[NSBC] Rêver sa vie en couleur - 1.02 [31/07]
Bonjour à tou(te)s!
Ayant laissé de côté mon challenge Père Castor (je me suis arrêtée de le jouer lorsque la G3 est devenue jeune adulte), j'ai décidé de reprendre la narration avec un Not So Berry Challenge.
J'ai écumé tous les foyers de mon jeu pour trouver l'élue, ma fondatrice, et je vous avoue avoir commencé à désespérer car, heu...pour parler franchement, ma partie semble être majoritairement peuplée par des sims au physique cauchemardesque intéressant.
Puis je l'ai trouvée, dans le DERNIER foyer. J'espère que j'aurais le plaisir de croiser en jeu les spécimens mentionnés plus haut pour qu'on se paye une bonne tranche de rigolade! Mais pour le moment, place au prologue! Bonne lecture :smile:
Sulani, au milieu de l'été.
Je possédais tout ce dont on pouvait légitimement rêver. Fortune, famille, voyages...
Nous étions d'ailleurs en vacances à Sulani, dans notre résidence secondaire, lorsque mes doutes m'assaillirent une fois encore. Mes pensées avaient entrepris un cheminement logique en direction d'une solution éventuelle lorsque mon petit frère, Jonathan, vint les interrompre aussi abruptement qu'il savait le faire.
- Heureusement que papa ne t'as pas vue comme ça, dit-il d'entrée de jeu, il aurait d'abord dégainé l'appareil photo puis il aurait remué toute l'île jusqu'à trouver un guérisseur qui puisse te rendre le sourire. Qu'est-ce qui ne va pas?
- Ça va, j'ai juste besoin de réfléchir un peu.
- À ce que tu comptes faire pour la rentrée? Et à la manière dont tu comptes annoncer aux parents, à papa surtout, que leur grande fifille quitte la maison?
- Soit je suis un livre ouvert, soit tu as un don pour me percer à jour, Jona, répondis-je.
- Pour être tout à fait franc, j'ai juste regardé par-dessus ton épaule pendant que tu parcourais les petites annonces pour trouver une maison.
- Ha, je me disais, aussi.
- Ça ne peut pas attendre un peu? Tu viens tout juste d'être diplômée, on profite de super vacances avec les parents et, pour une fois qu'ils ne se chamaillent pas comme des gosses, tu comptes plomber l'ambiance?
- Eh bien, je comptais sur un sursaut de maturité de la part de papa pour que, justement, l'ambiance reste intacte. Je comptais lui en toucher un mot ce soir, en tête à tête.
- Et maman?
- Je lui en ai déjà parlé. Elle n'a rien contre mais comme d'habitude, le dernier mot revient au pater familias.
- Pfff, Tiff. Franchement, j'ai du mal à te comprendre. Est-ce que tu sais au moins comment le monde fonctionne? Les parents nous ont gardé à l'abri, derrière les murs de la maison, loin de la presse et de tous ces hystériques qui les adorent.
J'inspirais profondément.
- Et toi? lançais-je.
- Quoi, moi?
- Toi, tu sais comment il marche, ce monde? Tu n'en sais rien non plus, et c'est pour ça que j'ai envie de voir de quoi il en retourne. Papa et maman ne sont pas éternels, tu sais. Un jour, il faudra quitter la sécurité du nid.
Jonathan et moi échangeâmes encore quelques mots, exposant tour à tour notre point de vue sur la situation. Il parvint à assimiler mon désir d'indépendance et promit de me soutenir face à notre père, si jamais ce dernier le prenait à parti dans cette histoire. Quant à moi, je restais une bonne demie-heure supplémentaire à guetter les frissons du lagon.
