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Nathalie986
12 months agoSeasoned Ace
G4/ Chapitre 14 - Naissance et dépression (publié le 8 octobre 2021)
- Bonjour, je viens pour un accouchement.
Spoiler
- Suivez-moi, Madame, je vais vous conduire jusqu’à l’obstétricien.

J’attendais depuis un moment au bloc opératoire lorsque le médecin arriva.
- Vous en avez mis du temps ! lui l’invectiva mon mari.

- Votre femme n’est pas ma seule patiente... Bonjour Madame, détendez-vous, respirez à fond. Tout va bien se passer, je vous le promets.
- Tu as entendu ce qu’a dit le médecin. Ne panique pas.
- Je ne panique pas, Bastien...

- Nous pouvons commencer.
- Oh mon Dieu, mais qu’est-ce que vous lui faites ?

- Monsieur, éloignez-vous, je vous prie. Vous gênez l’accouchement.

- Voilà, c’est presque fini...

- J’ai le plaisir de vous présenter votre petite fille
- Elle est toute petite ! s’exclama Bastien.
- Qu’elle est belle ! Je peux la prendre dans mes bras, docteur ?

- Bien sûr, je vous y encourage. Quant à moi, je vais vous laisser messieurs-dames.

- Merci Docteur. Je vous présente mes excuses pour avoir été aussi peu coopératif, s'excusa Bastien

- Regarde Bastien comme elle est belle...
- Elle est magnifique...


- Et si nous rentrions à la maison maintenant mon amour ?

- Oui... Rentrons.

- Et voilà ! Notre petit trésor est enfin chez elle !
- Oui. Cela fait du bien de l’avoir à la maison.

- Je t’ai trouvée si belle, si émouvante lorsque tu la tenais dans tes bras tout à l’heure. Tu seras une bonne maman, j’en suis certain.
- Merci Bastien.

- Mais en attendant, c’est moi qui vais m’occuper d’elle et lui donner son biberon !

- N’est-ce pas mon petit ange ? Viens un peu par ici.

En regardant Bastien faire avec autant de douceur, je savais que lui aussi serait un bon père.
- Mais tu te débrouilles comme un chef !

- Tu vas faire un gros dodo maintenant que tu as bien bu ! Tu as vu ? Elle me sourit !

- Et bien sûr que je me débrouille comme un chef ! Tu en doutais ?

- Absolument pas. Je savais que tu t’en tirerais très bien !

- Et si nous allions nous coucher ?

- Tu as raison, pardonne-moi mais notre fille est si belle. Je ne me lasse pas de la regarder.
- Il est très tard et l’accouchement m’a épuisée. Que dirais-tu si nous échangions nos côtés pour dormir tant que le berceau est dans la chambre ? J’aimerais être près d’elle en cas de réveil nocturne.
- A ta guise. Cela me va très bien.

J’avais l’impression d’avoir dormi à peine vingt minutes lorsque Linette me réveilla.
- Et bien ma chérie, tu en fais bien du bruit !
- Qu’est-ce qu’elle a ?

- Ce n’est rien. Juste une couche à changer.
- Bon, je retourne me coucher dans ce cas.

- J’y retourne aussi.

Mais Bastien s’était déjà rendormi et je ne tardai pas à le suivre. Je n’eus même pas le temps de me glisser sous les draps.

Le lendemain matin, j’étais déjà assise près de notre fille lorsqu’il se réveilla en pleine forme.
- Je n’ai pas rêvé ! Nous avons bien un bébé !

Je passais les semaines qui suivirent auprès de ma petite Linette. J’étais tellement épuisée que je n’avais plus le temps de rien entre ma fille et mon sommeil qui devenait pour moi une obsession. Je ne voulais pas la quitter d’une semelle, alors je dormais très peu malgré une fatigue extrême et je délaissais complètement ma maison.

Tous ces instants que je partageais avec ma fille étaient absolument merveilleux. Je me sentais fusionner avec elle d’un seul regard et la puissance de son regard ou de ses sourires m’absorbaient de telle sorte que j’en perdais le sens de la réalité. J’en oubliais jusqu’à mon travail, la mission familiale ou pire encore mes frères, ma sœur, mes nièces et même Bastien.

Parfois même, j’oubliais de manger et je ne m’en rendais compte que lorsque Bastien me sermonnait car je ne mangeais pas assez ou lorsque mon estomac vide se rappelait à moi.

