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7 years ago
10 fois plus logique x)
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Chapitre 2 : Appelez-moi, officier !
Bleue déprimait sévèrement dans son appartement. Le seul objet qu’elle avait réussi à réparer, c’est-à-dire les saints water closes, avait à nouveau pété la nuit. Et en tant que créatrice anti-masochisme pure, je suis allée voir la cause de tout ces problèmes. Les gremlins. Alors je ne connaissais pas l’existence de ces bestioles, hormis dans les films, mais je ne les aimais pas. Alors je les ai supprimés. Noméoh, c’est qui le boss ici ? (en vrai, je trouve l’idée amusante, mais toutes les nuits c’est juste pas possible, si vous voyiez la tête que tire mon Sim dès qu’il sort de sa chambre, c’est effrayant).
Du coup, c’est toujours très mal à l’aise que la pauvre bichette part au travail, avec encore 7 objets à réparer (aubaine de fou pour le bricolage malgré tout, ouais faut pas non plus déconner, je n’ai pas tout remplacé avec ma déessitude).
N’empêche que sa mauvaise humeur a ses bons côtés. Pas de pitié pour les criminels. Comme elle avait déclenché une bagarre de rue, Bleue avait été contrainte de lui coller un P.V. Oui oui mesdames et messieurs un pévé, un vrai, un dur. On ne rigole pas avec les coups de poing.
Et comme Bleue était en pleine forme, elle en profita pour répondre à l’avis de recherche qui traînait sur son bureau. Et après son premier PV, sa première arrestation en bonne et due forme. La concernée ne semblait pas aussi joyeuse qu’elle à l’idée d’être menottée. Mais c’était la loi ma p’tite dame.
Bleue ne perdit pas une seule seconde et continua son investigation. Elle sentait qu’elle touchait quelque chose de plus profond que des petites arrestations pour vol de livres à la bibliothèque. Et pour ça, il fallait prendre note sur le grand tableau en liège en tirant des fils rouges. Comme dans les films. Son acharnement lui valut sa première promotion et Bleue se faisait dorénavant appeler Officier et non plus la Bleue (rapport à son prénom toussa toussa, ouais pas de bol d’avoir un nom pareil dans un tel métier, on se demande bien la faute à qui).
Le lendemain, Bleue ne perdit pas une seule seconde pour passer à l’action. Avoir réparé un lavabo et sa douche l’avait mis de bonne humeur, de même que sa promotion.
- Alors comme ça, vous avez mis la main aux fesses de madame!
- Ce n’est qu’une menteuse, je n’aurais jamais osé.
- Mais c’est vous le menteur. Quelle mauvaise foi !
Bleue ne chercha pas à savoir qui des deux avait raison, en tous les cas elle les avait surpris se bagarrer (à croire que c’était une manie de se crêper le chignon devant le musée).
Et en dehors des heures de patrouille ou de fouilles au corps, Bleue établissait peu à peu son tableau de chasse. Encore quelques preuves à réunir et elle tenait son coupable. Sa première vraie affaire. Elle en était toute chose.
Malheureusement, elle ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers, parce qu’il fallait encore réparer le reste du mobilier. Et après une journée éreintante, c’était de plus en plus dur de donner des coups de clé anglaise au bon endroit.
- C’est pas la bonde qu’il faut revisser cocotte, c’est le robinet.
Mais on ne pouvait pas lui en vouloir, surtout quand on voyait l’effet que ça avait sur elle et les conséquences que ça pouvait avoir sur ses futurs repas.
- Hm, ça rajoutera du goût.
Mais personnellement, vu la tête de sa salade - alors qu’auparavant elle était verte hein, cf la photo au-dessus - je n’en aurais pas mangé une seule feuille. Bleue, elle, avait trop faim pour se priver.
Le lendemain, Bleue avait atteint le niveau 3 de la compétence Bricolage (ouais ça se fête à coups de marteau), je l’envoyais donc au casse-pipe, ou plutôt au frigo, pour le réparer. Mais vaillante comme elle était, elle réussit à le remettre en état de marche sans s’électrocuter. Alors c’est qui la championne ?
