[DECADES CHALLENGE 1890's]-La famille Chevaleyrias à travers les âges...

@Jalychou moi aussi je suis fan des DECADE CHALLENGE ! hihi bienvenue à toi :) J'espère que mon histoire te plaît :)

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Les jours passaient paisiblement. Atticus grandissait, il devenait de plus en plus aventureux et demandait sans cesse de l'attention. Cependant, ma grossesse m'empêchait de satisfaire ses demandes. Déjà que je n'arrivais pas à effectuer mes tâches chaque jours correctement. Je traînais la patte comme on dit, et même après le coucher du soleil je persistais à les terminer. Le bébé me donnait des coups constamment comme s'il désapprouvait mes actes.
Souvent, je me caressais le ventre en lui disant que je n'ai pas le choix et que je m'occupe de notre famille qui sera aussi bientôt la sienne.

Henri, quant à lui, continuait à travailler dur. Il fit énormément de travaux dans la maison, construit de nouveaux meubles etc. Sa société aussi fonctionnait à merveille, mais lui demandait beaucoup de temps donc on ne se voyait que très peu.

Souvent, au crépuscule, moment de la toilette, il s'endormait systématiquement dans son bain. Il m'arrivait de l'observer parfois. Je le trouvais tellement paisible. Je pouvais le regarder pendant des heures.
J'étais tellement fière de lui. Il apporte tellement à notre famille.

Quelques jours avant mon accouchement, j'étais très souffrante et l'anniversaire d'Atticus arrivait aussi à grand pas. De ce fait, nous n'avions pas prévu de cadeau ni de fête d'anniversaire. Et le jour de mon accouchement, Atticus devint un adorable petit garçon, mais sur son visage on pouvait lire une grande tristesse. Le pauvre s'est senti comme oublié alors qu'un autre petit être lui était bien présent dans nos esprits...

À la fin du travail, on comprit très vite pourquoi la grossesse fut si difficile et douloureuse. J'étais loin d'être malade, j'avais juste donnée la vie à deux magnifiques jumeaux. C'est alors que la famille s'agrandit.
Une première fille Sibille et son frère jumeau Harry.

Pendant mon repos, Atticus s'occupait seul, il s'éloignait de plus en plus de nous.

Alors nous avons décidé de nous recentrer sur lui pour lui prouver qu'il n'était pas seul. On a pris énormément de notre temps pour s'occuper de lui.

Nous voulions qu'il se sent aimé et qu'il reprend confiance en lui.

Le soir avec mon mari, souvent, on s'asseyait devant notre maison et Henri me partageait ses sentiments sur le présent, mais aussi ses projets. C'est alors qu'il déclara:
"Nous avons beaucoup investi dans cette maison. C'est notre seul bien. Alors peut être que nos enfants n'ont pas de beaux anniversaires et des cadeaux extravagants qui ne servent t'à rien. Nous nos enfants auront bien plus. Ils posséderont un héritage, notre maison dans laquelle nous avons tellement travaillé. Au moins ils auront un toit sur la tête. C'est important de se soucier des générations à venir. Et mon souhait le plus cher et de voir cette maison aboutie à la fin de ma vie et que mes héritiers continueront à la faire vivre à travers leurs propres histoires".

Pleine d'émotions, quand les enfants dormaient paisiblement, je retraçais nos journées dans ce journal intime. Je tenais particulièrement à laisser cette trace en héritage à mes enfants.