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Nathalie986
2 years agoSeasoned Ace
G3/ Chapitre 18 - Le dernier voyage (publié le 7 août 2021)
Un après-midi, je surpris une conversation entre Claire et un dénommé Alistair. Claire me croyait dans la serre mais j’étais revenu à la cuisine.
- Pourquoi t’inquiètes-tu de savoir s’il y a quelqu’un chez toi ? On vient juste chercher ton foulard et on repart ! Ne me dis pas que tu ne leur as pas encore parlé de moi !
Spoiler 
- Je t’aime ! Voilà qui tu es pour moi !
- Ne joue pas avec moi, Claire ! Je t’aime comme un fou et je ne supporterai pas que tu bafoues mes sentiments.

- Je ne joue pas avec toi. Tu es l’homme de ma vie Alistair.
- Alors, parle de moi à ta famille !

- Claire aussi a un petit ami ! Et ça a l’air sérieux.

J’invitais souvent mes vieux copains à la maison pour boire un verre de nectar. J’engageais alors un mixologue pour l’occasion afin de profiter au maximum de leur présence.
(Axel) : Ils font tout ensemble tes enfants ! rigola Axel
(Max) : Ils sont surtout adultes maintenant !

(Moi) : Oui et ils tombent amoureux...
(Max) : Mais, ils n’ont pas plusieurs aventures, eux, pas comme leur père !

(Axel) : Haha ! Oui !
(Moi) : Franchement, tu étais obligé de remettre ça sur le tapis ?! Je me suis bien rattrapé depuis ce temps-là !
(Max) : C’est vrai. Pourtant je n’y croyais pas au début...

(Axel) : Moi non plus. Mais tu as été un mari extraordinaire pour Clémence et un père fabuleux pour tes enfants.
(Moi) : Mais je le suis encore !
(Max) : Ce qui m’épate, c’est que tu as réussi à faire de cette famille éclatée, une grande famille unie. Je te tire mon chapeau.

(Axel) : Moi aussi.
(Moi) : C’est vrai ! J’ai une famille formidable et je les aime ! Ils sont toute ma vie !
(Max) : Je veux bien te croire ! Tu leur as consacré ta vie entière. Qui l’eût cru, hein ?
- Ça y est, je suis passé jeune pro ! Je vais enfin pouvoir jouer sur le terrain !
- Quelle bonne nouvelle !

- Fini le banc de touche et les costumes de mascotte, alors ?
- Oui, il est bien fini ce temps-là !

- J’imagine que tes entraînements vont être beaucoup plus difficiles maintenant !
- Tu peux le dire ! Heureusement, Maman m’encourage. Chris et Elsa aussi d’ailleurs

- C’est important. Mais je sais que tu vas y arriver. Tu as la volonté pour cela.
- Maman m’a même acheté un tapis de course !

(Olivier) : Bonsoir tout le monde ! Oh salut Charlie ! Tu es venu nous voir !
(Moi) : Charles vient de passer jeune pro !

- Félicitations frérot ! Plus de banc de touche alors ?
- Eh non ! C’est ce que j’ai dit à Papa.

(Olivier) : On ira voir ton premier match !
(Moi) : Je veux être aux premières loges ! Le père de la vedette de l’équipe !
(Charles) : Papa, je suis loin d’être une star...

(Moi) : Mais tu le deviendras. J’en suis sûr.
(Olivier) : Bon, je dois vous laisser. J’ai un livre à écrire.

(Michèle) : Maman, je peux finir mes devoirs dans la chambre d’Olivier ?
(Olivier) : Ok mais pas un mot ! J’ai besoin de silence pour me concentrer.

Michèle aimait beaucoup réviser dans la chambre de son frère. Mais elle l’empêchait aussi souvent de se concentrer.

- Je peux te parler deux minutes ?
- Tu es sûre que cela ne va durer que deux minutes, Michèle ?

- J’ai besoin de tes conseils de grand frère, et de garçon. Tu sais que je suis très amoureuse de Quentin. Mais il y a aussi Bastien. Il m’a embrassée et je me suis laissé faire. Du coup, il doit croire que je l’aime aussi.

- Ce n’est pas à faire, ça, Michèle. Pourquoi as-tu laissé Bastien t’embrasser ?
- Il était tellement gentil. Tellement amoureux. Je ne voulais pas lui faire de peine...

- On n’embrasse pas quelqu’un pour ne pas lui faire de peine. On l’embrasse parce qu’on l’aime ou parce qu’il nous plait.
- Ben voilà ! Bastien me plait et il m’aime. Mais moi, j’aime Quentin. Et je ne sais pas si Quentin m’aime ou si je lui plais seulement. Olivier ? Qu’est-ce que je dois faire ?

