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Sul Sul !
De retour pour la suite du récit de Yaxson à travers la génération Au Travail ! N'hésitez pas à lâcher un commentaire ou un like si ça vous dit !
PS. Je n'ai pas encore transféré les générations précédentes sur mon blog ; ma connexion internet étant limitée, je risque de le faire pièce par pièce comme je fais ici !
Bonne lecture ! ᓚᘏᗢ
Chapitre 4
Le lendemain, je retournai au boulot avec confiance. J’avais été promu en l’espace d’une journée, et on me confiait même à présent une paire de lunettes de protection – j’avais mérité la sécurité, apparemment -, et ce matin-là, ma tâche principale serait de piocher des cailloux et de fouiller les cratères ; ça s’annonçait amusant !
Je trouvai bien des cristaux, et aussi quelques métaux. Parmi mes trouvailles, des capsules temporelles et des cartes au trésor, mais je ne leur accordai pas d’attention. Je doutais que les cartes au trésor soient vraiment efficaces, et je préférais les vendre malgré que l’argent était loin de nous manquer.
Je me vis confier la mission de fouiller les cratères qui bordaient le terrain du laboratoire. Ceux-ci étaient apparus avec l’expansion du monde, et mes collègues m’avertissaient qu’on n’était pas trop sûr de ce que j’y trouverais, mais que c’était apparemment sans danger. Heureusement !
Je débusquai ainsi deux extraterrestres miniatures. C’était eux, les habitants de Sixam ? Je ne comprenais pas. Mes collègues parlaient d’humanoïdes capable de se déguiser et de prendre notre apparence… A moins que ces petites choses soient capable de grandir à volonté ? Étrange. Ah ! Peut-être qu’il s’agissait de leurs petites créatures de compagnie, comme les grenouilles pour nous ? Ça faisait déjà plus de sens, mais alors il fallait que je sois d’accord avec l’existence des extraterrestres, et j’en étais encore au stade de douter vivement qu’ils soient vraiment là, à parcourir l’univers et à se cacher derrière la lune.
Dans tous les cas, je devais porter ces créatures à Miguel. Oui, c’était bien le nom de mon collègue malveillant ; j’avais pris quelques notes !
D’ailleurs, lorsque je lui présentai mes trouvailles, il était occupé à troller les forums, mais leva la tête avec grand intérêt puis éclata d’un rire machiavélique qui me donna la migraine. Il se saisit de mes découvertes sans un remerciement, l’air déjà tout concentré aux recherches qu’il mènerait sur les créatures, puis me suggéra d’aller trouver Bumblebee, qui requérait ma présence.
- Je ne suis pas un messager, l’entendis-je murmurer dans mon dos après coup, malgré que je ne lui avais rien demandé à la base.
Mes collègues me donnaient mal au crâne. J’avais beau passer la majorité de mon temps avec Bumblebee, j’étais malgré tout forcé d’interagir moindrement avec eux et je tâchais de ne rien laisser paraître de ma tension, mais ils aimaient bien me taquiner à ce sujet, alors clairement, ça paraissait plutôt beaucoup.
Ma tension affectait ma capacité à créer des trucs, et ce malgré les notes que j’avais prises dans mon carnet et qui me permettaient à présent la conception du RayonSim ainsi que d’une antenne satellite dont j’avais encore à découvrir les secrets. Je confiai à Bumblebee mes angoisses, et le robot émit de petits cliquetis compatissants.
Je n’aurais jamais cru, avant cette expansion du monde, qu’un jour je me ferais ami d’un être métallique doué d’une intelligence artificielle. Ce qui était amusant en soi, puisque j’étais moi-même issu d’une simulation… Quel drôle de monde, vraiment !
Et après un long temps de réflexion et de cogitation, Bumblebee et moi parvînmes à créer le RayonSim. J’en avais tant entendu parler, et j’avais hâte de tester le bidule. Apparemment, il suffisait de viser une personne ou un objet puis d’appuyer sur la gachette. Le pistolet était en mode « gel », mais je ne savais pas ce qu’était le gel.
Peut-être que j’aurais dû porter attention aux protestations de Bailey lorsque je pointai sur elle le pistolet et qu’elle me supplia de ne pas appuyer sur la gachette. Oups !
Cependant, son expression était plutôt comique, et je me demandai combien de temps elle pourrait demeurer ainsi figer sans intervention de ma part ? Imaginons un instant que je pistole tous mes collègues… Ahah, ça serait amusant !
Mais je ne succomberais pas à mes pensées envahissantes ; pas cette fois en tout cas.