Heureusement, un paquet de chips ou un café suffisaient à me remonter provisoirement parce que ma princesse Linette devait s’occuper d’engloutir toute mon énergie en plus de son biberon. Je savais que Bastien avait du mal à vivre cette situation car je n’étais plus du tout à lui ; j’appartenais à ma fille. Cependant, je n’avais pas le temps de m’attarder sur de telles considérations alors que ce tout petit être que j’avais mis au monde comptait sur moi pour que je prenne soin d’elle.

Je savais que Bastien profitait que je m’assoupisse pour se créer des moments bien à lui avec Linette.

Quand je repense à tout cela, avec le recul, je me dis qu’il avait bien raison d’en profiter car je ne lui laissais guère de place dans la vie de notre fille. Pourtant, je n’ignorais pas combien ces moments auprès d’elle lui étaient précieux car il m’en parlait chaque jour avec bonheur.

Je savais que Linette lui faisait, à lui aussi, de beaux sourires et j’ai honte d’avouer aujourd’hui que j’étais jalouse de ces moments qu’ils passaient sans moi.

Je me demande même si, à un moment donné, je n’en ai pas voulu à mon mari si aimant de la complicité qu’il avait avec notre bébé. J’espère que non car j’aime Bastien plus que tout.

Ce jour-là, je me suis écroulée sur le canapé alors que j’allais me chercher un sandwich au frigo.

Lorsque je me réveillai, j’eus tout d’abord un peu de mal à retrouver mes repères puis je m’aperçus que mon mari était près de moi.
- Bastien ? Tu es là, mon chéri ?
- Oui, je suis là.

- Qu’est-ce que j’ai bien dormi ! Cela faisait un moment que je n’avais dormi aussi bien !
- Michèle... Tu as dormi vingt-six heures ! C’est énorme.

Je m’inquiétai tout de suite pour notre fille :
- Et comment va Linette ?
- Elle va très bien. Je m’en suis occupée. Et elle aimerait bien avoir une maman en bonne santé. Le médecin que j’ai fait venir m’a dit que tu étais amaigrie et anémiée.

- Tu as fait venir un médecin pendant que je dormais ?
- Bien sûr ! Je n’arrivais pas à te réveiller. Imagine la peur que j’aie eue !

- J’étais simplement fatiguée. Pas de quoi en faire toute une histoire.
- Pas de quoi en faire toute une histoire ? Michèle, regarde-toi. Tu te négliges. Tu ne te maquilles plus. Tu ne portes que tes deux chemises informes et ces deux caleçons assortis. Pire encore, tu ne te laves plus assez souvent et tu ne te nourris plus. Alors je n’ai vraiment plus envie d’être conciliant car ta santé est en jeu. Tes frères et ta sœur sont d’accord avec moi.

- Qu’ont-ils à voir là-dedans ?
- Ils sont venus nous rendre visite à plusieurs reprises mais tu étais si occupée avec Linette que tu ne t’en es même pas aperçue. Et lorsque tu es tombée dans ce profond sommeil, ils sont aussi venus. Tout le monde s’inquiète. Nous ne voulons pas qu’il t’arrive quoi que ce soit.

- C’est très gentil mais je vais bien maintenant !
- Vraiment ? Alors tu es prête à fêter l’anniversaire de Lucie chez Claire et Alistair ?

- Non mais je suis prête à le faire à la maison. Je ne veux pas laisser Linette toute seule.
- Et tu comptes faire comment ? Tu n’as jamais une minute à toi depuis que nous avons Linette.

- Fais-moi confiance. C’est tout ce que je te demande. Et j’organiserai l’anniversaire de Lucie.
- Très bien. Je vais appeler tes frères et ta sœur. Par contre, promets-moi de quitter ces chemises qui ne ressemblent à rien.

- Je te le promets.
- Dans ce cas, je vais les appeler.

Le jour de l’anniversaire de ma nièce arriva... Je m’étais fait violence pour faire un gâteau à ma nièce. Bastien, cependant, n’avait pas l’air ravi.
- Je croyais que tu devais t’apprêter pour la soirée. Nous étions d’accord, non ?

- Je t’avais promis de ne pas mettre une de ces chemises amples. J’ai tenu parole, non ?
- Tu ne t’es même pas maquillée et tu as mis ces baskets affreuses ! Heureusement, tu as quand même pris une douche.

- Ben tu vois ! Tu es quand même content de quelque chose. Et puis j’ai fait un beau gâteau.
- C’est vrai.