- Tu me demandes ça, à moi qui ne suis amoureux que d’une seule femme que je vais épouser et que je ne tromperai jamais ? Va plutôt en parler à Claire !
- Mais tu es mon grand frère !

Michèle marqua une pause.
- Quoi ?! Qu’est-ce que tu as dit ? Tu vas épouser Amandine ?
- Je l’espère en tous cas. Je lui fais ma demande ce soir.

- Tu ne pourras pas m’aider pour mon projet scolaire alors ?
- Michèle ! L’un n’empêche pas l’autre. Je t’ai promis de t’aider, je le ferai. Maintenant ouste ! J’ai besoin d’être tranquille. Et pas un mot au reste de la famille !

- Motus et bouche cousue ! C’est promis.

- Tu sais combien je t’aime, n’est-ce-pas ? Je n’ai plus envie de te quitter, jamais. Je n’aime vraiment pas être loin de toi.

- Moi non plus.
- Veux-tu être ma femme Amandine ? Pour le reste de tes jours ?

- Oui, je le veux de tout mon cœur ! Je t’aime !
- Quel bonheur ma chérie !

- Je te veux près de moi, ce soir. Je veux terminer cette magnifique soirée avec toi.

Claire et moi étions au salon. Nous vîmes d’abord passer Olivier.

Puis Amandine.

La porte se referma sur . Je crois qu’ils ne nous avaient même pas vus.
- Tu as vu ce que j’ai vu ? demanda Claire.

Non, je crois qu’ils ne nous avaient pas vus...

- Papa, tu entends ?
- Oui... Monte le son de la télé.

Olivier débarqua une heure plus tard dans le salon :
- Papa, Claire ! J’ai un truc à vous dire !
- J’imagine ! railla Claire.

- Amandine dort en ce moment dans ma chambre. Je l’ai demandée en mariage ! Elle a dit oui ! Je suis l’homme le plus heureux de la terre !
- C’est merveilleux, mon grand ! Félicitations !
- Quand même ! Tu oses tout.

- Quoi ? Mais je suis fiancé, Madame !
- Fiancée ou pas, je n’aurais jamais emmené un garçon à la maison et encore moins fait participer la famille à mes ébats !

- J’ai laissé exploser ma joie, que veux-tu ? Mais tu réalises que je vais me marier !?
- Oui, c’est vrai ! Je n’en reviens pas ! Félicitations mon frère chéri !

Olivier est ensuite allé aider Michèle comme promis.
(Clémence) : Je suis très heureuse pour toi, Olivier. J’adore cette petite Amandine.
(Michèle) : Moi aussi !

- Vous grandissez les enfants. Olivier va se marier, Charles a une relation sérieuse avec Elsa... Vous avez tous de belles carrières professionnelles à venir...
- Oui, les temps changent. Un jour ou l’autre, les enfants quittent le nid.

Puis, je posais la question. Je connaissais la réponse mais je voulais qu’elle me le dise.
- Et toi ? Il n’y a personne dans ta vie ?
- Si. Je vous le présenterai bientôt.

(Clémence) : Ai-je bien entendu ?
(Michèle) : Oui ! J’ai entendu la même chose.
(Olivier) : Claire a un petit ami ! Je me demande qui c’est !

Une heure après, ils avaient terminé le robot de Michèle.
- Merci Maman de m’avoir aidée !
- Et moi alors ? Malgré mes fiançailles, je suis venu t’aider !

- Merci grand frère. Tu as tenu ta promesse !
- Je les tiendrai toujours !
Tout le monde partit se coucher. Nous n’avions pas vu Amandine de la soirée.
- Bonjour Monsieur. Je peux vous assurer que mes intentions envers votre fille sont louables.
Quelle entrée en matière ! Je laissai le garçon m’appeler « monsieur ». Je ne le connaissais pas encore et je ne me voyais pas lui dire de m’appeler Maxime, comme ce fut le cas avec Amandine.
- Louables ? Et dans quel sens, jeune homme ?

- J’aime votre fille Monsieur. Elle est tout pour moi !
- Pas autant que pour moi, cependant. J’espère pour elle que tes intentions ne sont pas que louables ! Que fais-tu dans la vie, mon garçon ?

- Je suis politicien, Monsieur. J’adore mon métier.
- Politicien ? Je ne l’aurais jamais deviné... Où sont ta chemise et ta cravate ?

