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Nathalie986
2 years agoSeasoned Ace
G3/ Chapitre 8 - Une bambinette à la maison (publié le 30 juin 2021)
Michèle a grandi et est devenue une bambinette qui me rappelle un peu Claire au même âge. Elle a les mêmes cheveux blonds et des petites couettes sur la tête ! Et elle fait aussi quelques bêtises, pas autant que sa sœur, mais un peu quand même.
Spoiler
Ce doit être un don chez elle mais elle a toujours quelque chose à nous raconter. Charles aussi était comme ça.

Michèle aime aussi beaucoup se dandiner dès qu’il y a de la musique et elle hoche chaque fois la tête en rythme. Elle doit tenir cela de Clémence et j’adore les regarder toutes les deux lorsque je suis en train de préparer le repas.

Son apprentissage est des plus faciles et elle est toujours très heureuse lorsqu’elle réussit quelque chose. C’est une vraie boule d’enthousiasme.

A table aussi, elle met l’ambiance et ne cesse de parler. J’essaye d’éduquer ses papilles comme je l’ai fait avec ses frères et sœur tout en concoctant des petits plats accessibles pour une bambinette de cet âge-là. Ce soir : spaghettis avec une sauce tomates (des tomates du jardin bien sûr) et quelques feuilles de basilic. Malgré ses babillages incessants, Michèle a tout de même fini son assiette.

Tous ces moments passés auprès d’elle sont des instants magiques que je savoure entièrement, mais je ne suis pas mécontent lorsque vient le moment de la mettre au lit.


Une bambinette à domicile prend beaucoup de temps et d’énergie et je ne voudrais surtout pas délaisser Clémence.
- Enfin seuls ! Je vais enfin pouvoir faire ce que je voulais faire depuis ce matin !
- Quoi, mon chéri ?

- Ça !

Le lendemain, c’est l’anniversaire de Charles. Je suis en train de jardiner lorsque je l’aperçois faisant le tour de la serre.

Il me serre dans ses bras.

- Allez, viens, on va rejoindre tout le monde. Cela va bientôt être l’heure de grandir pour toi !

Olivier est déjà là et me saute au cou. Axel aussi est arrivé.

Je l’ai invité pour lui proposer de l’embaucher à la boutique.
- Alors, qu’est-ce que tu en dis ?
Axel est enchanté et nous convenons qu’il commencera le lundi suivant.

Tout le monde est arrivé excepté Claire et Chris.

- Chris arrivera un peu plus tard. Il avait beaucoup de boulot mais il m’a promis qu’il viendrait, m’annonça Nadège.
- D’accord. Par contre, ce n’est pas normal que Claire ne soit pas encore là.

Clémence semblait d’accord avec moi :
- Je suis de ton avis. Elle est toujours ponctuelle. Et je sais qu’elle ne raterait pas l’anniversaire de Charles.
- Ça doit encore être un coup de son cher beau-père !

- Il commence à m’énerver celui-là avec ses grands airs de lord !
- Papa tout rouge !

Clémence suggéra alors que nous allions tous chercher Claire à son domicile puisqu’il nous paraissait évident qu’elle ne viendrait pas.

Sa proposition fut accueillie avec enthousiasme par les enfants mais aussi par l’ensemble des adultes.

Après avoir laissé un petit mot à l’attention de Chris, nous voilà partis tous ensemble au manoir afin de récupérer Claire pour qu’elle puisse assister à l’anniversaire de son frère.
- Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Nadège.

- Maintenant j’y vais !
Et il ne valait mieux pas que ce Sir Alan me mette des bâtons dans les roues !

Je frappe à la porte mais personne ne répond. Je décide donc de rentrer et je découvre Claire en train de jouer tranquillement aux échecs dans le salon.

- Et alors ? Tu as oublié l’anniversaire de ton frère ?
- Papa ! Tu es là ! Non, je n’ai pas oublié. Maman m’avait donné l’autorisation mais lorsqu’elle est partie au travail, Alan m’a interdit de sortir.

- Et il est où Alan ?

- Il est parti lui aussi au travail il y a une dizaine de minutes.

- Parfait ! Et bien moi je te donne l’autorisation de fêter l’anniversaire de ton frère. Alors on y va !
- Super, Papa ! C’est génial !

Lorsque nous arrivons au chalet, Chris nous attend de pied ferme et est très heureux de nous voir avec Claire.
- Allons à l’intérieur maintenant ! Ceci n’a que trop duré. Un gâteau nous attend et un bambin doit grandir !

