[NSBC] Une aventure haute en couleurs [Terminé]

@sirhc59 et oui j'ai voulu m'amuser un peu :) mais j'allais quand même pas vous laisser sans vous montrer la bouille de Gialla ;)
@pytisa merci :) ahah oui, Rosella et le sport, c'est pas une grande histoire d'amour :mrgreen:
@Cremeuse merci :) elle n'a pas pris grand chose de Rosella finalement, à part sa bouche ^^
@Himari74 oui elle a quasiment tout de son père. C'est dur pour Rosella, mais, elle aime quand même sa fille malgré tout :) Pour le sport non c'est clair qu'elle n'aime pas ça, mais le peu qu'elle a fait lui aura été efficace ^^ je pense qu'elle ne retouchera pas à un appareil de sport de sitôt, contrairement à Gialla ;)


23.
Que le temps passe vite ! Je me plais dans cette vie, même si avec Gialla ce sera toujours difficile, nous avons appris à vivre ensemble. Je sais qu’elle est solitaire, je la laisse tranquille. Elle me tolère, à présent. Nous n’aurons jamais la relation que j’ai eue avec maman. Mais on s’aime, à notre manière.

Je soupçonne maman d’avoir mis son grain de sel dans l’histoire, et d’avoir convaincu Gialla que je l’aime et que je ne veux que son bonheur.


Alors oui, c’est une ado, et comme tout ado qui se respecte, elle a des moments où elle est… disons au bout de sa vie.


Mais ces phases ne durent jamais bien longtemps, et elle a réussi à fabriquer ces sculptures qui lui tenaient tant à cœur, elle a tout exposé sur des étagères qu’elle a elle-même fabriquées.


Papa et maman viennent parfois ensemble, et c’est là qu’on peut voir qu’ils s’aiment toujours autant, même de l’autre côté.



Rosario est devenu papa pour la deuxième fois ! Cette fois, ce sont des jumelles, Léa et Chloé. Je n’ai pas pu aller les voir, et Rosario ne peut pas les emmener, car elles sont petites et très fragiles. Karine préfère rester auprès d’elles quand Rosario vient me rendre visite.
- Tu attends quelqu'un Rosario ?


- Hein ? Ah euh non non...
Mis à part ses phases étranges, il avance bien dans sa carrière et est devenu médecin généraliste, mais je sais qu’il ne va pas s’arrêter là.

Les Jang viennent toujours à la maison, du moins Keshia et Idriss, car Billie est partie vivre à Windenburg avec son mari et son fils, on la voit beaucoup moins à présent.


J’ai aperçu Gialla qui discutait avec Idriss, ça m’a surprise car elle ne parle jamais à personne, d’habitude.


Le soir, elle m’a raconté, sans que je ne lui demande, de quoi il s’agissait.


J’ai alors découvert qu’Idriss m’apprécie beaucoup, un peu plus qu’une amie, si on peut dire.
Mais non, elle se fait des idées.

J’ai invité Idriss à la maison le lendemain pour en discuter et…

- Idriss, je te remercie d’être venu. Ecoute, je sais pas comment te dire ça, mais, quelles idées as-tu mis en tête à ma fille ?
- Que veux-tu dire ?
- Et bien… euh… oh ! Je viens de percuter ! Elle m’a fait croire une chose qui n’est pas vraie ! Oublie ce que j’ai dit.
- Tu veux dire que… tu es au courant que…


- Oh Idriss, qu’est-ce que tu fais ?
- Ecoute Rosella, depuis tout ce temps, ce n’est pas à ta politique que je m’intéresse, bien que le fait que tu soutiennes cette cause soit très honorable.
- Je… je ne comprends pas.
- Je vais mieux t’expliquer…


Oh ! J’étais tellement surprise, que… j’ai fermé la porte et suis partie dans la maison en courant ! Le laissant là, devant la porte…



Non, ce n’était pas possible. Aucun homme ne pouvait s’intéresser à moi. D’autant plus qu’Idriss connaît mon passé.


J’en ai parlé à Keshia. Elle saurait quoi faire.
- Pourquoi il a fait ça ?


- Rosella, tu ne vois pas ce que tu as devant tes yeux. Ça fait des années qu’il t’aime. Mais il n’a jamais osé te le dire, il sait ce qu’il s’est passé dans ta vie et ne voulait pas te brusquer. Il a vécu si longtemps sans rien dire. Il a su être patient. Mais il a décidé de se lancer. Et… tu mérites d’être heureuse toi aussi !


