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G3/ Chapitre 7 - Petits moments et grands bonheurs (publié le 25 juin 2021)
- J’adore ton idée ! C’est parfait pour la fin de la semaine. Marions-nous !
Ce week-end-là, nous sommes comme deux petits fous. Nous nous sommes préparés pour notre cérémonie privée, complètement surexcités. J’ai passé la robe de Mamie Perrine (qui a aussi été celle de Maman) à Clémence.
Dehors, la neige a cessé de tomber, le ciel est clair mais il fait encore froid. J’ai proposé à ma fiancée de mettre une veste sur sa robe de mariée mais elle a refusé. « Ton amour suffit à me réchauffer, m’a-t-elle dit ». Et nous sommes partis nous marier dans la neige.
J’ai installé une arche en bois dans le jardin. Elle fait l’émerveillement de Clémence :
- Tu penses à tout !
- J’essaye. Alors, tu es prête ?
- Prête à devenir mon épouse pour la vie ?
- Oui.
- Acceptes-tu de me chérir, de m’aimer, et de m’être fidèle à tout jamais ?
- Oui, je l’accepte !
- Et toi ? Acceptes-tu de m’aimer, de me chérir, de me protéger et de m’être fidèle à tout jamais ?
- Oh oui, je l’accepte !
- Prends cet anneau et nous serons mariés jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Nous étions mariés, enfin ! Clémence était officiellement ma femme jusqu’à la fin de nos jours.
Je la serrai dans mes bras, rempli d’un bonheur indescriptible.
- Je t’aime Clémence. Je te promets de prendre toujours soin de toi.
- Et de notre petit bout aussi bien sûr !
- Petit bout et moi commençons à avoir vraiment froid. Et si nous rentrions, Maxime ?
- Bien sûr.
- Rentrons nous mettre au chaud. Une petite surprise nous attend.
J’adore faire des surprises à Clémence ! Ma petite femme.
- Oh, un gâteau !
- Eh oui !
- Mais quand l’as-tu préparé ?
- Cette nuit, pendant que tu dormais.
- Merci mon amour ! Grâce à toi, nous avons même un gâteau de mariage ! ça se fête !
Clémence et moi partageons ensemble, la première part de notre gâteau.
- Vive les mariés, crié-je
Elle est magnifique dans la belle robe blanche de Maman, et nous nous amusons comme des petits enfants !
- Maxime, franchement, notre mariage est génial ! On s’en sort bien, tu ne trouves pas ?
- Comme des pros ! Tu sais c’est le plus beau jour de ma vie !
- C’est aussi le mien. Je suis la femme la plus heureuse du monde.
Je crois intimement que nous nous suffisons à nous-mêmes. La preuve en est, qu’assis là, tous les deux dans notre cuisine, à déguster notre gâteau de mariage, nous n’avions besoin de rien hormis la présence de l’autre.
- Allez, je vais faire un peu de rangement puis nous allons danser. Tu es d’accord ?
Ma femme est pleine d’énergie et si jolie. Et rien ne l’effraye, même de faire la vaisselle dans une robe immaculée. Je m’estime chanceux qu’elle ait dit oui et qu’elle soit à moi pour toute la vie. C’est cela le bonheur et il m’envahissait tout entier.
- Il faudrait vraiment envisager l’achat d’un lave-vaisselle, mon chéri...
Nous sommes ensuite allés danser ainsi que le désirait mon épouse bien-aimée et je m’efforçai de n’être pas trop coincé. Cette journée n’en finissait pas d’être merveilleuse.
- Je t’aime mon amour. Je m’apprête à te faire une proposition très malhonnête ! Tu es partante ?
- Malhonnête comment ?
- Très malhonnête !
- Comment dire non à une telle proposition ?
Et nous finîmes ainsi notre journée de mariage sur une note très audacieuse.
