Forum Discussion
Moonchie-Sim
3 years agoNew Ace
@Elinoee Les filles ressemblent beaucoup à leur père, effectivement, et pas que d'apparence ! Je me demande si l'algorithme du jeu n'a pas été amélioré dans une dernière mise à jour, rendu là ahah ! Oui, la situation de Liberty est triste, la pauvre n'a jamais désiré de famille dès le départ et maintenant elle se trouve confronté à sa pire crainte, qui est de devoir se stabiliser et se responsabiliser ! Le futur nous dira ce qu'il adviendra d'elle ! ?
De suite, et à nouveau, un chapitre condensé (le dernier, promis ahah) ! ?
A suivre...
- Visiter la Clairière Magique de Willow Creek : OK
- Visiter la Grotte Oubliée de Oasis Spring
- Organiser : Rencard, anniversaire et dîner. (3/3)
- Compléter une collection de base au choix : Cartes postales (4/15)
- Rencontrer le Clown Triste : OK
- Avoir une Plante Vache : OK
- Élever au moins un enfant jusqu'à JA : En cours
- Compléter l'aspiration choisie : Peintre extraordinaire (4/4)
- Atteindre le sommet de sa carrière : Peintre (8/10)
- Développer une compétence au niveau 10 : Peinture (10/10)
- S’improviser clown lors d’un événement : OK
- Aller à un événement en portant les habits à paillettes : OK
- Porter les chapeaux d’animaux et émotionnels (ex. pour les anniversaires d’enfants) : OK
- Célébrer la trêve des confiseurs : Non
- Organisez un mariage pendant lequel seront utilisés la « Fontaine du rire » et la « Table buffet » : Non
- Obtenez une médaille d’or pour une fête privée pendant laquelle seront utilisés la « Fontaine du rire » et la « Table buffet » : Non
- Lorsqu’un décès survient, jouer un morceau devant sa tombe : Non
- Ne jamais se servir d'une cuisinière/barbecue
- Commander une pizza/une livraison au moins 2x/sem.
- Manger les plats au micro-onde :
- Goûter aux 6 plats à commander en livraison :
- Goûter aux trois sortes de pizza disponibles :
- Engager un traiteur lors d’un événement social : OK
- Concevoir l’héritier dans :
- Posséder une copie de chaque sculpture émotionnelle :
- Posséder une copie de chaque peinture émotionnelle :
- Avoir un décès causé par la Plante Vache (Facultatif)
- Boire l’essence de vie du Sim décédé par la Plante Vache (Facultatif)
- Collectionner les potions de vie (0/20)
- Collectionner les potions consommables (13/15)
Charte des couleurs
•Incomplet •En cours •Complété
Le salon de coiffure
Les tableaux de Callia
La maison de Callia
Le Château en Fête
De suite, et à nouveau, un chapitre condensé (le dernier, promis ahah) ! ?
Chapitre VII - Part I
Spoiler
Quelques temps s’écoulèrent après ma visite à Liberty, et je mis à exécution mon idée d’illustrer un livre pour mes petites puces. Je leur narrai à l’aide d’images et de mots simples le concept de Symbiose, des objectifs de vie et des récompenses. Les filles comprenaient à demi-mot, mais je savais que j’aurais tout loisir de leur expliquer la chose plus en profondeur lorsqu’elles seraient plus âgées. J’espérais simplement en faire suffisamment pour bien les préparer à ce qui s’en venait.
Après l’histoire, l’heure du bain et surtout, la chasse aux gnomes.
- Je vais vous attraper et vous chatouiller les orteils, gnagnagnah ! taquinai-je en imitant une vilaine sorcière tandis que les fillettes couraient en criant et riant tout à la fois.
J’attrapai Hazel par le pantalon et la retournai jusqu’à ce qu’elle soit tête en bas, puis imitai le guili-guili des chatouillis et la petite fille rit à en perdre l’haleine. Je la reposai au sol, consciente d’avoir atteint la limite de la fillette qui préférait jouer avec son canard dans le bain. Je l’entraînai sur mon dos jusqu’à la salle de bain, où s’était cachée Astrid, une main sur la bouche, gloussant presque subtilement en attente d’être découverte et chassée à son tour. Je grondai et Astrid sortit de sa cachette en criant, puis s’enfuit mais je la rattrapai et la fit voler encore et encore, jusqu’à ce que moi, je sois épuisée. La petite, elle, en redemandait.
- Allez, au bain maintenant ! dis-je en riant à demi.
- Bain, bain ! ajouta Hazel en fronçant les sourcils, l’air autoritaire.
Tandis que je les baignais, je leur appris que nous nous rendions à un endroit spécial, ce soir, car c’était mon anniversaire ! Les filles firent des bouches en O, l’air surprises malgré que je le leur avais dit environ dix fois aujourd’hui juste pour les voir réagir encore et encore. Une notification me prit par surprise au moment où j’allais les habiller convenablement : l’événement commençait, et souhaitais-je m’y rendre ou annuler ? M’y rendre, évidemment ! Tant pis pour comment nous serions vêtus !
A notre arrivée, Emily m’interpella. Elle était très, très ronde ! Prête à exploser, celle-là ! J’étais estomaquée. De qui était l’enfant ?
- Oui, j’attends un petit pout, moi aussi ! Symbiose nous a tous envoyé un rappel de peupler la ville, l’as-tu reçu ?
Je secouai la tête, perplexe.
- Bah, avec des jumelles, vous avez dû atteindre un bon quota ! En tout cas, heureusement que j’étais déjà en couple avec Malcolm, sinon j’aurais été forcée de faire un petit speed-dating !
Un speed-dating pour procréer, vraiment ? Beurk. Je haïssais l’idée.
- Mais tu étais en couple ? m’exclamai-je en approchant ma main de son ventre à son signal.
- Depuis un certain temps déjà, oui. Malcolm est un peu plus jeune, et comme c’est un Plènozas je le connaissais déjà de vue, mais c’est vraiment juste lorsqu’il a pris de l’âge qu’on a jasé plus profondément et qu’on a appris à se connaître, puis… Bien tu découvres la suite !
J’étais sous le choc, mais songeait qu’en même temps, c’était plutôt normal que le monde s’anime autour de moi. Je souris et enlaçai ma guide qui avait été la seule des deux à vraiment me tenir la tête hors de l’eau à mon arrivée dans le 4e ère, même si j’avais rapidement su me débrouiller seule, tout de même.
