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Nathalie986
2 years agoSeasoned Ace
Suite du chapitre 12
Spoiler
Charles avait tout de suite rejoint sa sœur.
- Monte, Charlie ! On va s’amuser !

Mais Charles avait tout de suite remarqué que quelque chose clochait avec Bastien...
- Tu as vu ce qu’il fait ? Il va nous créer des ennuis !
- Continue sans moi ! Je m’occupe de Bastien !

Michèle avait vu son amie Rose arriver mais Bastien était sa priorité du moment. Michèle la justicière ou Michèle la bienfaitrice... allez savoir... Mais elle s’en prit ce jour-là à Bastien Valdeblore :
- Tu te crois où Valdeblore ? Je ne te laisserai pas salir le parc, vandale !
- Et toi, tu te crois où, Chevalier ? Tu crois que tu me fais peur ?!

- Tu devrais ! Les renforts sont arrivés !
Charles et Rose faisaient front contre Bastien.
- Dans ce cas, je baisse les armes. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot ! Et je le fais pour toi, ma princesse ! avait dit le petit Bastien en dévorant Michèle des yeux.

Puis Quentin, le frère de Rose, arriva. Quentin et Bastien, tous deux en émoi devant ma Michèle depuis l’enfance. Mais celle-ci n’avait d’yeux que pour Quentin !
- Oh non ! Pas lui ! s’écria Bastien.
Mais Michèle s’extasiait déjà :
- Quentin !

Bastien se lamenta tout haut auprès de ses amis. Honnête comme il était, il ne cherchait même pas à cacher sa déception :
- Je n’ai plus aucune chance maintenant !
Et Michèle qui en rajoutait avec le fils de mon meilleur ami :
- Je suis trop contente que tu sois là !

Bastien faisait bonne figure et il était sincère et amical :
- Mais bon, c‘est de bonne guerre ! J’adore Quentin. Là aussi je me rends ! Aujourd’hui, ce n’est pas ma journée, rien de grave !

Mais l’autre petit garçon, pourtant « gagnant », avait d’autres pensées : « Il fait bien de se rendre... Parce que je ne laisserai jamais tomber… Jamais ! »

Alors que Michèle était au parc parc avec Charles, Rose et ses jeunes soupirants, Claire et moi préparions son gâteau d’anniversaire. Nous avons passé un formidable après-midi en cuisine entre père et fille.
- Tu crois que je me suis bien débrouillée Papa ?
- Merveilleusement bien ! Ton gâteau est sublime et il va être délicieux !
- Et c’est mon gâteau d’anniversaire !
- Oui, ma chérie. Le meilleur de tous !

Tout le monde est arrivé à l’heure. Même Michèle et Charles (il est caché derrière la grande jupe de Stéphanie mais il est là !).

L’ambiance bat son plein, comme toujours grâce à Clémence ! Il ne faut pas compter sur Alan pour ça. Il est tellement pète-sec celui-là !

Claire souffla ses bougies, entourée de ses parents et de ses frères et sœurs mais aussi de Clémence, une belle-mère qu’elle adorait, et d’Alan, un beau-père qu’elle détestait.

Elle devint une magnifique jeune fille. Je sais que je suis son père, et que je peux ne pas être objectif, mais ma fille est vraiment magnifique !

La fête continuait de plus belle. Le seul bémol : Alan. Il était toujours plein de commentaires mal placés.

Malheureusement je n’avais pas le choix : étant donné que j’ai invité Stéphanie à venir, Alan a forcément suivi…

Le gâteau de Claire s’est révélé délicieux. Tout le monde l’a adoré.

J’étais très fier d’elle et je lui apprendrai d’autres rudiments de cuisine puisque ça l’intéresse. Cet après-midi avait été une joli moment partagé pour lui apprendre comment faire un gâteau et j’espérais bien renouveler l’expérience.

J’ai entendu par hasard que Stéphanie demandait à Claire de revenir vivre au manoir… Clémence et Olivier ont eux aussi tendu l’oreille à ce moment-là…
- Reviens vivre chez toi ma chérie, avec moi, et Alan.

- Certainement pas, Maman. Tu vois, chez moi, c’est ici. Chez Papa. Chez toi, je ne me suis jamais sentie chez moi. J’étais de trop…
Ma fille avait enlacé sa mère en lui disant cela mais tout le monde avait entendu.

