[Histoire] 2e Chance ☆ MAJ 16/01 ☆ Saison 1 - Épisode 15 (Sur Pause)

Depuis quelques temps, mes amis traînaient plus souvent avec moi dans les corridors et c’était apprécié. Une belle promesse pour laquelle je leur en étais reconnaissante!


Même qu’ils m’accompagnaient jusqu’à la classe, pour être certain que je ne rencontrerais pas Roxanne sur mon chemin. Étrangement, elle se tenait loin de moi depuis que mes amis étaient là. Mais je savais que ça ne pourrait pas être toujours comme ça…


Comme ce jour-là, où Elsa m’attendait à la fin des cours. Cela a mené à une bagarre. Je me suis défendue du mieux que je le pouvais.



Je savais que c’était difficile pour mes parents. De me voir revenir du lycée, triste et cette fois-ci, avec des bleus. Je les entendais chuchoter, le soir, avant de dormir.
« Alicia se fait persécuter au lycée, chuchota maman, tu devrais aller voir le proviseur »


« Oui, je vais y aller demain. »


« Merci, mon chéri. Je suis inquiète pour elle. »


Je me suis mise à étudier, encore et encore. Grâce à Camille, qui m’avait parlé de l’université, j’avais commencé à me documenter sur le cursus sportif à Britechester. Je savais que j’irais là où Camille irait.


Et ma sœur Kimberley m’encourageait à étudier. Elle était la plus studieuse de la famille et elle faisait beaucoup plus mature que son âge.
« Fais-toi des images, pour mieux comprendre certaines mises en situation... » me disait-elle.
J’essayais de comprendre du mieux que je le pouvais. J’espérais que ma moyenne serait suffisamment bonne pour être acceptée à l’université.


Au lycée, Camille me retrouvait souvent en cachette dans les toilettes ou les vestiaires. Là, nous nous embrassions comme si la vie en dépendait. Cette période a été à la fois merveilleuse et difficile pour moi.


Nous nous découvrions un amour incroyable et nous ne pouvions en parler à personne. J’avais l’impression de respirer pour la première fois de ma vie et de m’étouffer en même temps. J’aurais voulu que ces moments avec Camille ne se finissent jamais.


Alors que ça me prenait toute mon énergie pour partir au lycée le matin…


J’allais parfois m’enfermer dans les vestiaires pour pleurer avant que les cours ne commencent. Ce jour-là, Elsa était venue me parler.
« Je suis désolée de ce que Roxanne t’a dit l’autre jour. On ne pense pas toutes comme elle, tu sais. C’est juste que… eh bien… on ne voudrait pas attirer sa foudre. Elle a toujours très mauvais caractère. »


« Et… ça ne se finit jamais bien quand on la combat... » continua-t-elle.
On entendait mes pleurs percer le silence pesant.
« Et on a commencé sur de mauvaises bases… vu qu’on s’est battues l’autre jour… je suis désolée de ce que je t’ai dit. Pardonne-moi...»
Je n’avais rien répondu. Je n'avais pas le coeur de lui parler, de toute façon.


Puis, mes parents avaient invité les parents de Camille pour discuter de la situation. Rien ne semblait s’arranger à l’école et peut-être qu’ils pourraient utiliser leur influence pour mettre la pression sur le harcèlement que je subissais.


« Vous êtes sans doute au courant de la situation à l’école, avança ma mère. De la relation entre Camille et Alicia. »
« Oui, elles sont de bonnes amies. Quelle genre de… situation parlez-vous? » demanda sereinement la mère de Camille.


« Eh bien… elles sortent ensemble. Elles sont un couple, évidemment. »
« Quoi?!  Je n’arrive pas à le croire...» s’exclama sa mère.


Son père se leva, toute la fureur se voyait dans ses yeux. Mon père et lui étaient devenus de bons amis. Mais je ne savais pas si cela allait être suffisant.


« Ma fille se fait harceler à l’école parce qu’elle aime votre fille et je ne trouve pas cela normal pour une ville comme San Myshuno. Il faut changer la situation! En tant que maire de la ville, il faudrait faire accepter les relations de couple différentes, surtout dans les écoles. » continua ma mère. Son père se rassit, tout souriant. J’avais l’impression que c’était un masque. Alors que sa mère écouta Ellesméra avec beaucoup d’attention.


« Je suis désolé de ce que votre fille vit à l’école. Cela pourrait changer, assurément. »


« Et cela DOIT changer! Si on ne fait rien, personne ne sera vraiment libre de ses choix et cela va à l’encontre des chartes des droits et libertés de la personne de l’état des Sims! »


« Je vais voir ce que je peux faire. Je suis persuadé que l’on trouvera une solution qui arrangera tout le monde.»


« Merci beaucoup, répondis-je. J’aime beaucoup votre fille et je ne lui veux que le meilleur, dans la vie. »


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À suivre...