Alistair prit ensuite congé, et Claire me questionna aussitôt :
- Tu l’as adoré, pas vrai ?
- Oui.

- Alors pourquoi t’es-tu senti obligé de le mettre mal à l’aise ?
- Je ne l’ai pas mis mal à l’aise. C’est un politicien. Il devrait s’accommoder de toutes les situations et s’en sortir, non ?

- Papa a encore fait des siennes ! J’espère qu’Alistair voudra me revoir après ça...
- Je l’ai croisé quand il s’en allait et nous avons échangé quelques mots. Il m’a l’air très sympathique.

- Vraiment ?
- Il a l’air de beaucoup tenir à toi.

- Si tu tiens à lui, ne te préoccupes pas de l’avis d’autrui.
- Merci Charles !
- N’est-ce pas Maxime ?

(Moi) : Tu exagères parfois beaucoup, Clémence.
(Clémence) : Je ne trouve pas, moi !
(Charles) : Alistair, est-ce que tu l’aimes ?
(Claire) : Oui.

(Charles) : Alors si tu l’aimes, ne le lâche pas ! Tu vois, moi, je ne lâche plus Elsa.
(Olivier) : Bonsoir tout le monde !

(Moi) : Nous partons bien le quinze, ma chérie ?
(Clémence) : Oui, pourquoi ?

(Moi) : Pour réserver le chalet. Trois semaines cela te va ?
(Clémence) : Oui, j’ai prévenu mon patron. On peut partir tranquilles.
(Olivier) : Où partez-vous ?

(Clémence) : A Granite Falls ! En amoureux !
(Olivier) : Mais vous ne pouvez pas partir trois semaines ! Je me marie le trente !
(Moi) : Dans ce cas, nous partirons deux semaines ! Nous rentrerons juste à temps pour le mariage d’Olivier !

(Olivier) : Je l’espère bien ! Bon, je vais téléphoner à Amandine !
(Charles) : Moi je file. A plus tard !

Quelques jours plus tard, Clémence et moi étions devant notre chalet, à Granite Falls.
- Ma Clémence ! Cela me fait tellement de bien de me retrouver ici avec toi !

Je savais que ce voyage serait le dernier et j’avais souhaité le partager avec ma belle épouse. Elle aussi allait vieillir. Après le mariage d’Olivier, il y aurait son anniversaire. Je l’aimerais toujours, bien sûr, mais je voulais me la rappeler jeune, belle et sexy dans ses tenues affriolantes lorsque l’été battait son plein.

Adolescent, elle a été mon amie, chère et fidèle. Elle fut ensuite la femme qui m’aima et qui supporta mes frasques de jeune inconscient. Elle accepta tout de moi tant son amour était incommensurable. Si la vie que j’ai eue a été possible, ce fut grâce à elle, si mes quatre enfants ont été présents dans ma vie et ont formé une vraie fratrie, ce fut encore grâce à elle. Sans elle, rien n’eut été possible. Grâce à elle, son abnégation et son don d’elle-même. Elle m’a tout donné. Jamais je ne pourrai la remercier assez, ni lui rendre un hommage digne d’elle mais elle devait savoir à quel point je l’aimais, et que je me souvenais.

- Clémence... Je voudrais te remercier...

- Mais de quoi, mon amour ?
- D’avoir été là. Toujours. Pour moi, pour mes enfants. Tu es une épouse admirable et je sais que je ne te méritais pas.

- Qu’est-ce que c’est que ces bêtises, mon chéri ?
- Tu m’as abandonné une fois mais tu es revenue et tu n’es plus jamais repartie. Je te remercie aussi d’avoir accepté Claire puis Olivier sous notre toit, de les avoir aimés comme tu aimes notre propre fille Michèle et d’avoir aussi aimé Charles.

- Je les considère tous comme mes enfants. Il n’y a rien eu de difficile pour moi à les aimer. Cela s’est fait naturellement. Je les aime, c’est tout.
- C’est justement en cela que tu es extraordinaire ! Maman me l’avait dit : « cette fille est extraordinaire, Maxime. Pourquoi t’embêtes-tu avec toutes ces minettes ? » C’est ainsi qu’elle les appelait. Elle ne s’était pas trompée. Elle savait que je t’aimais déjà.

Les jours suivants, nous avons pris beaucoup de bon temps. Clémence m’entraînait chaque jour dans des parties de lancer de fer à cheval mais je perdais toujours ! J’aurais dû m’entraîner avant de quitter la maison. Mais, à la maison, nous n’y jouions jamais. Peut-être à cause d’Olivier qui passait son temps, nu comme un ver, dans la baignoire, juste à côté.

