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G6/ CHAPITRE 14 - Une maison pleine de monde
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Ce soir-là, nous fêtions mes quarante ans. Christian avait engagé un pianiste pour fêter l’évènement, étant donné que Maman n’était plus là pour nous enchanter. J’avais invité ma copine d’enfance, Isabelle avec qui j’avais repris contact sur Simbook un mois avant. Elle était enceinte, tout comme Angela. Aldéric et elle avait décidé de refaire un bébé maintenant que les jumeaux étaient grands.
Je présentai Isabelle à mes amies.
- Tu es tout droit sortie du passé de Cassie alors ? lui dit Lilith.
Ma meilleure amie était resplendissante, avec son ventre arrondi.
- Angela ! Tu as remis ça, alors ? Tu n’as pas peur d’avoir encore des jumeaux ?
- Absolument pas ! Et puis, on verra bien !
Les enfants dansaient déjà... Anaïs avait pris un coup de vieux. Daniel était maintenant père d’un bambin appelé Ludovic. Le temps passait trop vite.
Anaïs et Inès étaient toutes les deux mamans d’un petit garçon. Le fils d’Anaïs s’appelait Brice et celui d’Inès, Emile. Marina avait eu une petite fille appelée Emmanuelle, et Emilie, deux filles prénommées Suzanne et Alice. Christian invita tout ce petit monde à se rapprocher de la table, car j’allais souffler mes bougies.
Je le reconnus en approchant du gâteau... Le pianiste...
L’étrange inconnu... Il était ici, chez moi... J’essayai de cacher mon trouble en faisant mine de chercher un vœu à faire. Nos regards se croisèrent. Il ne dit rien.
Je regardai autour de moi. Les confettis volaient et les crécelles tournaient. Personne ne s’était rendu compte de quoi que ce soit.
Je soufflai mes bougies et le pianiste retourna à son piano...
J’essayai de le surveiller innocemment tout en discutant avec mes invités, mais il ne faisait rien d’autre que jouer du piano... Et je dois avouer qu’il jouait fort bien.
Mais que cachait-il ? Pourquoi était-il là ?
J’avais aperçu Christian monter à l’étage. Sûrement pour y rejoindre Daniel. La soirée était sur sa fin et tout le monde s’amusait.
- Je compte organiser une soirée entre gars à la fin du mois. Ça te dit ? annonça Daniel à mon mari.
- Carrément ! C’est vrai qu’on est tous pris par nos vies de famille, et on n’a même plus le temps de se voir.
- Je vais contacter Henri et Raphaël. Ça fait un bail qu’on ne les a pas vus. On ira au Cuba Libre. La cousine de Cyrielle est mixologue là-bas.
- C’est super ! J’ai hâte d’y être !
Le pianiste allait s’en aller. Je profitais que Christian soit à l’étage pour l’aborder.
- On se connait, n’est-ce pas ?
- Oui.
- Pourquoi êtes-vous ici ?
- Votre mari m’a engagé.
Les invités commençaient à s’en aller. Il allait faire de même...
- Attendez, ne partez pas... J’aimerais qu’on discute.
Je vis Daniel redescendre. Christian n’allait sûrement pas tarder. Tant pis. Il fallait que je parle à l’inconnu.
- Que vouliez-vous me dire ?
- Moi non plus, me répondit-il. Je ne sais pas pourquoi mais je pense être lié à votre famille.
- Comment ça à ma famille ? A moi, vous voulez dire ?
- Non, j’ai le sentiment que mon destin est lié à votre famille.
- Je ne comprends pas...
- Moi non plus, pour tout vous dire... Mais je le sens. C’est inexplicable.
- Moi, je ne sens rien du tout.
- C’est normal.
- En quoi est-ce normal ?
- Je crois qu’on devrait arrêter cette discussion. Nous ne sommes plus seuls...
Je n’arrivais pas à déterminer pourquoi je ressentais cela, mais il me semblait que cet homme pouvait être dangereux.
- J’aimerais que vous ne vous approchiez plus de ma famille...
- C’est une menace ?
- Non. Une demande.
- Comme vous voudrez.
- Je peux connaître votre nom, au moins ?
- Caleb. Je m’appelle Caleb.
Et il sortit...
- Alors, c’était qui ce type ? me demanda Christian, après le départ de Daniel.
- Le pianiste ? C’est à toi de me le dire. C’est toi qui l’as embauché, non ? Tu l’as trouvé où ?
- J’ai appelé une agence d’évènementiel. C’est elle qui nous l’a envoyé.
- Ce type est bizarre, tu ne trouves pas ? J’ai essayé d’en savoir plus sur son parcours professionnel, mais il est glacial comme tout.
- Heureusement qu’il jouait bien, ajoutai-je.
- Ah, c’était donc ça ! Je me demandais de quoi vous pouviez bien parler, mais en réalité, tu lui faisais subir un interrogatoire !
Christian s’amusa beaucoup de m’imaginer interroger « ce pauvre garçon », puis il me dit que l’essentiel était que nous ayons passé une bonne soirée.
