Forum Discussion
Sul Sul ! Un nouveau jour se lève et j'avais très envie de partager la suite du premier chapitre dès maintenant, puisque à la base, il s'agit d'un gros chapitre divisé en deux.
Bonne lecture, et n'hésitez pas à laisser un commentaire si ça vous dit ! Ne vous en faites pas de briser le fil du récit en commentant, je répondrai à vos commentaires en première partie du chapitre qui suivra, et ça me fera plaisir de savoir ce que vous pensez de ma petite histoire ! Sur ce, voici la suite !
Chapitre 2
Debbie arriva au boulot tôt ce matin-là pour se permettre un petit repas rapide avant son chiffre. Elle cogita longuement sur le fait que l’hôpital n’offrit rien d’autre que des pâtisseries sur le pouce et autres petits repas rapides, et se promettait d’en faire le commentaire à son patron… Lorsqu’elle le rencontrerait, tout du moins ! Depuis notre transfert de save, elle mettait les pieds dans l’établissement pour la première fois. Le bâtiment avait été amélioré – et encore là, ce n’était pas l’Observatrice qui l’avait bâti.
Le souci avec la manipulation de l’Observatrice pour reconstruire l’hôpital, ce fut la nécessité pour les patients de quitter leur lit d’hôpital et de se retrouver en pleine rue, malades et fiévreux, en attente que le corps médical trouve leurs repères et les invitent à rentrer.
Ça n’arriva pas, et Debbie dût rentrer chez elle avec un fort sentiment d’impuissance d’avoir tenté d’apaiser les patients coincés à l’extérieur sans toutefois être équipée pour les soigner de là où ils étaient. Au final, elle avait reçu un appel de son mystérieux patron lui proposant de rentrer chez elle plus tôt, car d’ici à ce qu’ils aient réinitialisés les lieux, elle ne saurait réaliser aucune des tâches qui lui étaient demandés.
Debbie était rentrée depuis quelques heures lorsqu’on toqua à la porte. J’étais au boulot à cet instant alors je ne rencontrai pas l’inconnu, mais Debbie m’apprit qu’il s’agissait d’un collègue nommé Joaquin.
- J’ai appris que ta famille participait à Symbiose. La mienne aussi !
Debbie avait roulé les yeux et croisé les bras.
- Mon frère en a hérité. Moi, je m’en fou.
Joaquin avait éclaté de rire et froncé les sourcils avec amusement devant le mépris évident de Debbie.
- Tu es consciente que sans Symbiose, tu ne serais pas médecin à l’heure actuelle ? dit-il avec un petit sourire en coin.
- Oui, j’aurais été violoniste, renchérit-elle avec dédain.
La première impression que Joaquin laissa à Debbie fut loin de l’impressionner. Et puis d’abord, pourquoi se déplaçait-il jusque chez nous pour lui demander ça ?
- J’étais curieux de rencontrer une autre participante de Symbiose. Tu es la première ressortissante du programme que je rencontre !
- Ah bon ? Il n’y a pas d’autres foyers qui y participent, par ici ?
- Ils ont tous échoués à l’époque de mon grand-père, avoua-t-il dans un chuchotement.
Quelque chose dans son regard changea, et Debbie sentit sa gorge se serrer.
- Eh bien, ravie de te rencontrer, Joaquin. On se voit au boulot ! fit-elle précipitamment en lui tournant le dos.
- On devrait se faire un dîner, un de ces jours ! Enfin, je veux dire… Avec ta famille et la mienne, ça va de soi !
Il lui fit un clin d’œil entendu et Debbie rougit vivement. Il flirtait ? Non, il parlait d’un souper familial, il ne fallait pas s’emballer… Elle hocha vivement la tête, ne sachant trop que répondre, puis referma derrière elle et se permit enfin de respirer. Quelque chose chez Joaquin la mettait dans tous ses états. Elle tremblait littéralement ! C’est vrai qu’il était charmant, mais… A ce point ?
- Et tu as accepté ?
Maman était furax. Elle était arrivée quelques instants après que Joaquin soit parti, et tandis que Debbie leur préparait sa toute première salade de jardin dans l’espoir d’impressionner leur mère, celle-ci n’en revenait pas que le jeune homme soit venu importuner sa fille de la sorte.
- Je n’ai pas accepté, je n’ai pas refusé… Enfin, je sais pas, je pense que j’ai hoché la tête, mais je ne savais pas comment réagir, maman !
- Tu aurais dû lui fermer la porte au nez, à ce monsieur je-me-la-pète-je-suis-meilleur-que-les-autres.
- C’est injuste, maman, il est seulement venu se présenter ; il n’a jamais connu d’autre famille de Symbiose, ça se comprend, non ?
Debbie ne savait plus ce qu’elle avait pensé de Joaquin. Pourquoi prenait-elle sa défense ?
