[Histoire] La légende du Niflheim: La nuée des glaces - MAJ Chap IV Un souvenir étrange -

Bonjour à toute la communauté ! Je suis vraiment contente d'être de retour sur le forum ! J'étais longtemps absente, et je n'avais plus d'ordinateurs pour continuer mes histoires et vous lire !
Donc après un très très long moment, j'ai enfin publié la suite de mon histoire. Bien sûr, j'accepte tout avis constructif pour m'améliorer dans l'écriture, mais aussi pour les fautes :s !
J'espère que ça plaira à ceux qui me lisaient à l'époque si vous êtes toujours présents <3 et à ceux qui viendront découvrir mon histoire ! ;)


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C'était un lieu magique, où vivait en harmonie toutes sortes de créatures. Foyer de nombreuses bestioles aussi charmantes les unes que les autres. Ce vaste feuillage était un abri, un endroit magique.
Le soleil battait la forêt à coup de rayon et réchauffait la faune et la flore avant la fin de son heure.



On pouvait apercevoir des fougères étranges aux lumières bleutées, qui attirait les insectes, les lucioles...
Par endroits, la forêt se faisait plus dense, les herbes étaient de plus en plus hautes et les arbres de plus en plus nombreux. La lumière du Soleil filtre très peu à travers les arbres, mais toute la forêt brille d'une lueur mystérieuse et fantastique. Les voyageurs qui s'y perdent en ressortent rarement, non pas parce qu'elle est très dangereuse, mais parce qu'ils sont souvent touchés par la beauté du paysage hypnotique et ils hésitent à le quitter, comme envoûtés par la magie d'un tel lieu.



On disait même que cette forêt a une âme, elle bouge, elle vit, elle parle. Gare à celui pétri de mauvaises intentions qui ose s'aventurer dans cette forêt, car assurément, il verra son chemin s'allonger. Cet endroit est doté d'une force magique inouïe, et personne dont les intentions sont mauvaises n'en est jamais ressorti. L'esprit des malins qui y pénètrent est immédiatement ensorcelé par la puissance se dégageant de la nature.



Le plus important, c'est qu'elle représentait un havre de paix, une protection pour les gentils habitants de ce royaume.



*???*
"Enfin de retour auprès des miens !"



"Quel soulagement de voir que le campement va bien"

La jeune femme perdit peu à peu son coté mystérieux et laissa place à un énorme sourire qui témoigna en un instant de son immense joie. Elle termina son voyage courant haletante pour retrouver les siens.



Elle se dirigea alors à l'intérieur du campement et s'en alla se changer afin d'être plus présentable.



Assise sur un banc de pierre blanche, une jeune femme l'attendais. Elle semblait soulagée et heureuse. Elle se leva d'un coup.

"Yndris ! Te revoilà ! Tu es si belle sans ton armure"



"Vous savez très bien qu'en-dehors, je dois la porter pour ma sécurité"
"Allons, stop dont tes politesses, Appelle-moi Gelestel. Oui, hélas, l'esprit de la forêt ne peut pas toujours nous protéger"

Gelestel avait une voix magnifique et Yndris se mit à rougir, à la fois touché et surprise.

"Très bien si tel et ton souhait, Gelestel"



"Alors raconte moi, je veux tout savoir de ton voyage"
"Si pars voyage tu parles de ta fille et de ta petite fille je t'assure qu'elles vont bien. Dans ce futur tout a l'air plus simple"



"Dans l'immédiat leurs bonheurs est tout ce qui m'importe. Je te remercie infiniment pour tout ce que tu as fait pour nous et le clan. Va saluer ton roi, nous nous reverrons pour le souper"
"Oui ma reine, je m'en vais le rejoindre de ce pas"

C'est alors que Gelestel enlaça avec toutes ses forces et sa joie Yndris en signe de bonne retrouvaille.



"Mon roi..."
"Je prends ton retour comme un message positif envoyé par l'esprit de notre si belle forêt... J'ai prié pour toi, pour guider tes pas dans ces chemins inconnus..."
"Je l'ai retrouvé, et bientôt elle saura.."
"Depuis tous ces siècles de loyaux services, n'oublie pas que tu contribues à la survie de notre espèce.."