Stéphanie était outrée :
- Comment ?!
- Tu as très bien compris ce que je voulais dire, Ma-man !

Stéphanie avait alors décidé de partir, trop vexée par ce qu’elle avait entendu et Claire ne l’épargna pas :
- Au revoir Maman ! A la prochaine !


Je pouvais deviner ce que pensait Claire. Heureusement Alan emboîta le pas à sa femme puis disparut de notre chaleureux foyer pour nous laisser enfin tranquilles.

Les soirées s’écoulaient paisiblement au sein de notre famille et nous avions l’impression que Claire avait toujours été parmi nous.

Un après-midi, alors que celle-ci accompagnait Michèle chez ses amis Quentin et Rose Chinon, elle assista au départ de feu d’un barbecue. Louise avait malencontreusement oublié d’éteindre les braises restantes et celui-ci s’était enflammé. Claire saisit courageusement un extincteur et éteignit le feu. Axel, le mari de Rose était présent également avec leur fils Bastien.


- Merci Claire. Grâce à toi, on a évité le pire ! remercia Louise.
- Oui. On te doit une fière chandelle, plussoya son frère.

Louise m’appela pour m’informer de ce qui s’était passé et me dire que les filles rentraient tout de suite à la maison. Elle pensait, à juste titre que je devais m’inquiéter car elles avaient dépassé l’heure que nous leur avions fixée pour rentrer.

J’étais encore au téléphone avec elle lorsque les filles sont arrivées.
- Maxime, les voilà ! s’écria Clémence.

- Alors ? Il parait que tu es une héroïne, ma chérie ? dis-je en m’avançant vers Claire.
Derrière moi, j’entendis Michèle raconter la mésaventure à ma femme.

- Oh Papa ! Je suis contente d’être à la maison ! me répondit ma fille aîné en me tombant dans les bras.

Nous nous étions installé tous les quatre au salon. Les filles avaient besoin de parler et nous étions là pour ça.

- Crier et avoir peur n’empêchent pas d’avoir du courage, tu sais.

- En tous cas, je suis fier de vous deux, mes filles !
- Papa vous a-t-il déjà raconté son expérience avec un incendie ? questionna Clémence, l’air de rien.
- Mais non ! J’aimerais en savoir plus. Que s’est-il passé ?
Michèle était du même avis que sa grande sœur et désirait savoir quelle aventure avait vécu son Papa.

- C’est vrai ! J’avais l’âge de Michèle à l’époque... Et l’incendie avait encore lieu chez les jumeaux ! Décidément, on devrait leur supprimer le barbecue !
- Vous voyez, les filles, Papa aussi a été un héros en son temps !
Ce jour-là, nous fêtions l’anniversaire de Charles.
- Alors mon chéri, te sens-tu prêt à devenir un grand ?
- Oh oui, Maman. Je veux être comme Claire et Olivier !
Mon fils m’émerveillait. Comme tous mes enfants !
Et Charles souffla les bougies.

- Allez ! On met l’ambiance !

Et Charles grandit.

Le temps passait vite. J’avais maintenant trois enfants adolescents et Michèle ne tarderait pas à les suivre.

Charles n’avait pas abandonné l’idée qu’il avait, étant plus jeune, de devenir athlète professionnel et il était heureux d’avoir grandi car il pourrait maintenant travailler sa forme physique plus sérieusement.

J’étais vraiment fier de lui mais je lui rappelai quand même qu’il fallait aussi qu’il travaille au lycée et n’abandonne pas ses études.
Il m’apprit alors qu’il venait de finir l’école avec un tableau d’honneur et que je ne devais pas m’en faire.

Je laissai alors exploser ma joie :

Chris et Nadège prirent congés au moment où Michèle s’adressa à sa fratrie :
- Claire a éteint un incendie, hier soir !

Ses frères tombèrent presque muets de stupéfaction :
Lorsque nous arrivons, il y a déjà du monde. Mon meilleur ami Max est là en train de siroter un verre. Olivier n’a d’yeux que pour une petite brunette qui porte des tresses. Elle me rappelle Clémence au même âge. Elle aussi avaient des tresses et j’en pinçais drôlement pour elle.

Je suis heureux de trouver Max. Nous sommes tellement pris par nos occupations respectives que nous n’arrivons même plus à nous voir.