- Ça va, Yaxson ? Tu testes le RayonSim ? Il faudrait peut-être penser à la libérer de la glace… Le gel peut tuer, dans certains cas. Je vais te chercher un séchoir à cheveux.
Ma collègue dont je ne me rappelais plus le nom ne semblait pas surprise de découvrir Bailey complètement gelée, et même que je lui trouvais l’air plutôt ennuyée. Je me demandai s’il était fréquent de voir les scientifiques geler leurs compaires, parce que techniquement, c’était plutôt cocasse, et ça relevait du domaine du possible, non ? Qui n’aurait pas cherché à faire comme moi avec le RayonSim en main, même par erreur ?
- Je vais me servir d’un pic à glace, ça sera plus efficace, assurai-je sans trop savoir d’où me venait cette idée.
- Ce sera plus rapide mais aussi plus risqué, tu es sûr de toi ?
Je hochai la tête avec énergie. Je ne m’étais jamais servi d’un tel outil, mais en quoi pouvais-ce être difficile ? J’entendais Bailey gémir sous la glace et je pense qu’elle adhérait à mon idée du pic à glace ; le plus vite je l’extirpais de là, le mieux elle se porterait.
Mon attention portée sur ma collègue dont le nom m’échappait, je tapai la glace d’un œil distrait. Je faisais attention d’avoir fière allure pour convaincre la jeune femme que j’étais en mesure de briser la glace sans problème quelconque, mais soudain, Bailey était libérée et me hurlait de lâcher mon pic.
- Quel idiot, vraiment ! vociféra-t-elle d’une voix devenue aigue par la fureur.
Ma collègue aux cheveux noirs fronça les sourcils et nous souhaita bon courage dans nos expérimentations, puis s’en alla d’un pas nonchalant, me laissant seul avec la terrible Bailey qui m’en voulait à mort. J’avoue que je l’avais cherché.
A bientôt tout le monde ! ᓚᘏᗢ
Sul Sul !
J'ai quelques soucis d'Internet et je ne pense pas pouvoir publier de prochain chapitre d'ici les trois prochaines semaines, alors j'en publie un dernier d'ici là !
Bonne lecture ! ᓚᘏᗢ
Chapitre 5
Parfois, je me faisais souffrance et mangeais une petite salade. Elle n’était pas aussi dégoûtantes que je l’aurais cru, sûrement parce que Debbie y mettait tout son cœur, et étrangement, le plat pourtant léger satisfaisait plus mon appétit que deux gressins bien gras et sucrés.
Lorsque je revenais du boulot, Debbie avait généralement finis sa journée et je la découvrais souvent assise devant l’échiquier à réfléchir à des stratégies. J’en profitais alors pour ventiler sur mes collègues et comment j’étais considéré comme l’idiot de service. Debbie m’écoutait déblatérer sans rien dire, hochant parfois la tête ou faisant la grimace à mes propos pour me confirmer qu’elle écoutait toujours. J’appréciais ces moments où je pouvais enfin lâcher prise de tout ce qui m’avait énervé dans la journée.
Maman vint nous visiter ce soir-là et je m’excusai d’avoir été rude au téléphone avec elle, deux chapitres plus tôt. Je lui demandai d’essayer de ne pas m’appeler au boulot, et elle me promis de faire un effort. Elle semblait plus heureuse que d’habitude et proposa que nous fassions des photos de familles, parce que depuis la vente de son portrait, elle avait développé un fort intérêt pour le mannequinat.
Après mes clichés réussis de Debbie et maman, ma sœur s’empara de l’appareil et s’improvisa photographe de génie, nous forçant à adopter des poses plutôt inconfortables et ridicules, au plus grand plaisir de Debbie. Elisa ne comprenait rien et tâchait de suivre les consignes de ma sœur avec soin, me réprimandant lorsque je perdais mon sang froid et demandait à Debbie d’être sérieuse et de prendre ces stupides photos.
- Arrête de te plaindre, mon chéri, ça nous fera de beaux souvenirs ! maugréa-t-elle en me rattrapant par le collet alors que je tâchais de sortir du cadre.
Évidemment, c’est dans cette pose incongrue que Debbie choisit de nous capturer, et je roulai des yeux avec un amusement voilé. Bon, il fallait admettre que ça créerait effectivement de drôles de souvenirs.
- Ah ! Je suis si heureuse de ma nouvelle vie à Willow Creek. Vous devriez venir dîner bientôt ! Tiens, pourquoi pas dès samedi ? C’est le seul jour où vous êtes tous deux en congé au même moment, non ?