Étant désormais Caporal (promocioooon), Bleue devait s’adonner à d’autres activités pour espérer monter en grade. Et elle ne pouvait couper au sport. C’était sa première fois sur un tapis roulant, certainement pas sa dernière, mais pour attraper les méchants il valait mieux courir vite. Et ce n’était pas ses collègues enrobés comme des donuts qui allaient y parvenir.
Cette promotion lui permit aussi d’aller - enfin - arrêter le suspect qu’elle traquait depuis trois jours. Son investigation l’avait mené droit au but du premier coup, elle n’avait donc plus qu’à l’interroger.
- Ouais, je vais faire comme dans Sims Criminels !
Et Bleue prenait cette tâche très au sérieux, ce qui décontenança la donzelle assise en face. Prends ça dans les dents la rouquine, en face de toi t’en as une qui en veut.
- J’ai dis, dis-moi où t’as caché ce satané frigo et je t’épargne le buzzer électrique sur tes doigts de fée ! Noméoh, c’est qui le caporal ici ?
Elle se prenait peut-être même un peu trop au sérieux. Néanmoins, ça fit causer la gamine qui devint tout à coup très blanche.
- Et vous ferez quoi si je ne dis rien ?
- Euh eh bah, je boude. Voilà.
N’empêche qu’en se la jouant finaude, Bleue réussit à avoir les aveux et à mettre derrière les barreaux l’énergumène. Il ne restait plus qu’à envoyer une équipe récupérer le frigo planqué au fond d’un jardin à Willow Creek. Quelle histoire pour un frigo ! Mais quelle fin. Vivement que ça soit plus palpitant.
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Chapitre 3 : Y a pas que l'travail dans la vie
J’ai l’honneur de vous annoncer qu’il ne reste actuellement que 2 objets à réparer dans cet appartement ! Ouais, un honneur (parce que j’ai dû le faire 2 fois, satanée partie qui plante). Contre 8 au départ, je trouve qu’on fait des progrès. En tout cas, Bleue, elle, est ravie, elle n’en pouvait plus de voir des boulons traîner partout et porter ses merveilleuses bottes en caoutchouc. C’est donc avec une humeur un peu plus joyeuse qu’elle alla au travail ce jour-là.
Et ce malgré le raffut des voisins (encore une fois). Déjà qu’y en a qui passe ses journées à venir quémander de la nourriture, v’là que l’autre transforme son appart en discothèque. Mais passons les détails et allons voir directement comment Bleue a vécu sa nouvelle journée.
- Je tiens à te féliciter Bleue.
- Merci, je suppose. Pourquoi donc au fait ?
- Pour ta très belle arrestation d’hier.
- Ah, merci alors !
- Cependant.
- Cependant quoi ?
- Il se trouve qu’on pense qu’elle a un complice.
- Vraiment ?
- Bah entre nous, tu vois la donzelle porter un frigo toute seule ?
- On a des poches ultra résistantes pourtant, non ?
- Pschut, ne brise pas ma théorie du complice !
- Mais…
- Y a pas de mais qui tienne, pour la peine file donc sur la scène de crime, et va me prouver que j’ai tort.
- Chef, oui, chef.
C’est donc ainsi que Bleue fut traînée de force sur une nouvelle scène de crime.
Et une très belle scène de crime, matez-moi la piaule quoi. Tu m’étonnes qu’on vienne se servir ici.
- Alors qu’est-ce que tu en penses Sherlock ? Ton boss avait raison ou pas finalement ?
- J’ai du mal à l’admettre, mais je crois bien qu’il avait raison. On a encore un cas de vol de frigo, à croire que c’est la mode.
Quelle drôle de mode ! S’il est pas rempli, à quoi ça sert ?
- Si ça se trouve, ils veulent partir sur la lune en mode cryogénisé dedans, non ?
Je préférais ne pas répondre à ça et laissait Bleue examiner tous les indices qu’elle pouvait trouver. Après tout, l’enquête n’allait pas se résoudre toute seule.
D’ailleurs, en parlant de mode, c’était celle de faire clamser les ordinateurs prématurément. Les bureaux étaient envahis de boulons. Bleue, qui n’en avait que trop vu, prétexta une enquête très importante en cours et menaça l’équipe de leur concocter des colliers de boulons. C’est pas parce que c’était elle la petite dernière qui fallait lui filer le sale boulot. Elle était caporal, voyons.
