[Père Castor] Le barrage des Castorneau

Bonjour !
Je ne suis pas repassée sur le forum depuis longtemps mais l'envie m'a prise de partager mon Challenge Père Castor avec un peu plus de monde. Je ne pense pas qu'il y ai un autre challenge qui soit aussi lié au jeu lui-même que celui-ci, et puisqu'il s'agit du forum officiel, je me dis qu'il y a vraiment sa place !
Ce Challenge représente un double défi pour moi : le terminer, d'abord (sans rire)... et surtout : ne pas partir dans une scénarisation interminable.

Il y a quelques temps, j'ai donc installé mon petit Arsène Castorneau sur le plus grand terrain disponible de Willow Creek. J'ai bien évidemment choisi quelques modalités pour mon challenge...

Règle de succession ••• Egalité
Election de l'héritier ••• Démocratie
Espérance de vie ••• Normale
Petit plus ••• Je m'impose de rester sur le même terrain familial, comme dans un véritable Legacy.
Les héritiers pourront aller vivre ailleurs mais devront forcément revenir à la maison, à un moment ou à l'autre.
Ma première infraction ••• Je rallonge l'espérance de vie des personnes âgées pour plus de réalisme ; pour ne pas fausser le challenge,
je donne à mes sims jusqu'à la fin de leur tranche Adulte pour réaliser leurs objectifs.

○ Objectifs :

Arsène Castorneau doit…
► Remplir son aspiration liée au jeu de base : Âme Sœur
► Atteindre le niveau 10 dans une compétence du jeu de base : Peinture
► Atteindre le rang 10 de sa carrière : Peintre (mécène)
► Avoir rempli une collection d'objet (sans ceux disponibles avec les extensions) : Cartes Postales
► Avoir élevé au moins un enfant de son stade bébé au stade jeune adulte.
► Avoir eu l'or à une organisation d'événement.
► Avoir découvert tous les endroits secrets de sa ville de départ.
► Avoir expérimenté deux types de relations sociales (ami, connaissance, bons amis ...).


○ Sommaire :

Chapitre 1 • Le barrage des Castorneau (ce post)
Chapitre 2 • La première tempête (ce post)


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1. Le barrage des Castorneau




A vingt-cinq ans, Arsène Castorneau sortait tout droit des bancs de l'école et de son foyer Jeunes Travailleurs, où il avait passé les trois dernières années de son existence, entre les soirées étudiantes et son apprentissage en menuiserie.
La menuiserie, ça ne passionnait pas tellement Arsène. Dans ses rêves, il était plutôt peintre ou adorable père au foyer.
Mais les rêves, ça ne nourrissait pas.
Arsène avait grandi dans les foyers de la DASS, ne voyant ses parents qu'en de rares occasions depuis que sa garde leur avait été retirée. Depuis qu'il avait cinq ou six ans, il avait appris à se débrouiller tout seul. Les foyers, les centres : c'était pour lui une prison, une cage qui l'empêchait de s'envoler.
A vingt-cinq ans, Arsène Castorneau ne savait pas grand chose de la vraie vie. Il en avait une vague idée, idéalisée. Cette idée, et sa soif de liberté, c'était ce qui l'avait poussé à dépenser ses quelques dix-mille simflouz, son seul héritage, dans cette ruine bon-marché de la campagne Willow Creekienne.



" Bonjour ! Je vous prendrai une canette de Pepsim, s'il vous-plaît. "


" Voilà pour vous.
- Merci. Vous sauriez où je peux trouver un magasin de meuble, un simkiéa ? "


" Ah, il va falloir retourner en ville pour ça. Vous ne pouvez pas le rater, le Simkéa est juste à la sortie nord.
- Merci.
- Vous venez d'arriver ici ? "


" Oui, j'ai acheté une petite maison à rénover.
- Ah bon ! Bon courage à vous, alors. "


Arsène était allé s'asseoir sur un banc, non loin du stand de boisson et en face du lac.
C'était joli. Il aimait l'idée d'avoir cette vue tous les matins, en se réveillant. Il avait grandit à San Myshuno et rien ne le ferait jamais y retourner.
Cette vue, cette proximité avec la nature, c'était tout ce qui l'avait décidé dans son achat. Il aurait pu louer un appartement, ou même une petite maison dans le centre-ville ; mais il avait besoin de solitude, de calme et de sérénité et, surtout, du sentiment profond d'être
chez lui, sans avoir de compte à rendre.



Tout de même, songeait-il, j'aurais dû m'organiser un peu mieux et acheter quelques meubles.
Arsène soupira. Il était parfois un peu trop impulsif - la jeunesse, sans doutes. Il n'avait même pas encore visité la maison et n'avait vu que des photos. Peut-être y aurait-il quelques fournitures ?







" C'est une vraie ruine, oui. "

Arsène n'était ni surpris ni déçu. Tout correspondait aux photos de l'annonce : il avait tout de suite sut dans quoi il s'engageait. Il lui faudrait un, deux, peut-être trois ans pour obtenir la maison de ses rêves : mais quelques mois suffiraient à la rendre habitable.
Il allait avoir du temps.
Avant de venir à Willow Creek, Arsène s'était assuré d'y avoir du travail. Il avait été embaucher par l'école des Beaux-Arts, comme nettoyeur et modèle éventuel. Ce n'était pas un job de rêve mais il espérait pouvoir y entendre quelques bribes de cours, quelques informations, quelques détails qui transformeraient son talent naturel en génie véritable.
Et c'était toujours plus agréable que de travailler dans un fast-food.