La jeune femme était sur le point de s'accroupir pour saluer son roi quand il la stoppa net. Pris ces épaules entre ses mains et dit

"Tu n'as pas besoin d'effectuer ce geste, tu fais parti de la famille maintenant"



Valandir, dit Valar le puissant. Roi d'Alfheim et des premiers Elfes est un elfe optimiste, qui croyait t'en bien que mal à la survie des siens, au renouveau... Au retour de sa fille et de sa petite fille... Savoir qu'Yndris a accompli sa mission l'envahissait d'une joie immense. C'était un avancement pour ce peuple... Perdu, cacher au centre de leur mère, esprit de tout ce qui vit, et respire.
Malgré tous sa plus grande qualité reste son implacable patience, car cette guerre n'a fait que trop durée et personne même l'esprit de la forêt ne peux prédire l'avenir qui leurs est réservés.



Pourtant, il fut un temps ou Valandir enferma sa fille jusqu'au mariage et entraîna une guerre avec le monde des hommes pour la protéger elle, mais aussi tuer sa petite fille qu'il considérait comme une abomination...
Sa colère avait entraîné la destruction du Niflheim et enchaîner la disparition de nombreux Elfes, mais pourquoi?! À cause de la fierté de deux hommes ?
Qu'est-ce qu'une semi-elfe de sang royal pouvait bien faire contre eux ? Était-elle devenue une menace ?
Où était-elle devenue la clé de la survie des Elfes ?



La nuit tomba petit à petit, laissant place à des sonorités totalement différentes de la journée...
Les oiseaux retournèrent dans leurs nids, les abeilles terminèrent leurs durs labeurs...
C'est alors que l'obscurité fit place à tous autres échanges. Les grenouilles coassèrent, les lucioles tournicotaient joyeusement dans les airs...
Tous semblaient paisibles et réconfortants.
Cependant, dans le cœur des elfes, tout était loin d'être calme...



*Gelestel*

Depuis la déclaration de guerre, nous ne sommes plus très nombreux...
La colère des Elfes a non seulement réduit le Nifhleim à néant, mais a aussi divisé notre peuple. Certains d'avis neutre et pacifiste sont parti en nous laissant derrière, d'autres se sont rallié à la cause des Elfes noirs. Et puis il y a nous la minorité des elfes de lumières...
Nous nous somme réfugié ici avec quelques congénères du peuple des bois.



Nous avons de quoi subvenir à nos besoins, mais tout a une fin. Je commençais à voir les ténèbres, au-delà de la forêt à l'intérieur même des écorces et jusqu'à la nervure des feuilles, je vois le poison gluant et dégoulinant du mal.
Malheureusement, le temps nous manque énormément... La fonte des glaces à permis aux ténèbres de s'abattre sur nos Terre. Elle s'infiltre et prend place de plus en plus comme la peste. Les sombres créatures gagnent en confiance et sont prête à tous pour éteindre toutes formes de lumières.
Ses éclats de guerres, débris d'un monde qui joue sa comédie sur une scène tragique, font se fissurer les valeurs propres au bon vivre, au bien-être et au bonheur.
Dans ses danses macabres, le monde de l'Homme se gorge de haine et de violence, encré dans leurs colères qu'ils contribuent à notre extinction et à leurs propres pertes. Il n'est plus possible de retourner en arrière une fois la noirceur passé le seuil de votre porte..
La nuit tombée, nous surveillons chaque parcelle de notre campement, car derrière les nombreux arbres et fougères dans la nuit, les ennemis nous observe peut-être.



Inquiets, nous profitâmes tout de même du retour d' Yndris, elle nous raconta et nous décrivîmes la future Terre ou elle avais retrouvé Daëna et Menel..
Comme une enfant je buvais chacun de ces mots. Un petit instant, je me sentais comme libéré d'un poids, j'essayais de m'imaginer la neige. Ces hommes et leurs sciences étranges, et cette "technologie" qui envahissait la Terre ? Qu'elle, était-ce ? Cette divinité à l'étrange capacité ?
Et ma fille ? Elle me manque terriblement...
On restait là pendant des heures... Jusqu'à ce que la fatigue nous achèves complètement.



Je croyais en notre survie, en notre nouvelle vie. Même au sein de cette forêt, je me sens comme enfermé, comme rejeter. Je sentais que quelque chose d'horrible allait se produire. Le mal allait s'abattre sur nous.
Je veux gagner ma liberté, mais il paraît que la liberté a un prix.
L'emprisonnement fini par être bien plus cher...



Gelestel n'avait pas tord, non loin de là, on les observait déjà...
Ombre parmi les ombre, courant dans les ténèbres du sous-bois à travers les ronces et les branchages comme une harde de cerfs, ils étaient déjà là.