- Je sais, j’ai trouvé !
Et fort heureusement, Bleue a eu raison de ne pas lâcher le fil. Pour la peine, elle reçut une nouvelle promotion (la voilà enfin détective) et un week-end bien mérité (honnêtement je commençais à croire qu’elle n’en aurait jamais). Et comme le hasard est beau dans ce jeu, à l’heure où elle quittait le boulot, le jeu me balança une notif à la tronche en mode “oublie pas que tu fais un Legacy, même si ça en a pas l’air”. Bah quoi, je m’amusais bien à jouer la flic déterminée. Mais bon, c’est vrai qu’il fallait profiter pour faire voir un peu de monde à Bleue. Surtout du monde masculin, si vous voyez ce que je veux dire.
Après, il faut savoir que Bleue est le genre de fille à avoir vécu avec des rêves plein les yeux et il est clair pour elle, il faut le coup de foudre, l’amour fou, le mariage et les beaux enfants qui vont avec. Mais chut, elle ne sait pas qu’elle est dans ma partie, et donc potentiellement mal barrée. Enfin bref, pourtant le jeu a décidé de me laisser quelques surprises et son libre arbitre a pris le dessus. Je vais vous raconter.
Tout commença donc quand Bleue rentra du travail et que je décidais de l’envoyer au fameux Festival de l’Amour. Comme pour chaque déplacement, Maxis nous fait un “youhou, invite du monde avec”. Au départ, j’allais cliquer sur “nope, merci ça ira”, mais pour déconner j’ai invité Arun, le voisin du tout début (pour ceux qui prennent des notes).
Honnêtement, il était pas dans la liste de targets envisageables. Faut dire que voyais un type un chouia plus baraque et viril, et pas marié de préférence (parce que oui le marmot, sous ses airs de béni oui-oui, avait une femme et attendait un enfant, oh le scandaaaale). Mais bref, là n’est pas la question, parce qu’en tant que joueuse qui découvre enfin le jeu, je découvre par la même les festivals. Et le thé Sakura. Bon dieu ce qu’il fait tourner la tête aux Sims celui-là.
Ca commence par lancer des pétales.
Ca reprend un deuxième verre parce que “j’ai trop soif et c’est le week-end ranafout’”.
Ca se met à rêver de mariage. Tout seul.
Puis à deux.
Attends, on peut pas rembobiner deux secondes ? Depuis quand ils sont attirés l’un pour l’autre ces deux-là ? Y a même pas deux minutes ils se crêpaient le chignon parce que Bleue étalait un peu trop sa compétence Bricolage. Et là ils fricotent en matant les étoiles. Attendez parce que là j’ai perdu le contrôle.
Et puis vas-y que ça drague. Bon au bout d’un moment je me suis avouée vaincue. Vaincue par un jeu, qui par le biais d’un code appelé “Thé Sakura” ruinait tout mon plan initial. Et au final comme je trouvais ça cocasse, j’ai rajouté une couche.
Une grosse couche, ouais. Bon il est marié, mais après tout, on s’en fout non ? C’est le jeu ma pauvre Lucette, et j’aime bien ruiner des couples quand ça peut rendre heureuse ma fondatrice. Après tout, elle l’a choisi toute seule celui-là, alors pas de jugements. Je suis sûre qu’avec une tenue un peu moins criarde, un peu plus de poil au menton et quelques biscottos en plus, il pourra faire l’affaire finalement.
En tous les cas, Bleue étant crevée, j’ai trouvé plus simple de filer la clé de l’appartement à mister, histoire qu’il passe quand ça lui chante. Par contre, va falloir que je trouve un moyen de le faire divorcer, celui-là….
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PS : J’ai vraiment rien fait dans cette affaire. En vrai, j’admirais le festival (vraiment trop booo, même si je suis pas fan du rose tout ça tout ça) et quand je suis revenue sur ma Sim, ils se draguaient, se câlinaient et j’avais genre rien fait pour, d’autant que leur barre d’amitié était pas franchement élevée. Alors j’ai laissé faire (et j’ai recommencé puisque ma partie a planté et rien sauvegardé, eh ouais).