- Symbiose n’a rien amené de bon à cette famille. Je ne vois pas en quoi de réunir nos deux familles, même le temps d’un souper, serait une bonne chose. Tu oublies que mes propres parents m’ont abandonné parce qu’ils m’avaient conçu hors des conditions de Symbiose et que je n’avais pas hérité de leur génétique…
- Je ne pourrais pas oublier même si je le voulais, maman, soupira Debbie.
Debbie profita qu’elle avait fini son assiette et de devoir la ranger dans le lave-vaisselle pour échapper aux remontrances de sa mère. C’était injuste. Nous savions très bien que maman avait été adoptée par Johnny et Huntington après qu’elle avait été abandonnée par ses parents biologiques, mais chaque fois qu’elle abordait le sujet, c’était un coup de poignard. Est-ce qu’elle n’était pas heureuse d’avoir eu ses pères pour l’élever malgré son début de vie difficile ? Pourquoi elle ne pouvait pas simplement se montrer reconnaissante de temps à autre ?
- On oublie ça, finit-elle par soupirer. Je lui dirai que tu as attrapé une grippe du Llama et que tu dois te reposer jusqu’à… Enfin, jusqu’à nouvel ordre. Bref, j’inventerai un truc. Contente ?
Elisa poussa un grognement satisfait. Debbie la trouvait terriblement hargneuse depuis qu’ils avaient emménagés à Oasis Spring et elle, à Willow Creek.
Je rentrai alors du boulot et la conversation dévia sur une certaine jeune femme qu’Elisa avait rencontré au parc. Elle était soignée et proche de sa famille, et en plus, elle était jolie ! Elle prévoyait nous mettre en contact.
- Maman ! râlai-je, désemparé.
- Tu vas voir, mon chéri, elle est parfaite !
Je passai la soirée à tenter de faire reprendre ses esprits à ma mère qui ne semblait pas comprendre que je n’étais pas intéressé par la vie de couple ; en tout cas, pas pour le moment, pas tant que je n’aurais pas réalisé certains de mes objectifs personnels. Debbie garda le silence, l’air de bouder, et je n’appris que plus tard cette soirée-là, après le départ d’Elisa, l’histoire de Joaquin.
- Maman n’a pas à être là, tu sais, dis-je.
- Tu voudrais faire un souper de famille sans elle ? répondit Debbie, les yeux écarquillés.
- Je suis curieux de découvrir cette famille, moi ! On aura d’autres occasions de se faire des soupers entre nous, tu sais !
Debbie se mâcha la lèvre, songeuse, puis sans un mot se retira pour retrouver sa chambre. Nous n’en reparlâmes pas.
Quelques jours plus tard, j’ouvris officiellement mon nouveau commerce. Je lui avais trouvé le nom de « Studio Wright Picture », et j’avais lancé une annonce dans le petit journal pour attirer les foules. Ça semblait marcher, mais j’angoissais que personne ne veuille acheter mes clichés. J’étais hanté par un gnome qui ne cessait d’apparaître dans mes clichés, et d’autres étaient si flous qu’on aurait dit de l’art abstrait.
J’avais engagé une jeune étudiante qui espérait un jour devenir influenceuse de style. Je pense qu’elle s’appelle Chloé, mais je peux me tromper. Je suis nul avec les gens, alors leurs noms m’échappent toujours. Je lui demandai ce qu’elle pensait de la boutique, et par la même occasion, si elle se sentait confortable dans son rôle.
- Ce que j’en pense ? Hum… Et bien, le travail pourrait mieux se passer. Mais d’un autre côté, il pourrait aussi se passer beaucoup plus mal. Je crois que les conditions actuelles me conviennent.
Un client lui fit signe et ma jeune employée me laissa seul à cogiter sur ses propos.
- Le travail pourrait mieux se passer ? Mais de quoi elle parle, je viens juste de l’engager et c’est notre première ouverture… Elle parle comme un cookie de fortune ! marmonnai-je pour moi-même.
Je pense que l’exposition se passa somme toute bien. Il y eut plusieurs curieux et la majorité des commentaires étaient positifs. Mamie Eli faisait fureur ; je ne sais pas ce qu’il y avait sur ses photos, mais les clients se regroupaient autour des clichés la mettant en scène. J’avais hâte de lui dire combien elle faisait fureur !
Ma jeune employée fit sa première vente. L’acheteur lui faisait de beaux yeux et je failli intervenir ; elle était mineure et lui, un peu trop enjôleur à mon goût, mais Chloé – si tel était son nom -, sembla se débrouiller fort bien pour repousser l’homme sans toutefois le vexer. Elle parvint même à le faire acheter le vieil appareil photo vintage malgré tout !
Parfois, je savais des choses sans le savoir. C’était bizarre, mais je crois que ça m’arrivait depuis que l’Observatrice m’avait doué de conscience. Ainsi, pendant quelques instants, je ne compris pas qui était le jeune homme qui avait flirté avec ma jeune employée, mais soudain, un éclair de conscience me fit réaliser qu’il s’agissait de… Johnny Zest.