Nadège nous a rejoints à ce moment-là et a dit à Charles que Chris ne viendrait pas car il voulait nous laisser en famille. Je pouvais lire la déception sur son visage et je le comprenais. Chris faisait partie de notre famille, de sa famille.

J’essayais de faire diversion. Je me félicitais intérieurement d’avoir réussi à lui arracher un sourire.


Plus la soirée avançait et plus les conversations allaient bon train. Charles avait retrouvé le sourire, Claire était radieuse et Olivier s’était même mis à faire ses devoirs ! Décidemment, je crois que je ne le referai pas celui-là ! Pourtant, il avait rattrapé son * scolaire grâce à la présence d’Hélène.

J’ai aperçu au comptoir Mégane Fitzgérald. La dernière fois que nous nous sommes vus, il y a une dizaine d’années maintenant, nous nous étions quittés en très mauvais termes. D’ailleurs, encore aujourd’hui, elle m’a royalement ignoré. J’ai l’impression qu’elle connait la jeune brunette.

Bien que nous nous soyons couchés tard la veille, Claire s’est levée de très bonne heure le lendemain pour s’occuper du jardin. Elle s’intéresse aux mêmes choses que moi comme la mixologie, la cuisine ou le jardinage.

Clémence et moi pouvons donc nous permettre de souffler de temps en temps grâce à elle, car elle nous donne de sérieux coups de main.

Nous nous ménageons donc des soirées régulières avec nos amis tandis que Claire est enchantée de rester s’occuper de sa petite sœur.
Je sors souvent avec Max, Axel, Louis et Chris.

Clémence, de son côté, n’a que deux véritables amies : Louise et Nadège, qu’elle a appris à connaître au fil des ans. Et puis, elles se connaissaient déjà au lycée. Elle n’a jamais lié d’amitié avec Stéphanie ou Hélène.
Ma femme apprécie beaucoup ces petites soirées entre filles. Elles lui avaient beaucoup manquées.

Mes enfants, quant à eux, sortent souvent ensemble. Et ils n’oublient jamais leur petite sœur.

La plupart du temps, ils vont prendre l’air et discuter au parc de Newcrest. C’est un peu leur quartier général, loin de leurs parents.

C’est là qu’Olivier apprit à ses frères et sœurs le béguin qu’il avait pour cette jolie brune croisée au bar lors de l’anniversaire de Charles. Il avait réussi à lui parler quelques minutes et à lui donner son numéro de téléphone.
- Elle s’appelle Amandine.
- Et tu crois qu’elle va t’appeler ? demanda Charles.

C’est aussi ici que mes enfants aiment faire leurs devoirs (enfin, quand ils en ont envie, bien sûr !).
- Qu’est-ce que tu en penses, toi, Claire ?

- J’en pense que tu es trop beau gosse ! Elle va t’appeler !
- Pas faux !
- Ouais ! Merci les frangins. Vous me remontez le moral !

Charles sonna l’heure du départ :
- Allez, c’est l’heure ! Il faut y aller !
- Oh non, pas déjà ? supplia Michèle.
- Et si sœurette ! Papa et Clémence nous attendent pour dîner.

- Quelle belle journée on a eue ! Saviez-vous qu’Olivier a le cœur qui bat pour une fille ? nous annonça Claire au dîner.
- Ne serait-ce pas cette petite brune qu’il a vue au Velours Bleu ? Avec des tresses ?

- Oui c’est elle ! Et il a l’air complètement mordu ! Pas vrai Michèle ?
- Oui. Il est amoureux, c’est sûr !

- Tu entends ça, Clémence ? Notre Olivier est amoureux !
- Il lui a même donné son numéro de téléphone !

- Mais comment c’est possible ? Je croyais qu’il ne lui avait pas parlé.
- Il faut croire que si ! Quelques minutes, m’a-t-il dit...
Clémence et Claire étaient toutes deux survoltées à l’idée qu’Olivier soit amoureux.
Ce jour-là, c’était l’anniversaire de Claire. Michèle avait donné rendez-vous au parc à Bastien Valdeblore (le fils d’Axel et de Louise), à Quentin et Rose Chinon (les enfants de Max et Bérénice) mais aussi à son frère Charles. Claire était restée à la maison avec moi pour tout préparer. Elle s’intéressait beaucoup à la cuisine.
- Regarde, y’a ton frère ! Appelle-le, Michèle !

