Hey tout le monde :) Ça y'est, j'ai décidé de lancer ma deuxième histoire ! Je pense avoir fait suffisamment de progrès pour me lancer dans une autre histoire ! Mais attention cependant : Je préfèr...
Je suis rentré chez moi le cœur emplit de bons sentiments. Ma mère était sur le sofa à lire un livre. "Coucou ! Qu'est ce que tu lis ? -Un livre sur le harcèlement scolaire. -Ah, il est nouveau ? -Non je l'avais depuis un petit bout de temps, mais je ne m'y étais jamais penché. -Ok ok...
-Dis-donc Thomas, tu n'aurais pas quelque chose à me dire ?" Je sursautais. Je crus un instant qu'elle savait déjà pour Peter et moi, mais je me ressaisis en me disant que ce n'était pas possible. "Heu...
-Le directeur du lycée a appelé cet après-midi. Tu ne t'es pas présenté au lycée selon ses dires." Elle était sérieuse ?! Le directeur a appelé le dernier jour de cours parce que j'étais absent ?! Ils n'avaient vraiment rien d'autre à faire que de saouler les élèves pour les cours... "Où étais-tu cet après-midi Thomas ? -... -Tu es devenu muet tout à coup ? Parle ! -J'étais avec Gaby, c'est bon tu ne vas pas dramatiser pour ça. C'était le dernier jour de cours et on ne fait rien en classe à part regarder des films et jouer ! -Tu rigoles j'éspère ?! S'il y'a des jours d'écoles, c'est pour que tu y ailles même si c'est le dernier Thomas ! Tu as ton bac dans une semaine je te signale !! Et puis même, j'aime savoir que tu es là où je pense plutôt qu'ailleurs ! Si tu estimais qu'il n'était pas nécessaire d'aller en cours le dernier jour alors tu aurais pu au moins avoir l'audace de me prévenir ! Je comprends mieux pourquoi tu es parti sans sac maintenant !"
Les vacances commençaient bien. Voyant que je ne répondais plus, elle ajouta : "Ton portable. -De quoi ? -Tu as bien entendu, ton portable. Si tu peux te passer de tes cours il en sera de même pour ton portable." Génial. Je n'allais plus pouvoir parler avec Peter ! Ce fut à contrecœur que j'ai donné mon téléphone à ma mère. A peine eus-je le temps de m'isoler dans ma chambre que j’entendis claquer la porte d’entrée. Mon père venait d’arriver. J’entendis Lucy hurler : "Papa, Papa, devine ce que Thomas a fait !"
Juste ce qu’il me fallait. J'attendis un peu, mes parents discutaient puis le ton haussa, surement sur mon sujet. Ils se disputaient souvent. Mon père était un homme de trente-huit ans à l’époque, me ressemblant trait pour trait mais avec un physique plus musclé et évidemment avec les années en plus. Il était contremaître dans une usine de pièce détachées pour voiture. Il n’avait pas un physique particulièrement impressionnant, mais face à moi, sa force et son timbre de voix représentaient une combinaison redoutable. Toujours fatigué par son travail, il n'accordait que peu d'attention à la famille. Puis son caractère était d'être distant avec nous, comme l'autre fois à table. De ce manque de communication était né des tensions familiales. J’avais toujours imaginé que le mariage de mes parents était heureux, sinon confortable. Maintenant que j’y pense, je me rends compte que ma mère sacrifiait sa vie pour que nous autres, ses enfants, n’ayons pas à subir un divorce.
Les paroles se calmèrent puis ma mère m’appela sèchement d'en bas de l'escalier.
"Thomas ! Descend, ton père veut te parler !"
Quand mon père intervenait, alors j'étais officiellement dans les ennuis les plus profonds. Je descendis et me présentai à lui, il fit signe de m'asseoir. Son regard était vide. Je détestais quand il faisait ça car il semblait plongé dans plein de pensées à mon égard sans que je puisse deviner ce qu'il pouvait imaginer de moi. Par ailleurs il restait intimidant, prêt à me contredire si je venais à contester ce qu'il allait dire.