Emily me fit signe de tourner la tête. Je découvris alors Callia qui faisait de la drague à Christophe, le fameux clown tragique, qui pour l’occasion – et je ne l’avais pas invité, hein -, ne portait pas son costume. Je constatai qu’elle tentait vainement de lui mettre une rose à la bouche, mais ça me dépassait. Christophe la rejeta presque agressivement et s’en alla. Callia vint nous rejoindre en haussant les épaules, l’air absente.
- Je suis désolé, compatis-je avec malaise.
- Oh, faut pas. Il ne m’intéressait pas tellement, en fait. Mais j’ai trois jours pour me trouver un partenaire, ou on me retirera le titre de guide…
- Quoi ?! criai-je malgré moi.
Callia demeura silencieuse, tout comme Emily qui lui faisait de gros yeux, l’air de lui dire de se la fermer. J’avalai difficilement le trop-plein d’informations qui circulait dernièrement et nous entrâmes finalement dans le café-bistro.
Enfin une bonne nouvelle ! Très, très bonne, même !
- Monica, je te présente Gavin. Gavin, c’est l’amie dont je te parlais, celle qui fête son anniversaire ce soir, nous présenta Liberty.
Ainsi, les tourtereaux s’étaient retrouvés et Liberty avait certainement avoué la vérité au jeune homme, avec de bons résultats.
- Ah, salut ! Joyeux anniversaire !
J’appris qu’ils s’étaient rencontrés au boulot, étant tous deux écrivains, et qu’ils s’étaient mis à travailler sur un projet commun, ce qui les avait menés à se rapprocher drastiquement. Gavin en avait voulu à Liberty de lui avoir caché sa grossesse, mais ça s’était réglé par une visite au petit et des rapprochements entre les tourtereaux qui finalement menèrent Gavin à entièrement rénové la maison après que Liberty l’ait invité à les rejoindre. Il n’était pas peu dire que Gavin en imposait, mais Liberty semblait apprécier son autorité et, à ses dires, Summer l’appréciait beaucoup aussi. Il s’était installé chez elles et à présent, Sébastien avec donc une maman et un papa. Ils me firent promettre de leur rendre visite bientôt, et je proposai que nous organisions une fête pour accueillir Gavin. Liberty me demanda si je n’avais pas débloqué la fameuse fête costumée incognito, et surprise, j’acquiesçai. Travis lui en avait parlé, et ce serait une bonne occasion, non ? Oui.
J’étais heureuse pour mon amie, que je sentais épanouie et plus en paix avec elle-même. C’était un très beau cadeau pour mon anniversaire que de la voir ainsi, me disais-je en souriant paisiblement.
Je soufflai mes bougies sous les trompettes de Callia et le chant grave et profond du traiteur. Travis m’observait en souriant, amusé de ma grimace.
Johnny et Summer ne s’entendaient pas pour le mieux. Qui les avait laissé ensemble à table ? En tout cas, Summer s’amusait puérilement à énerver Johnny avec sa crécelle. L’homme conservait vaille que vaille son calme. Pendant ce temps, je faisais ma pirouette de la victoire.
Et comme on m’avait averti, c’était un sacré choc que de retomber sur ses pattes et d’avoir atteint la maturité ! Tout tournoyait, mais surtout, mes pensées semblaient tourbillonner, comme si elles cherchaient à se restructurer. Je changeais. Subtilement, mais spécifiquement.
Les filles furent celles à apprécier le plus le gâteau, pour sûr. Astrid qui avait échappé à ma séance d’habillage à cause de la notification arrivée trop tôt, portait ses vêtements du temps des fêtes. Hazel se flattait la tête, l’air de méprendre le glaçage pour du shampooing, bien que je ne sois pas sûre comment c’était possible.
La soirée se termina en de bons termes et comme pour Travis, nous obtînmes la récompense d’argent pour l’événement. Les filles sautillaient sur place, amusées par le drapeau de ballons, que nous décidèrent d’accrocher dans leur chambre.
Les filles jouaient très souvent ensemble. A la poupée, dans le jardin, à babiller et à déambuler en rythme, elles étaient inséparables. Elles avaient développé un langage propre à elles et discutaient à bâtons rompus leur jargon incompréhensible. C’était adorable, surtout de voir Hazel aider Astrid avec ses soucis de communication et Astrid aider Hazel à développer son intellect.
Elles avaient beau aimer leur gros ours en peluche, ce qu’elles préféraient, c’était définitivement les plantes. Elles affirmaient que les bestioles leurs répondaient et qu’elles avaient de pleines conversations avec la nature entière. Je ne comprenais pas la fascination des enfants pour la nature ; j’avais trouvé magnifique l’arbre de la clairière, mais c’était tout. Le reste me dégoûtait principalement.
- Z’ai une bonne idée ! cria Hazel, qui ne contrôlait pas encore le débit de sa voix.
- Cé quoi ? demanda Astrid.
- Viens !
- Wouah, cé quoi ? demanda Astrid
- Cé Gzouton. Cé zun squ-le-t, expliqua Hazel.
- Lé mord ?
- Lé mor-t, corrigea Hazel.
Les filles observèrent la carcasse en silence, l’air de prier la défunte créature en silence. Heureusement que c’était papa qui surveillait, car maman aurait crier au meurtre de les voir ainsi assises devant le squelette !
Quelques jours plus tard, il fut temps de rendre visite au nouveau foyer de Liberty, Summer et du petit Sébastien, qui venait de devenir un bambin. C’était aussi l’occasion de faire une petite fête costumée, pourquoi pas ?
C’était difficile de deviner qui était sous la mascotte, sincèrement. Moi, j’étais l’extraterrestre, Gavin le pompier, Travis le robot et Liberty la Faucheuse, mais je me demande bien qui était la mascotte, franchement.
Summer eut bien du plaisir à nous faire un spectacle de jonglage de bouteilles dans son costume de livreuse de pizza.
Ce fut cependant moi qui m’occupai de préparer les cocktails pour la soirée, puisque j’avais organisé l’événement. On ne le vit pas trop de la soirée, mais derrière moi se tenait le célèbre chef, Bob Pancakes – oui, celui qui a même une série culinaire à la télévision !
Emily félicita Gavin et Liberty pour le petit Sébastien qui dormait profondément malgré la musique et le bruit, et elle nous apprit que son petit David se portait bien à la maison. Elle avait accouché le soir de mon anniversaire, et l’ambiance était un peu dramatique depuis à la maison car Callia avait perdu son rôle de guide à ne pas avoir trouvé de prétendant à temps, et devait déménager. C’était d’ailleurs pour ça que la jeune femme n'était pas venue ce soir-là.
