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Snezhkaia
4 years agoSeasoned Ace
Toujours fidèle au poste @Arcaluce :blush: Et je t'en remercie :kissing_heart:
Lorelei adore les électrons libres également : ils sont tellement enrichissants avec leur façon de vivre/penser en décalage avec le monde qui les entoure. Elle fait sûrement partie de ces professeurs qui arrivent à polir ces diamants bruts qui semblent à première vue non conformes mais n'en sont que plus précieux :blush:
Il semblerait qu'elle suive un tout petit peu ton conseil en s'adaptant sans cesse au caractère bourru d'Orion comme tu pourras le constater maintenant :blush:
Chapitre 5
6 mois plus tard – Point de vue de Lorelei
Je viens à peine de rentrer du marché quand Orion arrive également, en bougonnant. Je lui propose directement de s’installer à table pour discuter.
« Je ne te comprends définitivement pas ! Comment tu peux aimer vivre ici ?
- Bonjour Orion ! Tu as l’air d’excellente humeur ce matin ! »
Il me jette un regard noir et je comprends qu’il n’est pas dans un bon jour. Je commence à le cerner et j’arrive maintenant à m’adapter à ses coups de blues. Mon optimisme permet de compenser son pessimisme et ma joie, sa tristesse éternelle. Hier, il disait que je vivais dans un coin de paradis, aujourd’hui, c’est le contraire.
Il garde le silence, ce que je respecte. On était comme chien et chat mais avec le temps, on s’apprivoise. Lentement mais sûrement. Parfois, je me surprends même à le trouver sympathique, ce qui n’est pas peu dire ! Souvent, pour être totalement honnête. À sa manière, bien évidemment. Il est taciturne, solitaire, froid mais contre toute attente, attachant. Et ce sentiment se renforce maintenant que j’ai appris à le connaître.
Lorelei : « Pendant que tu étais parti te promener, j…
Orion : C’est un reproche ?
Lorelei : Non. Un simple constat. »
Je n’insiste pas. Ça ne sert à rien. Dans ses mauvais jours, il prend la mouche très facilement. J’ai appris de mes erreurs et de nos longues disputes à nos débuts. Tout était prétexte pour se disputer. Mais maintenant que j’ai compris que sa susceptibilité était une sorte de réaction naturelle chez lui, je laisse couler. Ça demande pas mal de sang-froid mais une vampire n’en manque pas, au sens littéral comme au sens figuré. Surtout quand son élément est la glace.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il me confirme que je peux reprendre. D’un signe de tête, il m’invite à poursuivre :
« Pendant que tu t’aérais un peu, j’ai été au marché. J’ai laissé traîner mes oreilles un peu partout et j’ai croisé la coiffeuse. Elle parlait au primeur et racontait la mésaventure de la boulangère et ... »
Il me fait signe de la main pour que j’abrège vu que je suis en train de me perdre de nouveau dans les détails.
« Bref, elle a parlé d’un, et je cite, rustre mal aimable qui n’a même pas laissé de pourboire à la pauvre Olga alors qu’elle lui avait vendu sa plus belle miche. Outre l’horrible affront, j’ai regardé en elle et j’ai la confirmation que c’était Vladimir. »
J’ai piqué au vif sa curiosité. Je sais qu’il n’attendait que ça, qu’on localise les vraies menaces. Jusqu’à maintenant, j’arrivais à obtenir les informations mais souvent au travers de traces de réunions tenus entre sous-fifres.
« Alors ils seraient bel et bien en Sibérie ?
- Il faut croire que oui.
- Tu en es certaine ? »
Je hausse un sourcil tout en le fixant. Pas besoin de mots, il comprend :
« Je ne mets pas en doute tes capacités de lecture. Plutôt les souvenirs de, je sais plus … Qui parlait déjà ?
- La coiffeuse. Mais je ne me suis pas limitée à sa version. Tu te doutes bien que j’ai eu une envie irrépressible de pirojkis et que je me suis empressée d’aller voir Olga pour lui en acheter. C’est en elle que j’ai regardé. Je n’ai pas vu Nadab mais Vladimir et Igor sont bien de retour ici »
Un sourire discret se forme sur ses lèvres. Je m’empresse de lui sourire à mon tour tout en lui montrant le papier kraft.