- C’est ici que tu m’as demandée en mariage !
- Un souvenir merveilleux !

- Je m’étais jetée dans tes bras. J’étais folle de joie !
- Oh je m’en souviens ! Je ne m’y attendais pas du tout. Pour un peu, je ne t’aurais pas rattrapée ! Quelle frayeur tu m’as fait !

- Mais tu l’as fait. Tu m’as rattrapée. Tu te rappelles ce que je t’ai dit à l’époque ?
- Oui, la confiance. Tu avais une confiance sans faille même après tout ce que j’ai fait et tu voulais me le prouver. Tu savais que je te rattraperai.

- Oui je le savais ! Même encore maintenant je sais que tu peux le faire. On pourra essayer si tu veux !

- On va éviter, c’est mieux !
- Comment ça ? Tu es en train de me dire que tu n’es plus aussi vigoureux qu’avant ?

Clémence et moi nous taquinâmes un peu avant de nous envelopper de notre amour réciproque.


Nous étions en vacances au paradis.
- Tu veux vraiment allumer un feu ? Nous sommes en pleine canicule !
- Oui. C’est tellement agréable de pouvoir profiter de sa douceur.

Clémence m’avait quand même rejoint auprès du feu :
- Tu n’es pas inquiète ce soir ? Tu n’as pas peur de tomber enceinte, par hasard ?

Je voulais qu’elle me dise la vérité...
- Non, pourquoi ?
- C’est normal car je pense honnêtement ne plus être fertile depuis un moment. Pourtant, je l’ai été pendant très longtemps.

- Oui, et donc ?
- Et donc ?! Clémence ! Ne me prends pas pour un imbécile. Je suis ton mari et je te connais. Comment se fait-il que je n’ai jamais donné au moins un petit frère ou une petite sœur à Michèle ? Explique-moi.

- Je prenais la pilule, Maxime ! Voilà !
- Oui... Je suis heureux que tu ne m’aies pas menti... Car je le savais.

- Comment l’as-tu su ?
- Un jour, en ouvrant la commode, elle dépassait de dessous une pile de t-shirts. Je t’avoue que cela m’a rassuré. Je ne me croyais plus bon à rien. Michèle était encore bambinette. Pourquoi as-tu fait cela ? Tu savais que j’étais contre la pilule.
- Et on a vu le résultat. Maxime. Je ne voulais pas d’autre enfant. Nous avions Michèle et tes trois autres enfants te prenaient suffisamment de temps comme ça ! Je ne me sentais pas...
- Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit. Je me suis senti trompé.

- Tu aurais dû m’en parler quand tu as découvert le pot aux roses ! Je t’aurais expliqué.
- Je crois qu’à l’époque, j’avais trop peur. Aujourd’hui j’accepte d’entendre ce que tu me dis mais avant... je ne sais pas comment je l’aurais pris.

- Et pourtant nous avons été heureux et nous sommes une belle famille.
- C’est vrai ! Et comme je te l’ai dit, tu y as énormément contribué.

Puis vint notre dernier moment en ces lieux.
- Je n’oublierai jamais les instants passés ici auprès de toi.
- Mais nous pourrons encore y revenir !

- Toi oui, mais moi, non. Le voyage aller m’a fatigué et il nous faut encore rentrer. J’ai accompli ma mission auprès du Créateur. Maintenant, je veux me reposer et profiter de ma famille pour les jours qu’ils me restent. Tu comprends, ma chérie ?
- Oui mon amour. Je vais rendre les clés et nous partons. Demain, c’est le mariage d’Olivier. Il faut se concentrer là-dessus.

- Je n’en ai pas eu l’occasion !
- Mais qui suis-je pour toi pour que tu ne veuilles pas que je rencontre ta famille ? Cela fait des mois qu’on est ensemble ! Il serait peut-être temps, non ?

- Mais qui suis-je pour toi pour que tu ne veuilles pas que je rencontre ta famille ? Cela fait des mois qu’on est ensemble ! Il serait peut-être temps, non ?


- Je t’aime ! Voilà qui tu es pour moi !
- Ne joue pas avec moi, Claire ! Je t’aime comme un fou et je ne supporterai pas que tu bafoues mes sentiments.

- Je ne joue pas avec toi. Tu es l’homme de ma vie Alistair.
- Alors, parle de moi à ta famille !

- Claire aussi a un petit ami ! Et ça a l’air sérieux.

J’invitais souvent mes vieux copains à la maison pour boire un verre de nectar. J’engageais alors un mixologue pour l’occasion afin de profiter au maximum de leur présence.
(Axel) : Ils font tout ensemble tes enfants ! rigola Axel
(Max) : Ils sont surtout adultes maintenant !