Nous passons les jours suivants tranquillement à la maison. Je me replonge dans la lecture de mon livre d’herboristerie. Je ne dois pas oublier que parfaire mes connaissances sur ce sujet fat partie des objectifs qui m’ont été donnés par notre Créateur. Clémence, quant à elle, s’est lancée dans une partie apparemment prenante de jeux vidéos.
Mais elle reçoit un appel téléphonique et coupe son ordinateur.
- Louise est devant la maison, me dit-elle. Elle a envie de discuter avec moi, je vais l’accueillir. Ne te dérange pas pour nous, surtout.
Sûrement une discussion entre filles, pensé-je.
Clémence invite alors Louise à venir chez nous tandis que j’en profite pour aller dans la serre m’occuper de mes plantes.
- Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu m’as l’air contrariée.
- Louis et moi avons déménagé. Je me suis mise en ménage avec Axel Valdeblore et il a accepté que Louis vive avec nous. Tu sais que je ne peux pas vivre sans mon jumeau. Tout allait bien au début mais il se trouve qu’Axel n’a pas d’emploi et qu’il n’arrive pas à en trouver. Cela commence à taper sur les nerfs de Louis qui en a marre de nous voir lui et moi trimer pour nourrir Axel. Il menace de partir. Je ne sais plus quoi faire. Je les aime tous les deux.
- Nous envisageons justement d’embaucher quelqu’un à la boutique. Nous pourrions embaucher Axel. Je vais en parler à Maxime.
- Tu ferais cela pour moi ?
- Bien sûr ! Tu es mon amie, Louise. En attendant, trinquons à ton amour pour Axel, à son futur emploi, à mon futur bébé et à mon mariage. Tu veux bien ?
- A ton mariage ? Je ne savais pas que vous étiez mariés.
- C'est tout récent. Quelques jours à peine.
- Nous avons fait cela dans le jardin, uniquement Maxime et moi ! Nous avons passé une superbe journée. Maxime avait même préparé un gâteau, et nous avons dansé !
- Je n’en reviens pas ! Si on m’avait dit un jour que Maxime se serait casé, je crois que j’aurais bien rigolé !
- Alors, fêtons cela !
- Houhou !!!
Lorsque j’arrive, je trouve Clémence et Louise en train de rigoler autour d’un verre de jus, ce qui ne me plait pas trop... J’en parlerai à Clémence plus tard.
- Eh bien, on a l’air de bien s’amuser par ici !
- Oui ! J’ai raconté notre fabuleuse journée de mariage à Louise et nous avons décidé de fêter cela. Louise n’en revient pas que tu te sois marié.
- Et pourtant, je suis l’homme le plus chanceux du monde !
Une fois Louise partie, Clémence se lève et j’en profite pour lui parler de ce qui me préoccupe.
- Tu crois franchement que c’est raisonnable de boire un verre de jus dans ton état ? Cela pourrait faire du mal au bébé, tu ne crois pas ?
Elle a l’air surprise par ma réflexion.
- Maxime... Je n’ai pas bu une goutte de jus depuis le début de ma grossesse. Ce n’est pas ce malheureux verre qui va faire du mal au bébé...
- Mais tu es trop mignon de t’inquiéter comme ça. N’aie pas peur, notre bébé va très bien.
Elle a toujours les mots pour me rassurer. Et puis, je suis un idiot. Je sais très bien que Clémence ne mettrait pas notre bébé en danger. Je la serre dans mes bras.
Ce matin-là, Clémence est déjà levée et habillée lorsque je me réveille. Aujourd’hui, nous fêtons l’anniversaire de Claire.
- Bonjour ma chérie !
- Bonjour mon amour !
- Tu as bien dormi ?
- Oui mais j’ai oublié de te parler d’une chose importante dont Louise m’a parlée.
- Ok. Je me prends un café et je t’écoute.
- Quelle est donc cette chose importante ?
- Axel n’a pas de travail et cela crée pas mal de tensions avec Louis. Je lui ai donc dit que nous pourrions embaucher Axel à la boutique.
- Axel Valdeblore ?