Du coup, voilà pour aujourd'hui :P
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Chapitre 2 : Appelez-moi, officier !
Bleue déprimait sévèrement dans son appartement. Le seul objet qu’elle avait réussi à réparer, c’est-à-dire les saints water closes, avait à nouveau pété la nuit. Et en tant que créatrice anti-masochisme pure, je suis allée voir la cause de tout ces problèmes. Les gremlins. Alors je ne connaissais pas l’existence de ces bestioles, hormis dans les films, mais je ne les aimais pas. Alors je les ai supprimés. Noméoh, c’est qui le boss ici ? (en vrai, je trouve l’idée amusante, mais toutes les nuits c’est juste pas possible, si vous voyiez la tête que tire mon Sim dès qu’il sort de sa chambre, c’est effrayant).
Du coup, c’est toujours très mal à l’aise que la pauvre bichette part au travail, avec encore 7 objets à réparer (aubaine de fou pour le bricolage malgré tout, ouais faut pas non plus déconner, je n’ai pas tout remplacé avec ma déessitude).
N’empêche que sa mauvaise humeur a ses bons côtés. Pas de pitié pour les criminels. Comme elle avait déclenché une bagarre de rue, Bleue avait été contrainte de lui coller un P.V. Oui oui mesdames et messieurs un pévé, un vrai, un dur. On ne rigole pas avec les coups de poing.
Et comme Bleue était en pleine forme, elle en profita pour répondre à l’avis de recherche qui traînait sur son bureau. Et après son premier PV, sa première arrestation en bonne et due forme. La concernée ne semblait pas aussi joyeuse qu’elle à l’idée d’être menottée. Mais c’était la loi ma p’tite dame.
Bleue ne perdit pas une seule seconde et continua son investigation. Elle sentait qu’elle touchait quelque chose de plus profond que des petites arrestations pour vol de livres à la bibliothèque. Et pour ça, il fallait prendre note sur le grand tableau en liège en tirant des fils rouges. Comme dans les films. Son acharnement lui valut sa première promotion et Bleue se faisait dorénavant appeler Officier et non plus la Bleue (rapport à son prénom toussa toussa, ouais pas de bol d’avoir un nom pareil dans un tel métier, on se demande bien la faute à qui).
Le lendemain, Bleue ne perdit pas une seule seconde pour passer à l’action. Avoir réparé un lavabo et sa douche l’avait mis de bonne humeur, de même que sa promotion.
- Alors comme ça, vous avez mis la main aux fesses de madame!
- Ce n’est qu’une menteuse, je n’aurais jamais osé.
- Mais c’est vous le menteur. Quelle mauvaise foi !
Bleue ne chercha pas à savoir qui des deux avait raison, en tous les cas elle les avait surpris se bagarrer (à croire que c’était une manie de se crêper le chignon devant le musée).
Et en dehors des heures de patrouille ou de fouilles au corps, Bleue établissait peu à peu son tableau de chasse. Encore quelques preuves à réunir et elle tenait son coupable. Sa première vraie affaire. Elle en était toute chose.
Malheureusement, elle ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers, parce qu’il fallait encore réparer le reste du mobilier. Et après une journée éreintante, c’était de plus en plus dur de donner des coups de clé anglaise au bon endroit.
- C’est pas la bonde qu’il faut revisser cocotte, c’est le robinet.
Mais on ne pouvait pas lui en vouloir, surtout quand on voyait l’effet que ça avait sur elle et les conséquences que ça pouvait avoir sur ses futurs repas.
- Hm, ça rajoutera du goût.
Mais personnellement, vu la tête de sa salade - alors qu’auparavant elle était verte hein, cf la photo au-dessus - je n’en aurais pas mangé une seule feuille. Bleue, elle, avait trop faim pour se priver.
Le lendemain, Bleue avait atteint le niveau 3 de la compétence Bricolage (ouais ça se fête à coups de marteau), je l’envoyais donc au casse-pipe, ou plutôt au frigo, pour le réparer. Mais vaillante comme elle était, elle réussit à le remettre en état de marche sans s’électrocuter. Alors c’est qui la championne ?