Je suis chez moi, songeait-il encore.
Euphorique.
Arsène n'avait jamais eu de chez-lui. Cette vieille bicoque, cette ruine poussiéreuse, il en avait rêvé depuis toujours. Il dormirait à même le sol, il se passerait d'installation électrique : tout pour avoir la liberté et le sentiment de plénitude de savoir que l'on est chez-soi.



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2. La première tempête




Sa première nuit à Willow Creek, Arsène la passa sur un pauvre tapis posé à même le sol. En se retournant dix ou vingt fois pour trouver une position supportable, il se maudit encore de ne pas avoir été plus organisé dans son emménagement. Heureusement, la route jusqu'à Willow Creek avait été longue et le sommeil le gagna rapidement.


La maison n'avait certes pas d'installation électrique, mais l'eau courant était heureusement installée et Arsène n'avait eu besoin que d'un petit coup de fil pour la remettre en marche.
Une salle de bain, c'était déjà un essentiel.


Comme il n'avait pas non plus pensé à faire des courses, Arsène retourna au même stand de nourriture que la veille et il y pris un yaourt à la vanille qu'il ne manqua pas de marchander.
Pas très consistant, mais pas non plus très cher.


Finalement, non sans avoir traîné un peu sur les rives du lac, il reprit la voiture jusqu'au centre ville et l'école des Beaux-Arts : là, il fit ce qu'on attendait de lui - nettoyer les palettes, et le sol, et les pinceaux, et...
Il entendit quelques mots d'un cours à propos des proportions, et put lire quelques diapositives concernant le surréalisme.


Mais, plus important, Arsène fit une rencontre.
Elle s'appelait Alice et avait repris des études d'art - la peinture l'ayant toujours passionnée. Arsène avait sympathisé avec elle durant sa pause déjeuner, et ils avaient décidé de se retrouver pour boire un verre. L'occasion pour Arsène de rencontrer de nouvelles personnes - il était solitaire mais pas sauvage.


" Qu'est-ce que tu faisias, avant de reprendre tes études ?
- Pas grand chose. Je suis mariée et j'ai une petite fille, je me suis arrêté de travailler pour m'occuper d'elle. Maintenant qu'elle va à l'école, j'ai eu envie de faire autre chose que du secrétariat. Mon mari a un bon salaire, ça me permet de faire ce que je veux réellement.
- Quelle chance ! J'aurais vraiment adoré entrer aux beaux-arts. C'est un coût. "


" C'est vrai. Tu pourrais peut-être essayer d'obtenir une bourse ? Qu'est-ce qui t'amène à Willow Creek ? Tu m'as dis que tu venais d'arriver. Ce n'est quand même pas ce petit job... "


" Non, non ! J'avais envie de vivre au grand air, à la campagne ! J'ai eu un coup de coeur pour une vieille maison, à l'est de la ville. Le genre de maison où ils ne reste même plus les quatre murs... j'avais envie de faire quelques chose de mes mains, de vraiment construire quelque chose. "


Arsène et Alice discutèrent quelques heures encore, en reprenant un ou deux verres de jus de fruit lorsque les leurs étaient vides. Ils avaient de nombreux intérêts communs (l'art et le grand-air, principalement) et ils se promirent de se revoir très vite, chez Alice ou en ville, à la galerie d'art par exemple.



Lorsque Arsène rentra chez lui, il faisait déjà presque nuit et surtout les nuages recouvraient le ciel. La pluie tombait en fines gouttes : oui, il avait entendu dire que les étés à Oasis Springs pouvaient être pluvieux. Il n'était pas mécontent que certaines pièces de sa ruine aient au moins un plafond !


Durant son absence, Simkéa avait fait livré un gros carton qu'il eut vite fait de déballer : en une heure, il réussit à monter son nouveau lit et à installer matelas et couverture. Passer une nuit dans un lit : voilà qui était réjouissant !


Les jours se succédèrent rapidement, sans vraiment de changement. Toute la semaine fut pluvieuse, la suivante aussi. Les rares accalmies étaient en pleine nuit ou lorsque Arsène était au travail et il ne pouvait pas en profiter.




Arsène se sentait un peu enfermé - il n'avait accès qu'à une seule pièce par ce temps, et hors de question de sortir avec cet orage. Bien-sûr, ça n'avait rien à voir avec l'enfermement qu'il avait connu dans son enfance, et il apprenait à se délecter de l'odeur de la pluie ou de l'herbe mouillée. Lorsqu'il n'était pas au travail, il s'asseyait à table et il regardait le ciel pleurer.
C'était apaisant.


Et puis, un matin, les nuages disparurent.






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Arsène Castorneau a déjà…

► Complété l'aspiration Âme-Soeur : 0/4
► Maîtrisé la compétence peinture : 4/10
► Atteint le rang 10 de la carrière peintre (mécène) : 2/10
► Rempli la collection Cartes Postales : 0/14
► Élevé au moins un enfant de son stade bébé au stade jeune adulte : Non.
► Eu l'or à une organisation d'événement : Non.
► Découvert tous les endroits secrets de sa ville de départ : 0/1
► Expérimenté deux types de relations sociales. (Amis & bons amis)