Tout le monde emboîte le pas à Clémence.

Une fois à l’intérieur, celle-ci a déjà allumé les bougies. La fête va pouvoir commencer.
- Merci d’être là frérot. Je sais que tu as beaucoup de travail.
- Je n'aurais manqué pour rien au monde l'anniversaire de mon petit Charlie

Ce fut une très belle fête. Olivier et Nadège se sont mis à chanter, Charles a essayé d’attraper les confettis et Clémence a soufflé dans la corne de brume.


Tout le monde riait de bon cœur et Charles a grandi… Il me confia comme un secret combien il était content d’être grand.

- Tu peux l’être. Tu vas découvrir beaucoup de nouvelles choses maintenant que tu es grand.

Après avoir mangé le gâteau, les adultes sont tous partis pour nous laisser profiter, seuls, des enfants.
Claire s’employait à renseigner son frère sur sa nouvelle vie de « grand » :
- Parmi les nouvelles choses dont parle Papa, il y a aussi les devoirs. Et ça, ce n’est pas drôle.
- Même pas peur !

Et Clémence s’inquiétait de trouver Olivier à part, tout seul dans son coin.
- Qu’est-ce qu’il y a mon grand ? ça ne va pas ?

- Je suis le seul à avoir les cheveux noirs. Mon frère et mes sœurs ont tous les cheveux blonds.
- Et tu crois que c’est grave ? Au contraire, je dirai que cela fait de toi quelqu’un d’unique et de merveilleux.
Evidemment, Clémence avait réussi à rassurer mon fils avec ses paroles réconfortantes.

- Tiens, tiens, regarde qui voilà ! Mademoiselle Michèle vient nous voir, Claire !
- Câlin.

Charles ne s’était pas fait prier pour répondre à sa petite sœur.
- Mais moi aussi, je veux un câlin, Michèle !

- Tu es trop craquante, petite sœur chérie !

- Hein Charles qu’elle est trop craquante ! Regarde, elle ne me lâche plus !

- Oui elle me rappelle moi à son âge. J’adorais faire des câlins à tout le monde.
- C’est vrai. Je m’en rappelle très bien.

Clémence et moi décidâmes d’emmener les enfants parc de Newcrest afin de prendre un bon bol d’air.

Le ciel était un peu gris, l’air frisquet mais c’était tout de même un temps pour profiter de l’extérieur et mes trois aînés, sans exception, adoraient la nature. Il en allait de même pour Clémence. Nous étions tous bien dehors et je crois que Michèle aussi appréciait.

Seul Olivier, s’était installé à une table et refusait d’aller jouer malgré les appels réguliers de Charles et Claire.
- Allez, viens jouer avec nous, Olivier !
- Tout à l’heure. Je ne peux pas pour l’instant.

- Et pourquoi tu ne peux pas ? lui avait demandé Clémence.
- J’ai beaucoup de devoirs. Je veux tous les faire. Mes notes ne sont déjà pas terribles quand je les fais alors imagine si je ne les fais pas.

Clémence m’expliquera plus tard cette conversation qu’elle a eu avec Olivier.
- Va te détendre avec ton frère et tes sœurs. Tu n’as pas beaucoup d’occasions comme celle-ci, non ? Fais-moi plaisir.
- D’accord ! Mais tu expliqueras à Papa pourquoi je suis si nul à l’école !
- Ne t’en fais pas. Je parlerai à ton père. Mais ne dis plus jamais que tu es nul !

L’après-midi se déroule on ne peut mieux. Claire et Michèle ne se quittent plus, Olivier, lui, a finalement quitté ses devoirs pour aller jouer sur le bateau pirate, Charles me questionne sur l’école et Clémence, l’air de rien, veille sur tout ce petit mode d’un œil discret. Les garçons me retrouvent parfois autour de la table.

- Qu’est-ce que c’est que cette histoire de cheveux bruns et blonds, Olivier ? Tu crois franchement que mon amour pour toi va dépendre de ta couleur de cheveux ?
- Non...
- Mais pourquoi il a les cheveux noirs et nous non, alors ? s’interrogea Charles

- Parce que Claire, Michèle et toi avez des Mamans blondes. La maman d’Olivier est brune. C’est pour cela, c’est tout. L’amour ne dépend pas d’une couleur de cheveux et heureusement ! Et j’ai aussi assez de place dans mon cœur pour vous quatre. Je te l’ai déjà dit quand tu étais plus petit. Tu t’en souviens, Charles ?
- Oui Papa. Et en plus j’aime Olivier très fort, comme mes sœurs !
- Moi aussi je t’aime Charlie !