- Regarde, y’a ton frère ! Appelle-le, Michèle !

Charles avait tout de suite rejoint sa sœur.
- Monte, Charlie ! On va s’amuser !

Mais Charles avait tout de suite remarqué que quelque chose clochait avec Bastien...
- Tu as vu ce qu’il fait ? Il va nous créer des ennuis !
- Continue sans moi ! Je m’occupe de Bastien !

Michèle avait vu son amie Rose arriver mais Bastien était sa priorité du moment. Michèle la justicière ou Michèle la bienfaitrice... allez savoir... Mais elle s’en prit ce jour-là à Bastien Valdeblore :
- Tu te crois où Valdeblore ? Je ne te laisserai pas salir le parc, vandale !
- Et toi, tu te crois où, Chevalier ? Tu crois que tu me fais peur ?!

- Tu devrais ! Les renforts sont arrivés !
Charles et Rose faisaient front contre Bastien.
- Dans ce cas, je baisse les armes. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot ! Et je le fais pour toi, ma princesse ! avait dit le petit Bastien en dévorant Michèle des yeux.

Puis Quentin, le frère de Rose, arriva. Quentin et Bastien, tous deux en émoi devant ma Michèle depuis l’enfance. Mais celle-ci n’avait d’yeux que pour Quentin !
- Oh non ! Pas lui ! s’écria Bastien.
Mais Michèle s’extasiait déjà :
- Quentin !

Bastien se lamenta tout haut auprès de ses amis. Honnête comme il était, il ne cherchait même pas à cacher sa déception :
- Je n’ai plus aucune chance maintenant !
Et Michèle qui en rajoutait avec le fils de mon meilleur ami :
- Je suis trop contente que tu sois là !

Bastien faisait bonne figure et il était sincère et amical :
- Mais bon, c‘est de bonne guerre ! J’adore Quentin. Là aussi je me rends ! Aujourd’hui, ce n’est pas ma journée, rien de grave !

Mais l’autre petit garçon, pourtant « gagnant », avait d’autres pensées : « Il fait bien de se rendre... Parce que je ne laisserai jamais tomber… Jamais ! »

Alors que Michèle était au parc parc avec Charles, Rose et ses jeunes soupirants, Claire et moi préparions son gâteau d’anniversaire. Nous avons passé un formidable après-midi en cuisine entre père et fille.
- Tu crois que je me suis bien débrouillée Papa ?
- Merveilleusement bien ! Ton gâteau est sublime et il va être délicieux !
- Et c’est mon gâteau d’anniversaire !
- Oui, ma chérie. Le meilleur de tous !

Tout le monde est arrivé à l’heure. Même Michèle et Charles (il est caché derrière la grande jupe de Stéphanie mais il est là !).

L’ambiance bat son plein, comme toujours grâce à Clémence ! Il ne faut pas compter sur Alan pour ça. Il est tellement pète-sec celui-là !

Claire souffla ses bougies, entourée de ses parents et de ses frères et sœurs mais aussi de Clémence, une belle-mère qu’elle adorait, et d’Alan, un beau-père qu’elle détestait.

Elle devint une magnifique jeune fille. Je sais que je suis son père, et que je peux ne pas être objectif, mais ma fille est vraiment magnifique !

La fête continuait de plus belle. Le seul bémol : Alan. Il était toujours plein de commentaires mal placés.

Malheureusement je n’avais pas le choix : étant donné que j’ai invité Stéphanie à venir, Alan a forcément suivi…

Le gâteau de Claire s’est révélé délicieux. Tout le monde l’a adoré.

J’étais très fier d’elle et je lui apprendrai d’autres rudiments de cuisine puisque ça l’intéresse. Cet après-midi avait été une joli moment partagé pour lui apprendre comment faire un gâteau et j’espérais bien renouveler l’expérience.

J’ai entendu par hasard que Stéphanie demandait à Claire de revenir vivre au manoir… Clémence et Olivier ont eux aussi tendu l’oreille à ce moment-là…
- Reviens vivre chez toi ma chérie, avec moi, et Alan.

- Certainement pas, Maman. Tu vois, chez moi, c’est ici. Chez Papa. Chez toi, je ne me suis jamais sentie chez moi. J’étais de trop…
Ma fille avait enlacé sa mère en lui disant cela mais tout le monde avait entendu.

