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G3/ Chapitre 19 - Deux mariages, trois enterrements et deux anniversaires (publié le 10 août 2021)
Olivier organisa son mariage dans le parc de Willow Creek. C’était un lieu qui avait toute son importance pour lui étant donné qu’il y avait eu son premier rendez-vous avec Amandine.
Ses frère et sœurs étaient tous là, accompagnés de leurs petits amis respectifs. Michèle avait choisi d’inviter Bastien.
J’étais très ému...
- Félicitations, mon fils !
- Bienvenue dans la famille, Amandine !
(Alistair) : Ainsi, tu es la petite sœur de Claire. Je ne sais pas si tu te rappelles de moi mais j’étais chez vous le jour où ce chenapan d’Arthur a cassé votre maison de poupée.
(Michèle) : Mais oui ! ça y est je me souviens ! Il faut dire que tu as bien changé depuis ce jour-là !
La journée s’était déroulée dans une ambiance détendue et amicale mais la nuit commençait à tomber sur Willow Creek.
- Et si nous finissions la soirée à la maison autour du feu ? proposa Clémence.
- Excellente idée ! approuva Amandine.
Je la regardai amoureusement. Ma femme, mon amour, elle était toujours pleine de bonnes idées.
Nous avons poursuivi la soirée jusque tard dans la nuit. Olivier et Amandine étaient très heureux.
Olivier se mit même à nous lire un passage du recueil de poésies que Maman avait écrit pour Papa. Un beau témoignage d’amour d’un homme à sa femme en ce jour de mariage.
Nos invités finirent par partir. Charles fut le dernier.
- Au revoir mon Charlie. Rentre bien !
Claire aussi était émue :
- Nous sommes les prochains. J’espère que nos mariages seront aussi réussis que celui d’Olivier.
Michèle rattrapa son frère avant qu’il ne s’éloigne...
- Charles ! Tu allais partir sans me dire au revoir ?
- Pas du tout ! Je t’ai dit au revoir mais tu étais trop occupée à discuter avec Bastien !
- Désolée. Tu me fais un câlin ?
- Bien sûr ! Bonne nuit petite sœur !
- Bonne nuit Charlie.
Nous fûmes réunis de nouveau, peu de temps après pour l’anniversaire de Clémence. Michèle avait encore invité Bastien.
J’appréhendais de voir vieillir ma femme...
Elle, n’avait pas l’air de s’en soucier. Elle profitait de la fête et s’amusait beaucoup.
Elle souffla ses bougies de bon cœur...
... mais lorsque je l’ai vue se tenir les reins, je me suis inquiété.
- Ça va ma chérie ?
- Oui ça va. Pourquoi ça n’irait pas ? J’ai juste pris un coup de vieux !
- Ah, tu me rassures !
- Ravie pour toi !
Tout le monde s’amusait, ignorant nos petits échanges.
- Elsa ? J’espère que tu pourras faire quelque chose à ces cheveux gris... lança Clémence à la petite amie de Charles.
Mon épouse était toujours aussi belle et toujours pleine d’humour.
- Ma chérie, je t’aime. Tu es magnifique ! lui dis-je en la prenant dans mes bras.
- J’ai demandé à Elsa de faire quelque chose pour mes cheveux, l’entendis-je dire à Michèle.
- Ah bon ? fis-je d’un air innocent alors qu’on ne m’avait rien demandé.
- Tu n’as pas de raison. Cette couleur te va très bien.
- Mais si Maman préfère ses cheveux blonds, il faut la laisser faire ! déclarai-je une nouvelle fois alors que mon avis n’était toujours pas sollicité.
Lorsqu’il s’agit de ma famille, j’ai les oreilles qui traînent partout. C’est ainsi que j’entendis la conversation de Charles et Elsa qui parlaient pourtant doucement... mais les messes basses, ça m’interpelle :
- C’est moi qui lui dis, d’accord ?
Et Charles m’annonça que lui aussi allait se marier...