Le petit Sébastien se réveilla peu après que la visite fut partie. J’étais restée pour nettoyer un peu, et je le surpris à chercher Liberty, qui discutait avec Gavin d’un sujet apparemment sérieux et délicat. Je décidai donc de distraire le bambin.
Le garçon avait une mémoire incroyable ; il se souvenait que je l’avais bercé ! Il me l’affirma tandis que nous jouions à la poupée dans sa chambre, et je demeurai bouche bée que le garçon soit si intelligent.
Nous jouâmes jusqu’à ce que Liberty et Gavin aient finis de leur conversation. Sébastien m’observait avec amusement, dans mon drôle d’accoutrement. Je lui faisais des grimaces et il riait presque silencieusement. Lorsque je pris congé, il me salua en ouvrant et fermant la main lentement. Mignon petit bonhomme.
L’événement s’était terminé sur une note argentée, et pour l’occasion, nous gagnâmes une statue d’un lama-licorne glacée. Les filles sautillaient autour en demandant « Cé quoi ? Cé quoi ? » inlassablement. Elles s’en amusaient beaucoup. Et dire que bientôt, elles seraient des enfants… Très bientôt, même !
Quelques temps s’écoulèrent après ma visite à Liberty, et je mis à exécution mon idée d’illustrer un livre pour mes petites puces. Je leur narrai à l’aide d’images et de mots simples le concept de Symbiose, des objectifs de vie et des récompenses. Les filles comprenaient à demi-mot, mais je savais que j’aurais tout loisir de leur expliquer la chose plus en profondeur lorsqu’elles seraient plus âgées. J’espérais simplement en faire suffisamment pour bien les préparer à ce qui s’en venait.
Après l’histoire, l’heure du bain et surtout, la chasse aux gnomes.
- Je vais vous attraper et vous chatouiller les orteils, gnagnagnah ! taquinai-je en imitant une vilaine sorcière tandis que les fillettes couraient en criant et riant tout à la fois.
J’attrapai Hazel par le pantalon et la retournai jusqu’à ce qu’elle soit tête en bas, puis imitai le guili-guili des chatouillis et la petite fille rit à en perdre l’haleine. Je la reposai au sol, consciente d’avoir atteint la limite de la fillette qui préférait jouer avec son canard dans le bain. Je l’entraînai sur mon dos jusqu’à la salle de bain, où s’était cachée Astrid, une main sur la bouche, gloussant presque subtilement en attente d’être découverte et chassée à son tour. Je grondai et Astrid sortit de sa cachette en criant, puis s’enfuit mais je la rattrapai et la fit voler encore et encore, jusqu’à ce que moi, je sois épuisée. La petite, elle, en redemandait.
- Allez, au bain maintenant ! dis-je en riant à demi.
- Bain, bain ! ajouta Hazel en fronçant les sourcils, l’air autoritaire.
Tandis que je les baignais, je leur appris que nous nous rendions à un endroit spécial, ce soir, car c’était mon anniversaire ! Les filles firent des bouches en O, l’air surprises malgré que je le leur avais dit environ dix fois aujourd’hui juste pour les voir réagir encore et encore. Une notification me prit par surprise au moment où j’allais les habiller convenablement : l’événement commençait, et souhaitais-je m’y rendre ou annuler ? M’y rendre, évidemment ! Tant pis pour comment nous serions vêtus !
A notre arrivée, Emily m’interpella. Elle était très, très ronde ! Prête à exploser, celle-là ! J’étais estomaquée. De qui était l’enfant ?
- Oui, j’attends un petit pout, moi aussi ! Symbiose nous a tous envoyé un rappel de peupler la ville, l’as-tu reçu ?
Je secouai la tête, perplexe.
- Bah, avec des jumelles, vous avez dû atteindre un bon quota ! En tout cas, heureusement que j’étais déjà en couple avec Malcolm, sinon j’aurais été forcée de faire un petit speed-dating !
Un speed-dating pour procréer, vraiment ? Beurk. Je haïssais l’idée.
- Mais tu étais en couple ? m’exclamai-je en approchant ma main de son ventre à son signal.
- Depuis un certain temps déjà, oui. Malcolm est un peu plus jeune, et comme c’est un Plènozas je le connaissais déjà de vue, mais c’est vraiment juste lorsqu’il a pris de l’âge qu’on a jasé plus profondément et qu’on a appris à se connaître, puis… Bien tu découvres la suite !
J’étais sous le choc, mais songeait qu’en même temps, c’était plutôt normal que le monde s’anime autour de moi. Je souris et enlaçai ma guide qui avait été la seule des deux à vraiment me tenir la tête hors de l’eau à mon arrivée dans le 4e ère, même si j’avais rapidement su me débrouiller seule, tout de même.
Emily me fit signe de tourner la tête. Je découvris alors Callia qui faisait de la drague à Christophe, le fameux clown tragique, qui pour l’occasion – et je ne l’avais pas invité, hein -, ne portait pas son costume. Je constatai qu’elle tentait vainement de lui mettre une rose à la bouche, mais ça me dépassait. Christophe la rejeta presque agressivement et s’en alla. Callia vint nous rejoindre en haussant les épaules, l’air absente.
- Je suis désolé, compatis-je avec malaise.
- Oh, faut pas. Il ne m’intéressait pas tellement, en fait. Mais j’ai trois jours pour me trouver un partenaire, ou on me retirera le titre de guide…
- Quoi ?! criai-je malgré moi.
Callia demeura silencieuse, tout comme Emily qui lui faisait de gros yeux, l’air de lui dire de se la fermer. J’avalai difficilement le trop-plein d’informations qui circulait dernièrement et nous entrâmes finalement dans le café-bistro.
Enfin une bonne nouvelle ! Très, très bonne, même !
- Monica, je te présente Gavin. Gavin, c’est l’amie dont je te parlais, celle qui fête son anniversaire ce soir, nous présenta Liberty.
Ainsi, les tourtereaux s’étaient retrouvés et Liberty avait certainement avoué la vérité au jeune homme, avec de bons résultats.
- Ah, salut ! Joyeux anniversaire !
