Bonsoir à tous !
@Jurysan Je suis absolument ravie qu'il te plaise ? ! J'ai passé une soirée entière à le façonner. Quelques détails ont changé depuis comme ses tatouages mais vraiment pas grand chose. Je l'espère en tout cas, qu'il a les qualités pour faire un chouette vampire ?.
Hmm ... bien s'entendre avec Clovis est une aventure, disons hasardeuse ... je te le souhaite !
La curiosité est vraiment un très vilain défaut, surtout dans la situation de Bev. Où c'est évident que ce n'est pas la curiosité mais la jeune fille qui serait délectable.
Merci pour lui ! ??
Melsy_LbaMerci beaucoup ! ?
Je ne dis rien pour le tempérament, je préfère te laisser le découvrir au fil de l'histoire. ?
J'ai hésité pour l'écriture à la première personne. Une première version du prologue a d'ailleurs été écrite comme ça, mais on m'a glissé à l'oreille que ça me priverait d'une certaine liberté. J'ai besoin que Clovis ignore certaines choses, et avec un point de vue à la première personne cela aurait été compliqué de faire passer ces évènements aux lecteurs. J'ai donc opté pour la narration.
sirhc59Merci beaucoup ! ?
J'ai bien peur que tu n'aies raison pour Bev. Cela dit son histoire n'est pas encore écrite, il y a une infime chance pour qu'il y ait une fin presque heureuse pour elle ...
@Nina04 Merci !
Clovis a hâte de vous raconter son histoire. Quelques réponses (peut-être) tout de suite !
Nathalie986Merci ! ?
Est-ce que je te dit qu'il a failli s'appeler Valéry ? Mais mon Namoureux n'approuvait pas du tout ! ? Avec le recul, Clovis lui va bien mieux !
Bien sûr que le "John Doe" est voulu, et en fait "Monsieur Durand" est l'équivalent français. C'est un nom que l'on donne aux inconnus.
"Pousser dans ses retranchements" Je ne suis pas certaine, il se sait introuvable. Donc le fait qu'elle ait trouvé des similitudes ne lui fait pas peur. Il est curieux de discuter avec elle plutôt, il suit son site avec un franc intérêt. Et puis, elle a su flatter son ego ... Mais effectivement, la jeune fille risque de tomber de très haut !
Et pour cause Nicole46 , je crois qu'il s'agit là de mon roman/film préféré ayant pour thème les vampires.
Merci ! ?
Merci pour votre enthousiasme ! ??
Je suis contente que le fait de commencer par la fin vous ai plu. Quand j'ai commencé à écrire, cela m'est apparut comme une évidence.
Tout de suite, le premier chapitre ! Je vous souhaite une excellente lecture en espérant que cela sera à la hauteur de vos attentes !
*** Chapitre 1 : Bienvenue à Forgotten Hollow
Oasis Springs, de nos jours
Clovis : "Je suis né dans une famille que l'on pourrait qualifier aujourd'hui d'aisée. J'avais tout ce que je voulais, mais ce n'était jamais suffisant. Je ne manquais absolument de rien sauf peut-être d'un peu d'attention. Dès l'adolescence, mes parents m'ont laissé vivre ma vie comme je j'entendais. Pour faire mes propres expériences disaient-ils. Autant dire que j'en ai très largement profité. Pour chaque excès ou frasques, ils étaient présents pour me sauver la mise. Enfin … jusqu'à cette fameuse nuit où tout a changé. Je venais d'avoir 26 ans *rires* Aujourd'hui encore je me demande comment je me suis retrouvé sur ce banc."
Forgotten Hollow, quelques 600 ans auparavant …
Un après-midi d'hiver, nous retrouvons Clovis endormi sur un banc. Il est situé sur un promontoire qui domine tout le village de Forgotten Hollow. Alors qu'il se réveille avec un mal de tête carabiné, il jette un rapide coup d'œil autour de lui. Où est-il ? Il fouille sa mémoire à la recherche de bribes de souvenirs. Ses potes sont venus le chercher pour l'emmener à La Fête du Siècle, oui c'est ça. Et ensuite ? Ils sont partis en direction du lieu où elle se situait, un bois à quelques kilomètres de Willow Creek. Il se souvient de leur arrivée, des premiers "jus de fruits" … mais après c'est le noir total. Il tâte ses poches, il n'y trouve ni son téléphone ni son portefeuille. "De mieux en mieux" se dit-il en soupirant.