Ce jour-là, Christian était parti au Cuba Libre pour une soirée entre hommes. Daniel l’avait invité ainsi qu’Henri et Raphaël (tous deux avaient vieilli) mais aussi Alexis, Corentin, Aldéric et Mathieu. La seule femme présente était la cousine de la femme de Daniel, enceinte de huit mois.
Christian s’était beaucoup amusé avec ses copains. Mon mari était une perle. Lorsqu’il sortait avec ses amis, je m’occupais des enfants mais il faisait de même lorsque c’était mon tour. Et ce jour-là, c’était le mien.
J’avais invité mes mes copines de Fac à aller boire un verre de nectar au Majestic. Toutes avaient répondu présentes et nous nous apprêtions à passer un bel après-midi automnal sous le soleil d’Oasis Spring.
Angela était là bien sûr, mais aussi Anaïs, Inès, Alexandra, Emilie et Julie. Même Jade était là, Jade qui avait été la grande absente lors de mon anniversaire. Aujourd’hui, elle était avec nous. Et elle était enceinte de six mois. Nous comprenions mieux son absence de ces derniers mois.
Christian et moi étions si heureux d’avoir retrouvé nos amis de Fac respectifs et, nous ne voulions plus perdre contact avec eux. Aussi, avions-nous décidé d’organiser des diners régulièrement pour les recevoir. Ce soir-là en était un. Je venais de finir de dresser ma table.
- Ta table est magnifique mon amour.
Nos invités arrivèrent alors que je préparais le dîner. Georges était venu, Georges Saurel. Nous ne l’avions pas vu depuis des années car il avait été très malade. Il avait passé sa vie à se battre contre sa maladie. Nous étions tous heureux qu’il soit là. Il avait beaucoup maigri.
Raphaël, Henri, Stéphane, Lilith, Angela, Alexis, Daniel, Jade, Emilie, Alexandra et Marina. Ils étaient tous là... Nous avions réuni une belle tablée autour de ma truite meunière, une tablée pleine de souvenirs...
Comme chaque fois, la soirée s’était révélée être une belle soirée, pleine d’amitié et de bonheur partagé.
Chacun mettait la main à la pâte pour débarrasser et ranger, dans la bonne humeur.
- Et voilà ! me dit Christian. Je crois que nous sommes seuls.
- La soirée s’est bien passée, non ?
- Elle a été excellente. Tu es une maîtresse de maison magnifique. Tous nos amis ont été séduits.
Il m’avait pris les mains :
- Tu ne te plains jamais. Tu reçois du monde et tu es toujours, tout sourire. Pourtant, ça te donne beaucoup de travail.
- Ce n’est rien, je t’assure.
- Mais si. J’en suis conscient.
- Mon chéri, tu es toujours là pour m’aider... et en plus, j’adore cuisiner.
Ce soir-là, nous allions fêter l’anniversaire de Morgane. Mes trois amours attendaient avec impatience mon retour du travail, devant la chaîne pour enfants.
Lorsque j’arrivai, Morgane me sauta dans les bras.
- Maman, j’avais hâte que tu rentres. Je dois fêter mon anniversaire aujourd’hui !
- Je suis là, ma puce...
Puis ce fut le tour de Léandre.
- Maman ! Je suis content que tu sois là. Je n’en pouvais plus d’entendre Morgane gémir.
J’invitai les enfants à nous rejoindre près du gâteau.
Morgane souffla donc ses bougies, réconfortée par les paroles de son frère.
La première personne que Morgane enlaça fut Léandre.
Nous nous attablâmes afin de goûter le gâteau préparé par les deux hommes de la maison.
Morgane s’était aussitôt levée et, Christian et moi nous regardions, attendris.
Notre vie reprit donc son cours, avec deux enfants scolarisés à la maison. Christian aidait beaucoup Morgane, car elle n’avait pas très envie de travailler, et qu’il lui fallait une poigne ferme pour qu’elle étudie sérieusement. Dans ces moments-là, nous restions cependant en famille. Je discutais avec Léandre, et Christian aidait notre fille.
Léandre me rejoignit quelques soirs plus tard dans ma chambre.
- Maman... Est-ce que nous pourrions parler de la mission de notre famille ?
- Mais bien sûr ! que voudrais-tu savoir ?
- Je suis un garçon... Je n’ai aucune chance d’être l’Elu, n’est-ce pas Maman ?
- Mais pourquoi cela ? Morgane n’a jamais dit qu’elle voudrait être l’Elue ?
- Non, mais je suis en train de lui raconter toute l’histoire de la famille, celle que Mamie m’a racontée... Elle finira par le vouloir...
- Pas forcément. Qui te dit qu’elle sera aussi passionnée que toi ?
- Je ne sais pas. Mais Mamie, elle m’a racontée une si belle histoire... Je veux que Morgane la connaisse.
- Ce que j’entends est merveilleux. Même si tu sais que ta sœur pourrait prétendre être l’Elue, tu ne la désinformes pas...