Charles partit jouer à son tour sur le bateau pirate et j’en profitais pour continuer la discussion avec mon fils aîné.
- Tu vois ! Nous sommes une belle famille. Nous nous aimons tous et comptons les uns sur les autres. Pour tes devoirs, ne t’en fais pas pour ceux d’aujourd’hui. Nous en reparlerons. Je vais t’aider.
Il me fallait à présent mettre les choses au clair avec Stéphanie. Je lui demandais tout d’abord, si elle avait bien eu le mot que je lui avais laissé.
- Oui je l’ai eu. Et je suis désolée pour ce qui s’est passé. Cela ne se renouvellera pas. Je vais parler à Alan.
- Je l’espère bien. Claire est notre fille et il n’a rien à voir dans les décisions que l’on prend pour elle.

- S’il empêche une nouvelle fois Claire de venir chez moi, il aura à faire à moi. Et je crois que tu ne m’as jamais vu m’énerver Stéphanie…
- Ne t’en fais pas. Je t’ai dit que ça ne se reproduirait pas.
J’ai réussi à garder mon calme devant Claire et j’en suis ravi. Malheureusement, elle a quand même entendu ce que j’ai dit à sa mère et cela me navre, mais il fallait que ce soit dit.

Nous allons ensuite ramener Charles chez lui. Chris nous attendait.
- Ça s’est bien passé ?
- Très bien. Charles va te raconter. Nous sommes allés au parc cet après-midi après votre départ.

- Au revoir mon grand. J’espère que ta fête d’anniversaire t’a plu au moins ?
- Génialissime ! Dommage que ce ne soit pas mon anniversaire tous les jours !

Puis nous ramenons Olivier chez Hélène, qui a déménagé depuis peu. Je lui dis brièvement qu’il faudra que je lui parle. Je ne peux m’étaler davantage car notre fils est près de nous.

Puis j’embrasse mon fils aîné.
- Allez fiston, il faut qu’on se quitte… Je t’aime fort.
- Moi aussi Papa.

- Et n’oublie pas, je t’ai promis de l’aide pour les devoirs et je m’y tiendrai. En attendant, fais de ton mieux.

Ce soir-là, Michèle reste un peu veiller avec nous. Nous vaquons chacun à nos occupations sans nous parler mais nous sommes ensemble. Toute l’agitation de la journée nous a épuisés et nous voulons juste un calme consenti.

Le surlendemain, en fin de journée, j’emmène Michèle avec moi pour voir Olivier. J’avais promis à mon fils aîné de l’aider pour ses devoirs et je ne veux pas le laisser tomber.
Lorsque nous arrivons, nous trouvons Olivier sur la terrasse.
- Papa !
- Quel plaisir de te voir, fiston !
- Livier ! Livier !

- Alors, tu faisais quoi de beau ?
- Rien. J’attends Maman. Comme tous les soirs.
- Câlin Livier !
- Et tes devoirs ?
- Je les ai faits. Mais ça ne doit pas être terrible comme d’habitude. Tu sais, je suis à l’école toute la journée et Maman travaille le soir et la nuit. Alors on se croise et elle ne peut pas beaucoup m’aider. Mais je me débrouille.
- Et mon câlin ?

- C’est vrai. Et tu te débrouilles comme un chef ! Mais je vais quand même te donner quelques tuyaux, entre garçons ! Et tu réussiras à apprendre comme un grand.

- Commence par sortir ton livre d’exercices et je vais t’expliquer.
Mais il fallait d’abord que j’attende que Michèle ait terminé son histoire :
- Dinosaure écraser poupée de moi !
- Ok, Michèle mais je dois écouter Papa.

- Et poupée sauvée par papillon !!
- Bonne nouvelle ! Mais Papa a des trucs à m’expliquer !
- Je sais. Elle est parfois très prenante. Ne lui réponds plus et tu verras, c’est elle qui va nous écouter.

Je revois donc avec Olivier, les exercices qu’il a déjà faits puis lui explique pourquoi il s’est trompé. Je lui enseigne ensuite une meilleure façon d’appréhender un sujet d’exercice.