Stéphanie était outrée :
- Comment ?!
- Tu as très bien compris ce que je voulais dire, Ma-man !

Stéphanie avait alors décidé de partir, trop vexée par ce qu’elle avait entendu et Claire ne l’épargna pas :
- Au revoir Maman ! A la prochaine !


Je pouvais deviner ce que pensait Claire. Heureusement Alan emboîta le pas à sa femme puis disparut de notre chaleureux foyer pour nous laisser enfin tranquilles.

Les soirées s’écoulaient paisiblement au sein de notre famille et nous avions l’impression que Claire avait toujours été parmi nous.

Un après-midi, alors que celle-ci accompagnait Michèle chez ses amis Quentin et Rose Chinon, elle assista au départ de feu d’un barbecue. Louise avait malencontreusement oublié d’éteindre les braises restantes et celui-ci s’était enflammé. Claire saisit courageusement un extincteur et éteignit le feu. Axel, le mari de Rose était présent également avec leur fils Bastien.


- Merci Claire. Grâce à toi, on a évité le pire ! remercia Louise.
- Oui. On te doit une fière chandelle, plussoya son frère.

Louise m’appela pour m’informer de ce qui s’était passé et me dire que les filles rentraient tout de suite à la maison. Elle pensait, à juste titre que je devais m’inquiéter car elles avaient dépassé l’heure que nous leur avions fixée pour rentrer.

J’étais encore au téléphone avec elle lorsque les filles sont arrivées.
- Maxime, les voilà ! s’écria Clémence.

- Alors ? Il parait que tu es une héroïne, ma chérie ? dis-je en m’avançant vers Claire.
Derrière moi, j’entendis Michèle raconter la mésaventure à ma femme.

- Oh Papa ! Je suis contente d’être à la maison ! me répondit ma fille aîné en me tombant dans les bras.

Nous nous étions installé tous les quatre au salon. Les filles avaient besoin de parler et nous étions là pour ça.

- Crier et avoir peur n’empêchent pas d’avoir du courage, tu sais.

- En tous cas, je suis fier de vous deux, mes filles !
- Papa vous a-t-il déjà raconté son expérience avec un incendie ? questionna Clémence, l’air de rien.
- Mais non ! J’aimerais en savoir plus. Que s’est-il passé ?
Michèle était du même avis que sa grande sœur et désirait savoir quelle aventure avait vécu son Papa.

- C’est vrai ! J’avais l’âge de Michèle à l’époque... Et l’incendie avait encore lieu chez les jumeaux ! Décidément, on devrait leur supprimer le barbecue !
- Vous voyez, les filles, Papa aussi a été un héros en son temps !

[...]
Ce jour-là, nous fêtions l’anniversaire de Charles.
- Alors mon chéri, te sens-tu prêt à devenir un grand ?
- Oh oui, Maman. Je veux être comme Claire et Olivier !
Mon fils m’émerveillait. Comme tous mes enfants !

Et Charles souffla les bougies.

- Allez ! On met l’ambiance !

Et Charles grandit.

Le temps passait vite. J’avais maintenant trois enfants adolescents et Michèle ne tarderait pas à les suivre.

Charles n’avait pas abandonné l’idée qu’il avait, étant plus jeune, de devenir athlète professionnel et il était heureux d’avoir grandi car il pourrait maintenant travailler sa forme physique plus sérieusement.

J’étais vraiment fier de lui mais je lui rappelai quand même qu’il fallait aussi qu’il travaille au lycée et n’abandonne pas ses études.
Il m’apprit alors qu’il venait de finir l’école avec un tableau d’honneur et que je ne devais pas m’en faire.

Je laissai alors exploser ma joie :

Chris et Nadège prirent congés au moment où Michèle s’adressa à sa fratrie :
- Claire a éteint un incendie, hier soir !

Ses frères tombèrent presque muets de stupéfaction :








A la nuit tombée, je décidais, sur un coup de tête d’emmener mes trois aînés au Velours Bleu pour y terminer l’anniversaire de Charles en beauté. Avant de partir, je passais rapidement un appel à Nadège pour qu’elle nous y rejoigne. Clémence s’est proposée pour rester regarder des dessins animés avec Michèle et passer une soirée mère-fille tranquille.