Je détournai le regard, gêné. Samedi, nous dinions avec les Goldberg, et nous le faisions dans son dos pour éviter ses remontrances. Debbie sembla aussi coupable que moi, et Elisa demanda quelle mouche nous avait piquée.
- C’est juste qu’on est un peu débordés, cette semaine, en fait…
Ma voix tremblait. J’étais en train de mentir à ma propre mère, ce que je n’avais jamais fait avant, de ce que je sache. Debbie n’aurait pas su, avec sa bienveillance. Une fois mes propos lancés en l’air, je me demandai soudain pourquoi j’accordais de l’importance au dîner avec les Goldberg au point d’en venir à mentir à maman. Ça me semblait soudain ridicule, mais j’étais coupable d’avoir prononcé mon premier mensonge à vie, et la honte me rongeait tant et si bien que je ne me sentis pas en mesure de me rattraper et de lui avouer la vérité. Il faudrait en assumer les conséquences éventuelles. Debbie me désapprouvait du regard, mais honteuse elle aussi, elle ne rajouta rien.
Maman partit et je passai la nuit à me retourner dans le lit, inquiet et songeur.
Le lendemain, en revenant du travail, Debbie m’avoua que le dîner la rendait nerveuse. Elle comprenait l’idée derrière ce rassemblement, mais craignait de se retrouver enlisée à nouveau dans tout cette pagaille de Symbiose.
- Debbie, tu n’as pas à réintégrer Symbiose juste parce qu’une famille de cette sauvegarde te propose de se rencontrer. S’ils ont à poser leurs questions au sujet de la génération en cours, j’imagine que c’est surtout moi qui ait à me faire du soucis, en fait. Je me rappelle que maman disait que pépé Travis avait des objectifs différents de ceux de mamie Monica ; si c’est le cas ici aussi, je ne vois pas comment je pourrai les aider dans leur succès, mais je pense que Joaquin t’a invité la première parce que vous êtes collègues plus que pour ta génétique liée à Symbiose.
De plus, considérant que le programme n’était qu’une couverture pour taire la présence de l’Observatrice, je doutais que leurs objectifs soient véritables. De ce que j’avais compris des explications de l’Observatrice, elle n’avait véritablement créé que les Wright dans le but d’atteindre les objectifs générationnels, et tous ceux qui papillonnaient autour de nous en assurant faire partie de Symbiose n’étaient que des illusions. Je me demandais si Joaquin s’en doutait ? Mais pour s’en douter, il lui faudrait être éveillé, et pour avoir connu un gain de conscience, il faudrait qu’il fasse véritablement partie de Symbiose, ou tout du moins qu’il ait connaisance de l’Observatrice… Et je me demandai si celle-ci n’avait pas décidé de gérer plusieurs foyers ?
Dans tous les cas, mes propos semblèrent rassurer légèrement Debbie, mais quelque chose dans son air songeur me faisait douter qu’elle m’ait tout dit. Ses joues roses et ses yeux pétillants m’intriguaient.
- Tu sais, aujourd’hui j’ai assisté à un accouchement spontané.
Je clignai des yeux, surpris du changement de sujet. Debbie me souriait calmement, l’air de sous-entendre quelque chose. Soudain, je compris.
- Ah ! Tu parles d’un bébé-éprouvette, c’est ça ?
Elle hocha vivement la tête.
- Il s’agissait d’un homme réticent à s’engager mais qui espérait tout de même fonder une famille. Il a demandé des conseils à notre clinique, et comme il était déjà sur place, nous lui avons suggéré le bébé-éprouvette. L’homme était si heureux d’avoir trouvé une solution ! Il a tendu la somme nécessaire, nous l’avons encaissée et il s’en est allé dans un terrier de lapin. A son retour, il tenait son petit poupon dans les mains. Il pleurait de joie !
Je souris. C’était touchant.
- Tu devrais faire pareil, petit frère. Je te connais, tu n’as jamais eu l’intention de te mettre en couple, et encore moins de te marier, mais tu n’as jamais rien dit contre le fait d’avoir des enfants. D’ailleurs, tu as choisi toi-même d’être l’héritier des Wright, alors tu savais que tu aurais à en avoir un jour… Allez, avoue que c’est une bonne idée !