"Thomas, pourquoi est-ce tu as séché les cours ?" Je ne m’attendais pas à cette question. D’habitude, il entrait comme l’ange de la mort et m'annonçait ma sentence. Je choisis de dire la vérité, c’était ce que je faisais le plus souvent. "On s'est retrouvés au parc Gaby et moi pour profiter de notre dernière journée ensemble, vu qu'en cours on faisait des jeux, j'ai jugé inutile d'y aller." Je me détendis, ayant donné ma version des faits. Pas de détails ou plaidoiries inutiles. Cela n’aurait pas joué en ma faveur. Il me fixa pendant un long moment. "Baisse la tête." Je m'ordonnais. "Tu as eu un comportement intolérable Thomas. Ta mère et moi avions confiance en toi et voilà comment tu nous rend la chose."
Je ne répondis rien. "Cependant tu as été honnête avec moi en me disant la vérité, je pense que la punition de ta mère est suffisante à ce que tu comprennes tes erreurs. Ton bac est pour bientôt, alors profites-en pour réviser."
Je suis remonté soulagé mais tout de même en colère dans ma chambre, et évidemment j'ai croisé ma sœur...
"Tu as toujours une tête d'enterrement toi haha ! -Normal, je voulais te proposer de jouer avec moi mais j'avais oublié à quel point tu étais idiote. -Gros c... -Fais attention à ce que tu vas dire !" Fier de lui avoir rendu la monnaie de sa pièce, je me suis enfermé dans ma chambre où la colère me rattrapa finalement. Peter devait surement s'inquiéter de ne pas me voir répondre à ses messages ! Pire même, il devait croire que je m'étais ravisé sur notre amour et que donc je ne voulais plus lui parler ! Puis pour un dernier jour de cours, ce n'était pas si grave que ça de ne pas être présent...
A force de penser à Peter, ma colère s'en alla. Je m'imaginais Peter partout avec moi, à table il remplaça ma petite sœur.
Dans mon lit, je l'imaginais à coté de moi avant de m'endormir...
Et le matin au moment de prendre ma douche, je... Hum, je me suis arrêté là. Laisser ses pensées vagabonder faisait passer le temps bien plus vite que je ne le pensai. Je me suis installé à mon bureau et j'ai passé la matinée à réviser mes sciences. Alors que je lisais, Peter n’arrêtait pas de traverser mon esprit et je n’arrivais pas à me concentrer. Je relus la même page six fois de suite sans m’en rendre compte. Peter était tellement mignon que je n’arrivais pas à le sortir de ma tête, et ce n’était pas désagréable de penser à lui... Ses cheveux blonds étaient ce que je préférais. Son visage adorable, son sourire éclatant et ses magnifiques yeux bleus ne le rendaient que plus attirant.
L'après-midi j'ai demandé à sortir. J'avais le droit sous condition de ne pas me rendre chez Peter ou Gaby, ma mère allait appeler chez eux pour vérifier que je ne m'y serais pas rendu. Je n'avais nullement l'intention d'aller les voir, je voulais juste prendre l'air pour réfléchir un peu. Je suis allé à mon endroit favori de tout Willow Creek. Il se trouvait au fond d'une forêt où jamais personne ne s'y rendait. Pour l'atteindre il fallait marcher un peu mais ça valait vraiment le coup, cet endroit était mon refuge, là où je me sentais exclu de la réalité, où je pouvais songer tranquillement à ce que je voulais. Je l'avais nommé "Le nid" car je m'y sentais en sécurité, mon deuxième foyer.
Je me baissai à un étang pour me rafraichir, la marche m'avait fait beaucoup suer, j'étais épuisé.
En me relevant, j’aperçus la plus belle partie de ce lieu. Je m'approchai de cette zone qui me laissait rêveur chaque fois que je la voyais.