(Moi) : Oui et ils tombent amoureux...
(Max) : Mais, ils n’ont pas plusieurs aventures, eux, pas comme leur père !

(Axel) : Haha ! Oui !
(Moi) : Franchement, tu étais obligé de remettre ça sur le tapis ?! Je me suis bien rattrapé depuis ce temps-là !
(Max) : C’est vrai. Pourtant je n’y croyais pas au début...

(Axel) : Moi non plus. Mais tu as été un mari extraordinaire pour Clémence et un père fabuleux pour tes enfants.
(Moi) : Mais je le suis encore !
(Max) : Ce qui m’épate, c’est que tu as réussi à faire de cette famille éclatée, une grande famille unie. Je te tire mon chapeau.

(Axel) : Moi aussi.
(Moi) : C’est vrai ! J’ai une famille formidable et je les aime ! Ils sont toute ma vie !
(Max) : Je veux bien te croire ! Tu leur as consacré ta vie entière. Qui l’eût cru, hein ?

[...]
- Ça y est, je suis passé jeune pro ! Je vais enfin pouvoir jouer sur le terrain !
- Quelle bonne nouvelle !

- Fini le banc de touche et les costumes de mascotte, alors ?
- Oui, il est bien fini ce temps-là !

- J’imagine que tes entraînements vont être beaucoup plus difficiles maintenant !
- Tu peux le dire ! Heureusement, Maman m’encourage. Chris et Elsa aussi d’ailleurs

- C’est important. Mais je sais que tu vas y arriver. Tu as la volonté pour cela.
- Maman m’a même acheté un tapis de course !

(Olivier) : Bonsoir tout le monde ! Oh salut Charlie ! Tu es venu nous voir !
(Moi) : Charles vient de passer jeune pro !

- Félicitations frérot ! Plus de banc de touche alors ?
- Eh non ! C’est ce que j’ai dit à Papa.

(Olivier) : On ira voir ton premier match !
(Moi) : Je veux être aux premières loges ! Le père de la vedette de l’équipe !
(Charles) : Papa, je suis loin d’être une star...

(Moi) : Mais tu le deviendras. J’en suis sûr.
(Olivier) : Bon, je dois vous laisser. J’ai un livre à écrire.

(Michèle) : Maman, je peux finir mes devoirs dans la chambre d’Olivier ?
(Olivier) : Ok mais pas un mot ! J’ai besoin de silence pour me concentrer.

Michèle aimait beaucoup réviser dans la chambre de son frère. Mais elle l’empêchait aussi souvent de se concentrer.

- Je peux te parler deux minutes ?
- Tu es sûre que cela ne va durer que deux minutes, Michèle ?

- J’ai besoin de tes conseils de grand frère, et de garçon. Tu sais que je suis très amoureuse de Quentin. Mais il y a aussi Bastien. Il m’a embrassée et je me suis laissé faire. Du coup, il doit croire que je l’aime aussi.

- Ce n’est pas à faire, ça, Michèle. Pourquoi as-tu laissé Bastien t’embrasser ?
- Il était tellement gentil. Tellement amoureux. Je ne voulais pas lui faire de peine...

- On n’embrasse pas quelqu’un pour ne pas lui faire de peine. On l’embrasse parce qu’on l’aime ou parce qu’il nous plait.
- Ben voilà ! Bastien me plait et il m’aime. Mais moi, j’aime Quentin. Et je ne sais pas si Quentin m’aime ou si je lui plais seulement. Olivier ? Qu’est-ce que je dois faire ?

- Tu me demandes ça, à moi qui ne suis amoureux que d’une seule femme que je vais épouser et que je ne tromperai jamais ? Va plutôt en parler à Claire !
- Mais tu es mon grand frère !

Michèle marqua une pause.
- Quoi ?! Qu’est-ce que tu as dit ? Tu vas épouser Amandine ?
- Je l’espère en tous cas. Je lui fais ma demande ce soir.

- Tu ne pourras pas m’aider pour mon projet scolaire alors ?
- Michèle ! L’un n’empêche pas l’autre. Je t’ai promis de t’aider, je le ferai. Maintenant ouste ! J’ai besoin d’être tranquille. Et pas un mot au reste de la famille !

- Motus et bouche cousue ! C’est promis.

- Tu sais combien je t’aime, n’est-ce-pas ? Je n’ai plus envie de te quitter, jamais. Je n’aime vraiment pas être loin de toi.