J’appris qu’ils s’étaient rencontrés au boulot, étant tous deux écrivains, et qu’ils s’étaient mis à travailler sur un projet commun, ce qui les avait menés à se rapprocher drastiquement. Gavin en avait voulu à Liberty de lui avoir caché sa grossesse, mais ça s’était réglé par une visite au petit et des rapprochements entre les tourtereaux qui finalement menèrent Gavin à entièrement rénové la maison après que Liberty l’ait invité à les rejoindre. Il n’était pas peu dire que Gavin en imposait, mais Liberty semblait apprécier son autorité et, à ses dires, Summer l’appréciait beaucoup aussi. Il s’était installé chez elles et à présent, Sébastien avec donc une maman et un papa. Ils me firent promettre de leur rendre visite bientôt, et je proposai que nous organisions une fête pour accueillir Gavin. Liberty me demanda si je n’avais pas débloqué la fameuse fête costumée incognito, et surprise, j’acquiesçai. Travis lui en avait parlé, et ce serait une bonne occasion, non ? Oui.
J’étais heureuse pour mon amie, que je sentais épanouie et plus en paix avec elle-même. C’était un très beau cadeau pour mon anniversaire que de la voir ainsi, me disais-je en souriant paisiblement.
Je soufflai mes bougies sous les trompettes de Callia et le chant grave et profond du traiteur. Travis m’observait en souriant, amusé de ma grimace.
Johnny et Summer ne s’entendaient pas pour le mieux. Qui les avait laissé ensemble à table ? En tout cas, Summer s’amusait puérilement à énerver Johnny avec sa crécelle. L’homme conservait vaille que vaille son calme. Pendant ce temps, je faisais ma pirouette de la victoire.
Et comme on m’avait averti, c’était un sacré choc que de retomber sur ses pattes et d’avoir atteint la maturité ! Tout tournoyait, mais surtout, mes pensées semblaient tourbillonner, comme si elles cherchaient à se restructurer. Je changeais. Subtilement, mais spécifiquement.
Les filles furent celles à apprécier le plus le gâteau, pour sûr. Astrid qui avait échappé à ma séance d’habillage à cause de la notification arrivée trop tôt, portait ses vêtements du temps des fêtes. Hazel se flattait la tête, l’air de méprendre le glaçage pour du shampooing, bien que je ne sois pas sûre comment c’était possible.
La soirée se termina en de bons termes et comme pour Travis, nous obtînmes la récompense d’argent pour l’événement. Les filles sautillaient sur place, amusées par le drapeau de ballons, que nous décidèrent d’accrocher dans leur chambre.
Les filles jouaient très souvent ensemble. A la poupée, dans le jardin, à babiller et à déambuler en rythme, elles étaient inséparables. Elles avaient développé un langage propre à elles et discutaient à bâtons rompus leur jargon incompréhensible. C’était adorable, surtout de voir Hazel aider Astrid avec ses soucis de communication et Astrid aider Hazel à développer son intellect.
Elles avaient beau aimer leur gros ours en peluche, ce qu’elles préféraient, c’était définitivement les plantes. Elles affirmaient que les bestioles leurs répondaient et qu’elles avaient de pleines conversations avec la nature entière. Je ne comprenais pas la fascination des enfants pour la nature ; j’avais trouvé magnifique l’arbre de la clairière, mais c’était tout. Le reste me dégoûtait principalement.
- Z’ai une bonne idée ! cria Hazel, qui ne contrôlait pas encore le débit de sa voix.
- Cé quoi ? demanda Astrid.
- Viens !
- Wouah, cé quoi ? demanda Astrid
- Cé Gzouton. Cé zun squ-le-t, expliqua Hazel.
- Lé mord ?
- Lé mor-t, corrigea Hazel.
Les filles observèrent la carcasse en silence, l’air de prier la défunte créature en silence. Heureusement que c’était papa qui surveillait, car maman aurait crier au meurtre de les voir ainsi assises devant le squelette !
Quelques jours plus tard, il fut temps de rendre visite au nouveau foyer de Liberty, Summer et du petit Sébastien, qui venait de devenir un bambin. C’était aussi l’occasion de faire une petite fête costumée, pourquoi pas ?
C’était difficile de deviner qui était sous la mascotte, sincèrement. Moi, j’étais l’extraterrestre, Gavin le pompier, Travis le robot et Liberty la Faucheuse, mais je me demande bien qui était la mascotte, franchement.
Summer eut bien du plaisir à nous faire un spectacle de jonglage de bouteilles dans son costume de livreuse de pizza.
Ce fut cependant moi qui m’occupai de préparer les cocktails pour la soirée, puisque j’avais organisé l’événement. On ne le vit pas trop de la soirée, mais derrière moi se tenait le célèbre chef, Bob Pancakes – oui, celui qui a même une série culinaire à la télévision !
Emily félicita Gavin et Liberty pour le petit Sébastien qui dormait profondément malgré la musique et le bruit, et elle nous apprit que son petit David se portait bien à la maison. Elle avait accouché le soir de mon anniversaire, et l’ambiance était un peu dramatique depuis à la maison car Callia avait perdu son rôle de guide à ne pas avoir trouvé de prétendant à temps, et devait déménager. C’était d’ailleurs pour ça que la jeune femme n'était pas venue ce soir-là.
Le petit Sébastien se réveilla peu après que la visite fut partie. J’étais restée pour nettoyer un peu, et je le surpris à chercher Liberty, qui discutait avec Gavin d’un sujet apparemment sérieux et délicat. Je décidai donc de distraire le bambin.
Le garçon avait une mémoire incroyable ; il se souvenait que je l’avais bercé ! Il me l’affirma tandis que nous jouions à la poupée dans sa chambre, et je demeurai bouche bée que le garçon soit si intelligent.
Nous jouâmes jusqu’à ce que Liberty et Gavin aient finis de leur conversation. Sébastien m’observait avec amusement, dans mon drôle d’accoutrement. Je lui faisais des grimaces et il riait presque silencieusement. Lorsque je pris congé, il me salua en ouvrant et fermant la main lentement. Mignon petit bonhomme.
L’événement s’était terminé sur une note argentée, et pour l’occasion, nous gagnâmes une statue d’un lama-licorne glacée. Les filles sautillaient autour en demandant « Cé quoi ? Cé quoi ? » inlassablement. Elles s’en amusaient beaucoup. Et dire que bientôt, elles seraient des enfants… Très bientôt, même !
Chapitre VII - Part II
Spoiler
Les jours passèrent, et le jour heureux vint enfin de célébrer l’anniversaire des filles. Pour l’occasion, Travis se déguisa en clown tel qu’il en avait rêvé depuis que j’avais débloqué la collection « Deluxe », et je me vêtis du costume à paillettes et d’un chapeau d’animaux pour amuser les filles, qui me fuyaient en criant et en riant :
- Pas de bisous de vache, pas de bisous de vache !