Étant désormais Caporal (promocioooon), Bleue devait s’adonner à d’autres activités pour espérer monter en grade. Et elle ne pouvait couper au sport. C’était sa première fois sur un tapis roulant, certainement pas sa dernière, mais pour attraper les méchants il valait mieux courir vite. Et ce n’était pas ses collègues enrobés comme des donuts qui allaient y parvenir.
Cette promotion lui permit aussi d’aller - enfin - arrêter le suspect qu’elle traquait depuis trois jours. Son investigation l’avait mené droit au but du premier coup, elle n’avait donc plus qu’à l’interroger.
- Ouais, je vais faire comme dans Sims Criminels !
Et Bleue prenait cette tâche très au sérieux, ce qui décontenança la donzelle assise en face. Prends ça dans les dents la rouquine, en face de toi t’en as une qui en veut.
- J’ai dis, dis-moi où t’as caché ce satané frigo et je t’épargne le buzzer électrique sur tes doigts de fée ! Noméoh, c’est qui le caporal ici ?
Elle se prenait peut-être même un peu trop au sérieux. Néanmoins, ça fit causer la gamine qui devint tout à coup très blanche.
- Et vous ferez quoi si je ne dis rien ?
- Euh eh bah, je boude. Voilà.
N’empêche qu’en se la jouant finaude, Bleue réussit à avoir les aveux et à mettre derrière les barreaux l’énergumène. Il ne restait plus qu’à envoyer une équipe récupérer le frigo planqué au fond d’un jardin à Willow Creek. Quelle histoire pour un frigo ! Mais quelle fin. Vivement que ça soit plus palpitant.
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Chapitre 3 : Y a pas que l'travail dans la vie
J’ai l’honneur de vous annoncer qu’il ne reste actuellement que 2 objets à réparer dans cet appartement ! Ouais, un honneur (parce que j’ai dû le faire 2 fois, satanée partie qui plante). Contre 8 au départ, je trouve qu’on fait des progrès. En tout cas, Bleue, elle, est ravie, elle n’en pouvait plus de voir des boulons traîner partout et porter ses merveilleuses bottes en caoutchouc. C’est donc avec une humeur un peu plus joyeuse qu’elle alla au travail ce jour-là.
Et ce malgré le raffut des voisins (encore une fois). Déjà qu’y en a qui passe ses journées à venir quémander de la nourriture, v’là que l’autre transforme son appart en discothèque. Mais passons les détails et allons voir directement comment Bleue a vécu sa nouvelle journée.
- Je tiens à te féliciter Bleue.
- Merci, je suppose. Pourquoi donc au fait ?
- Pour ta très belle arrestation d’hier.
- Ah, merci alors !
- Cependant.
- Cependant quoi ?
- Il se trouve qu’on pense qu’elle a un complice.
- Vraiment ?
- Bah entre nous, tu vois la donzelle porter un frigo toute seule ?
- On a des poches ultra résistantes pourtant, non ?
- Pschut, ne brise pas ma théorie du complice !
- Mais…
- Y a pas de mais qui tienne, pour la peine file donc sur la scène de crime, et va me prouver que j’ai tort.
- Chef, oui, chef.
C’est donc ainsi que Bleue fut traînée de force sur une nouvelle scène de crime.
Et une très belle scène de crime, matez-moi la piaule quoi. Tu m’étonnes qu’on vienne se servir ici.
- Alors qu’est-ce que tu en penses Sherlock ? Ton boss avait raison ou pas finalement ?
- J’ai du mal à l’admettre, mais je crois bien qu’il avait raison. On a encore un cas de vol de frigo, à croire que c’est la mode.
Quelle drôle de mode ! S’il est pas rempli, à quoi ça sert ?
- Si ça se trouve, ils veulent partir sur la lune en mode cryogénisé dedans, non ?
Je préférais ne pas répondre à ça et laissait Bleue examiner tous les indices qu’elle pouvait trouver. Après tout, l’enquête n’allait pas se résoudre toute seule.
D’ailleurs, en parlant de mode, c’était celle de faire clamser les ordinateurs prématurément. Les bureaux étaient envahis de boulons. Bleue, qui n’en avait que trop vu, prétexta une enquête très importante en cours et menaça l’équipe de leur concocter des colliers de boulons. C’est pas parce que c’était elle la petite dernière qui fallait lui filer le sale boulot. Elle était caporal, voyons.