« Du coup, pirojkis au menu ! »
Je ne sais pas trop pourquoi mais le voir sourire me rend toujours plus légère. Comme si j’avais besoin de le voir aller bien pour être totalement heureuse. Et c’est de plus en plus prégnant…
Il me sort de mes pensées en reprenant la parole :
« Tu comptes vraiment les manger ?
- Oui. Olga est très douée. Ils sont très bons. Du moins, pour de la nourriture humaine. »
Je sais qu’il mange de la nourriture humaine en douce. Mais je le passe sous silence. Cette volonté de ne pas se dévoiler me plaît. Je lui laisse ce plaisir. Comme sa collection de figurines.
Je lui propose plutôt de nous séparer et de partir chacun explorer les montagnes pour localiser le QG grâce aux renseignements précieux que j’ai récupérés. Il approuve directement propose de faire une ronde dans un premier temps en ville afin de laisser traîner ses oreilles.
Je prends mon snowboard pour partir à l’aventure dans les sommets. Nous convenons d’un point de rendez-vous pour faire notre compte-rendu.
***
Point de vue d’Orion
Sans perdre une minute, je commence à tourner dans la station de ski la plus proche afin de laisser traîner mes oreilles. Si Vladimir et Igor sont ici, Nadab l’est aussi. L’avantage des organisations mafieuses, c’est que l’organigramme permet de connaître beaucoup de relations fondamentales de ce type. Tout comme Aridai et moi étions inséparables avant que je ne parte pour cette mission, Nadab et ses sbires le sont aussi.
A plusieurs reprises, j’entends parler d’une grotte, dans un renfoncement, un peu plus en altitude. Je continue de glaner les derniers repaires géographiques puis décide d’aller faire un premier repérage, avant d’en parler avec Lorelei.
Je rentre me changer puis me lance sur les sentiers de randonnées, là où de l’animation a été aperçue par les derniers promeneurs.
Sur la route, je fais une mauvaise rencontre … Saloperie de bestioles !
Alors que je continue mon ascension, je me retrouve totalement entouré de petits êtres gelés. Je n’ai aucune idée de ce que c’est … Encore une étrangeté du lieu …
Je finis par quitter les sentiers de randonnée pour m’aventurer dans des coins non fréquentés, un peu en retrait. Les badauds ont parlé de statues signalant l’entrée de la grotte.
A force de chercher dans tous les recoins, je me retrouve face à d’immenses sculptures pierres. J’ai une piste. J’appelle Lorelei pour qu’elle me rejoigne. Elle m’indique au téléphone qu’elle est rentrée bredouille. Je lui donne les indications nécessaires pour me localiser aisément.
Quelques instants plus tard, une fusée arrive à côté de moi.
« Tu as été rapide !
- J’avais juste besoin de me changer en vitesse. Et sur la route, j’ai croisé une colonie d’Oréades* ! Ça m’a boostée pour venir jusqu’ici ! J’ai hâte de voir ce que cette grotte a à nous révéler ! »
Des Oréades ? Est-ce que … ? Non ! Ce n’est pas possible … Je me tape un film là …
Elle commence par prendre des photos pour faire des recherches alors que je suis perdu dans mes pensées.
Elle tend l’oreille pour savoir si quelqu’un se trouve à l’intérieur. Ne repérant pas le moindre bruit, on pénètre dans la grotte et Lorelei se retrouve totalement assaillie par la multitude de traces. Elle met quelques instants pour ordonner ses idées et ce qu’elle découvre est loin d’être rassurant … Ils savent. Ils connaissent l’emplacement de la maison d’Aridai. Du moins, ils en ont une vague idée. Ils vont s’attaquer à sa famille pour l’atteindre. Cette distraction coupe court à toutes mes pensées. Je m'occuperais de cette énigme plus tard. Il faut que j’aille à Selvadorada.
*****
*Oréade : esprit lié à la glace (nymphe des montagnes dans la mythologie grecque)
Je vais volontairement poster de manière rapprochée dans cette histoire pour que le décalage dans le temps entre mes deux histoires s'estompent car je vais vous perdre avec mes bastons et retour à Selavadorada :lol:
Pour situer un peu sur une ligne temporelle, il s'agit du retour d'Orion à Selvadorada relaté dans le Chapitre 15 - Refuge à découvert de l'histoire d'Aridai et Coline.