- Moi non plus.
- Veux-tu être ma femme Amandine ? Pour le reste de tes jours ?

- Oui, je le veux de tout mon cœur ! Je t’aime !
- Quel bonheur ma chérie !

- Je te veux près de moi, ce soir. Je veux terminer cette magnifique soirée avec toi.

Claire et moi étions au salon. Nous vîmes d’abord passer Olivier.

Puis Amandine.

La porte se referma sur . Je crois qu’ils ne nous avaient même pas vus.
- Tu as vu ce que j’ai vu ? demanda Claire.

Non, je crois qu’ils ne nous avaient pas vus...

- Papa, tu entends ?
- Oui... Monte le son de la télé.

Olivier débarqua une heure plus tard dans le salon :
- Papa, Claire ! J’ai un truc à vous dire !
- J’imagine ! railla Claire.

- Amandine dort en ce moment dans ma chambre. Je l’ai demandée en mariage ! Elle a dit oui ! Je suis l’homme le plus heureux de la terre !
- C’est merveilleux, mon grand ! Félicitations !
- Quand même ! Tu oses tout.

- Quoi ? Mais je suis fiancé, Madame !
- Fiancée ou pas, je n’aurais jamais emmené un garçon à la maison et encore moins fait participer la famille à mes ébats !

- J’ai laissé exploser ma joie, que veux-tu ? Mais tu réalises que je vais me marier !?
- Oui, c’est vrai ! Je n’en reviens pas ! Félicitations mon frère chéri !

Olivier est ensuite allé aider Michèle comme promis.
(Clémence) : Je suis très heureuse pour toi, Olivier. J’adore cette petite Amandine.
(Michèle) : Moi aussi !

- Vous grandissez les enfants. Olivier va se marier, Charles a une relation sérieuse avec Elsa... Vous avez tous de belles carrières professionnelles à venir...
- Oui, les temps changent. Un jour ou l’autre, les enfants quittent le nid.

Puis, je posais la question. Je connaissais la réponse mais je voulais qu’elle me le dise.
- Et toi ? Il n’y a personne dans ta vie ?
- Si. Je vous le présenterai bientôt.

(Clémence) : Ai-je bien entendu ?
(Michèle) : Oui ! J’ai entendu la même chose.
(Olivier) : Claire a un petit ami ! Je me demande qui c’est !

Une heure après, ils avaient terminé le robot de Michèle.
- Merci Maman de m’avoir aidée !
- Et moi alors ? Malgré mes fiançailles, je suis venu t’aider !

- Merci grand frère. Tu as tenu ta promesse !
- Je les tiendrai toujours !
Tout le monde partit se coucher. Nous n’avions pas vu Amandine de la soirée.

Trois jours plus tard, Claire avait rendez-vous avec Alistair.
- Alors ma puce, tu y es arrivé ?
- J’ai parlé à toute la famille.

- Je savais que tu le ferais !
- Mais ils veulent tous te rencontrer ! Surtout mon père.

- C’est une bonne chose, non ?
- Oui ! Mon père aimerait te voir demain après-midi...

- J’y serai !
- Je t’avoue que je suis un peu nerveuse !

- Alors ma puce, tu y es arrivé ?
- J’ai parlé à toute la famille.

- Je savais que tu le ferais !
- Mais ils veulent tous te rencontrer ! Surtout mon père.

- C’est une bonne chose, non ?
- Oui ! Mon père aimerait te voir demain après-midi...

- J’y serai !
- Je t’avoue que je suis un peu nerveuse !

[...]
- Où il est ton père ?
- Son ami Max avait un problème. Il m’a dit qu’il serait en * mais, détends-toi, il va arriver.

- J’essaye ! Rencontrer ton père, ça n’est pas rien !
- Tu verras, il est très gentil.

- Papa ! Je te présente Alistair !
- Bonjour les jeunes ! Mille excuses pour mon *. J’ai fait aussi vite que j’ai pu !

- Sois gentil, s’il te plaît ! me chuchota Claire.

- Où il est ton père ?
- Son ami Max avait un problème. Il m’a dit qu’il serait en * mais, détends-toi, il va arriver.

- J’essaye ! Rencontrer ton père, ça n’est pas rien !
- Tu verras, il est très gentil.

- Papa ! Je te présente Alistair !
- Bonjour les jeunes ! Mille excuses pour mon *. J’ai fait aussi vite que j’ai pu !

- Sois gentil, s’il te plaît ! me chuchota Claire.