- Oui. Louise en est très amoureuse et ils habitent maintenant ensemble, avec Louis.
- Un ménage à trois ?! Je vois ça d’ici. Louis doit en avoir assez qu’Axel ne fiche rien.
- C’est exactement ça !
- Tu as très bien fait de lui faire cette proposition. En plus, Axel est quelqu’un de sérieux. Je vais l’appeler très vite.
- Super ! Louise va être soulagée.
- Bon, je vais prendre une douche puis je file déblayer la neige devant l’entrée. Il ne faudrait pas que notre lady Stéphanie y abîme ses talons aiguille !
- Tu as raison ! Moi, je vais aller préparer le gâteau.
Le printemps est déjà là. La neige fond petit à petit et je souhaite que le passage soit dégagé avant que tout le monde n’arrive.
Claire, notre invitée d’honneur, passe la porte la première.
- Coucou Papa !
Stéphanie et Alan sont restés sur la terrasse avec Clémence.
- Papaaa ! Aujourd’hui, c’est mon niversaire !
- Eh oui ma chérie ! Tu vas grandir !
Puis c’est au tour d’Olivier. Je lui demande des nouvelles d’Hélène qui n’avait pas l’air bien lorsque je l’ai eue au téléphone.
- Et comment va ta mère ? Elle est souffrante ?
- Oh ce n’est rien ! C’est juste qu’elle va bientôt vieillir et cela la déprime un peu.
Lorsque tout le monde est à l’intérieur, je mets les bougies sur le gâteau. Il est temps pour Claire de grandir.
- Allez viens ma puce ! Tu vas souffler tes bougies.
- Elles sont trop jolies mes bougies !
- Vas-y souffle !
Les filles s’occupent de mettre l’ambiance... tandis qu’Alan se tient un peu à l’écart.
Et la voilà grande ma fille ! Une magnifique petite fille !
J’étais fier de ma fille, de mes enfants que j’aimais tant.
Sir Alan nous abandonna au milieu de l’après-midi :
- Je vais devoir vous laisser. Des obligations en ville… Vous savez ce que c’est... Claire peut rester un peu.
- Bien sûr, je comprends. A bientôt, lui avais-je dit.
J’étais plutôt heureux de le voir partir. Il y avait quelque chose qui ne me plaisait pas dans son attitude, comme si notre maison n’était pas assez bien pour lui.
- Merci de votre accueil, Clémence.
- Je vous en prie Alan. C’est quand vous voulez. Olivier, assied-toi, j’arrive.
A peine eût-il franchi le seuil de la porte que Claire se fait une joie de dire ce qu’elle pense :
- Il n’avait aucune obligation, tu sais.
- Je m’en suis un peu douté pour tout te dire.
- Alors, ça veut dire que le père de Claire est un menteur ! s’exclame Olivier.
- N’importe quoi Olivier ! Alan n’est pas mon Papa. Mon Papa, c’est le même que toi !
- Je suis votre Papa à tous les deux mon grand.
- C’est bon, je dis plus rien ! De toute façon, Claire, c’est ta préférée !
- Ne sois pas bête ! Papa, il t’aime autant que moi !
- C’est vrai Papa ?
- Evidemment ! et je t’aime vraiment très fort.
Stéphanie est revenue de je ne sais où (je la croyais partie) avec la dablette de Clémence dans les mains. Elle a le don de se sentir chez elle n’importe où, ce qui me hérisse le poil parfois.
- Je peux toucher ton ventre Clémence ?
- Bien sûr ma chérie !
Olivier, lui, continuait à m’entretenir sur mon amour paternel :
- Et tu aimes aussi Charles et le bébé dans le ventre de Clémence aussi ?
- Mais oui ! Tu vois, dans mon cœur, il y a de la place à parts égales pour vous tous ! C’est ça, le cœur d’un Papa.
- Je t’aime aussi très fort, Papa. Tu crois que je peux aussi toucher le ventre de Clémence ?