Merci de continuer de me lire malgré ce long silence :kissing_heart:
Lorelei adore les électrons libres également : ils sont tellement enrichissants avec leur façon de vivre/penser en décalage avec le monde qui les entoure. Elle fait sûrement partie de ces professeurs qui arrivent à polir ces diamants bruts qui semblent à première vue non conformes mais n'en sont que plus précieux :blush:
Il semblerait qu'elle suive un tout petit peu ton conseil en s'adaptant sans cesse au caractère bourru d'Orion comme tu pourras le constater maintenant :blush:
6 mois plus tard – Point de vue de Lorelei
Je viens à peine de rentrer du marché quand Orion arrive également, en bougonnant. Je lui propose directement de s’installer à table pour discuter.
« Je ne te comprends définitivement pas ! Comment tu peux aimer vivre ici ?
- Bonjour Orion ! Tu as l’air d’excellente humeur ce matin ! »
Il me jette un regard noir et je comprends qu’il n’est pas dans un bon jour. Je commence à le cerner et j’arrive maintenant à m’adapter à ses coups de blues. Mon optimisme permet de compenser son pessimisme et ma joie, sa tristesse éternelle. Hier, il disait que je vivais dans un coin de paradis, aujourd’hui, c’est le contraire.
Il garde le silence, ce que je respecte. On était comme chien et chat mais avec le temps, on s’apprivoise. Lentement mais sûrement. Parfois, je me surprends même à le trouver sympathique, ce qui n’est pas peu dire ! Souvent, pour être totalement honnête. À sa manière, bien évidemment. Il est taciturne, solitaire, froid mais contre toute attente, attachant. Et ce sentiment se renforce maintenant que j’ai appris à le connaître.
Lorelei : « Pendant que tu étais parti te promener, j…
Orion : C’est un reproche ?
Lorelei : Non. Un simple constat. »
Je n’insiste pas. Ça ne sert à rien. Dans ses mauvais jours, il prend la mouche très facilement. J’ai appris de mes erreurs et de nos longues disputes à nos débuts. Tout était prétexte pour se disputer. Mais maintenant que j’ai compris que sa susceptibilité était une sorte de réaction naturelle chez lui, je laisse couler. Ça demande pas mal de sang-froid mais une vampire n’en manque pas, au sens littéral comme au sens figuré. Surtout quand son élément est la glace.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il me confirme que je peux reprendre. D’un signe de tête, il m’invite à poursuivre :
« Pendant que tu t’aérais un peu, j’ai été au marché. J’ai laissé traîner mes oreilles un peu partout et j’ai croisé la coiffeuse. Elle parlait au primeur et racontait la mésaventure de la boulangère et ... »
Il me fait signe de la main pour que j’abrège vu que je suis en train de me perdre de nouveau dans les détails.
« Bref, elle a parlé d’un, et je cite, rustre mal aimable qui n’a même pas laissé de pourboire à la pauvre Olga alors qu’elle lui avait vendu sa plus belle miche. Outre l’horrible affront, j’ai regardé en elle et j’ai la confirmation que c’était Vladimir. »
J’ai piqué au vif sa curiosité. Je sais qu’il n’attendait que ça, qu’on localise les vraies menaces. Jusqu’à maintenant, j’arrivais à obtenir les informations mais souvent au travers de traces de réunions tenus entre sous-fifres.
« Alors ils seraient bel et bien en Sibérie ?
- Il faut croire que oui.
- Tu en es certaine ? »
Je hausse un sourcil tout en le fixant. Pas besoin de mots, il comprend :
« Je ne mets pas en doute tes capacités de lecture. Plutôt les souvenirs de, je sais plus … Qui parlait déjà ?
- La coiffeuse. Mais je ne me suis pas limitée à sa version. Tu te doutes bien que j’ai eu une envie irrépressible de pirojkis et que je me suis empressée d’aller voir Olga pour lui en acheter. C’est en elle que j’ai regardé. Je n’ai pas vu Nadab mais Vladimir et Igor sont bien de retour ici »
Un sourire discret se forme sur ses lèvres. Je m’empresse de lui sourire à mon tour tout en lui montrant le papier kraft.