Et moi de les poursuivre en criant :
- Meuh si, meuh si !
- Papa il est comique ! s’amusait Astrid sans toutefois comprendre un traître mot des blagues de Travis.
- Arrête ! coupa Hazel, en colère pour je-ne-sais-quelle raison à ce moment-là.
Mais sa sœur lui tira la langue et rit simplement de la colère soudaine de sa sœur.
- Alors, alors ! La prochaine, une petite facile ! Hein ? Okay ! Qu’est-ce qu’une chauve-souris sans cheveux ?
- Une souris, idiot ! cria Summer.
- Allez, ne gâche pas mon show, cousine ! geignis Travis. Tu es un peu pouet-pouet !
Allez savoir ce que ça voulait dire. Travis n’était pas un comique dans l’âme, mais Johnny avait un petit sourire en coin, à croire que mon amour n’était pas si mauvais animateur après tout.
Le temps vint de souffler les bougies, et Hazel désira passer la première. D’ailleurs, elle insista pour qu’on rallume les bougies car la première fois, elle n’avait pas fait de vœu.
Lorsque Astrid souffla les siennes, elle se mit à gémir subitement lorsque je la déposai. Elle avait peur du grand saut.
- Ne t’inquiète pas, maman et papa ne seront pas loin, et tout va bien aller. Fait comme ta sœur, lui soufflai-je à l’oreille.
Astrid me laissa la poser avec quelques réticences puis rejoignit sa sœur au centre de la pièce.
Hazel fit le grand saut la première et devint une petite fille sûre d’elle. C’était loin de nous étonner, Travis et moi, et nous étions heureux de lui découvrir une grande confiance en elle.
Finalement, Astrid fut bien amusée par le grand saut, et elle grandit pour devenir un petit geek. A croire que chacune des jumelles étaient plus proches, tant physiquement que mentalement, de leur père que de leur mère !
Elles coururent aussitôt s’amuser dans l’air de jeux, sans même passer par la case gâteau. Elles attendaient depuis longtemps de goûter aux joies d’être un enfant et de jouer dans les modules.
- A trois ; un, deux, trois !
Et elles se foncèrent droit dessus en riant aux éclats.
Puis, tandis qu’Astrid testait la cage à poules spatiale en s’imaginant capitaine d’une navette, Hazel s’installa sur le tapis de jeu et se lança dans une partie de Blic-Bloc avec maladresse et détermination. Astrid fit promettre à sa sœur de ne pas tarder, car au départ, c’était elle qui était supposer embarquer sur le tapis et jouer au jeu, mais Hazel avait insisté pour tester la première.
La soirée fut un franc succès, bien que je ne parvienne pas à obtenir l’or cette fois-ci non plus. Ça venait peut-être de ma restriction alimentaire ? Dans tous les cas, sur les trois anniversaires que nous avions célébrés, nous n’avions jamais reçu l’or et je trouvais ça désolant, surtout pour le premier anniversaire des filles. Mais tout de même, ça avait été une soirée très agréable.
Emily m’appela quelques jours plus tard pour ventiler. Callia avait déménagé quelques temps plus tôt et depuis, ne cessait de la harceler au téléphone. M’avait-elle contacté ? Oui, plutôt souvent, même, mais je n’avais pas porté plus d’attention à ses appels incessants. La pauvre, elle devait se sentir bien seule depuis qu’elle avait perdu son titre de guide, très injustement selon moi.
Nous lui rendîmes donc visite, et découvrîmes que la femme vivait dans un bien bel environnement, excepté d’un seul détail qui clochait gravement à notre sens…
- Voyons, Callia ! C’est quoi cette obsession ! s’énerva Emily en s’asseyant à la table, clairement ennuyée par celle qui avait partagé sa vie, sa maison et son titre depuis tant d’années.
- Bah, je m’ennuie, c’est tout ! répliqua l’intéressée.
- C’est… C’est un peu intense, j’avoue, m’incrustai-je, embarrassée, sans trop savoir comment réagir.
- Vraiment, vous êtes sûres ? Je trouve que ça rend la place plutôt vivante, moi… Non ?
- Non ! nous exclamâmes-nous en cœur, Emily et moi.
Les innombrables toiles de Callia me foutaient la trouille, à vrai dire !
Hazel invitait parfois ses amis à la maison et faisait un show-off de ses talents, surtout au jeu de carte. Comme sa tante Summer, elle était imbattable – avec les petits. Elle ne battait jamais les grands, et ça l’ennuyait plus que tout.
Je repris ma correspondance avec mes amis du 3e ère. Du moins, je tentai de contacter certaines vieilles connaissances qui me revinrent en mémoire puisque mes amis ne daignaient apparemment pas me répondre ou ne m’écrivaient que des banalités puis me demandaient ce qui m’avait pris de me lancer dans un tel projet. Je n’avais franchement pas envie de répondre à toutes ces correspondances de jugement. Ma sœur avait cessé de répondre à mes messages, et je m’inquiétais qu’il lui soit arrivé quelque chose. M’en avertirait-on, le cas advenant ?
Travis avait obtenu une nouvelle promotion, mais la mienne peinait à advenir. Il ne me restait que deux paliers à atteindre et je serais enfin Mécène. Non seulement j’aurais atteint le sommet de ma carrière, mais j’obtiendrais aussi la récompense de ma génération.
Nous commandions parfois des repas de Rapido, parfois de la pizza. Ce soir, c’était les sandwich BLT que nous testions. Les filles ne semblaient pas encore affectées par quelque restriction alimentaire que ce soit, mais elles ne pouvaient tout de même pas se servir de cuisinières ou de barbecues non plus. Peut-être verraient-elles leurs restrictions apparaître seulement à l’adolescence ou à l’âge adulte ? Travis et moi, tous deux immigrés du 3e ère, leur racontions que ce serait une surprise pour nous de découvrir le processus des filles à travers Symbiose. Nous leur en parlions souvent, en leur narrant nos propres objectifs et récompenses, nos anecdotes, notre rencontre et comment Symbiose nous avait recruté à l’aide d’une annonce passée dans un flyer et dans certaines publicités télévisées dans le 3e ère. Les filles nous demandèrent ce soir-là si elles pourraient un jour visiter l’ancien monde, mais c’était malheureusement impossible.