Dans cette sauvegarde, il ne ressemblait pas du tout aux photos que j’avais pu voir de lui étant jeune. Je décidai que le Johnny Zest de cette sauvegarde n’avait rien à voir avec mon grand-père, et malgré l’inconfort que je ressentais à être face à mon défunt ressuscité, je choisis de le considérer comme un townie parmi tant d’autres. Je ne dirais rien à Debbie et surtout pas à Elisa !
Chloé s’en sortait très bien. Le fameux portrait de ma mère fut vendu à bon prix, ainsi qu’un cliché de la lune. Apparemment, je n’étais pas le seul à ne jamais avoir remarqué le gros caillou dans le ciel, et certains s’exclamaient avec surprise et admiration devant mes clichés pour cette raison.
Au final, nous fîmes un profit de 710 simflouz pour trois articles vendus. J’étais satisfait de cette première journée commerciale, et j’avais hâte de tout raconter à Debbie. Enfin… Tout sauf que j’avais croisé un papy Johnny un peu trop enjôleur !
A bientôt tout le monde ! ᓚᘏᗢ
Sul Sul !
J'ai pour projet de transférer le récit intégral de Symbiose sur mon blog. Je continuerai de publier la suite du récit ici, mais pour ceux qui seraient intéressés à lire les premières générations, elles seraient disponibles sur ce blog. Je ne partage pas le lien de suite cependant car le blog les articles ne sont pas encore sur le blog. J'envisage de le faire mardi prochain environ.
Bref, c'était mon petit message d'intérêt général, mais autrement, voici venir le chapitre 3 !
Bonne lecture ! ᓚᘏᗢ
Chapitre 3
Le temps était venu ; c’était mon premier jour de boulot actif depuis que nous avions migrés vers cette nouvelle sauvegarde. D’ailleurs, après les rénovations de l’hôpital, nous connûmes celles du laboratoire. Heureusement, ça n’affecta pas mes collègues de la même façon que ça avait affecté ceux de Debbie, et ma journée ne fut pas annulée.
Je rencontrai trois de mes collègues, mais je ne retins que le nom de la roussette, Chloé, parce que c’était le même que celui de mon employée… Enfin, je pense.
Assis à son poste, un quatrième collègue me salua de son siège. Je lui renvoyai son salut malgré ma jauge d’intérêt social qui commençait à baisser drastiquement. Je découvris, à force d’interagir avec lui – ne me demandez pas son nom -, qu’il était malveillant. D’ailleurs, je pense que ma collègue blonde de plus tôt l’était aussi. C’était… Génial *arf* !
Au moins, j’étais assisté dans mes travaux par le robot constructeur. Il avait été baptisé Bumblebee, et malgré ma mémoire sélective des noms, son petit sobriquet me resta en tête. Mon assistant robotique était intelligent, mais surtout très enthousiaste, et chaque fois que je lui parlais de mes idées d’inventions, il suggérait qu’on s’y mette aussitôt. Cependant, je craignais de faire une mauvaise manip et je tardai à concevoir quoique ce soit, préférant me familiariser avec le tableau de bord, tester les paramètres et les commandes du robot ; bref, apprendre à gérer le truc.
Lorsque je me sentis finalement en confiance, Bumblebee et moi entamâmes la création d’une Aérolampe. Il fallut un moment pour parvenir au bout de nos peines, mais j’étais satisfait du résultat. Mon collègue robotique s’avouait d’une grande aide et son enthousiasme me rassurait dans la pertinence des illuminations qui me prenaient de ci, de là.
- Demain, essayons de créer le RayonSim, lui soufflai-je comme s’il s’agissait d’un vilain secret.
J’avais entendu dire bien des choses de ce pistolet, et j’avais hâte d’en tester les capacités.
Tandis que je stockais l’Aérolampe dans mon inventaire, je reçus un appel de maman. J’eus beau lui rappeler que j’étais au boulot et d’attendre que je sois rentré, elle insista pour avoir mon avis sur sa relation avec Noah. C’était qui, ce Noah, et pourquoi maman me demandait mon avis à moi ? Je claquai de la langue et lui avouai que pour être honnête, je ne savais pas trop quoi lui dire. A elle de décider seule ! Je raccrochai en me promettant de m’excuser de ma rudesse lorsque je la reverrais.
Ma collègue – je pense qu’elle s’appelle Bailey… On va l’appeler Bailey -, me proposa de me former à l’analyse d’échantillons. Elle suggérait que je commence à jardiner, ce qui me fit dresser les sourcils, parce que sincèrement, ayant vécu avec deux férues de plantes, je n’avais pas trop envie de m’engager dans cette voie à mon tour. Mais en même temps, j’avais choisi de devenir scientifique, alors autant assumer… Rolalah !
En échange de ses services, Bailey me demanda d’aller au sous-sol chercher un pulvérisateur d’insecticide, car elle se rendait justement au jardin.
Je n’étais pas très doué avec les étiquettes, et je pense que si Bailey n’avait pas été plus observatrice, j’aurais mis le feu à toutes nos belles plantes. En effet, plutôt que l’insecticide, j’étais allé chercher une bonbonne de gaz. Il fallait savoir, aussi ! Je suis sûr que tout le monde fait ce genre d’erreur, c’est normal !