Quand il se lève du banc, il se rend compte que ses chaussures ont été remplacées par des tongs. Et qu'est ce que c'est que ce pull immonde ? Il se souvient vaguement avoir vu une jolie fille en porter un identique, il est un peu petit pour lui, ce doit être le sien. Il enlève le bonnet qui lui tient chaud, il lui est également inconnu. Il se dit alors qu'au moins il a l’air de bien aller physiquement, et que c'est le principal.
Il doit trouver le moyen de contacter son père, il le sortira de là ! Il commence à emprunter le chemin qui mène sur ce qui ressemble à la place centrale du bourg où il a atterri.
Une fois sur place, il s’aperçoit que le village ressemble davantage à un petit hameau uniquement composé d’une jolie placette, deux belles maisons, une plus modeste qui semble abandonnée, et un immense terrain vague. Au loin, un manoir surplombe l'ensemble. Il a l’air plus ancien que les résidences présentes sur la place. Clovis décide de tenter sa chance auprès des deux plus grandes maisons. Bien qu’il toque plusieurs fois à leur porte respective, personne ne se manifeste. Il attend un peu sur la place, dans l’espoir de voir quelqu’un passer par là, mais ne voit personne.
Au bout d’un long moment, il observe l’immense résidence sur la colline et se met en chemin : s’il n’y a personne là-haut, il reviendra sur la place et essayera de forcer la plus petite des maisons. En y regardant de plus près, il y a des planches aux fenêtres, il est quasi certain que personne n’y habite. Il commence sérieusement à avoir froid. Même s’il ne trouve pas de quoi contacter ses parents, il y sera un peu au chaud en attendant de trouver une solution.
Sur le chemin, le ciel se couvre peu à peu, il décide d'accélérer le pas. Le vent qui se lève, lui glace les os et le sang. Il croise un cimetière à vous faire froid dans le dos, qui semble abandonné comme tout le reste de ce trou perdu où il a atterri. Lorsqu’il arrive face au manoir, il le trouve lugubre. Il a tout de même bon espoir d’y trouver quelqu’un, il a vu depuis un moment que les fenêtres étaient illuminées. Il frappe à la porte, plusieurs fois, personne ne vient lui ouvrir. Il se dit à ce moment-là que les gens qui habitent ici ne doivent pas être habitués à voir beaucoup d’étrangers et sont peut-être effrayés.
Alors qu’il fait demi-tour, avec toujours en tête l’idée de se rendre à la petite maisonnée abandonnée, il entend la porte d’entrée grincer. Il se retourne alors et se retrouve nez à nez avec un étrange personnage. Un très vieux monsieur tout droit sorti d’un de ces romans d’horreur où Clovis aime à se plonger parfois.
Inconnu : “Bonsoir jeune homme, que puis-je faire pour vous ?”
La voix du vieil homme est chevrotante, et légèrement teintée d’un accent étranger, peut-être un pays de l’est.
Clovis : “Bonsoir, je me suis perdu. Auriez-vous un téléphone ou un ordinateur afin que je puisse joindre mon père.”
Inconnu : "Perdu, dites-vous ? Vous m’avez l’air transi de froid, venez donc vous réchauffer à l’intérieur.”
Clovis : “Je ne vous dérangerai pas longtemps, juste le temps de joindre mes parents.”
Inconnu : "Vous ne me dérangez nullement Jeune homme. Entrez donc, voilà une éternité que je n'ai plus eu de visite. Quel est votre prénom ?"
Clovis lui répond machinalement tout en pénétrant dans la maison. L’inconnu ferme la porte derrière lui et le jeune homme entend que son étrange hôte verrouille la porte. A ce moment-là Clovis se demande pour la première fois s'il n'aurait pas mieux fait d'aller directement dans la maison abandonnée.
Inconnu : "Pardonnez-moi, mais je dois m'absenter un moment. Prenez vos aises jeune homme, vous trouverez de quoi vous rafraîchir à l'étage."
Clovis observe le grand escalier menant à l’étage tout en demandant : "Et pour mes parents ?"
Mais cette dernière phrase se perd dans l'immensité du hall. Clovis souhaite retourner son attention vers son interlocuteur mais l'inconnu a tout simplement disparu, sans même un bruit.