Il m’écoute très attentivement et il est surtout très intéressé. Mon fils est loin d’être nul comme il le croit. Il a surtout besoin d’aide et de méthode pour pouvoir trouver les bonnes réponses. Et c’est ce que je veux lui apporter.

- Merci Papa. J’ai compris beaucoup de choses grâce à toi !
- Je pense que tu les avais déjà comprises mais que tu ne savais comment les exploiter.
- Bravo Livier !

Lorsqu’Hélène rentre du travail, nous nous apprêtions à partir Michèle et moi. Les devoirs d’Olivier sont terminés depuis un moment déjà.
- Salut Maxime, ça va ?
- Oui et toi ?
- Fatiguée. Mes journées sont longues et je suis épuisée.

- Qu’est-ce que tu fais là à cette heure-ci ?
- J’essayais d’aider Olivier pour ces devoirs. Ce gosse est désespérément seul.

- Que veux-tu que je fasse ? Arrêter de travailler ? Je n’ai pas les moyens.
- Et pourquoi pas ? Tu as bientôt l’âge de la retraite. Je vous verserai une pension à tous les deux et tu seras là pour aider notre fils. En attendant, je vais le coucher.

Olivier est tellement fatigué à force d’attendre sa mère tous les soirs, qu’il s’endort quelques secondes après avoir posé la tête sur l’oreiller.

- Allez viens, on va laisser ton frère dormir. Et il est aussi plus que temps pour toi d’aller au lit.
Lorsque nous arrivons, Clémence est sur la terrasse.
- Et alors les loulous ? Il est fort tard je trouve… Michèle a mangé au moins ?
- Pas encore mais je m’en occupe.
Clémence n’est pas très contente que je ramène Michèle à une heure du matin et sans avoir pensé à la faire manger…
- Je lui donne à manger et je la couche très vite. Promis ?

- Cookies, Papa ?
- C’est un repas du soir exceptionnel alors profite de l’instant !
La vie avec une bambinette est complètement différente de celle que j’ai connue jusqu’ici. Michèle est toujours avec nous et passe beaucoup de temps à discuter avec Clémence ou avec moi.


Ce doit être un don chez elle mais elle a toujours quelque chose à nous raconter. Charles aussi était comme ça.

Michèle aime aussi beaucoup se dandiner dès qu’il y a de la musique et elle hoche chaque fois la tête en rythme. Elle doit tenir cela de Clémence et j’adore les regarder toutes les deux lorsque je suis en train de préparer le repas.

Son apprentissage est des plus faciles et elle est toujours très heureuse lorsqu’elle réussit quelque chose. C’est une vraie boule d’enthousiasme.

A table aussi, elle met l’ambiance et ne cesse de parler. J’essaye d’éduquer ses papilles comme je l’ai fait avec ses frères et sœur tout en concoctant des petits plats accessibles pour une bambinette de cet âge-là. Ce soir : spaghettis avec une sauce tomates (des tomates du jardin bien sûr) et quelques feuilles de basilic. Malgré ses babillages incessants, Michèle a tout de même fini son assiette.

Tous ces moments passés auprès d’elle sont des instants magiques que je savoure entièrement, mais je ne suis pas mécontent lorsque vient le moment de la mettre au lit.


Une bambinette à domicile prend beaucoup de temps et d’énergie et je ne voudrais surtout pas délaisser Clémence.
- Enfin seuls ! Je vais enfin pouvoir faire ce que je voulais faire depuis ce matin !
- Quoi, mon chéri ?

- Ça !

Le lendemain, c’est l’anniversaire de Charles. Je suis en train de jardiner lorsque je l’aperçois faisant le tour de la serre.

Il me serre dans ses bras.

- Allez, viens, on va rejoindre tout le monde. Cela va bientôt être l’heure de grandir pour toi !

Olivier est déjà là et me saute au cou. Axel aussi est arrivé.

Je l’ai invité pour lui proposer de l’embaucher à la boutique.
- Alors, qu’est-ce que tu en dis ?
Axel est enchanté et nous convenons qu’il commencera le lundi suivant.

Tout le monde est arrivé excepté Claire et Chris.

- Chris arrivera un peu plus tard. Il avait beaucoup de boulot mais il m’a promis qu’il viendrait, m’annonça Nadège.
- D’accord. Par contre, ce n’est pas normal que Claire ne soit pas encore là.