- Mais… je ne sais pas… j’ai souffert et, j’ai tellement fait souffrir les autres que… je ne pourrais pas le faire souffrir lui aussi !
- Je sais que tu l’apprécies beaucoup aussi, vous vous entendez bien tous les deux. Et puis, tes c*nneries, c’était il y a longtemps ! Tu as grandi maintenant !
- C’est vrai mais… Je ne sais pas si c’est une bonne idée…


- Donc tu envisagerais peut-être de vivre quelque chose avec lui ?
- Je ne sais pas…
- Bon et bien, je te laisse réfléchir, mais… mon frère est le meilleur, ne l’oublie pas !


- Me… Merci Keshia…

Il a fallu que je fasse venir Rosario. Je sais qu’il était occupé avec ses filles, mais j’avais vraiment besoin de lui parler.


- Merci d’être venu p’tit frère. Ecoute, je m’excuse de t’avoir fait venir pour ça mais… je suis perdue ! Tu connais Idriss ? Et bien… disons qu’il voudrait être un peu plus qu’un simple ami…


- C’est pas vrai ? Mais qu'est ce que t'attends ? Fonce ! Je peux voir dans tes yeux que tu l’apprécies énormément. Tu mérites d’être heureuse.


- Keshia m’a dit la même chose…


- Et elle a raison ! Qu’est-ce que t’attends ?
- Mais je… je ne sais pas m’y prendre, tu as vu le mal que j’ai fait autour de moi, le mal que j’ai fait à Jules ?


- Et tu as vu comme il est heureux aujourd’hui ? Jules, c’était pas un mec pour toi. Idriss il est cool ! Vas-y frangine, saute-lui dessus !
- Merci pour ce conseil Rosario, mais je vais y réfléchir !

Heureusement que j’ai un p’tit frère aussi gentil, toujours là pour moi.


Il y avait une dernière personne qu’il fallait que je voie, mais… ce n’était pas aussi facile que les autres. Alors, j’ai arpenté les rues de la ville, j’ai cherché, longtemps et… je suis tombée sur lui. Ça faisait si longtemps.
- Carl ! Je suis tellement heureuse de te retrouver !


- Tu as besoin de discuter toi, viens dehors… Bon, alors tu te doutes bien que je suis au courant ! J’espérai te retrouver mais, il m’était impossible de me rendre chez toi.


- Ah… euh… tu sais déjà alors ?


- Mais je sais tout Rosella ! Et… t’attends quoi ? Il est parfait Idriss ! Je vais pas te redire que tu mérites d’être heureuse, d’autres l’ont fait avant moi, et ils ont raison !
- Je ne sais pas comment être heureuse avec un homme, tu as vu ce que j’ai fait à Jules.


- C’est vrai, mais je me rends compte que j’ai peut-être précipité les choses, et que tu aurais peut-être dû prendre ton temps avec lui. Mais aujourd’hui, il est temps que tu te cases avec quelqu’un, et Idriss est l’homme de la situation. Prends ton temps s’il le faut, mais… je suis convaincu qu’il est le bon pour toi.
- Merci Carl, je sais pas ce que je ferai sans toi.
- Tut-tut, ça fait des années que tu vis sans moi ! Tu es tout à fait capable de vivre ta vie comme tu l’entends, et après personne ne peut te forcer à rien, mais je sais qu’au fond de toi tu ressens quelque chose de fort pour Idriss.
- Je… Comment tu peux savoir ça toi ?
- Je te l'ai dit, je sais tout !


- Tsss. Idiot ! Mais tu as peut-être raison… Merci Carl !



Même Gialla me poussait à sauter le pas.
- Mais maman t'attends quoi ? Tu as une belle maison, une vie épanouie avec ton travail, mais il te manque une chose, un homme qui vivra à tes côtés et qui te rendra heureuse, comme papy a rendu heureuse mamie ! Tu sais que c’est ce que tu veux, au fond de toi !


- Je vais y réfléchir…
- Ne tarde pas trop ! La vie est courte !
- Oui… merci Gialla.


Maintenant, j’avais toutes les cartes en main. Mais était-il possible que je sois amoureuse d’Idriss ? Etait-il possible pour moi de vivre une histoire d’amour ?