Lorsque nous arrivons, il y a déjà du monde. Mon meilleur ami Max est là en train de siroter un verre. Olivier n’a d’yeux que pour une petite brunette qui porte des tresses. Elle me rappelle Clémence au même âge. Elle aussi avaient des tresses et j’en pinçais drôlement pour elle.

Je suis heureux de trouver Max. Nous sommes tellement pris par nos occupations respectives que nous n’arrivons même plus à nous voir.

Nadège nous a rejoints à ce moment-là et a dit à Charles que Chris ne viendrait pas car il voulait nous laisser en famille. Je pouvais lire la déception sur son visage et je le comprenais. Chris faisait partie de notre famille, de sa famille.

J’essayais de faire diversion. Je me félicitais intérieurement d’avoir réussi à lui arracher un sourire.


Plus la soirée avançait et plus les conversations allaient bon train. Charles avait retrouvé le sourire, Claire était radieuse et Olivier s’était même mis à faire ses devoirs ! Décidemment, je crois que je ne le referai pas celui-là ! Pourtant, il avait rattrapé son * scolaire grâce à la présence d’Hélène.

J’ai aperçu au comptoir Mégane Fitzgérald. La dernière fois que nous nous sommes vus, il y a une dizaine d’années maintenant, nous nous étions quittés en très mauvais termes. D’ailleurs, encore aujourd’hui, elle m’a royalement ignoré. J’ai l’impression qu’elle connait la jeune brunette.

Bien que nous nous soyons couchés tard la veille, Claire s’est levée de très bonne heure le lendemain pour s’occuper du jardin. Elle s’intéresse aux mêmes choses que moi comme la mixologie, la cuisine ou le jardinage.

Clémence et moi pouvons donc nous permettre de souffler de temps en temps grâce à elle, car elle nous donne de sérieux coups de main.

Nous nous ménageons donc des soirées régulières avec nos amis tandis que Claire est enchantée de rester s’occuper de sa petite sœur.
Je sors souvent avec Max, Axel, Louis et Chris.

Clémence, de son côté, n’a que deux véritables amies : Louise et Nadège, qu’elle a appris à connaître au fil des ans. Et puis, elles se connaissaient déjà au lycée. Elle n’a jamais lié d’amitié avec Stéphanie ou Hélène.
Ma femme apprécie beaucoup ces petites soirées entre filles. Elles lui avaient beaucoup manquées.

Mes enfants, quant à eux, sortent souvent ensemble. Et ils n’oublient jamais leur petite sœur.

La plupart du temps, ils vont prendre l’air et discuter au parc de Newcrest. C’est un peu leur quartier général, loin de leurs parents.

C’est là qu’Olivier apprit à ses frères et sœurs le béguin qu’il avait pour cette jolie brune croisée au bar lors de l’anniversaire de Charles. Il avait réussi à lui parler quelques minutes et à lui donner son numéro de téléphone.
- Elle s’appelle Amandine.
- Et tu crois qu’elle va t’appeler ? demanda Charles.

C’est aussi ici que mes enfants aiment faire leurs devoirs (enfin, quand ils en ont envie, bien sûr !).
- Qu’est-ce que tu en penses, toi, Claire ?

- J’en pense que tu es trop beau gosse ! Elle va t’appeler !
- Pas faux !
- Ouais ! Merci les frangins. Vous me remontez le moral !

Charles sonna l’heure du départ :
- Allez, c’est l’heure ! Il faut y aller !
- Oh non, pas déjà ? supplia Michèle.
- Et si sœurette ! Papa et Clémence nous attendent pour dîner.

- Quelle belle journée on a eue ! Saviez-vous qu’Olivier a le cœur qui bat pour une fille ? nous annonça Claire au dîner.
- Ne serait-ce pas cette petite brune qu’il a vue au Velours Bleu ? Avec des tresses ?

- Oui c’est elle ! Et il a l’air complètement mordu ! Pas vrai Michèle ?
- Oui. Il est amoureux, c’est sûr !

- Tu entends ça, Clémence ? Notre Olivier est amoureux !
- Il lui a même donné son numéro de téléphone !

- Mais comment c’est possible ? Je croyais qu’il ne lui avait pas parlé.
- Il faut croire que si ! Quelques minutes, m’a-t-il dit...
Clémence et Claire étaient toutes deux survoltées à l’idée qu’Olivier soit amoureux.

A suivre...🙂
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