- Bonjour Monsieur. Je peux vous assurer que mes intentions envers votre fille sont louables.
Quelle entrée en matière ! Je laissai le garçon m’appeler « monsieur ». Je ne le connaissais pas encore et je ne me voyais pas lui dire de m’appeler Maxime, comme ce fut le cas avec Amandine.
- Louables ? Et dans quel sens, jeune homme ?

- J’aime votre fille Monsieur. Elle est tout pour moi !
- Pas autant que pour moi, cependant. J’espère pour elle que tes intentions ne sont pas que louables ! Que fais-tu dans la vie, mon garçon ?

- Je suis politicien, Monsieur. J’adore mon métier.
- Politicien ? Je ne l’aurais jamais deviné... Où sont ta chemise et ta cravate ?

Alistair prit ensuite congé, et Claire me questionna aussitôt :
- Tu l’as adoré, pas vrai ?
- Oui.

- Alors pourquoi t’es-tu senti obligé de le mettre mal à l’aise ?
- Je ne l’ai pas mis mal à l’aise. C’est un politicien. Il devrait s’accommoder de toutes les situations et s’en sortir, non ?

- Papa a encore fait des siennes ! J’espère qu’Alistair voudra me revoir après ça...
- Je l’ai croisé quand il s’en allait et nous avons échangé quelques mots. Il m’a l’air très sympathique.

- Vraiment ?
- Il a l’air de beaucoup tenir à toi.

- Si tu tiens à lui, ne te préoccupes pas de l’avis d’autrui.
- Merci Charles !

- Et ne te préoccupes surtout pas de ton père, ajouta Clémence qui venait d'arriver. S’il pouvait tous vous garder à la maison, il le ferait.


- N’est-ce pas Maxime ?

(Moi) : Tu exagères parfois beaucoup, Clémence.
(Clémence) : Je ne trouve pas, moi !
(Charles) : Alistair, est-ce que tu l’aimes ?
(Claire) : Oui.

(Charles) : Alors si tu l’aimes, ne le lâche pas ! Tu vois, moi, je ne lâche plus Elsa.
(Olivier) : Bonsoir tout le monde !

(Moi) : Nous partons bien le quinze, ma chérie ?
(Clémence) : Oui, pourquoi ?

(Moi) : Pour réserver le chalet. Trois semaines cela te va ?
(Clémence) : Oui, j’ai prévenu mon patron. On peut partir tranquilles.
(Olivier) : Où partez-vous ?

(Clémence) : A Granite Falls ! En amoureux !
(Olivier) : Mais vous ne pouvez pas partir trois semaines ! Je me marie le trente !
(Moi) : Dans ce cas, nous partirons deux semaines ! Nous rentrerons juste à temps pour le mariage d’Olivier !

(Olivier) : Je l’espère bien ! Bon, je vais téléphoner à Amandine !
(Charles) : Moi je file. A plus tard !

Quelques jours plus tard, Clémence et moi étions devant notre chalet, à Granite Falls.
- Ma Clémence ! Cela me fait tellement de bien de me retrouver ici avec toi !

Je savais que ce voyage serait le dernier et j’avais souhaité le partager avec ma belle épouse. Elle aussi allait vieillir. Après le mariage d’Olivier, il y aurait son anniversaire. Je l’aimerais toujours, bien sûr, mais je voulais me la rappeler jeune, belle et sexy dans ses tenues affriolantes lorsque l’été battait son plein.

Adolescent, elle a été mon amie, chère et fidèle. Elle fut ensuite la femme qui m’aima et qui supporta mes frasques de jeune inconscient. Elle accepta tout de moi tant son amour était incommensurable. Si la vie que j’ai eue a été possible, ce fut grâce à elle, si mes quatre enfants ont été présents dans ma vie et ont formé une vraie fratrie, ce fut encore grâce à elle. Sans elle, rien n’eut été possible. Grâce à elle, son abnégation et son don d’elle-même. Elle m’a tout donné. Jamais je ne pourrai la remercier assez, ni lui rendre un hommage digne d’elle mais elle devait savoir à quel point je l’aimais, et que je me souvenais.

- Clémence... Je voudrais te remercier...

- Mais de quoi, mon amour ?
- D’avoir été là. Toujours. Pour moi, pour mes enfants. Tu es une épouse admirable et je sais que je ne te méritais pas.

- Qu’est-ce que c’est que ces bêtises, mon chéri ?
- Tu m’as abandonné une fois mais tu es revenue et tu n’es plus jamais repartie. Je te remercie aussi d’avoir accepté Claire puis Olivier sous notre toit, de les avoir aimés comme tu aimes notre propre fille Michèle et d’avoir aussi aimé Charles.

