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G8/ Chapitre 7 - Etre la femme de Caleb
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Nous quittâmes la soirée de notre mariage et Caleb me conduisit directement au manoir. Il m’emmena à l’arrière de la demeure pour que j’y vois le jardin.
Je n’avais pas encore eu le loisir d’y venir. Il était magnifique.
- Quelle splendeur ! m’exclamai-je
- Lorsqu’on arrive de l’autre côté, on n’imagine pas cela...
- Tout cela est à toi maintenant. Tu es ma femme. La femme du Seigneur Vatore.
Caleb voulut qu’on immortalise ce moment et il avait sorti un appareil photo.
Cheese !
- Regarde ! me dit-il en me montrant la photo.
- Elle est très réussie ! Qu’est-ce qu’on est beaux, tous les deux !
- Oh Caleb, je suis si heureuse !
Caleb me conduisit ensuite jusqu’à notre chambre. Je me tournai vers lui :
Il m’embrassa alors...
... d’un baiser tellement passionné... Jamais il ne m’avait embrassé ainsi. Il bouleversait tous mes sens.
J’avais une petite appréhension pour cette première fois mais j’étais prête à devenir réellement la femme de Caleb.
Ma nuit de noces dura très longtemps.
Entre deux parties de cracotte, je m’offris le luxe d’aller prendre une douche, laissant l’eau couler sur mon visage. Je me sentais très fatiguée, au bord de l’épuisement.
Mais mon mari semblait infatigable, lui. La puissance de son amour pour moi ne faiblissait pas et ne paraissait pas vouloir s’éteindre.
Pourtant, à un certain moment, il m’embrassa, me dit qu’il m’aimait puis coupa la lumière et s’endormit rapidement. Quel soulagement... Je voulais tant me reposer...
Mais je n’y parvins pas... Alors, je le regardai dormir... Il était si beau.
Je savais que j’étais prête à tout pour lui et que je me plierai à la moindre de ses fantaisies. C’était ainsi. Je lui souris alors, sans qu’il ne s’en rendit compte, et je sentis enfin le sommeil m’envahir...
Le lendemain matin, je me levai avant Caleb. J’avais préparé le petit déjeuner.
Mon mari me serra contre lui. Je me sentais si bien dans ses bras.
Caleb s’était mis à rire. C’était la première fois que je l’entendais rire. J’étais heureuse de le voir ainsi. Il était toujours si sérieux.
Je trouvai ça complètement ridicule mais bon...
Caleb était parti se préparer tandis que je rangeais la cuisine.
- A ce soir, ma douce. Tu me promets d’aller acheter ces vêtements, hein ?
Je soupirai...
- Bien sûr que je te le promets.
- Je sais que tu m’obéis à contre-cœur, mais tu m’obéis. Et ça me fait très plaisir. Et arrête de faire tes yeux tout tristes... dit-il en m’embrassant.
- C’est parce que tu t’en vas...
- Je vais vite revenir, tu verras. Tu n’auras même pas le temps de te rendre compte de mon départ que je serai déjà de retour.
- A ce soir !
- Je t’aime, Caleb.
- Moi aussi !
Je commençai ma journée par aller dans cette boutique « tendance » que Caleb m’avait conseillée.
Je passai presque toute la matinée à essayer des tenues diverses et variées. Moi qui avais horreur de passer mon temps dans les boutiques, j’étais servie...
Finalement, je réussis à faire un choix et ressortis du magasin avec une garde-robe complète, de quoi satisfaire les fantaisies de mon extravagant mari...
Je rentrai vers midi, complètement épuisée par une nuit beaucoup trop courte. Si Caleb me réservait le même traitement ce soir, il valait mieux que je prenne des forces.
La petite sieste que je fis me revigora mais pas encore assez. Et j’avais mal partout.
Je décidai d’aller prendre l’air au jardin et de le visiter un peu.
Ce jardin était aussi magnifique que la veille au soir, même à la lumière du jour de la vallée oubliée qui n’était pas franchement violente. Il y avait un bain à remous échappant à tout regard extérieur grâce à la végétation qui l’entourait.
Et une piscine ! Je ne l’avais même pas vue hier soir. Voilà qui allait être parfait pour me redynamiser.
Je montai enfiler un maillot de bain puis redescendit, bien décidée à faire quelques longueurs. L’eau me rafraîchit instantanément et je me sentis revivifiée.
C’était quand même beaucoup plus agréable d’avoir une piscine en extérieur plutôt qu’une au sous-sol, comme nous avions à Windenburg.
Après cette petite baignade fort agréable, j’investis la cuisine pour préparer le dîner de ce soir. Caleb m’avait dit que je frigo était plein. J’y choisis un beau bar que je comptais faire griller.
Et voilà ! Le poisson était prêt ! Il n’y aurait plus qu’à le réchauffer à la dernière minute. Cela n’avait pas été sans mal car il m’avait fallu fouiller un peu partout pour trouver ce dont j’avais besoin mais j’y étais arrivée. Je finirai par prendre mes marques dans cette cuisine. J’avais même encore un peu de temps pour refaire quelques longueurs.
Après la piscine, j’étais allée m’asseoir au fond du jardin avec un verre de citronnade gazeuse. J’y étais bien. Je sens que j’allais beaucoup me plaire au manoir.
Il me faudrait, assurément, faire avec les exigences de Caleb mais au fond, cela ne me déplaisait pas. J’adorais lui donner ce qu’il voulait. J’avais ainsi l’impression de l’aimer davantage. Et je crois sincèrement que cette façon de fonctionner rendait notre amour encore plus fort et très complice.
La porte s’ouvrit et interrompit mes rêveries. Caleb s’était arrêté en haut de l’escalier. Il me regardait.
Il avait raison. La journée était vite passée. Mon mari s’était avancé vers moi.
Il ne répondit pas mais m’embrassa fougueusement.
Caleb avait enfilé un maillot de bain et m’avait aussitôt conduite dans le bain à remous. Il m’embrassa aussitôt.
Il plaça ensuite ses mains derrière ma nuque, m’embrassa encore et me fit glisser dans l’eau. Nous ne faisions qu’un. J’étais heureuse mais je me sentais faible et fatiguée. J’avais besoin de repos.
Lorsqu’il eut fini, il s’inquiéta de mon état.
Je ne voulais pas lui dire à quel point je me sentais mal... J’avais tellement peur de le décevoir.
J’étais épuisée, oui... J’aspirais à un peu de tranquillité, même si j’aimais aussi être dans les bras de mon mari.
Il m’embrassa alors doucement.
Après cette séance dans le bain à remous, je fus heureuse de constater que mon mari m’écoutait et qu’il tenait compte de ce que je lui disais. Mais, avec lui, je n’étais jamais au bout de mes surprises.
J’avais l’impression de tout mal faire, j’étais fatiguée... Je sentis les larmes monter... Pourtant, le ton de Caleb n’était absolument pas autoritaire... Il dut remarquer mon émoi...
Caleb m’avait redonné le sourire. Caleb, mon mari, celui qui savait me réconforter et me rassurer, celui à qui je donnerai tout et celui que j’aimais tant. Pour tout ce qu’il était et tout ce qu’il faisait.
A suivre... 🙂
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