C’était le cas. J’y avais déjà pensé moi-même, et en vérité, j’avais très hâte d’avoir des enfants ; peut-être plus qu’un, même. Cependant, nous venions toujours juste de débarquer à Oasis Spring, j’investissais tout mon temps à ma carrière et mon studio de photo, et j’étais dans ma prime jeunesse, alors pourquoi maman et elle semblaient pressées de me voir devenir père ? Je demandai à Debbie pourquoi son empressement. Elle gigota dans son siège et baissa les yeux en disant :
- Maman ne se fait plus toute jeune, tu sais. Elle va mourir et… Tu n’aimerais pas qu’elle connaisse ses petits-enfants ? Enfin, le premier tout du moins…
Maman n’allait pas disparaître, elle serait transférée dans une sauvegarde éternelle, mais Debbie avait raison sur ce point. De son vivant, elle risquait de ne jamais rencontrer ses petits-enfants. Cette réalité me frappa brusquement, et je réalisai soudain combien je paraissais insensible de ne pas y avoir songé plus tôt.
- Et toi ? demandai-je, honteux. Tu espères tant fonder une famille… Mais tu espères partager ta vie, au contraire de moi… Tu as des projets ?
Debbie se voila la bouche de sa main et détourna le regard. Elle rougissait encore plus à présent ! Elle me cachait quelque chose, c’était évident !
- Debbie ! Allez, dit-moi ! Tu me fais de ces grimaces, je sais que tu me caches un truc !
- C’est rien, Yaxson… J’ai… Je ne sais pas, pour répondre à ta question. Je m’emballe à l’idée d’avoir trouvé une personne que j’affectionne, mais je n’ai aucune idée de ce qu’il ressent et surtout, de sa situation de vie, alors…
- Mais il y a effectivement quelqu’un ?
Debbie sembla rapetisser lorsqu’elle hocha la tête avec gêne. Je me demandais pourquoi elle en faisait tout un plat, et je ne comprenais pas qu’elle ne cherche pas à conclure avec cet inconnu, si elle tenait à lui.
- Oublie ça, Yaxson, si c’est dû pour arriver, ça arrivera, mais pour le moment, ce ne sont que des fantaisies dans ma tête. Ne te tracasse pas de mes amourettes, non plus ! Tu sais bien qu’un jour, je vais partir.
Je croisai les bras en claquant la langue. Je le savais, évidemment. La seule personne que j’aimais au monde s’en irait et s’épanouirait de son côté… Et c’était parfait ainsi, et je serais heureux pour elle. J’étais cependant terrifié à l’idée de me retrouver complètement seul avec moi-même.
Ce soir-là, je ressentis le besoin d’aller quérir l’Observatrice. Je traversai le tronc que nous avions planté dans la cour et qui menait directement vers la clairière magique, mais je dus me tromper de chemin, car j’aboutis finalement dans un terrier de lapin et j’y passai des heures à chercher le chemin du retour. Pas d’Observatrice en vue, et j’avais perdu une partie de ma soirée en vain.
Cependant, j’eus l’idée d’installer l’antenne satellite que j’avais conçue au laboratoire. J’avais plusieurs options, dont celle de causer des accidents de vessie ou, au contraire, de rendre tout le monde heureux. Je choisis cette dernière option, parce que si j’étais pour tester, je préférais que ça aille un impact positif. J’attendrais de maîtriser le gadget avant de déclencher les accidents de vessie. Une autre option m’interpella, qui était de « contacter les extraterrestres ». Dans les faits, qu’est-ce qui se passerait si je choisissais cette option ? Et je le fis. Je reçus un coup de fil mystérieux, mais je n’entendais qu’un drôle de bruit de radar, puis la connexion se coupa. J’étais déçu et persuadé que cette histoire d’extraterrestres était une mascarade.
Malgré tout, je pointai mon télescope en direction de la lune, en quête de vérité. Il était 4h AM lorsque j’allai finalement au lit. Le dîner aurait lieu cet après-midi vers 15h, et j’étais en congé pour les deux prochains jours, alors j’entrepris de dormir une bonne partie de l’avant-midi. Je redoutais la rencontre des Goldberg et j’espérais presque qu’ils annulent leurs plans. Nous avions à nous rendre chez eux, à Newcrest, où ils possédaient une belle grande maison moderne. Si Debbie et moi étions bien nantis mais désireux de vivre de peu en raison de notre enfance, eux semblaient avoir choisi le luxe avant tout.
Malgré le soleil qui se levait paresseusement, certains purent constater la présence d’une étoile mouvante dans le ciel. Mes collègues allaient m’en parler des semaines durant, mais pour l’instant, j’étais tout à fait inconscient d’avoir véritablement établi un contact avec les extraterrestres.
A bientôt tout le monde ! ᓚᘏᗢ
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