« Du coup, pirojkis au menu ! »
Je ne sais pas trop pourquoi mais le voir sourire me rend toujours plus légère. Comme si j’avais besoin de le voir aller bien pour être totalement heureuse. Et c’est de plus en plus prégnant…
Il me sort de mes pensées en reprenant la parole :
« Tu comptes vraiment les manger ?
- Oui. Olga est très douée. Ils sont très bons. Du moins, pour de la nourriture humaine. »
Je sais qu’il mange de la nourriture humaine en douce. Mais je le passe sous silence. Cette volonté de ne pas se dévoiler me plaît. Je lui laisse ce plaisir. Comme sa collection de figurines.
Je lui propose plutôt de nous séparer et de partir chacun explorer les montagnes pour localiser le QG grâce aux renseignements précieux que j’ai récupérés. Il approuve directement propose de faire une ronde dans un premier temps en ville afin de laisser traîner ses oreilles.
Je prends mon snowboard pour partir à l’aventure dans les sommets. Nous convenons d’un point de rendez-vous pour faire notre compte-rendu.
Point de vue d’Orion
Sans perdre une minute, je commence à tourner dans la station de ski la plus proche afin de laisser traîner mes oreilles. Si Vladimir et Igor sont ici, Nadab l’est aussi. L’avantage des organisations mafieuses, c’est que l’organigramme permet de connaître beaucoup de relations fondamentales de ce type. Tout comme Aridai et moi étions inséparables avant que je ne parte pour cette mission, Nadab et ses sbires le sont aussi.
A plusieurs reprises, j’entends parler d’une grotte, dans un renfoncement, un peu plus en altitude. Je continue de glaner les derniers repaires géographiques puis décide d’aller faire un premier repérage, avant d’en parler avec Lorelei.
Je rentre me changer puis me lance sur les sentiers de randonnées, là où de l’animation a été aperçue par les derniers promeneurs.
Sur la route, je fais une mauvaise rencontre … Saloperie de bestioles !
Alors que je continue mon ascension, je me retrouve totalement entouré de petits êtres gelés. Je n’ai aucune idée de ce que c’est … Encore une étrangeté du lieu …
Je finis par quitter les sentiers de randonnée pour m’aventurer dans des coins non fréquentés, un peu en retrait. Les badauds ont parlé de statues signalant l’entrée de la grotte.
A force de chercher dans tous les recoins, je me retrouve face à d’immenses sculptures pierres. J’ai une piste. J’appelle Lorelei pour qu’elle me rejoigne. Elle m’indique au téléphone qu’elle est rentrée bredouille. Je lui donne les indications nécessaires pour me localiser aisément.
Quelques instants plus tard, une fusée arrive à côté de moi.
« Tu as été rapide !
- J’avais juste besoin de me changer en vitesse. Et sur la route, j’ai croisé une colonie d’Oréades* ! Ça m’a boostée pour venir jusqu’ici ! J’ai hâte de voir ce que cette grotte a à nous révéler ! »
Des Oréades ? Est-ce que … ? Non ! Ce n’est pas possible … Je me tape un film là …
Elle commence par prendre des photos pour faire des recherches alors que je suis perdu dans mes pensées.
Elle tend l’oreille pour savoir si quelqu’un se trouve à l’intérieur. Ne repérant pas le moindre bruit, on pénètre dans la grotte et Lorelei se retrouve totalement assaillie par la multitude de traces. Elle met quelques instants pour ordonner ses idées et ce qu’elle découvre est loin d’être rassurant … Ils savent. Ils connaissent l’emplacement de la maison d’Aridai. Du moins, ils en ont une vague idée. Ils vont s’attaquer à sa famille pour l’atteindre. Cette distraction coupe court à toutes mes pensées. Je m'occuperais de cette énigme plus tard. Il faut que j’aille à Selvadorada.
*Oréade : esprit lié à la glace (nymphe des montagnes dans la mythologie grecque)
Je vais volontairement poster de manière rapprochée dans cette histoire pour que le décalage dans le temps entre mes deux histoires s'estompent car je vais vous perdre avec mes bastons et retour à Selavadorada :lol:
Pour situer un peu sur une ligne temporelle, il s'agit du retour d'Orion à Selvadorada relaté dans le Chapitre 15 - Refuge à découvert de l'histoire d'Aridai et Coline.
Merci de continuer de me lire malgré ce long silence :kissing_heart:
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