Finalement, Bailey proposa de me former à l’entretien du jardin. Elle était spécialiste en échantillonnage de plantes et adorait son jardin ; il était hors de question que je ruine tout avec mes bêtises. Je dus admettre que mes notions de jardinage étaient plutôt médiocres et j’acceptai donc sa formation. A distance raisonnable – au cas où je ferais une bêtise -, elle me dicta comment arroser les plantes et les pulvériser au pesticide. J’appris aussi à désherber sans tout arracher, et je pense que Bailey m’estima un peu moins durement après avoir constaté que je ne faisais pas exprès d’être idiot – c’est elle qui le disait !
La bonbonne de gaz servait au soudage de la fusée. J’avais vanté mes connaissances en fuséologie lors de la pause déjeuner, et à présent je devais assumer mon mensonge. Je ne connaissais littéralement rien à ces trucs, et j’étais complètement dépassé. Au moins, profitant de ce que personne ne regardait, je me permis de suivre un tutoriel sur le web. Héhé, fastoche !
Pendant ce temps, Debbie était rentrée de la clinique. Aujourd’hui, les patients l’attendaient bien sagement dans leurs lits et elle put administrer ses soins sans soucis.
Debbie semblait avoir un talent naturel en cuisine, et son intérêt grandissant la mena à s’intéresser davantage à la cuisine gastronomique. Ce soir, elle tentait de faire un mélange fruits et yaourt maison. Elle manquait peut-être un peu de finesse, mais je pense qu’elle fut ravie du résultat malgré tout.
Lorsque Joaquin se présenta à la porte, Debbie eut pour premier réflexe de rouler des yeux, et l’homme s’exclama d’un rire profond qui lui arracha sourire à son tour. Elle l’invita à entrer et, nerveuse comme une puce, chercha une distraction pour masquer le rouge de ses joues tandis qu’il s’installait au salon. Malgré qu’elle venait littéralement tout juste de finir son plat de fruits et yaourts, elle le rangea précieusement au réfrigérateur comme s’il s’agissait de son petit secret, puis démarra la machine à popcorn et proposa un bol à Joaquin, qui refusa poliment. Elle se servit fébrilement et le rejoignit au salon.
- Alors, vous vous installez bien ? demanda Joaquin.
- Ça va, oui… Tu venais pour une raison spécifique ?
Debbie avait été plus brusque qu’elle ne le souhaitait, et baissa subitement les yeux, gênée de son impolitesse. Cependant, Joaquin ne sembla pas s’en vexer et répondit avec un grand sourire :
- Oh, je viens aux nouvelles, comme ça ! J’avais espéré que tu m’appelles pour confirmer le dîner, mais alors j’ai pensé que je pouvais simplement venir en personne, et me voilà !
- Ah, oui, le dîner… J’aurais aimé qu’on puisse accepter, c’était une gentille proposition, mais ma mère n’est pas très enthousiaste à cette idée, alors…
- Ta mère n’a pas pris part au programme, non ? l’interrompit Joaquin, un petit sourire en coin.
Debbie fronça les sourcils. Qu’est-ce qu’il entendait par là ?
- Ça change quelque chose ? demanda-t-elle sèchement.
- Non, bien sûr ! Mais tu sais, à la base, l’idée du dîner vient de mes parents, et comme ta mère j’imagine, ils sont plutôt vieux jeu. Ils espèrent que nos deux familles pourront partager leurs histoires de progression et leurs astuces vis-à-vis du programme, alors si ta mère préfère ne pas venir, personne ne s’en offusquera. Elle n’a pas connu notre mode de vie, elle ne se sentirait peut-être pas à sa place parmi nous !
Debbie chercha la malice dans le regard de l’homme, mais Joaquin semblait sincère dans ses propos. A vrai dire, l’absence d’Elisa au dîner ne pourrait être que bénéfique. Elle détestait tout ce qui concernait Symbiose et aurait passé son temps à se plaindre vertement.
- Allez, dis oui, ça sera amusant !
Le sourire de Joaquin et le pétillement de ses yeux lorsqu’il regardait Debbie la fit chanceler. Elle n’avait jamais vraiment été celle qu’on dévorait des yeux, mais à ce moment, elle se demanda si Joaquin n’était pas un peu entiché d’elle. Elle ne put s’empêcher de remarquer l’anneau à son doigt, ce qui lui rappela qu’il était sûrement marié, et ce constat lui permit de retrouver quelque peu son calme. Ses émotions chamboulées semblaient brouiller son jugement, et c’est avec fébrilité qu’elle accepta finalement l’invitation au dîner.
La formation de Bailey m’avait permis d’acquérir des bases suffisantes pour commencer à expérimenter sur le laboratoire de chimie, et ce soir-là en rentrant du boulot, je reçus la notification d’une promotion. J’annonçai la nouvelle à Debbie qui parut ravie pour moi, mais changea aussitôt de sujet pour annoncer qu’elle avait finalement accepté l’invitation à dîner avec la famille de Joaquin.