- Mais je ne te reconnais plus Michèle.

Nos invités arrivèrent heureusement rapidement et notre conversation prit fin.

Tout le monde était de bonne humeur et Lucie avait hâte de souffler ses bougies.

Seul dilemme, elle ne savait pas quel vœu choisir. Elle se décida finalement assez vite contrairement à ce que nous aurions pu croire.


Et notre Lucie rentra dans l’âge de l’adolescence.

L’ambiance était au beau fixe, comme chaque fois que la famille se réunissait pour ce genre d’occasion.
(Emilie) Lucie, tu es trop belle !
(Moi) Emilie a raison. Non mais laisse-moi te regarder, tu es magnifique !
(Claire, embrassant Alistair) C’est vrai qu’elle est belle notre fille.
Bastien ne me quittait pas des yeux.
- Un peu de maquillage te redonnerait bonne mine, Michèle. Tu devrais y penser, me dit gentiment Elsa.

Je me tournai immédiatement vers Bastien, le regard soupçonneux.
- Ne me regarde pas ainsi, se défendit-il. Je ne lui ai rien dit.

Nous touchions à la fin de la petite fête lorsqu’Amandine se mit à danser et entraîna tout le monde avec elle.

J’avoue que devant tant d’enthousiasme, je me surpris moi-même à danser. Cela dura encore deux bonnes heures avant que toute la famille ne s’en aille.

- Enfin, ça y est, tout le monde est parti ! Ils n’en finissaient plus de rester.
- Bravo ma chérie ! Tu as vraiment bien tenu le coup. Je suis fier de toi.

- Peut-être mais j’ai l’impression d’être complètement sonnée.
- Tu as été une maîtresse de maison parfaite !

- Tant mieux. Mais je suis complètement épuisée.
- Mais avoue que tu t’es quand même bien amusée, non ?

- C’est vrai. Et cela m’a fait le plus grand bien de revoir tout le monde !

- Tu vois ! Ce n’était pas si difficile que ça après tout.

Je ne pus m'empêcher de me serrer contre lui :
- Merci Bastien, merci pour ta patience. Je te promets de redevenir la femme que tu as épousée.
- Vous ne pourriez pas faire plus vite ! Vous ne voyez pas que ma femme souffre !
- On va s’occuper d’elle, Monsieur. Ne vous inquiétez pas.

- On va s’occuper d’elle, Monsieur. Ne vous inquiétez pas.

- Suivez-moi, Madame, je vais vous conduire jusqu’à l’obstétricien.

J’attendais depuis un moment au bloc opératoire lorsque le médecin arriva.
- Vous en avez mis du temps ! lui l’invectiva mon mari.

- Votre femme n’est pas ma seule patiente... Bonjour Madame, détendez-vous, respirez à fond. Tout va bien se passer, je vous le promets.
- Tu as entendu ce qu’a dit le médecin. Ne panique pas.
- Je ne panique pas, Bastien...

- Nous pouvons commencer.
- Oh mon Dieu, mais qu’est-ce que vous lui faites ?

- Monsieur, éloignez-vous, je vous prie. Vous gênez l’accouchement.

- Voilà, c’est presque fini...

- J’ai le plaisir de vous présenter votre petite fille
- Elle est toute petite ! s’exclama Bastien.
- Qu’elle est belle ! Je peux la prendre dans mes bras, docteur ?

- Bien sûr, je vous y encourage. Quant à moi, je vais vous laisser messieurs-dames.

- Merci Docteur. Je vous présente mes excuses pour avoir été aussi peu coopératif, s'excusa Bastien

- Regarde Bastien comme elle est belle...
- Elle est magnifique...


- Et si nous rentrions à la maison maintenant mon amour ?

- Oui... Rentrons.

- Et voilà ! Notre petit trésor est enfin chez elle !
- Oui. Cela fait du bien de l’avoir à la maison.

- Je t’ai trouvée si belle, si émouvante lorsque tu la tenais dans tes bras tout à l’heure. Tu seras une bonne maman, j’en suis certain.
- Merci Bastien.

- Mais en attendant, c’est moi qui vais m’occuper d’elle et lui donner son biberon !

- N’est-ce pas mon petit ange ? Viens un peu par ici.

- C’est Papa qui va te donner à manger.

En regardant Bastien faire avec autant de douceur, je savais que lui aussi serait un bon père.
- Mais tu te débrouilles comme un chef !