- Nous ferons cela chez moi, dans mon jardin, avait appuyé Elsa.
Un autre mariage... La vie coule, pleine de promesses que je ne verrai sûrement jamais...
[...]
Le temps passait et les jeunes mariés vivaient toujours sous notre toit. Je trouvais cela bizarre et décidais de leur poser la question. Lorsque je frappais à la porte de leur chambre, ce jour-là, c’est Amandine qui m’invita à entrer.
- Bonjour Amandine. Olivier dort encore ?
- Oui, on s’est couchés tard hier soir.
- Ce n’est pas grave. Nous allons parler tous les deux.
Je ne savais pas trop comment amener ma question mais, finalement, cela se fit naturellement :
- Voilà, je me demandais si vous étiez bien ici tous les deux ? Et si le manque d’intimité ne vous gênait pas trop...
Amandine était franche et directe, une femme comme je les aime :
- En réalité, tu veux savoir si nous avons l’intention de quitter ta maison, n’est-ce pas ?
- Attention, ne te heurte pas. Je ne vous mets pas du tout à la porte. C’est juste que je suis étonné que vous n’émettiez pas le souhait de partir.
- Olivier va être ravi que tu en aies parlé. Figure-toi qu’il aurait bien voulu déménager depuis le jour de notre mariage. Mais il n’ose pas te le dire.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu’il paraît que tu avais tellement insisté pour qu’il reste vivre chez toi que maintenant, il n’ose plus en partir.
- Mais il était adolescent, et seul. Ce n’est plus le cas à présent. Je trouverais normal que vous viviez tous les deux ailleurs que chez moi. Il y beaucoup trop de monde ici pour un jeune couple !
- Il va être heureux, je t’assure. Il veut que nous emménagions dans la maison de son enfance, celle que sa mère lui a léguée.
- C’est formidable. Il a toujours voulu y retourner.
J’étais vraiment soulagé. Il était temps que mon fils aîné prenne son envol. Je pris ma belle-fille dans mes bras :
- Soyez heureux les enfants.
- Merci Maxime !
Cette semaine-là fut chargée en émotions de toutes sortes. Tout d’abord, Claire nous annonça, elle aussi qu’elle allait se marier. Elle souhaitait faire le mariage dans notre jardin, ce qui me fit énormément plaisir. Elle s’était arrangée avec Charles pour les dates. Claire se marierait la première car Elsa était nettement moins avancée qu’elle dans les préparatifs de son jour J.
Cette semaine-là vit aussi le départ d’Olivier. Mon aîné s’en était allé vers une nouvelle vie avec son épouse Amandine. Ils allaient créer leur propre vie et fonder leur propre foyer. J’étais très heureux mais j’avais tout de même un petit pincement au cœur. Heureusement, il n’était pas parti bien loin. Mais il me manquait déjà.
Qui irait se baigner nu dans la baignoire du jardin à présent ? Sûrement personne...
J’avais besoin de solitude. Le meilleur endroit pour me ressourcer était mon petit coin camping. Je pouvais y réfléchir dans le calme. Mes trois aînés étaient casés à présent. Je n’avais pas vu ma vie passer. Elle avait été si remplie et si heureuse.
Avant de quitter la maison, Olivier m’a remis les quatre tomes qu’il avait écrit pour les futurs héritiers de la famille. Il lui semblait plus logique que ce soit l’Elu qui les conservât, et ce n’était pas lui.
- Oui Alistair, bien sûr que tu peux venir ! Non, tu ne déranges pas, voyons !
- Alors, tu leur as dit que nous allions nous marier ?
- Oui mon amour ! Et je me suis aussi arrangée avec Elsa. Nous nous marierons avant elle et Charles.
- Tu es merveilleuse !
- Tu crois que c’est raisonnable de faire ça ici ?
- Ne t’inquiète pas. Papa est prostré au jardin avec interdiction de le déranger. Et tout le monde est sorti !
- Alors, c’est parti !