- Je sais, j’ai trouvé !
Et fort heureusement, Bleue a eu raison de ne pas lâcher le fil. Pour la peine, elle reçut une nouvelle promotion (la voilà enfin détective) et un week-end bien mérité (honnêtement je commençais à croire qu’elle n’en aurait jamais). Et comme le hasard est beau dans ce jeu, à l’heure où elle quittait le boulot, le jeu me balança une notif à la tronche en mode “oublie pas que tu fais un Legacy, même si ça en a pas l’air”. Bah quoi, je m’amusais bien à jouer la flic déterminée. Mais bon, c’est vrai qu’il fallait profiter pour faire voir un peu de monde à Bleue. Surtout du monde masculin, si vous voyez ce que je veux dire.
Après, il faut savoir que Bleue est le genre de fille à avoir vécu avec des rêves plein les yeux et il est clair pour elle, il faut le coup de foudre, l’amour fou, le mariage et les beaux enfants qui vont avec. Mais chut, elle ne sait pas qu’elle est dans ma partie, et donc potentiellement mal barrée. Enfin bref, pourtant le jeu a décidé de me laisser quelques surprises et son libre arbitre a pris le dessus. Je vais vous raconter.
Tout commença donc quand Bleue rentra du travail et que je décidais de l’envoyer au fameux Festival de l’Amour. Comme pour chaque déplacement, Maxis nous fait un “youhou, invite du monde avec”. Au départ, j’allais cliquer sur “nope, merci ça ira”, mais pour déconner j’ai invité Arun, le voisin du tout début (pour ceux qui prennent des notes).
Honnêtement, il était pas dans la liste de targets envisageables. Faut dire que voyais un type un chouia plus baraque et viril, et pas marié de préférence (parce que oui le marmot, sous ses airs de béni oui-oui, avait une femme et attendait un enfant, oh le scandaaaale). Mais bref, là n’est pas la question, parce qu’en tant que joueuse qui découvre enfin le jeu, je découvre par la même les festivals. Et le thé Sakura. Bon dieu ce qu’il fait tourner la tête aux Sims celui-là.
Ca commence par lancer des pétales.
Ca reprend un deuxième verre parce que “j’ai trop soif et c’est le week-end ranafout’”.
Ca se met à rêver de mariage. Tout seul.
Puis à deux.
Attends, on peut pas rembobiner deux secondes ? Depuis quand ils sont attirés l’un pour l’autre ces deux-là ? Y a même pas deux minutes ils se crêpaient le chignon parce que Bleue étalait un peu trop sa compétence Bricolage. Et là ils fricotent en matant les étoiles. Attendez parce que là j’ai perdu le contrôle.
Et puis vas-y que ça drague. Bon au bout d’un moment je me suis avouée vaincue. Vaincue par un jeu, qui par le biais d’un code appelé “Thé Sakura” ruinait tout mon plan initial. Et au final comme je trouvais ça cocasse, j’ai rajouté une couche.
Une grosse couche, ouais. Bon il est marié, mais après tout, on s’en fout non ? C’est le jeu ma pauvre Lucette, et j’aime bien ruiner des couples quand ça peut rendre heureuse ma fondatrice. Après tout, elle l’a choisi toute seule celui-là, alors pas de jugements. Je suis sûre qu’avec une tenue un peu moins criarde, un peu plus de poil au menton et quelques biscottos en plus, il pourra faire l’affaire finalement.
En tous les cas, Bleue étant crevée, j’ai trouvé plus simple de filer la clé de l’appartement à mister, histoire qu’il passe quand ça lui chante. Par contre, va falloir que je trouve un moyen de le faire divorcer, celui-là….
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PS : J’ai vraiment rien fait dans cette affaire. En vrai, j’admirais le festival (vraiment trop booo, même si je suis pas fan du rose tout ça tout ça) et quand je suis revenue sur ma Sim, ils se draguaient, se câlinaient et j’avais genre rien fait pour, d’autant que leur barre d’amitié était pas franchement élevée. Alors j’ai laissé faire (et j’ai recommencé puisque ma partie a planté et rien sauvegardé, eh ouais).
Du coup, voilà pour aujourd'hui :P
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