- Ah !
Je me souvenais d’avoir encouragé Debbie à accepter, mais après cette dure journée de travail et la rencontre de mes collègues, ma jauge sociale était à plat et apparemment, le dîner aurait lieu très prochainement. Ça faisait beaucoup de social en peu de temps pour un loup solitaire tel que moi ! Je tâchai cependant de paraître enthousiaste ; c’était, après tout, un peu ma faute qu’elle aille accepté l’offre.
Dans le bureau que je partageais avec Debbie, il commençait à manquer de place pour accueillir le tout nouveau laboratoire de chimie que je m’étais vu offrir comme récompense de promotion. Je songeai que l’échiquier trouverait sa place idéale dans la cour arrière, à côté de la table où nous jouions aux cartes, et une fois satisfait de ma réorganisation du bureau, j’entrepris de faire quelques expériences. Certaines combinaisons chimiques furent fructueuses et je découvris même comment créer du baconite par erreur, mais certaines tentatives furent un désastre et il me fallut des heures pour nettoyer le liquide gluant qui s’écoula en geyser de la petite fiole.
Malgré tout, j’étais heureux de ma progression dans ma carrière. J’avais beau n’être encore qu’un jeunôt dans l’entreprise, je sentais que j’atteindrais prochainement le sommet de ma carrière et qu’on cesserait alors de me sous-estimer. J’étais peut-être un peu puéril de voir les choses ainsi, mais l’esprit de compétition n’a jamais tué personne, non ? Enfin… De ce que je sache !
A bientôt tout le monde ! ᓚᘏᗢ
- Moonchie-Sim9 months agoNew Ace
Sul Sul !
De retour pour la suite du récit de Yaxson à travers la génération Au Travail ! N'hésitez pas à lâcher un commentaire ou un like si ça vous dit !
PS. Je n'ai pas encore transféré les générations précédentes sur mon blog ; ma connexion internet étant limitée, je risque de le faire pièce par pièce comme je fais ici !
Bonne lecture ! ᓚᘏᗢ
Chapitre 4
Le lendemain, je retournai au boulot avec confiance. J’avais été promu en l’espace d’une journée, et on me confiait même à présent une paire de lunettes de protection – j’avais mérité la sécurité, apparemment -, et ce matin-là, ma tâche principale serait de piocher des cailloux et de fouiller les cratères ; ça s’annonçait amusant !
Je trouvai bien des cristaux, et aussi quelques métaux. Parmi mes trouvailles, des capsules temporelles et des cartes au trésor, mais je ne leur accordai pas d’attention. Je doutais que les cartes au trésor soient vraiment efficaces, et je préférais les vendre malgré que l’argent était loin de nous manquer.
Je me vis confier la mission de fouiller les cratères qui bordaient le terrain du laboratoire. Ceux-ci étaient apparus avec l’expansion du monde, et mes collègues m’avertissaient qu’on n’était pas trop sûr de ce que j’y trouverais, mais que c’était apparemment sans danger. Heureusement !
Je débusquai ainsi deux extraterrestres miniatures. C’était eux, les habitants de Sixam ? Je ne comprenais pas. Mes collègues parlaient d’humanoïdes capable de se déguiser et de prendre notre apparence… A moins que ces petites choses soient capable de grandir à volonté ? Étrange. Ah ! Peut-être qu’il s’agissait de leurs petites créatures de compagnie, comme les grenouilles pour nous ? Ça faisait déjà plus de sens, mais alors il fallait que je sois d’accord avec l’existence des extraterrestres, et j’en étais encore au stade de douter vivement qu’ils soient vraiment là, à parcourir l’univers et à se cacher derrière la lune.
Dans tous les cas, je devais porter ces créatures à Miguel. Oui, c’était bien le nom de mon collègue malveillant ; j’avais pris quelques notes !
D’ailleurs, lorsque je lui présentai mes trouvailles, il était occupé à troller les forums, mais leva la tête avec grand intérêt puis éclata d’un rire machiavélique qui me donna la migraine. Il se saisit de mes découvertes sans un remerciement, l’air déjà tout concentré aux recherches qu’il mènerait sur les créatures, puis me suggéra d’aller trouver Bumblebee, qui requérait ma présence.
- Je ne suis pas un messager, l’entendis-je murmurer dans mon dos après coup, malgré que je ne lui avais rien demandé à la base.
Mes collègues me donnaient mal au crâne. J’avais beau passer la majorité de mon temps avec Bumblebee, j’étais malgré tout forcé d’interagir moindrement avec eux et je tâchais de ne rien laisser paraître de ma tension, mais ils aimaient bien me taquiner à ce sujet, alors clairement, ça paraissait plutôt beaucoup.