- A moins d’avoir une fusée, plaisantai-je.
Hazel nous raconta tout de sa journée à l’école, tandis qu’Astrid, plus silencieuse que sa sœur, l’écoutait narrer ses aventures imaginaires pour la énième fois.
- Où on est, là ? demanda Hazel lorsque je les entraînai vers une destination surprise.
- Vous verrez à l’intérieur, répondis-je pour préserver le mystère.
Elles avaient demandé à visiter le 3e ère, alors j’avais fait venir un salon de coiffure dans le 4e ère. Bon, il n’y avait pas de coiffeuses comme au 3e ère, et peut-être le monde n’avait simplement pas encore évolué jusque-là, mais les filles furent ravies de simplement s’asseoir dans les chaises, faire face aux miroirs tandis que je leur racontais comment se passait les choses dans un salon de coiffure d’esthétique de l’ancien monde.
- Mais c’est facile, on a qu’à retourner dans le CAS tous ensemble, pas besoin de tenter le diable avec une inconnue ! s’exclama Hazel avec énergie, l’air de ne pas comprendre le principe d’une coiffeuse professionnelle.
Je ris et me rendis compte que les filles ne pouvaient que s’étonner de ce qu’elles ne connaissaient pas.
- C’est ce qu’on va faire, ma puce, dis-je en nous envoyant dans le CAS.
Nous en ressortîmes avec de nouvelles coupes de cheveux. Satisfaites, nous nous regardâmes dans le miroir de tous les angles possibles.
- Mais pourquoi ne pas avoir changer nos tenues par la même occasion ? souligna Hazel, qui se plaignait de ses vêtements depuis un moment déjà.
- Parce que pour ça, il faut aller devant le miroir, ici, dis-je en les entraînant à ma suite.
- Je vous montre, puis vous passerez et on pourra aller marcher un peu ? suggérai-je devant leur évident ennui.
J’étais sûre que ma surprise les aurait emballés, mais elles s’ennuyaient à mourir, les pauvres.
Je me rendis compte que la carrière de designer existait déjà, et que les filles connaissaient déjà le rôle de la personne qui aurait normalement dû créer ma tenue si les lieux avaient été tout à fait fonctionnels. Cependant, je leur expliquai que le monde n’avait pas encore évolué en ce sens et que donc, pour l’instant, nous faisions tout nous-même. Cependant, au 3e ère, j’avais connu le plaisir du designer professionnel, et je leur en parlai donc tandis que je préparais ma nouvelle tenue.
- Je veux pas voir ! s’exclama Astrid après que j’aie finalement décidé de changer toutes nos tenues, sauf celle de Travis car il n’était pas là pour donner son avis.
- Ah, merci maman ! répliqua Hazel, ravie de ses nouveaux vêtements. Tu es jolie !
- Merci, ma chérie ! Astrid, arrête un peu, tu vas adorer tes vêtements, je t’assure !
- Et sinon, on change ?
- Oui, promis !
Et Astrid aima ses vêtements.
Nous rentrâmes à la maison à pied, en traversant un petit sentier bordé d’herbes hautes, d’arbres et de lucioles que les filles pointaient du doigt avec émerveillement. Il faudrait que je les présente à la clairière magique, j’étais persuadé que ça, ça leur plairait grandement. J’adorais que nous pussions passer de tels moments familiaux, et j’avais hâte de raconter le détail de notre aventure au salon de coiffure à Travis. Il s’en amuserait certainement.
Les filles étaient un peu à l’étroit car nous n’avions pas osé les séparer, mais elles ne s’en plaignaient pas pour le moment. Leur salle de jeu avait pris un cran de maturité, avec une table à dessin et scientifique ainsi qu’un violon pour combler leurs besoins créatifs et intellectuels. La chambre ne servait plus qu’à dormir et parfois, à lire ou à faire leurs devoirs.
- Psst, Astrid !
- Hmh ? répondis l’intéressée qui se préparait à dormir.
- C’est le temps des fêtes, bientôt !
- Et alors ?
- Alors t’as pas hâte ?
- Si ! Mais dors !
- Pfft, rabat-joie !
Et les filles s’endormirent en rêvant de papillotes festives et de décorations du temps des fêtes. Plus tôt, au salon de coiffure, je leur avais préparé leurs tenues des fêtes, et c’était d’ailleurs ce qui leur avait mis la puce à l’oreille que bientôt, ce serait fête. La tradition ne se célébrait qu’une seule fois dans l’enfance, et ce ne serait après que lorsqu’ils auraient leur propre famille qu’ils goûteraient à nouveau aux bonbons des papillotes. Peut-être même qu’ils auraient le plaisir de goûter à un gâteau de l’hiver, une fois adultes. En tout cas, elles avaient bien hâte à la trêve des confiseurs qui s’en venait à plein nez !
(Spoiler alert, les filles devront patienter encore jusqu'au 25 avant de vivre leur rêve !)
Les jours passèrent, et le jour heureux vint enfin de célébrer l’anniversaire des filles. Pour l’occasion, Travis se déguisa en clown tel qu’il en avait rêvé depuis que j’avais débloqué la collection « Deluxe », et je me vêtis du costume à paillettes et d’un chapeau d’animaux pour amuser les filles, qui me fuyaient en criant et en riant :
- Pas de bisous de vache, pas de bisous de vache !
Et moi de les poursuivre en criant :
- Meuh si, meuh si !
- Papa il est comique ! s’amusait Astrid sans toutefois comprendre un traître mot des blagues de Travis.
- Arrête ! coupa Hazel, en colère pour je-ne-sais-quelle raison à ce moment-là.
Mais sa sœur lui tira la langue et rit simplement de la colère soudaine de sa sœur.
- Alors, alors ! La prochaine, une petite facile ! Hein ? Okay ! Qu’est-ce qu’une chauve-souris sans cheveux ?
- Une souris, idiot ! cria Summer.
- Allez, ne gâche pas mon show, cousine ! geignis Travis. Tu es un peu pouet-pouet !
Allez savoir ce que ça voulait dire. Travis n’était pas un comique dans l’âme, mais Johnny avait un petit sourire en coin, à croire que mon amour n’était pas si mauvais animateur après tout.
Le temps vint de souffler les bougies, et Hazel désira passer la première. D’ailleurs, elle insista pour qu’on rallume les bougies car la première fois, elle n’avait pas fait de vœu.
Lorsque Astrid souffla les siennes, elle se mit à gémir subitement lorsque je la déposai. Elle avait peur du grand saut.