Quelque chose ne tourne pas rond chez le propriétaire de cette maison…
Il explore le rez-de-chaussée et trouve une vaste salle à manger attenante à la cuisine. Il ne se souvient pas de quand remonte son dernier repas et son estomac ne manque pas de lui rappeler qu’il est bien trop loin dans le temps. Il fait rapidement le tour des placards et du frigo tout en évitant les araignées qui y ont élu domicile. Tout est vide ! Manifestement cette pièce n' a pas servi depuis très longtemps. Il trouve bien une corbeille de fruits, avec d'étranges sphères violettes mais il ne préfère pas y toucher, elles semblent palpiter.
Bizarrement, il fait plutôt bon dans la demeure et Clovis abandonne son pull et son bonnet sur l’un des sofas. Alors que son hôte se fait attendre, il se pose au piano et ébauche quelques notes. Voilà encore quelque chose qui n'a pas servi depuis des siècles, il est désaccordé et Clovis soupçonne qu'il manque plusieurs cordes.
Il a beau parcourir des yeux les pièces du rez-de-chaussée, nulle part il ne voit de moyen de communication avec l’extérieur.
Le jeune homme s'aventure à l'étage, il y trouve deux chambres qui semblent inutilisées. Chacune d’elles possède bien une salle de bain comme son hôte l'a suggéré. Cependant l'eau qui sort des robinets ne donne pas vraiment envie de s'y rafraîchir. A cet étage aussi les meubles sont vides et là non plus, il n’y a ni téléphone, ni ordinateur.
Alors que Clovis s'apprête à redescendre, il entend résonner le son de l'orgue qu’il a aperçu à côté du piano. Contrairement à tout le reste, celui-ci semble être utilisé régulièrement et fonctionne à merveille. Il rejoint son hôte qui est en train de jouer.
Clovis : "Monsieur ? Avez-vous un téléphone ? Je dois appeler mon père, il va s'inquiéter et ..."
Inconnu : "Pourquoi être si pressé jeune homme. Accompagnez-moi donc et racontez moi un peu votre histoire. Je suis curieux d'entendre de quelle façon les hommes vivent aujourd'hui."
Clovis : "Ecoutez …"
Inconnu : "Allons, vous n'allez pas refuser à un vieil homme un peu de compagnie."
Clovis comprend assez rapidement qu'il n'arrivera pas à s’échapper aussi facilement qu’il le pensait s'il n'accorde pas un peu de temps à ce vieux fou. Les deux hommes s'installent et commencent à discuter, l'inconnu se montre extrêmement curieux sur la vie de Clovis, et sur ces loisirs. Le jeune homme lui parle également musique, univers qui le passionne et dans lequel il aime se réfugier.
Les heures s'étirent et Clovis commence sérieusement à perdre patience. Alors que son hôte réfléchit à sa prochaine question, il prend la parole.
Clovis : "Ecoutez, il faut vraiment que j'y aille maintenant. Je pense sincèrement qu'il n'y a, dans cette maison, aucun moyen de joindre l'extérieur et je dois trouver une solution pour rentrer chez moi. Je vais juste profiter une dernière fois de votre hospitalité pour boire un peu d’eau avant de partir."
Ne laissant pas le temps au vieil homme de répondre, Clovis se lève et se rend à la petite pièce d'eau qu’il avait découverte lors de sa visite, en espérant y trouver une eau un peu plus claire qu'à l'étage. Il a soif après avoir autant parlé. Bien sûr, elle ne l’est pas.
Il s'apprête à quitter la minuscule pièce, avec dans l’idée de récupérer ses affaires et fuir cette maison délabrée, mais un être effrayant avec pourtant les traits de son hôte se tient dans l’encadrure de la porte, l’empêchant ainsi de sortir.
Inconnu : “Vous, n’irez nulle part mon jeune ami. Voilà bien longtemps que personne ne passe par ce hameau et que je suis seul ici. Je compte bien vous garder un moment auprès de moi, pour me régaler de votre compagnie”
Clovis sentant l’effroi monter en lui n’a que le temps d’entrapercevoir une lumière verte avant de ressentir une violente douleur dans le cou, et la désagréable sensation de ne plus pouvoir bouger le moindre muscle de son corps.
A suivre ...
