouva Biscuit allongé sur le sol.
Encore un coup dur pour Léopoldine, qui peignait, encore et toujours, pour ne pas trop y penser. Biscuit avait eu une belle vie depuis qu'ils l'avait recueilli. Il était mort de vieillesse, en douceur, dans la maison de famille, et finalement, c'était la mort que l'on souhaitait pour tous nos êtres chers. On enterra Biscuit dans le jardin, ainsi, il serait toujours près de sa famille.
Et elle était grand-mère, le deviendrait encore une seconde fois. Il fallait aller de l'avant, continuer d'y croire. Florimond, son époux, le lui avait demandé dans sa dernière lettre. Alors elle serait là, pour sa famille, pour veiller sur les siens. Elle serait la mamie attentionnée, la belle-mère pleine de bons conseils, elle veillerait à donner un coup de main. Elle continuerait de cuisiner ses bons plats comme elle savait le faire. Elle conseillerait son fils, qui malgré sa maturité, restait encore un jeune homme. Il avait encore besoin d'elle.
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