- Non. Mamie voulait que nous ayons les mêmes informations.
- Et elle avait raison. Vous êtes mes héritiers. Il est légitime que vous sachiez tout de notre famille. Et si vous avez des questions, je suis là.
- Alors, tu es d’accord pour que je raconte tout à Morgane ?
- Bien sûr. Au contraire, j’en suis heureuse.
- Et si un jour, elle voulait être l’Elue ?
- Léandre... C’est à toi que je devais poser cette question. Qu’est-ce que tu ferais ?
- Rien. Si elle veut être l’Elue, elle le sera. Je n’irai jamais contre Morgane. Je l’aime trop.
- Tu n’imagines même pas à quel point cela me fait plaisir de t’entendre dire cela.
Quelques temps plus tard, Yann et Maewenn se sont rendirent à la maison pour aider Léaandre sur son projet scolaire. Même Morgane proposa son aide.
Non seulement Léandre était heureux que sa sœur participe mais, en plus, elle avait de très bonnes idées.
A huit mains, les enfants finirent très vite le projet scolaire.
Les enfants étaient donc monter faire une partie de jeu du Lama par équipe de frère et sœur. Malheureusement, Maewenn n’avait pas eu de chance et la victoire fut attribuée à Léandre et Morgane.
C’est à ce moment-là que j’étais arrivée.
J’avais bien fait d’insister car le goûter fut englouti à la vitesse de l’éclair.
Ce soir-là, Christian et moi avions invité nos meilleurs amis respectifs Daniel et Angela à dîner, avec leurs conjoints Cyrielle et Aldéric.
Angela, qui était partie se reposer dans un fauteuil, se mit à appeler son mari.
- Aldéric ! Je crois que c’est le moment !
Angela allait accoucher.
Aldéric nous rappela dans la soirée. Angela avait mis au monde un petit Gildas.
Lorsqu’elle revenait de l’école, Morgane avait pris le pli de faire ses devoirs en même temps que Léandre. Cela avait été dur d’en arriver là, mais nous y étions parvenus. Elle était assidue et appliquée et obtenait régulièrement de bonnes notes, tout comme son frère.
L’hiver commençait à s’installer sur Windenburg et nous vîmes apparaître les premiers flocons de neige qui ne durèrent pas.
Les enfants étaient partis jouer sur le quai, derrière la maison. Léandre voulait apprendre à Morgane, à taper dans le ballon.
- Tu es trop fort !
- Tu vas voir, c’est facile.
- Allez, à toi ! J’te l’envoie !
Léandre avait l’air très fier de sa sœur.
- Génial ! Tu l’as super bien réceptionné.
Christian me rejoignit sur la terrasse :
- Que fais-tu ici ma chérie ?
- Je regardais les enfants. Ils sont en train de jouer au ballon sur le quai.
- J’espère que le ballon ne va pas atterrir dans l’eau...
- Nous verrons bien.
- Ça veut dire que nous sommes seuls, alors ?
- Oui mon amour.
Christian me renversa afin de m’embrasser.
- Je te propose une petite promenade côté chambre...
- Tu crois ? Et si les enfants revenaient ?
- Ils sont beaucoup trop occupés à jouer.
Christian et moi profitâmes donc de cet interlude bienvenu.
- Bravo Morgane. Tu as été un adversaire à la hauteur.
- Merci ! Et si on rentrait maintenant ? Je commence à avoir froid.
Quelques temps après, je fis une petite sortie avec Angela et Alexandra, la première d’Angela après son accouchement. Elle nous annonça qu’elle allait prochainement déménager.
- Ah bon ?
- Oui la maison devient beaucoup trop petite avec trois enfants.
- La difficulté a été de trouver deux maisons. Lilith et Corentin déménagent avec nous.
- Vous restez à Newcrest ? lui demanda Alexandra.
- On aurait bien aimé, mais il n’y avait pas de logements disponibles. On va habiter Willow Creek.
- On sera voisines alors, c’est sympa, s’enthousiasma notre amie.
- Et alors, qui a voulu que vous déménagiez ensemble ? Les garçons, ou Lilith et toi ?
- Devine... me répondit Angela.
- Les garçons ?
- Gagné !
- Je ne suis même pas étonnée. C’est comme ça depuis qu’ils sont gamins.
- Nous sommes pourtant les jumelles, mais Lilith et moi ne sommes pas autant collées l’une à l’autre, que ne le sont Aldéric et Corentin.
Ce jour-là, nous fêtions l’anniversaire de Léandre. Il avait invité beaucoup de camarades de classe, tous impatients de le voir souffler ses bougies. Maewenn et Yann étaient également de la fête.
Notre fils avait effectivement bien grandi et était devenu un beau jeune homme. Je ne pus m’empêcher de remarquer qu’il ressemblait beaucoup à son père biologique...
L’adolescence de Léandre s’annonçait plutôt bien. Il continuait à faire ses devoirs sérieusement et surtout, il prenait toujours soin de sa petite sœur.
J’espérais que tout cela allait durer.
A suivre 🙂
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