- Tu vas faire un gros dodo maintenant que tu as bien bu ! Tu as vu ? Elle me sourit !

- Et bien sûr que je me débrouille comme un chef ! Tu en doutais ?

- Absolument pas. Je savais que tu t’en tirerais très bien !

- Et si nous allions nous coucher ?

- Tu as raison, pardonne-moi mais notre fille est si belle. Je ne me lasse pas de la regarder.
- Il est très tard et l’accouchement m’a épuisée. Que dirais-tu si nous échangions nos côtés pour dormir tant que le berceau est dans la chambre ? J’aimerais être près d’elle en cas de réveil nocturne.
- A ta guise. Cela me va très bien.

J’avais l’impression d’avoir dormi à peine vingt minutes lorsque Linette me réveilla.

- Et bien ma chérie, tu en fais bien du bruit !
- Qu’est-ce qu’elle a ?

- Ce n’est rien. Juste une couche à changer.
- Bon, je retourne me coucher dans ce cas.

- J’y retourne aussi.

Mais Bastien s’était déjà rendormi et je ne tardai pas à le suivre. Je n’eus même pas le temps de me glisser sous les draps.

Le lendemain matin, j’étais déjà assise près de notre fille lorsqu’il se réveilla en pleine forme.
- Je n’ai pas rêvé ! Nous avons bien un bébé !

Je passais les semaines qui suivirent auprès de ma petite Linette. J’étais tellement épuisée que je n’avais plus le temps de rien entre ma fille et mon sommeil qui devenait pour moi une obsession. Je ne voulais pas la quitter d’une semelle, alors je dormais très peu malgré une fatigue extrême et je délaissais complètement ma maison.

Tous ces instants que je partageais avec ma fille étaient absolument merveilleux. Je me sentais fusionner avec elle d’un seul regard et la puissance de son regard ou de ses sourires m’absorbaient de telle sorte que j’en perdais le sens de la réalité. J’en oubliais jusqu’à mon travail, la mission familiale ou pire encore mes frères, ma sœur, mes nièces et même Bastien.

Parfois même, j’oubliais de manger et je ne m’en rendais compte que lorsque Bastien me sermonnait car je ne mangeais pas assez ou lorsque mon estomac vide se rappelait à moi.

Heureusement, un paquet de chips ou un café suffisaient à me remonter provisoirement parce que ma princesse Linette devait s’occuper d’engloutir toute mon énergie en plus de son biberon. Je savais que Bastien avait du mal à vivre cette situation car je n’étais plus du tout à lui ; j’appartenais à ma fille. Cependant, je n’avais pas le temps de m’attarder sur de telles considérations alors que ce tout petit être que j’avais mis au monde comptait sur moi pour que je prenne soin d’elle.

Je savais que Bastien profitait que je m’assoupisse pour se créer des moments bien à lui avec Linette.

Quand je repense à tout cela, avec le recul, je me dis qu’il avait bien raison d’en profiter car je ne lui laissais guère de place dans la vie de notre fille. Pourtant, je n’ignorais pas combien ces moments auprès d’elle lui étaient précieux car il m’en parlait chaque jour avec bonheur.

Je savais que Linette lui faisait, à lui aussi, de beaux sourires et j’ai honte d’avouer aujourd’hui que j’étais jalouse de ces moments qu’ils passaient sans moi.

Je me demande même si, à un moment donné, je n’en ai pas voulu à mon mari si aimant de la complicité qu’il avait avec notre bébé. J’espère que non car j’aime Bastien plus que tout.

Ce jour-là, je me suis écroulée sur le canapé alors que j’allais me chercher un sandwich au frigo.

Lorsque je me réveillai, j’eus tout d’abord un peu de mal à retrouver mes repères puis je m’aperçus que mon mari était près de moi.
- Bastien ? Tu es là, mon chéri ?
- Oui, je suis là.

- Qu’est-ce que j’ai bien dormi ! Cela faisait un moment que je n’avais dormi aussi bien !
- Michèle... Tu as dormi vingt-six heures ! C’est énorme.

Je m’inquiétai tout de suite pour notre fille :
- Et comment va Linette ?
- Elle va très bien. Je m’en suis occupée. Et elle aimerait bien avoir une maman en bonne santé. Le médecin que j’ai fait venir m’a dit que tu étais amaigrie et anémiée.

- Tu as fait venir un médecin pendant que je dormais ?
- Bien sûr ! Je n’arrivais pas à te réveiller. Imagine la peur que j’aie eue !