Clémence semblait d’accord avec moi :
- Je suis de ton avis. Elle est toujours ponctuelle. Et je sais qu’elle ne raterait pas l’anniversaire de Charles.
- Ça doit encore être un coup de son cher beau-père !

- Il commence à m’énerver celui-là avec ses grands airs de lord !
- Papa tout rouge !

Clémence suggéra alors que nous allions tous chercher Claire à son domicile puisqu’il nous paraissait évident qu’elle ne viendrait pas.

Sa proposition fut accueillie avec enthousiasme par les enfants mais aussi par l’ensemble des adultes.

Après avoir laissé un petit mot à l’attention de Chris, nous voilà partis tous ensemble au manoir afin de récupérer Claire pour qu’elle puisse assister à l’anniversaire de son frère.
- Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? demanda Nadège.

- Maintenant j’y vais !
Et il ne valait mieux pas que ce Sir Alan me mette des bâtons dans les roues !

Je frappe à la porte mais personne ne répond. Je décide donc de rentrer et je découvre Claire en train de jouer tranquillement aux échecs dans le salon.

- Et alors ? Tu as oublié l’anniversaire de ton frère ?
- Papa ! Tu es là ! Non, je n’ai pas oublié. Maman m’avait donné l’autorisation mais lorsqu’elle est partie au travail, Alan m’a interdit de sortir.

- Et il est où Alan ?

- Il est parti lui aussi au travail il y a une dizaine de minutes.

- Parfait ! Et bien moi je te donne l’autorisation de fêter l’anniversaire de ton frère. Alors on y va !
- Super, Papa ! C’est génial !

Lorsque nous arrivons au chalet, Chris nous attend de pied ferme et est très heureux de nous voir avec Claire.
- Allons à l’intérieur maintenant ! Ceci n’a que trop duré. Un gâteau nous attend et un bambin doit grandir !

Tout le monde emboîte le pas à Clémence.

Une fois à l’intérieur, celle-ci a déjà allumé les bougies. La fête va pouvoir commencer.
- Merci d’être là frérot. Je sais que tu as beaucoup de travail.
- Je n'aurais manqué pour rien au monde l'anniversaire de mon petit Charlie

Ce fut une très belle fête. Olivier et Nadège se sont mis à chanter, Charles a essayé d’attraper les confettis et Clémence a soufflé dans la corne de brume.


Tout le monde riait de bon cœur et Charles a grandi… Il me confia comme un secret combien il était content d’être grand.

- Tu peux l’être. Tu vas découvrir beaucoup de nouvelles choses maintenant que tu es grand.

Après avoir mangé le gâteau, les adultes sont tous partis pour nous laisser profiter, seuls, des enfants.
Claire s’employait à renseigner son frère sur sa nouvelle vie de « grand » :
- Parmi les nouvelles choses dont parle Papa, il y a aussi les devoirs. Et ça, ce n’est pas drôle.
- Même pas peur !

Et Clémence s’inquiétait de trouver Olivier à part, tout seul dans son coin.
- Qu’est-ce qu’il y a mon grand ? ça ne va pas ?

- Je suis le seul à avoir les cheveux noirs. Mon frère et mes sœurs ont tous les cheveux blonds.
- Et tu crois que c’est grave ? Au contraire, je dirai que cela fait de toi quelqu’un d’unique et de merveilleux.
Evidemment, Clémence avait réussi à rassurer mon fils avec ses paroles réconfortantes.

- Tiens, tiens, regarde qui voilà ! Mademoiselle Michèle vient nous voir, Claire !
- Câlin.

Charles ne s’était pas fait prier pour répondre à sa petite sœur.
- Mais moi aussi, je veux un câlin, Michèle !

- Tu es trop craquante, petite sœur chérie !

- Hein Charles qu’elle est trop craquante ! Regarde, elle ne me lâche plus !

- Oui elle me rappelle moi à son âge. J’adorais faire des câlins à tout le monde.
- C’est vrai. Je m’en rappelle très bien.

Clémence et moi décidâmes d’emmener les enfants parc de Newcrest afin de prendre un bon bol d’air.

Le ciel était un peu gris, l’air frisquet mais c’était tout de même un temps pour profiter de l’extérieur et mes trois aînés, sans exception, adoraient la nature. Il en allait de même pour Clémence. Nous étions tous bien dehors et je crois que Michèle aussi appréciait.

