Bonjour la communauté :) Je me suis remise aux Sims après une assez longue pause. (Vive le confinement !) J'ai pu finalement tester du contenu (GP et extensions) que j'avais sur mon jeu depuis le...
Coucou tout le monde, j'espère que vous allez tous bien. Merci à chacun d'entre vous pour tous ces chaleureux commentaires. L'édition du chapitre aura été plus longue et laborieuse que prévue, mais grandement enrichissante. Je continue tranquillement mes petites expérimentations, en espérant que cela vous plaise.
:warning: J'ai eu bien des soucis avec le redimensionnement d'images. Le forum change le format de mes images préalablement redimensionnées justement pour le forum, ce qui fait qu'il y en avait… de toutes les dimensions… Aucun format ne passait… Ça m'a rendu chèvre… Du coup, j'ai gardé les .jpeg originaux, mais comme ils sont quand même bien lourds pour certains, le chapitre est sous spoiler, bien que j'aie une sainte horreur de ces grandes bandes grisâtres qui font des croche-pattes à la lecture entre chaque image… :confounded: Pour une meilleure expérience de lecture, je vous invite à lire le chapitre sur le blog (lien ci-dessous en spoiler).
http://lunugaming.over-blog.com/requin-a-sulani.html S'il y a des ralentissements ou des problèmes d'affichage, des pubs au milieu d'un article, des problèmes de lisibilité, n'hésitez pas à me le signaler.
@tous 2 personnes m'ont parlé d'un radar à créatures surnaturelles… La première fois, j'ai pas relevé, mais là, je commence à me dire que je ne suis pas très au fait des conventions… Comme, a priori dans le jeu, les sims, surnaturels ou non, n'ont pas l'air au courant de l'existence d'autres types de sims, (en dehors du type basique et du leur), je suis partie du principe que mes petits sims vivent dans l'ignorance la plus totale… tout bêtes et heureux qu'ils sont… Tane et Nani ignorent donc l'existence des tritons/sirènes, et ne savent pas qu'Odessa en est une. (S'ils l'avaient su, Odessa aurait simplement rétorqué qu'elle ne peut pas aller à Mua Pel'am parce qu'elle a perdu son collier. Fin de la discussion. Tane ne serait pas reparti fâché…)
@Elinoee Je suis surprise que Tane t'ait déplu autant que ça. C'est sur que question patience et compréhension, on repassera, mais je me demande bien qu'est-ce qui a pu te rebuter chez lui d'entrée de jeu… C'est un premade (tout comme Nani), le fils d'Oliana Ngata. Moi, je le trouve chou avec sa bouille de gamin (mais bon, j'ai des goûts bizarres parfois…) Après, je suis d'accord avec toi, Odessa mérite d'être heureuse, tout comme Tane d'ailleurs, et Raven aussi, même si son bonheur à lui fait souvent pleurer une jolie fille :joy: Je vois que tu es pressée de le retrouver, malgré tout ! On le reverra bien assez tôt, crois-moi ! :joy:
@idjya Comme pour elinoee... Je suis surprise du peu de faveurs dont jouit ce pauvre Tane auprès de la gente féminine ! :joy: Odessa n'est malheureusement pas au bout de ses peines ! :naughty: Comme qui dirait, for the show, allways follow murphy's law (ouais, je me mets à faire des slogans en anglais xD)
@CandideJadis Merci beaucoup pour ta lecture attentive. Tes remarques sont très intéressantes. Elles me donnent envie de rebondir… Et aussi de te faire rebondir… Alors, je te poserais juste une question : est-ce qu'être responsable, c'est forcément être mature ? Est-ce que c'est la maturité qui pousse Odessa à être responsable ou est-ce autre chose ? Je veux pas en dire trop, parce que ça me paraît important que le lecteur se fasse sa propre opinion, qu'il chemine dans sa réflexion en trouvant lui-même les questions auxquelles il l'intéresse de répondre. Pour le screen qui vous a marqué @Elinoee et toi, honnêtement, je sais pas. Moi, il me semble plutôt normal en fait… Après, c'est peut-être l'illusion d'optique de la mise en forme. L'original est en spoiler ci-dessous :