- J’étais simplement fatiguée. Pas de quoi en faire toute une histoire.
- Pas de quoi en faire toute une histoire ? Michèle, regarde-toi. Tu te négliges. Tu ne te maquilles plus. Tu ne portes que tes deux chemises informes et ces deux caleçons assortis. Pire encore, tu ne te laves plus assez souvent et tu ne te nourris plus. Alors je n’ai vraiment plus envie d’être conciliant car ta santé est en jeu. Tes frères et ta sœur sont d’accord avec moi.

- Qu’ont-ils à voir là-dedans ?
- Ils sont venus nous rendre visite à plusieurs reprises mais tu étais si occupée avec Linette que tu ne t’en es même pas aperçue. Et lorsque tu es tombée dans ce profond sommeil, ils sont aussi venus. Tout le monde s’inquiète. Nous ne voulons pas qu’il t’arrive quoi que ce soit.

- C’est très gentil mais je vais bien maintenant !
- Vraiment ? Alors tu es prête à fêter l’anniversaire de Lucie chez Claire et Alistair ?

- Non mais je suis prête à le faire à la maison. Je ne veux pas laisser Linette toute seule.
- Et tu comptes faire comment ? Tu n’as jamais une minute à toi depuis que nous avons Linette.

- Fais-moi confiance. C’est tout ce que je te demande. Et j’organiserai l’anniversaire de Lucie.
- Très bien. Je vais appeler tes frères et ta sœur. Par contre, promets-moi de quitter ces chemises qui ne ressemblent à rien.

- Je te le promets.
- Dans ce cas, je vais les appeler.

Le jour de l’anniversaire de ma nièce arriva... Je m’étais fait violence pour faire un gâteau à ma nièce. Bastien, cependant, n’avait pas l’air ravi.
- Je croyais que tu devais t’apprêter pour la soirée. Nous étions d’accord, non ?

- Je t’avais promis de ne pas mettre une de ces chemises amples. J’ai tenu parole, non ?
- Tu ne t’es même pas maquillée et tu as mis ces baskets affreuses ! Heureusement, tu as quand même pris une douche.

- Ben tu vois ! Tu es quand même content de quelque chose. Et puis j’ai fait un beau gâteau.
- C’est vrai.

- Mais je ne te reconnais plus Michèle.

Nos invités arrivèrent heureusement rapidement et notre conversation prit fin.

Tout le monde était de bonne humeur et Lucie avait hâte de souffler ses bougies.

Seul dilemme, elle ne savait pas quel vœu choisir. Elle se décida finalement assez vite contrairement à ce que nous aurions pu croire.


Et notre Lucie rentra dans l’âge de l’adolescence.

L’ambiance était au beau fixe, comme chaque fois que la famille se réunissait pour ce genre d’occasion.
(Emilie) Lucie, tu es trop belle !
(Moi) Emilie a raison. Non mais laisse-moi te regarder, tu es magnifique !
(Claire, embrassant Alistair) C’est vrai qu’elle est belle notre fille.

Bastien ne me quittait pas des yeux.
- Un peu de maquillage te redonnerait bonne mine, Michèle. Tu devrais y penser, me dit gentiment Elsa.

Je me tournai immédiatement vers Bastien, le regard soupçonneux.
- Ne me regarde pas ainsi, se défendit-il. Je ne lui ai rien dit.

Nous touchions à la fin de la petite fête lorsqu’Amandine se mit à danser et entraîna tout le monde avec elle.

J’avoue que devant tant d’enthousiasme, je me surpris moi-même à danser. Cela dura encore deux bonnes heures avant que toute la famille ne s’en aille.

- Enfin, ça y est, tout le monde est parti ! Ils n’en finissaient plus de rester.
- Bravo ma chérie ! Tu as vraiment bien tenu le coup. Je suis fier de toi.

- Peut-être mais j’ai l’impression d’être complètement sonnée.
- Tu as été une maîtresse de maison parfaite !

- Tant mieux. Mais je suis complètement épuisée.
- Mais avoue que tu t’es quand même bien amusée, non ?

- C’est vrai. Et cela m’a fait le plus grand bien de revoir tout le monde !

- Tu vois ! Ce n’était pas si difficile que ça après tout.

Je ne pus m'empêcher de me serrer contre lui :
- Merci Bastien, merci pour ta patience. Je te promets de redevenir la femme que tu as épousée.

A suivre...🙂
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