Seul Olivier, s’était installé à une table et refusait d’aller jouer malgré les appels réguliers de Charles et Claire.
- Allez, viens jouer avec nous, Olivier !
- Tout à l’heure. Je ne peux pas pour l’instant.

- Et pourquoi tu ne peux pas ? lui avait demandé Clémence.
- J’ai beaucoup de devoirs. Je veux tous les faire. Mes notes ne sont déjà pas terribles quand je les fais alors imagine si je ne les fais pas.

Clémence m’expliquera plus tard cette conversation qu’elle a eu avec Olivier.
- Va te détendre avec ton frère et tes sœurs. Tu n’as pas beaucoup d’occasions comme celle-ci, non ? Fais-moi plaisir.
- D’accord ! Mais tu expliqueras à Papa pourquoi je suis si nul à l’école !
- Ne t’en fais pas. Je parlerai à ton père. Mais ne dis plus jamais que tu es nul !

L’après-midi se déroule on ne peut mieux. Claire et Michèle ne se quittent plus, Olivier, lui, a finalement quitté ses devoirs pour aller jouer sur le bateau pirate, Charles me questionne sur l’école et Clémence, l’air de rien, veille sur tout ce petit mode d’un œil discret. Les garçons me retrouvent parfois autour de la table.

- Qu’est-ce que c’est que cette histoire de cheveux bruns et blonds, Olivier ? Tu crois franchement que mon amour pour toi va dépendre de ta couleur de cheveux ?
- Non...
- Mais pourquoi il a les cheveux noirs et nous non, alors ? s’interrogea Charles

- Parce que Claire, Michèle et toi avez des Mamans blondes. La maman d’Olivier est brune. C’est pour cela, c’est tout. L’amour ne dépend pas d’une couleur de cheveux et heureusement ! Et j’ai aussi assez de place dans mon cœur pour vous quatre. Je te l’ai déjà dit quand tu étais plus petit. Tu t’en souviens, Charles ?
- Oui Papa. Et en plus j’aime Olivier très fort, comme mes sœurs !
- Moi aussi je t’aime Charlie !

Charles partit jouer à son tour sur le bateau pirate et j’en profitais pour continuer la discussion avec mon fils aîné.
- Tu vois ! Nous sommes une belle famille. Nous nous aimons tous et comptons les uns sur les autres. Pour tes devoirs, ne t’en fais pas pour ceux d’aujourd’hui. Nous en reparlerons. Je vais t’aider.

L’après-midi touche à sa fin et il est grand temps de ramener les enfants chez eux. Nous commençons par Claire.
- Au revoir ma chérie. J’espère que tu t’es bien amusée. Rentre vite. Moi je vais discuter avec ta maman. Et n’oublie pas, c’est moi ton père, pas Alan. Tu viens à la maison quand tu veux !
- Oui Papa. Je le sais.

- Oui Papa. Je le sais.

Il me fallait à présent mettre les choses au clair avec Stéphanie. Je lui demandais tout d’abord, si elle avait bien eu le mot que je lui avais laissé.
- Oui je l’ai eu. Et je suis désolée pour ce qui s’est passé. Cela ne se renouvellera pas. Je vais parler à Alan.
- Je l’espère bien. Claire est notre fille et il n’a rien à voir dans les décisions que l’on prend pour elle.

- S’il empêche une nouvelle fois Claire de venir chez moi, il aura à faire à moi. Et je crois que tu ne m’as jamais vu m’énerver Stéphanie…
- Ne t’en fais pas. Je t’ai dit que ça ne se reproduirait pas.
J’ai réussi à garder mon calme devant Claire et j’en suis ravi. Malheureusement, elle a quand même entendu ce que j’ai dit à sa mère et cela me navre, mais il fallait que ce soit dit.

Nous allons ensuite ramener Charles chez lui. Chris nous attendait.
- Ça s’est bien passé ?
- Très bien. Charles va te raconter. Nous sommes allés au parc cet après-midi après votre départ.

- Au revoir mon grand. J’espère que ta fête d’anniversaire t’a plu au moins ?
- Génialissime ! Dommage que ce ne soit pas mon anniversaire tous les jours !

Puis nous ramenons Olivier chez Hélène, qui a déménagé depuis peu. Je lui dis brièvement qu’il faudra que je lui parle. Je ne peux m’étaler davantage car notre fils est près de nous.

Puis j’embrasse mon fils aîné.
- Allez fiston, il faut qu’on se quitte… Je t’aime fort.
- Moi aussi Papa.