C'était une cascade où s'écoulait une eau étincelante. A première vue rien d'extraordinaire, mais ce qui me fascinait était que parfois, lorsque les rayons du soleil passaient à travers l'eau, on pouvait voir un magnifique spectacle de lumière. J'étais peut-être naïf, peut-être trop idéaliste, mais pour moi cet instant où les couleurs se formaient dans l'eau était magique. Il me laissait croire au bonheur, me redonnait confiance en moi. J'avais la chance de connaitre cet endroit où cette chose se produisait, c'était magnifique à regarder.
Je me suis dit que j'emmènerai surement Peter ici un jour, je partagerai ce lieu avec lui. Ce serait notre lieu, on le croyait sorti d'un conte de fée ! Je m'allongeais dans l'herbe pensant à toutes les possibilités d'avenir avec Peter, cela ne faisait même pas 24h que l'on s'était vu que je ressentais déjà le besoin d'être avec lui. J'aimais Peter, il n'y avait rien d'extraordinaire à ça mais pourtant j'aimais à me le répéter intérieurement. Je me demandais ce qu'il faisait au moment où je pensais à lui. Maintenant qu'on était ensemble, je voulus que ça dure toute notre vie. Plus tard on aurait pu vivre ensemble en même temps de faire nos études, puis se marier, je me demande si nos parents approuveraient... Ça y est, je faisais des projets d’avenir, même si c’était pour rire. Je sus à ce moment-là que j’avais envie de passer le reste de ma vie avec lui. Il remplissait un vide que je ressentais depuis longtemps. Il était mon autre moitié, capable de me faire m’ouvrir et de lire dans mes pensées comme dans un livre, depuis le temps que l'on se connaissait. Il devinait mes sentiments, mes attentes et mes aspirations. Il me connaissait intérieurement et extérieurement. Enfin pas encore physiquement, mais en ce qui concernait ma personnalité, il m’avait cerné.
Puis Laura vint dans mon esprit. Avait-il au moins pensé à rompre avec elle ? Pauvre fille, je lui volais son copain en quelque sorte... J’espérais que Peter eut bien rompu avec Laura et qu'elle n'aurait jamais à se mêler de notre histoire. Je me suis relevé, il fallut rentrer pour ne pas rajouter plus à ma punition.
Mon retour à la maison me ramena à la brusque réalité de la vie. Ma mère m'attendait de pied ferme. "Au fait Thomas, tu ne me cacherais pas quelque chose ?" Je fut surpris par la question, elle me prit au dépourvu. "Heu non pourquoi ?" Nous nous assîmes. "-J'ai appelé la mère de Peter, il est puni aussi, tu ne m'a pas dit que étais avec lui vendredi ! -Ah, bah il n'y avait aucun intérêt à le préciser... -Pourquoi est-ce que tu m'as dit que tu étais avec Gaby alors ?"
Je ne compris pas tout de suite. "Ben j'étais avec Gaby et Peter, j'ai juste oublié de te dire qu'il y avait AUSSI Peter ! -Bien sûr, pourtant Gaby ne se rappelle plus avoir été avec vous vendredi, étrange non ? -Hein ? -Je l'ai aussi appelé tout à l'heure pour être sûre que tu ne sois pas chez elle et je suis tombée sur sa mère, Gaby a bien séché les cours mais elle dément avoir été avec vous lors de cette journée." Je ne dis rien, j'étais abasourdi d'entendre ça. "Thomas. Pourquoi m'as-tu menti ?"
Je commençais à comprendre, Gaby était vexée que Peter ne lui ait pas parlé vendredi et par colère a dit qu'elle n'était pas avec nous ce jour là. Je connaissais son caractère susceptible et elle pouvait très bien être capable d'une chose pareille. Elle ne mentait pas vraiment, mais expliquait juste son ressenti qui était d'avoir été exclue. C'était un horrible malentendu ! Maintenant ma mère pensait que j'étais resté avec Peter vendredi, ce qui n'était pas un véritable mensonge en soi mais pas non plus la vérité ! Quelle co*** cette Gaby ! Elle me mettait dans la crotte sans s'en rendre compte ! Ma mère savait que Peter et moi lui cachions quelque chose... Qu'allais-je devoir lui dire ?
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