- Bien sûr. Demande-le-lui.
- Bien sûr que tu peux !
- Papa ? Tu crois que j’aurais une petite sœur ? me demanda soudain Claire.
- Ça je ne sais pas Claire. Ce sera la surprise.
C’est ce moment-là que choisit Stéphanie pour nous laisser. Elle accepte de nous laisser Claire pour une heure encore.
- C’est vrai que ton ventre bouge, dis donc ! Il fait plein de vagues ! Pourquoi il fait ça ? C’est trop drôle !
- C’est votre petit frère ou votre petite sœur à tous les deux, et à Charles aussi, qui est dans mon ventre. Et il fait des galipettes car il a hâte de vous rencontrer tous les trois !
- J’espère que ce sera un frère !
- Et moi une sœur ! J’ai déjà deux frères !
- Ça, on ne peut pas le choisir. C’est la nature qui décide.
- Clémence a raison. Il va vous falloir patienter pour le savoir, les enfants !
- Frère ou sœur, moi, je l’aimerais de toute façon.
Chris arrive alors.
- Désolé de ne pas être arrivé plus tôt mais Charles est malade.
- Malade ?
C’est fou ce que je peux devenir inquiet dès qu’il s’agit des enfants ou de Clémence...
- Pas grand-chose. Un gros rhume. Mais nous ne voulions pas l’emmener par rapport à toi, Clémence, pour le bébé.
C’est maintenant l’heure pour les enfants de partir…
- Rien de grave, alors ?
- Non, Rassure-toi. Nadège veille sur lui.
Quelques jours plus tard, Clémence commence à souffrir de violentes contractions.
Je la fais assoir sur le canapé et cela a l’air d’aller mieux. J’ai bien cru que c’était le moment, mais nous avons un peu de répit. J’espère alors passer un peu de temps avec ma douce épouse lorsqu’on frappe à la porte. Quelqu’un en a décidé autrement.
C’est encore Chris ! Décidemment, il vient souvent nous voir celui-là. Et comme je l’ai eu au téléphone ce matin concernant la santé de Charles qui va beaucoup mieux, cela ne peut pas être la raison de sa visite.
Il vient nous annoncer qu’il va se marier avec Nadège. Nous sommes sincèrement très heureux pour eux.
Nous discutons un peu puis Chris prend congé avec ma bénédiction pour leur union. Nadège et moi, c’est de l’histoire ancienne.
Je m’apprêtais à le raccompagner jusqu’à la porte lorsque Clémence, qui me suivait, se laisse tomber sur le canapé voisin et m’appelle d’une voix suppliante. Chris est déjà loin.
Elle me dit des mots comme « le travail a commencé » puis se lève pour aller mettre notre bébé au monde. Je la suis nerveusement. C’est une grande première pour moi qui n’aie jamais assisté à un accouchement malgré mes trois enfants. Je n’étais jamais là.
Clémence crie et souffre beaucoup, et je me sens impuissant. Je ne sais pas quoi faire.
Et au bout de quelques heures à ce rythme-là, durant lesquelles je n’ai pas osé bouger, je finis pas entendre les premiers pleurs de notre bébé. Nous avons tout d’abord cru que c’était un petit garçon...
... mais Clémence met au monde une jolie petite fille. A ce moment-là, je pense à Claire qui sera heureuse d’avoir une petite sœur.
Clémence et notre bébé forment un duo parfait. Je me sens si heureux.
Je regarde notre petite merveille et demande à ma femme quel prénom elle souhaiterait lui donner.
- Michèle, qu’en dis-tu ?
- C’est parfait !
Clémence est survoltée ! Ce doit être dû aux suites de son accouchement...
- Nous sommes parents toi et moi ! N’est-ce pas merveilleux ! Les parents de Michèle !
- Oui ma chérie ! C’est merveilleux !
Et moi, je suis si ému…
- Tu viens de me combler de joie en me donnant notre petite Michèle.
A suivre...🙂
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