- Et n’oublie pas, je t’ai promis de l’aide pour les devoirs et je m’y tiendrai. En attendant, fais de ton mieux.

Ce soir-là, Michèle reste un peu veiller avec nous. Nous vaquons chacun à nos occupations sans nous parler mais nous sommes ensemble. Toute l’agitation de la journée nous a épuisés et nous voulons juste un calme consenti.

Le surlendemain, en fin de journée, j’emmène Michèle avec moi pour voir Olivier. J’avais promis à mon fils aîné de l’aider pour ses devoirs et je ne veux pas le laisser tomber.
Lorsque nous arrivons, nous trouvons Olivier sur la terrasse.
- Papa !
- Quel plaisir de te voir, fiston !
- Livier ! Livier !

- Alors, tu faisais quoi de beau ?
- Rien. J’attends Maman. Comme tous les soirs.
- Câlin Livier !
- Et tes devoirs ?
- Je les ai faits. Mais ça ne doit pas être terrible comme d’habitude. Tu sais, je suis à l’école toute la journée et Maman travaille le soir et la nuit. Alors on se croise et elle ne peut pas beaucoup m’aider. Mais je me débrouille.
- Et mon câlin ?

- C’est vrai. Et tu te débrouilles comme un chef ! Mais je vais quand même te donner quelques tuyaux, entre garçons ! Et tu réussiras à apprendre comme un grand.

- Commence par sortir ton livre d’exercices et je vais t’expliquer.
Mais il fallait d’abord que j’attende que Michèle ait terminé son histoire :
- Dinosaure écraser poupée de moi !
- Ok, Michèle mais je dois écouter Papa.

- Et poupée sauvée par papillon !!
- Bonne nouvelle ! Mais Papa a des trucs à m’expliquer !
- Je sais. Elle est parfois très prenante. Ne lui réponds plus et tu verras, c’est elle qui va nous écouter.

Je revois donc avec Olivier, les exercices qu’il a déjà faits puis lui explique pourquoi il s’est trompé. Je lui enseigne ensuite une meilleure façon d’appréhender un sujet d’exercice.

Il m’écoute très attentivement et il est surtout très intéressé. Mon fils est loin d’être nul comme il le croit. Il a surtout besoin d’aide et de méthode pour pouvoir trouver les bonnes réponses. Et c’est ce que je veux lui apporter.

- Merci Papa. J’ai compris beaucoup de choses grâce à toi !
- Je pense que tu les avais déjà comprises mais que tu ne savais comment les exploiter.
- Bravo Livier !

Lorsqu’Hélène rentre du travail, nous nous apprêtions à partir Michèle et moi. Les devoirs d’Olivier sont terminés depuis un moment déjà.
- Salut Maxime, ça va ?
- Oui et toi ?
- Fatiguée. Mes journées sont longues et je suis épuisée.

- Qu’est-ce que tu fais là à cette heure-ci ?
- J’essayais d’aider Olivier pour ces devoirs. Ce gosse est désespérément seul.

- Que veux-tu que je fasse ? Arrêter de travailler ? Je n’ai pas les moyens.
- Et pourquoi pas ? Tu as bientôt l’âge de la retraite. Je vous verserai une pension à tous les deux et tu seras là pour aider notre fils. En attendant, je vais le coucher.

Olivier est tellement fatigué à force d’attendre sa mère tous les soirs, qu’il s’endort quelques secondes après avoir posé la tête sur l’oreiller.

- Allez viens, on va laisser ton frère dormir. Et il est aussi plus que temps pour toi d’aller au lit.

Lorsque nous arrivons, Clémence est sur la terrasse.
- Et alors les loulous ? Il est fort tard je trouve… Michèle a mangé au moins ?
- Pas encore mais je m’en occupe.
Clémence n’est pas très contente que je ramène Michèle à une heure du matin et sans avoir pensé à la faire manger…
- Je lui donne à manger et je la couche très vite. Promis ?

- Cookies, Papa ?
- C’est un repas du soir exceptionnel alors profite de l’instant !
A suivre...🙂
Crédits:
Spoiler
Le parc de Newcrest est une création de Vanessa_1987 que vous trouverez dans la galerie sous le nom de « Spielplatz für Alle ».
La maison d’Hélène et Olivier est une création de Magetwigg que vous trouverez dans la galerie sous le nom de « Brown Riverside Home ».
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