- Je les considère tous comme mes enfants. Il n’y a rien eu de difficile pour moi à les aimer. Cela s’est fait naturellement. Je les aime, c’est tout.
- C’est justement en cela que tu es extraordinaire ! Maman me l’avait dit : « cette fille est extraordinaire, Maxime. Pourquoi t’embêtes-tu avec toutes ces minettes ? » C’est ainsi qu’elle les appelait. Elle ne s’était pas trompée. Elle savait que je t’aimais déjà.

Les jours suivants, nous avons pris beaucoup de bon temps. Clémence m’entraînait chaque jour dans des parties de lancer de fer à cheval mais je perdais toujours ! J’aurais dû m’entraîner avant de quitter la maison. Mais, à la maison, nous n’y jouions jamais. Peut-être à cause d’Olivier qui passait son temps, nu comme un ver, dans la baignoire, juste à côté.

- C’est ici que tu m’as demandée en mariage !
- Un souvenir merveilleux !

- Je m’étais jetée dans tes bras. J’étais folle de joie !
- Oh je m’en souviens ! Je ne m’y attendais pas du tout. Pour un peu, je ne t’aurais pas rattrapée ! Quelle frayeur tu m’as fait !

- Mais tu l’as fait. Tu m’as rattrapée. Tu te rappelles ce que je t’ai dit à l’époque ?
- Oui, la confiance. Tu avais une confiance sans faille même après tout ce que j’ai fait et tu voulais me le prouver. Tu savais que je te rattraperai.

- Oui je le savais ! Même encore maintenant je sais que tu peux le faire. On pourra essayer si tu veux !

- On va éviter, c’est mieux !
- Comment ça ? Tu es en train de me dire que tu n’es plus aussi vigoureux qu’avant ?

Clémence et moi nous taquinâmes un peu avant de nous envelopper de notre amour réciproque.


Nous étions en vacances au paradis.
- Tu veux vraiment allumer un feu ? Nous sommes en pleine canicule !
- Oui. C’est tellement agréable de pouvoir profiter de sa douceur.

Clémence m’avait quand même rejoint auprès du feu :
- Tu n’es pas inquiète ce soir ? Tu n’as pas peur de tomber enceinte, par hasard ?

Je voulais qu’elle me dise la vérité...
- Non, pourquoi ?
- C’est normal car je pense honnêtement ne plus être fertile depuis un moment. Pourtant, je l’ai été pendant très longtemps.

- Oui, et donc ?
- Et donc ?! Clémence ! Ne me prends pas pour un imbécile. Je suis ton mari et je te connais. Comment se fait-il que je n’ai jamais donné au moins un petit frère ou une petite sœur à Michèle ? Explique-moi.

- Je prenais la pilule, Maxime ! Voilà !
- Oui... Je suis heureux que tu ne m’aies pas menti... Car je le savais.

- Comment l’as-tu su ?
- Un jour, en ouvrant la commode, elle dépassait de dessous une pile de t-shirts. Je t’avoue que cela m’a rassuré. Je ne me croyais plus bon à rien. Michèle était encore bambinette. Pourquoi as-tu fait cela ? Tu savais que j’étais contre la pilule.
Je lui parlai d’une voix douce car je ne lui en voulais pas. Je voulais juste comprendre.


- Et on a vu le résultat. Maxime. Je ne voulais pas d’autre enfant. Nous avions Michèle et tes trois autres enfants te prenaient suffisamment de temps comme ça ! Je ne me sentais pas...
- Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit. Je me suis senti trompé.

- Tu aurais dû m’en parler quand tu as découvert le pot aux roses ! Je t’aurais expliqué.
- Je crois qu’à l’époque, j’avais trop peur. Aujourd’hui j’accepte d’entendre ce que tu me dis mais avant... je ne sais pas comment je l’aurais pris.

- Et pourtant nous avons été heureux et nous sommes une belle famille.
- C’est vrai ! Et comme je te l’ai dit, tu y as énormément contribué.

Puis vint notre dernier moment en ces lieux.
- Je n’oublierai jamais les instants passés ici auprès de toi.
- Mais nous pourrons encore y revenir !

- Toi oui, mais moi, non. Le voyage aller m’a fatigué et il nous faut encore rentrer. J’ai accompli ma mission auprès du Créateur. Maintenant, je veux me reposer et profiter de ma famille pour les jours qu’ils me restent. Tu comprends, ma chérie ?
- Oui mon amour. Je vais rendre les clés et nous partons. Demain, c’est le mariage d’Olivier. Il faut se concentrer là-dessus.

A suivre...🙂
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