Ma tension affectait ma capacité à créer des trucs, et ce malgré les notes que j’avais prises dans mon carnet et qui me permettaient à présent la conception du RayonSim ainsi que d’une antenne satellite dont j’avais encore à découvrir les secrets. Je confiai à Bumblebee mes angoisses, et le robot émit de petits cliquetis compatissants.
Je n’aurais jamais cru, avant cette expansion du monde, qu’un jour je me ferais ami d’un être métallique doué d’une intelligence artificielle. Ce qui était amusant en soi, puisque j’étais moi-même issu d’une simulation… Quel drôle de monde, vraiment !
Et après un long temps de réflexion et de cogitation, Bumblebee et moi parvînmes à créer le RayonSim. J’en avais tant entendu parler, et j’avais hâte de tester le bidule. Apparemment, il suffisait de viser une personne ou un objet puis d’appuyer sur la gachette. Le pistolet était en mode « gel », mais je ne savais pas ce qu’était le gel.
Peut-être que j’aurais dû porter attention aux protestations de Bailey lorsque je pointai sur elle le pistolet et qu’elle me supplia de ne pas appuyer sur la gachette. Oups !
Cependant, son expression était plutôt comique, et je me demandai combien de temps elle pourrait demeurer ainsi figer sans intervention de ma part ? Imaginons un instant que je pistole tous mes collègues… Ahah, ça serait amusant !
Mais je ne succomberais pas à mes pensées envahissantes ; pas cette fois en tout cas.
- Ça va, Yaxson ? Tu testes le RayonSim ? Il faudrait peut-être penser à la libérer de la glace… Le gel peut tuer, dans certains cas. Je vais te chercher un séchoir à cheveux.
Ma collègue dont je ne me rappelais plus le nom ne semblait pas surprise de découvrir Bailey complètement gelée, et même que je lui trouvais l’air plutôt ennuyée. Je me demandai s’il était fréquent de voir les scientifiques geler leurs compaires, parce que techniquement, c’était plutôt cocasse, et ça relevait du domaine du possible, non ? Qui n’aurait pas cherché à faire comme moi avec le RayonSim en main, même par erreur ?
- Je vais me servir d’un pic à glace, ça sera plus efficace, assurai-je sans trop savoir d’où me venait cette idée.
- Ce sera plus rapide mais aussi plus risqué, tu es sûr de toi ?
Je hochai la tête avec énergie. Je ne m’étais jamais servi d’un tel outil, mais en quoi pouvais-ce être difficile ? J’entendais Bailey gémir sous la glace et je pense qu’elle adhérait à mon idée du pic à glace ; le plus vite je l’extirpais de là, le mieux elle se porterait.
Mon attention portée sur ma collègue dont le nom m’échappait, je tapai la glace d’un œil distrait. Je faisais attention d’avoir fière allure pour convaincre la jeune femme que j’étais en mesure de briser la glace sans problème quelconque, mais soudain, Bailey était libérée et me hurlait de lâcher mon pic.
- Quel idiot, vraiment ! vociféra-t-elle d’une voix devenue aigue par la fureur.
Ma collègue aux cheveux noirs fronça les sourcils et nous souhaita bon courage dans nos expérimentations, puis s’en alla d’un pas nonchalant, me laissant seul avec la terrible Bailey qui m’en voulait à mort. J’avoue que je l’avais cherché.
A bientôt tout le monde ! ᓚᘏᗢ
- Moonchie-Sim9 months agoNew Ace
Sul Sul !
J'ai quelques soucis d'Internet et je ne pense pas pouvoir publier de prochain chapitre d'ici les trois prochaines semaines, alors j'en publie un dernier d'ici là !
Bonne lecture ! ᓚᘏᗢ
Chapitre 5
Parfois, je me faisais souffrance et mangeais une petite salade. Elle n’était pas aussi dégoûtantes que je l’aurais cru, sûrement parce que Debbie y mettait tout son cœur, et étrangement, le plat pourtant léger satisfaisait plus mon appétit que deux gressins bien gras et sucrés.
Lorsque je revenais du boulot, Debbie avait généralement finis sa journée et je la découvrais souvent assise devant l’échiquier à réfléchir à des stratégies. J’en profitais alors pour ventiler sur mes collègues et comment j’étais considéré comme l’idiot de service. Debbie m’écoutait déblatérer sans rien dire, hochant parfois la tête ou faisant la grimace à mes propos pour me confirmer qu’elle écoutait toujours. J’appréciais ces moments où je pouvais enfin lâcher prise de tout ce qui m’avait énervé dans la journée.
Maman vint nous visiter ce soir-là et je m’excusai d’avoir été rude au téléphone avec elle, deux chapitres plus tôt. Je lui demandai d’essayer de ne pas m’appeler au boulot, et elle me promis de faire un effort. Elle semblait plus heureuse que d’habitude et proposa que nous fassions des photos de familles, parce que depuis la vente de son portrait, elle avait développé un fort intérêt pour le mannequinat.