@Arcaluce Tu soulèves un point important chez Odessa. Elle prend beaucoup sur elle, alors que peut-être, ça fait un peu trop, et qu'elle a pas forcément les épaules pour ça. Après, je lui souhaite pas forcément que quelqu'un prenne soin d'elle. Mais, je note que tu as encore foi en Raven :)
@Portocongo7 C'est sur que paint, c'est pas terrible, mais il faut bien commencer quelque part :joy: Moi, je suis sur une vieille version pas très légale d'un logiciel bien connu... Je dois récupérer une plus récente, mais bon, celle-là va pas trop mal… sauf quand elle plante au beau milieu de mon travail, et que j'ai pas sauvegardé... xD Enfin je m'amuse dessus, au fond, c'est le principal ! :wink: Pour en revenir à ton commentaire, ça m'a beaucoup touchée que tu prennes en considération les sentiments de Tane. Il doute tellement des sentiments d'Odessa pour lui, ça me fait de la peine… :cry: Perso, je trouve que Jadina dans sa façon de se battre, de s'opposer à son père, de chercher sa place, d'être avide, en fait, de vivre pour elle-même, elle se comporte de manière plus saine qu'Odessa. Et c'est tant mieux ! Vu ce qu'elle doit affronter, Jadina ! :cold_sweat:
@L4GL3ss Merci pour le compliment. Ah, je vois que tu as un faible pour les dissidents ! J'avoue qu'il fallait bien au moins ça pour contrebalancer Odessa ! :sweat_smile:
Je vous laisse faire connaissance avec le type le plus sexy de cet histoire. Non, je suis sérieuse, j'adore le découpé sculptural de son nez aquilin ! Digne d'un empereur romain ! *se pâme*
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#8 Un requin à Sulani
J'aperçois papa sur le chemin de la maison.
Il traîne un peu des pieds, le dos voûté.
Je peux sentir la fatigue de la journée l'accabler.
Un gros monsieur marche près de lui.
Je crois bien qu'ils sont ensemble.
Papa s'est arrêté pour l'attendre. Ils n'avançaient pourtant pas vite, mais le monsieur semble souffrir de la chaleur. C'est vrai que les températures étaient particulièrement élevées aujourd'hui, même si les heures les plus chaudes sont passées depuis longtemps. Je me demande s'il ne risque pas de faire un malaise.
J'abandonne mon étal pour aller à leur rencontre.
Papa m'embrasse, mais pas comme d'habitude, il ne me serre pas dans ses bras, il reste formel et s'empresse de me présenter au monsieur.
Je dis bonjour poliment. Monsieur Broke me regarde d'un air distrait, il halète comme s'il avait couru un marathon et soupire d'exaspération.
Papa m'envoie prévenir tatie et maman de leur arrivée.
Il y a dans son attitude, dans son ton une déférence, presque une obséquiosité, qui ne laisse aucun doute quant à l'importance de notre invité.
Dès que maman entend son nom, le sourire qu'elle affiche aux clients se décompose pour se recomposer avec la tension de ses muscles faciaux en une expression grave et austère, une de celles qu'elle ne laisse presque jamais paraître devant nous, les enfants, mais qu'elle prend parfois quand elle discute avec papa du restaurant.
C'est la première fois qu'elle me demande ça.
Ces comportements inhabituels, de maman ou de papa, m'angoissent.
Jonah et Bali viennent pour me raconter une blague, mais mon esprit tout accaparé par l'arrivée de monsieur Broke ne saisit rien à leurs pitreries.
Je les envoie à la douche et m'éclipse avec eux en direction de la maison pour m'occuper de Sandy.