- Ne t’inquiète pas, maman et papa ne seront pas loin, et tout va bien aller. Fait comme ta sœur, lui soufflai-je à l’oreille.
Astrid me laissa la poser avec quelques réticences puis rejoignit sa sœur au centre de la pièce.
Hazel fit le grand saut la première et devint une petite fille sûre d’elle. C’était loin de nous étonner, Travis et moi, et nous étions heureux de lui découvrir une grande confiance en elle.
Finalement, Astrid fut bien amusée par le grand saut, et elle grandit pour devenir un petit geek. A croire que chacune des jumelles étaient plus proches, tant physiquement que mentalement, de leur père que de leur mère !
Elles coururent aussitôt s’amuser dans l’air de jeux, sans même passer par la case gâteau. Elles attendaient depuis longtemps de goûter aux joies d’être un enfant et de jouer dans les modules.
- A trois ; un, deux, trois !
Et elles se foncèrent droit dessus en riant aux éclats.
Puis, tandis qu’Astrid testait la cage à poules spatiale en s’imaginant capitaine d’une navette, Hazel s’installa sur le tapis de jeu et se lança dans une partie de Blic-Bloc avec maladresse et détermination. Astrid fit promettre à sa sœur de ne pas tarder, car au départ, c’était elle qui était supposer embarquer sur le tapis et jouer au jeu, mais Hazel avait insisté pour tester la première.
La soirée fut un franc succès, bien que je ne parvienne pas à obtenir l’or cette fois-ci non plus. Ça venait peut-être de ma restriction alimentaire ? Dans tous les cas, sur les trois anniversaires que nous avions célébrés, nous n’avions jamais reçu l’or et je trouvais ça désolant, surtout pour le premier anniversaire des filles. Mais tout de même, ça avait été une soirée très agréable.
Emily m’appela quelques jours plus tard pour ventiler. Callia avait déménagé quelques temps plus tôt et depuis, ne cessait de la harceler au téléphone. M’avait-elle contacté ? Oui, plutôt souvent, même, mais je n’avais pas porté plus d’attention à ses appels incessants. La pauvre, elle devait se sentir bien seule depuis qu’elle avait perdu son titre de guide, très injustement selon moi.
Nous lui rendîmes donc visite, et découvrîmes que la femme vivait dans un bien bel environnement, excepté d’un seul détail qui clochait gravement à notre sens…
- Voyons, Callia ! C’est quoi cette obsession ! s’énerva Emily en s’asseyant à la table, clairement ennuyée par celle qui avait partagé sa vie, sa maison et son titre depuis tant d’années.
- Bah, je m’ennuie, c’est tout ! répliqua l’intéressée.
- C’est… C’est un peu intense, j’avoue, m’incrustai-je, embarrassée, sans trop savoir comment réagir.
- Vraiment, vous êtes sûres ? Je trouve que ça rend la place plutôt vivante, moi… Non ?
- Non ! nous exclamâmes-nous en cœur, Emily et moi.
Les innombrables toiles de Callia me foutaient la trouille, à vrai dire !
Hazel invitait parfois ses amis à la maison et faisait un show-off de ses talents, surtout au jeu de carte. Comme sa tante Summer, elle était imbattable – avec les petits. Elle ne battait jamais les grands, et ça l’ennuyait plus que tout.
Je repris ma correspondance avec mes amis du 3e ère. Du moins, je tentai de contacter certaines vieilles connaissances qui me revinrent en mémoire puisque mes amis ne daignaient apparemment pas me répondre ou ne m’écrivaient que des banalités puis me demandaient ce qui m’avait pris de me lancer dans un tel projet. Je n’avais franchement pas envie de répondre à toutes ces correspondances de jugement. Ma sœur avait cessé de répondre à mes messages, et je m’inquiétais qu’il lui soit arrivé quelque chose. M’en avertirait-on, le cas advenant ?
Travis avait obtenu une nouvelle promotion, mais la mienne peinait à advenir. Il ne me restait que deux paliers à atteindre et je serais enfin Mécène. Non seulement j’aurais atteint le sommet de ma carrière, mais j’obtiendrais aussi la récompense de ma génération.
Nous commandions parfois des repas de Rapido, parfois de la pizza. Ce soir, c’était les sandwich BLT que nous testions. Les filles ne semblaient pas encore affectées par quelque restriction alimentaire que ce soit, mais elles ne pouvaient tout de même pas se servir de cuisinières ou de barbecues non plus. Peut-être verraient-elles leurs restrictions apparaître seulement à l’adolescence ou à l’âge adulte ? Travis et moi, tous deux immigrés du 3e ère, leur racontions que ce serait une surprise pour nous de découvrir le processus des filles à travers Symbiose. Nous leur en parlions souvent, en leur narrant nos propres objectifs et récompenses, nos anecdotes, notre rencontre et comment Symbiose nous avait recruté à l’aide d’une annonce passée dans un flyer et dans certaines publicités télévisées dans le 3e ère. Les filles nous demandèrent ce soir-là si elles pourraient un jour visiter l’ancien monde, mais c’était malheureusement impossible.
- A moins d’avoir une fusée, plaisantai-je.
Hazel nous raconta tout de sa journée à l’école, tandis qu’Astrid, plus silencieuse que sa sœur, l’écoutait narrer ses aventures imaginaires pour la énième fois.
- Où on est, là ? demanda Hazel lorsque je les entraînai vers une destination surprise.
- Vous verrez à l’intérieur, répondis-je pour préserver le mystère.
Elles avaient demandé à visiter le 3e ère, alors j’avais fait venir un salon de coiffure dans le 4e ère. Bon, il n’y avait pas de coiffeuses comme au 3e ère, et peut-être le monde n’avait simplement pas encore évolué jusque-là, mais les filles furent ravies de simplement s’asseoir dans les chaises, faire face aux miroirs tandis que je leur racontais comment se passait les choses dans un salon de coiffure d’esthétique de l’ancien monde.
- Mais c’est facile, on a qu’à retourner dans le CAS tous ensemble, pas besoin de tenter le diable avec une inconnue ! s’exclama Hazel avec énergie, l’air de ne pas comprendre le principe d’une coiffeuse professionnelle.
Je ris et me rendis compte que les filles ne pouvaient que s’étonner de ce qu’elles ne connaissaient pas.
- C’est ce qu’on va faire, ma puce, dis-je en nous envoyant dans le CAS.
Nous en ressortîmes avec de nouvelles coupes de cheveux. Satisfaites, nous nous regardâmes dans le miroir de tous les angles possibles.