Après mes clichés réussis de Debbie et maman, ma sœur s’empara de l’appareil et s’improvisa photographe de génie, nous forçant à adopter des poses plutôt inconfortables et ridicules, au plus grand plaisir de Debbie. Elisa ne comprenait rien et tâchait de suivre les consignes de ma sœur avec soin, me réprimandant lorsque je perdais mon sang froid et demandait à Debbie d’être sérieuse et de prendre ces stupides photos.
- Arrête de te plaindre, mon chéri, ça nous fera de beaux souvenirs ! maugréa-t-elle en me rattrapant par le collet alors que je tâchais de sortir du cadre.
Évidemment, c’est dans cette pose incongrue que Debbie choisit de nous capturer, et je roulai des yeux avec un amusement voilé. Bon, il fallait admettre que ça créerait effectivement de drôles de souvenirs.
- Ah ! Je suis si heureuse de ma nouvelle vie à Willow Creek. Vous devriez venir dîner bientôt ! Tiens, pourquoi pas dès samedi ? C’est le seul jour où vous êtes tous deux en congé au même moment, non ?
Je détournai le regard, gêné. Samedi, nous dinions avec les Goldberg, et nous le faisions dans son dos pour éviter ses remontrances. Debbie sembla aussi coupable que moi, et Elisa demanda quelle mouche nous avait piquée.
- C’est juste qu’on est un peu débordés, cette semaine, en fait…
Ma voix tremblait. J’étais en train de mentir à ma propre mère, ce que je n’avais jamais fait avant, de ce que je sache. Debbie n’aurait pas su, avec sa bienveillance. Une fois mes propos lancés en l’air, je me demandai soudain pourquoi j’accordais de l’importance au dîner avec les Goldberg au point d’en venir à mentir à maman. Ça me semblait soudain ridicule, mais j’étais coupable d’avoir prononcé mon premier mensonge à vie, et la honte me rongeait tant et si bien que je ne me sentis pas en mesure de me rattraper et de lui avouer la vérité. Il faudrait en assumer les conséquences éventuelles. Debbie me désapprouvait du regard, mais honteuse elle aussi, elle ne rajouta rien.
Maman partit et je passai la nuit à me retourner dans le lit, inquiet et songeur.
Le lendemain, en revenant du travail, Debbie m’avoua que le dîner la rendait nerveuse. Elle comprenait l’idée derrière ce rassemblement, mais craignait de se retrouver enlisée à nouveau dans tout cette pagaille de Symbiose.
- Debbie, tu n’as pas à réintégrer Symbiose juste parce qu’une famille de cette sauvegarde te propose de se rencontrer. S’ils ont à poser leurs questions au sujet de la génération en cours, j’imagine que c’est surtout moi qui ait à me faire du soucis, en fait. Je me rappelle que maman disait que pépé Travis avait des objectifs différents de ceux de mamie Monica ; si c’est le cas ici aussi, je ne vois pas comment je pourrai les aider dans leur succès, mais je pense que Joaquin t’a invité la première parce que vous êtes collègues plus que pour ta génétique liée à Symbiose.
De plus, considérant que le programme n’était qu’une couverture pour taire la présence de l’Observatrice, je doutais que leurs objectifs soient véritables. De ce que j’avais compris des explications de l’Observatrice, elle n’avait véritablement créé que les Wright dans le but d’atteindre les objectifs générationnels, et tous ceux qui papillonnaient autour de nous en assurant faire partie de Symbiose n’étaient que des illusions. Je me demandais si Joaquin s’en doutait ? Mais pour s’en douter, il lui faudrait être éveillé, et pour avoir connu un gain de conscience, il faudrait qu’il fasse véritablement partie de Symbiose, ou tout du moins qu’il ait connaisance de l’Observatrice… Et je me demandai si celle-ci n’avait pas décidé de gérer plusieurs foyers ?
Dans tous les cas, mes propos semblèrent rassurer légèrement Debbie, mais quelque chose dans son air songeur me faisait douter qu’elle m’ait tout dit. Ses joues roses et ses yeux pétillants m’intriguaient.
- Tu sais, aujourd’hui j’ai assisté à un accouchement spontané.
Je clignai des yeux, surpris du changement de sujet. Debbie me souriait calmement, l’air de sous-entendre quelque chose. Soudain, je compris.
- Ah ! Tu parles d’un bébé-éprouvette, c’est ça ?
Elle hocha vivement la tête.
- Il s’agissait d’un homme réticent à s’engager mais qui espérait tout de même fonder une famille. Il a demandé des conseils à notre clinique, et comme il était déjà sur place, nous lui avons suggéré le bébé-éprouvette. L’homme était si heureux d’avoir trouvé une solution ! Il a tendu la somme nécessaire, nous l’avons encaissée et il s’en est allé dans un terrier de lapin. A son retour, il tenait son petit poupon dans les mains. Il pleurait de joie !
Je souris. C’était touchant.
- Tu devrais faire pareil, petit frère. Je te connais, tu n’as jamais eu l’intention de te mettre en couple, et encore moins de te marier, mais tu n’as jamais rien dit contre le fait d’avoir des enfants. D’ailleurs, tu as choisi toi-même d’être l’héritier des Wright, alors tu savais que tu aurais à en avoir un jour… Allez, avoue que c’est une bonne idée !