De la fenêtre de la maison, je peux observer le restaurant.
Papa est au bar sur la terrasse.
Il prépare une boisson pour monsieur Broke en attendant l'arrivée de la commande.
Je ne veux pas gêner mes parents, je sens que c'est important, mais en même temps, je meurs d'envie de savoir. Je n'ai qu'une hâte : repartir en salle pour pouvoir espionner leur conversation, mais je dois attendre que les garçons aient terminé de manger.
Lorsque je suis enfin libre d'y retourner, les derniers clients finissent leurs assiettes, maman annonce à tatie que le restaurant ferme plus tôt.
Elle nous effraie, mes frères et moi, depuis que nous sommes petits avec cette horrible fable qui raconte qu'un énorme requin endormi dans les eaux de Sulani sortirait à la tombée de la nuit pour dévorer tous les queues-de-poisson qui ne seraient pas rentrés sagement se coucher. Je baisse la tête en signe de contrition.
Je tremble.
J'ai la tête qui tourne.
Je ne me sens pas bien du tout.
Maman m'autorise à rester en cuisine avec elle, en attendant la fin du dîner de monsieur Broke. De là, en nous rapprochant du bar qui donne sur la terrasse, nous pouvons entendre en sourdine leur conversation. Elle ne cherche pas à me tenir à l'écart, même si c'est un problème de grandes personnes. Elle me fait confiance parce que je suis l'aînée. Elle veut que je sois forte. Je ravale mes larmes. Maman remet diligemment la cuisine en ordre. Demain, le restaurant ouvrira, peu importe ce qu'il se passe ce soir.
Mais les forces me manquent pour l'aider.
J'arrive à peine à respirer tant les paroles de monsieur Broke m'ont suffoquée. Je peux seulement continuer de l'écouter, mots après mots, jusqu'à ce que le nébuleux cauchemar qu'ils forment dans ma tête ait pris une forme concrète, bien réelle, mais contre laquelle au moins, il est possible de lutter.
Il y a un silence qui semble durer une éternité. Monsieur Broke ne répond pas. Je ne comprends pas.
Comment peut-il rester muet après ce que lui a dit papa ?
Chaque tic d'horloge me fait descendre d'un degré vers la perspective la plus redoutée.
Un petit carillonnement métallique sur le plat de porcelaine sonne le glas de mon attente.
Monsieur Broke a déposé son couvert.
Ces paroles conclut le repas et la conversation.
Il lève les yeux, voit son portefeuille, le prend, me remercie et se replonge sur son téléphone.
Je reste planté là, en face de lui.
Il ne m'a pas regardée.
Pas un instant !
Alors qu'il tient entre ses mains mon sort,
celui de mes petits frères, de mes parents, juste…
…comme il tient son téléphone en ce moment.
Le départ de monsieur Broke me laisse désemparée.
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Félicitation @Arcaluce qui avait pressenti la façon dont tournerait les événements... :wink: (oui le "tu brûles!" c'était surtout pour ça.) Et je vous laisse avec des petits bonus pour ce chapitre :smiley:
quelques précisions pour mieux cerner l'histoire :
Dewey, Cheatem & Howe, pour ceux qui se le demandent, est le nom dans le jeu du lieu où travaillent tous les sims de la carrière affaire. C'est un nom parodique, je vous renvoie à l'article wiki pour la signification >>ici<<
J'ai gardé comme repères les heures et les jours de la semaines qui m'avaient l'air à peu près cohérent, pour le reste, le temps est absurde. Comme dans le jeu, parfois, il s'arrête pour un foyer, et reprends soudainement. Une saison peut s'éterniser, l'autre passer très rapidement. Une année dure entre 28 et 112 jours sims, c'est une idée bien plus qu'une durée. Mais bon, je vous rassure, on s'en fiche au fond, le seul temps qui compte est celui de la narration.
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