- Par contre, on va vite se rhabiller ! Une fois, j’ai fait la morale à Olivier car il avait osé faire ça à la maison ! Je ne voudrais pas que quelqu’un me prenne en flagrant délit de faire la même chose ! Imagine la honte !
- Quelle belle journée ! s’exclama Clémence ce jour-là.
J’aimais tellement la voir sourire.
Cependant, il me fallait savoir... Savoir si j’avais fait son bonheur, moi, le misérable...
- Es-tu heureuse Clémence ? Est-ce que je t’ai rendu heureuse ?
- Bien sûr !
- Je n’aurais pas pu rêver meilleure vie. A aucun moment je n’ai regretté notre mariage. Alors bien sûr que tu m’as rendu heureuse. Et je suis toujours heureuse avec toi.
Ma femme m’avait elle aussi rendu heureux en prononçant ces mots. Un jour, je m’en irai, mais j’aurai le cœur léger de tout l’amour qu’elle m’a donné.
Vieillir signifie malheureusement voir ses amis disparaître les uns après les autres. Ce jour-là, j’ai perdu Max, mon meilleur ami, mon confident de toujours.
Il me fallut consoler Bérénice, son épouse effondrée alors que moi-même ne réussissait pas à me consoler de sa perte.
- Comment je vais faire, Maxime ? Comment je vais faire sans lui ?
Puis Louise perdit Axel, son mari et mon ami. Et tandis que j’essayais, elle aussi de la consoler, Michèle m’avait accompagné pour tenter d’apporter un peu de réconfort à leur fils Bastien.
Bastien était très proche de son père et il était difficilement consolable.
La série noire ne s’arrêta pas là. Louise ne survécut pas longtemps à Axel. Louis me raconta qu’elle était morte de chagrin. J’étais atterré.
Sans compter que Bastien se retrouvait à présent orphelin de père et de mère. Louis allait devoir prendre le relais à présent et s’occuper de son neveu.
Je faisais tout tenter de lui remonter le moral car le petit avait besoin de lui. Mais Louis était désespéré. Il était persuadé que sa jumelle et lui seraient décédés le même jour.
Heureusement, quelques temps plus tard, un évènement plus heureux nous attendait : le mariage de ma fille Claire avec Alistair. Toute la famille était présente et nous avions invité Louis et Bastien pour leur changer les idées.
La cérémonie se déroula au jardin, comme prévu. Claire était magnifique dans sa robe de mariée.
Alistair avait beaucoup de chance.
J’espère qu’il sera digne d’elle.
Et voilà, ils étaient mari et femme ! Quelle belle cérémonie !
J’avais remarqué que Bastien, le fils de Louise et Axel Valdeblore était resté seul, assis au bord de la piscine, le regard au loin... Je ne voulais pas m’en mêler mais ma peine à son égard était sincère, d’autant que Michèle ne se préoccupait pas de lui.
Tout le monde chantait et jetait des confettis, moi y compris...
- Je t’aime pour la vie Claire ! Tout le monde doit le savoir ! avait crié Alistair.
- Voilà un homme heureux de se marier ! avait affirmé Michèle à Amandine.
Amandine, qui avait elle-même une belle surprise pour nous. Nous avons aussi appris ce jour-là qu’Olivier et elle attendaient un heureux évènement.
- Incroyable ! Je vais être tata ! s’était enthousiasmé Michèle.
[...]
Trois semaines passèrent, trois longues semaines qui nous conduisirent tout droit au tant attendu anniversaire de Michèle.
- Papa... Le Créateur m’a parlé cette nuit, m’avait-elle dit.
- Parfait. Tout va bien se passer dans ce cas, fis-je d’une voix sereine mais excitée.
Quel soulagement !
La fête pouvait commencer !
J’observais Michèle de loin. J’espérais intérieurement que tout se passe comme prévu.
Puis Michèle a soufflé ses bougies et je l’ai senti. J’ai senti le changement arriver, comme une tornade, tel que je l’avais vécu quelques cinquante années plus tôt. J’étais soulagé. Je pouvais à présent faire la fête moi aussi et revenir à des pensées plus terre à terre.