- Mais pourquoi ne pas avoir changer nos tenues par la même occasion ? souligna Hazel, qui se plaignait de ses vêtements depuis un moment déjà.
- Parce que pour ça, il faut aller devant le miroir, ici, dis-je en les entraînant à ma suite.
- Je vous montre, puis vous passerez et on pourra aller marcher un peu ? suggérai-je devant leur évident ennui.
J’étais sûre que ma surprise les aurait emballés, mais elles s’ennuyaient à mourir, les pauvres.
Je me rendis compte que la carrière de designer existait déjà, et que les filles connaissaient déjà le rôle de la personne qui aurait normalement dû créer ma tenue si les lieux avaient été tout à fait fonctionnels. Cependant, je leur expliquai que le monde n’avait pas encore évolué en ce sens et que donc, pour l’instant, nous faisions tout nous-même. Cependant, au 3e ère, j’avais connu le plaisir du designer professionnel, et je leur en parlai donc tandis que je préparais ma nouvelle tenue.
- Je veux pas voir ! s’exclama Astrid après que j’aie finalement décidé de changer toutes nos tenues, sauf celle de Travis car il n’était pas là pour donner son avis.
- Ah, merci maman ! répliqua Hazel, ravie de ses nouveaux vêtements. Tu es jolie !
- Merci, ma chérie ! Astrid, arrête un peu, tu vas adorer tes vêtements, je t’assure !
- Et sinon, on change ?
- Oui, promis !
Et Astrid aima ses vêtements.
Nous rentrâmes à la maison à pied, en traversant un petit sentier bordé d’herbes hautes, d’arbres et de lucioles que les filles pointaient du doigt avec émerveillement. Il faudrait que je les présente à la clairière magique, j’étais persuadé que ça, ça leur plairait grandement. J’adorais que nous pussions passer de tels moments familiaux, et j’avais hâte de raconter le détail de notre aventure au salon de coiffure à Travis. Il s’en amuserait certainement.
Les filles étaient un peu à l’étroit car nous n’avions pas osé les séparer, mais elles ne s’en plaignaient pas pour le moment. Leur salle de jeu avait pris un cran de maturité, avec une table à dessin et scientifique ainsi qu’un violon pour combler leurs besoins créatifs et intellectuels. La chambre ne servait plus qu’à dormir et parfois, à lire ou à faire leurs devoirs.
- Psst, Astrid !
- Hmh ? répondis l’intéressée qui se préparait à dormir.
- C’est le temps des fêtes, bientôt !
- Et alors ?
- Alors t’as pas hâte ?
- Si ! Mais dors !
- Pfft, rabat-joie !
Et les filles s’endormirent en rêvant de papillotes festives et de décorations du temps des fêtes. Plus tôt, au salon de coiffure, je leur avais préparé leurs tenues des fêtes, et c’était d’ailleurs ce qui leur avait mis la puce à l’oreille que bientôt, ce serait fête. La tradition ne se célébrait qu’une seule fois dans l’enfance, et ce ne serait après que lorsqu’ils auraient leur propre famille qu’ils goûteraient à nouveau aux bonbons des papillotes. Peut-être même qu’ils auraient le plaisir de goûter à un gâteau de l’hiver, une fois adultes. En tout cas, elles avaient bien hâte à la trêve des confiseurs qui s’en venait à plein nez !
(Spoiler alert, les filles devront patienter encore jusqu'au 25 avant de vivre leur rêve !)
A suivre...
Les objectifs de la G1
Objectifs Step by Step
- Visiter la Clairière Magique de Willow Creek : OK
- Visiter la Grotte Oubliée de Oasis Spring
- Organiser : Rencard, anniversaire et dîner. (3/3)
- Compléter une collection de base au choix : Cartes postales (4/15)
- Rencontrer le Clown Triste : OK
- Avoir une Plante Vache : OK
- Élever au moins un enfant jusqu'à JA : En cours
- Compléter l'aspiration choisie : Peintre extraordinaire (4/4)
- Atteindre le sommet de sa carrière : Peintre (8/10)
- Développer une compétence au niveau 10 : Peinture (10/10)
Objectifs de la collection "Deluxe" - Débloquée
- S’improviser clown lors d’un événement : OK
- Aller à un événement en portant les habits à paillettes : OK
- Porter les chapeaux d’animaux et émotionnels (ex. pour les anniversaires d’enfants) : OK
Objectifs de la collection "Temps des fêtes" - Débloquée
- Célébrer la trêve des confiseurs : Non
Objectifs de la collection "Soirées de luxe" -A débloquer
- Organisez un mariage pendant lequel seront utilisés la « Fontaine du rire » et la « Table buffet » : Non
- Obtenez une médaille d’or pour une fête privée pendant laquelle seront utilisés la « Fontaine du rire » et la « Table buffet » : Non
Objectifs de la collection "Guitare macabre de la Faucheuse" - Débloquée
- Lorsqu’un décès survient, jouer un morceau devant sa tombe : Non
Objectifs Miam Miam
- Ne jamais se servir d'une cuisinière/barbecue
- Commander une pizza/une livraison au moins 2x/sem.
- Manger les plats au micro-onde :
- Flocons d’avoine
- Pâtisserie congelée
- Plat congelé
- Nuggets au poulet
- Goûter aux 6 plats à commander en livraison :
- Bar grillé
- Poke Bowl
- Salade caprese
- Sandwich BLT
- Sauté au poulet asiatique
- Spaghettis
- Goûter aux trois sortes de pizza disponibles :
- Pizza au fromage
- Pizza au pepperoni
- Pizza au bacon canadien
- Engager un traiteur lors d’un événement social : OK
- Concevoir l’héritier dans :
- Un bain à remous
- Un observatoire
- Une fusée
Les objectifs Legacy
- Posséder une copie de chaque sculpture émotionnelle :
- Sculpture triste
- Sculpture enjouée
- Sculpture enjôleuse
- Sculpture colérique
- Posséder une copie de chaque peinture émotionnelle :
- Peinture triste
- Peinture enjouée
- Peinture confiante
- Peinture concentrée
- Peinture enjôleuse
- Peinture colérique
- Avoir un décès causé par la Plante Vache (Facultatif)
- Boire l’essence de vie du Sim décédé par la Plante Vache (Facultatif)
- Collectionner les potions de vie (0/20)
- Collectionner les potions consommables (13/15)
•Incomplet •En cours •Complété
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