C’était le cas. J’y avais déjà pensé moi-même, et en vérité, j’avais très hâte d’avoir des enfants ; peut-être plus qu’un, même. Cependant, nous venions toujours juste de débarquer à Oasis Spring, j’investissais tout mon temps à ma carrière et mon studio de photo, et j’étais dans ma prime jeunesse, alors pourquoi maman et elle semblaient pressées de me voir devenir père ? Je demandai à Debbie pourquoi son empressement. Elle gigota dans son siège et baissa les yeux en disant :
- Maman ne se fait plus toute jeune, tu sais. Elle va mourir et… Tu n’aimerais pas qu’elle connaisse ses petits-enfants ? Enfin, le premier tout du moins…
Maman n’allait pas disparaître, elle serait transférée dans une sauvegarde éternelle, mais Debbie avait raison sur ce point. De son vivant, elle risquait de ne jamais rencontrer ses petits-enfants. Cette réalité me frappa brusquement, et je réalisai soudain combien je paraissais insensible de ne pas y avoir songé plus tôt.
- Et toi ? demandai-je, honteux. Tu espères tant fonder une famille… Mais tu espères partager ta vie, au contraire de moi… Tu as des projets ?
Debbie se voila la bouche de sa main et détourna le regard. Elle rougissait encore plus à présent ! Elle me cachait quelque chose, c’était évident !
- Debbie ! Allez, dit-moi ! Tu me fais de ces grimaces, je sais que tu me caches un truc !
- C’est rien, Yaxson… J’ai… Je ne sais pas, pour répondre à ta question. Je m’emballe à l’idée d’avoir trouvé une personne que j’affectionne, mais je n’ai aucune idée de ce qu’il ressent et surtout, de sa situation de vie, alors…
- Mais il y a effectivement quelqu’un ?
Debbie sembla rapetisser lorsqu’elle hocha la tête avec gêne. Je me demandais pourquoi elle en faisait tout un plat, et je ne comprenais pas qu’elle ne cherche pas à conclure avec cet inconnu, si elle tenait à lui.
- Oublie ça, Yaxson, si c’est dû pour arriver, ça arrivera, mais pour le moment, ce ne sont que des fantaisies dans ma tête. Ne te tracasse pas de mes amourettes, non plus ! Tu sais bien qu’un jour, je vais partir.
Je croisai les bras en claquant la langue. Je le savais, évidemment. La seule personne que j’aimais au monde s’en irait et s’épanouirait de son côté… Et c’était parfait ainsi, et je serais heureux pour elle. J’étais cependant terrifié à l’idée de me retrouver complètement seul avec moi-même.
Ce soir-là, je ressentis le besoin d’aller quérir l’Observatrice. Je traversai le tronc que nous avions planté dans la cour et qui menait directement vers la clairière magique, mais je dus me tromper de chemin, car j’aboutis finalement dans un terrier de lapin et j’y passai des heures à chercher le chemin du retour. Pas d’Observatrice en vue, et j’avais perdu une partie de ma soirée en vain.
Cependant, j’eus l’idée d’installer l’antenne satellite que j’avais conçue au laboratoire. J’avais plusieurs options, dont celle de causer des accidents de vessie ou, au contraire, de rendre tout le monde heureux. Je choisis cette dernière option, parce que si j’étais pour tester, je préférais que ça aille un impact positif. J’attendrais de maîtriser le gadget avant de déclencher les accidents de vessie. Une autre option m’interpella, qui était de « contacter les extraterrestres ». Dans les faits, qu’est-ce qui se passerait si je choisissais cette option ? Et je le fis. Je reçus un coup de fil mystérieux, mais je n’entendais qu’un drôle de bruit de radar, puis la connexion se coupa. J’étais déçu et persuadé que cette histoire d’extraterrestres était une mascarade.
Malgré tout, je pointai mon télescope en direction de la lune, en quête de vérité. Il était 4h AM lorsque j’allai finalement au lit. Le dîner aurait lieu cet après-midi vers 15h, et j’étais en congé pour les deux prochains jours, alors j’entrepris de dormir une bonne partie de l’avant-midi. Je redoutais la rencontre des Goldberg et j’espérais presque qu’ils annulent leurs plans. Nous avions à nous rendre chez eux, à Newcrest, où ils possédaient une belle grande maison moderne. Si Debbie et moi étions bien nantis mais désireux de vivre de peu en raison de notre enfance, eux semblaient avoir choisi le luxe avant tout.
Malgré le soleil qui se levait paresseusement, certains purent constater la présence d’une étoile mouvante dans le ciel. Mes collègues allaient m’en parler des semaines durant, mais pour l’instant, j’étais tout à fait inconscient d’avoir véritablement établi un contact avec les extraterrestres.
A bientôt tout le monde ! ᓚᘏᗢ
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