Je trouvais qu’Amandine était de plus en plus énorme et qu’elle n’avait pas l’air à son aise.
Je me demandais aussi pourquoi Michèle avait réuni ses deux prétendants sous le même toit ! Je sais que c’était son anniversaire mais c’était tout de même un peu risqué.
Au milieu de la fête, Olivier dû partir précipitamment pour conduire Amandine à l’hôpital. Celle-ci avait ressenti les premières contractions et était sur le point d’accoucher. Il me semblait bien qu’elle nous préparait quelque chose !
- Je vais être grand-père... réussis-je à dire à ma femme sous le coup de l’émotion.
Un peu plus tard dans l’après-midi, j’ai aperçu Michèle flirter avec Quentin. Heureusement que Bastien était un peu plus loin et qu’il n’assistait pas à cela.
Charles embrassait sa fiancée sans gêne, aucune.
Il y avait de l’amour dans l’air !
Olivier revint nous voir après plusieurs heures.
- Ça y est ! Je suis papa !
- Félicitations mon chéri ! cria Clémence, tout heureuse
- C’est une fille ou un garçon ? (eh oui, je voulais savoir !)
Mon fils aîné transpirait son bonheur et sa fierté de jeune père. J’étais vraiment très ému.
- Une fille ! Elle est toute petite ! Nous l’avons appelée Emilie.
- Maxime, tu as une larme au coin de l’œil ! remarqua ma femme.
- Oui... Je ne sais plus quoi dire...
Bastien était toujours là, auprès de Michèle.
- Souhaite-moi d’être heureux, m’avait répondu Olivier. Emilie en a de la chance. Elle débute dans la vie avec une grande famille prête à l’aimer ! Un papi et une mamie, deux tatas et un tonton ! C’est merveilleux, non ?
- Deux tatas gâteaux ! On va se battre pour la garder, hein Michèle ? avait souligné Claire.
- C’est- sûr !
J’étais papi ! J’étais aux anges !
- Viens dans mes bras, fiston ! Je suis si heureux ! Et merci d’avoir évoqué Clémence comme mamie !
- C’est normal Papa. J’aime Clémence et c’est la seule mamie que ma fille aura.
- Viens, je dois te donner quelque chose, dis-je à mon fils.
Tous les invités étaient à présent partis.
- Tu vois, cette clé ? C’est la clé de notre foyer.
- Je te la remets comme je l’ai déjà fait avant avec ton frère et comme je vais le faire tout à l’heure avec Claire.
- Papa... Je ne sais pas quoi dire...
- Je tiens à ce que tous mes enfants puissent venir ici quand ils le souhaitent. Cette maison est aussi la vôtre. C’est notre foyer à tous.
- Merci Papa.
Je remis donc aussi la clé à Claire.
- La clé du Chalet ? Tu me gâtes !
- Tu pourras ainsi venir quand tu le veux. La porte te sera toujours ouverte, comme pour tes frères.
- Merci Papa, vraiment.
- Sache que je n’hésiterai pas à l’utiliser !
- J’y compte bien !
FIN DE LA GENERATION 3
Remerciements :
Merci à :
Mais aussi à :
Les objectifs de Maxime :
Développer la compétence herboristerie : Ok
Déménager dans un chalet : Fait peu après son anniversaire de jeune adulte
Voyager à Granite Falls au moins une fois par tranche d’âge : Fait
Mourir en ayant fait un potager : Fait
Rencontrer un ours : Fait
Vivre sans jamais avoir travaillé dans une branche traditionnelle : Fait
Ce sim préfèrera l’option « essayer d’avoir un bébé » au traditionnel « faire crac-crac » : Fait
Objet de l’extension « Destination Nature » : Glacière portable Froabasik
Fonds du foyer finaux: 206 651 §
A suivre avec la quatrième génération 🙂
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