7 years ago
[Challenge/Histoire] Retour sur Terre... avec une équipe de choc !
Bonjour à tous et à toutes <3
Aujourd'hui, je vous présente le Challenge Retour sur Terre (merveilleuse création de @popinette113 dont les règles sont ici : here) que je présenterai davantage sous forme d'histoire, en gardant en trame de fond ce challenge, que je trouve vraiment intéressant (et puis comme mon jeu il veut pas que je mène à bien mon Legacy alors que je suis enfin motivée, ça me fait une pause et faire autre chose xD). A priori, il n'est pas bien long en plus, donc ça devrait être réglé assez vite. Evidemment, comme j'en fais une histoire, je me suis imposée 2/3 trucs supplémentaires par réalisme et pour faire durer le plaisir :D J'ai repris le terrain proposé par la créatrice du défi (en ayant fait quelques modifs, rapport aux packs que j'ai pas, tout ça tout ça)
Voici donc mes conditions de victoire réglées en mode Normal :
-Avoir 2 sims niveau 10 en Fuséologie (votre pilote et co-pilote).
-Avoir 1 sims Niveau 10 en bricolage (votre technicien).
-Avoir un sims niveau 10 en jardinage (votre biologiste).
-Avoir un sims niveau 10 en cuisine (votre nutritionniste).
-Avoir construit la fusée.
-Avoir construit toute les améliorations de fusée.
-Avoir effectué une mission d'exploration avec votre pilote.
-Aucun sims mort de vieillesse.
+ - Avoir 1 sims Niveau 10 en Ecriture (mon écrivain)
+ - Avoir 1 sims Niveau 10 en Logique (il en fallait un peu pour tout le monde)
+ - Avoir 1 sims Niveau 7 en Charisme (je verrais si je mets 10 en fonction de la difficulté à monter la compétence)
Donc maintenant que j'ai posé les bases, voici mon équipe de choc, la SimSpace Crew :
Et le début de leur aventure, bonne lecture ! (Attention, il y aura beaucoup de texte pour le début, la suite sera normalement plus fournie en images)
"Selon un vieil adage, on ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis. Or, il y a une catégorie qu’on met bien trop souvent à l’écart : les collègues, parce qu’on ne les choisit pas non plus. Pourtant, ils font partie intégrante de notre vie de tous les jours, et sont les personnages secondaires de toutes nos aventures. Certes, on pourrait caser les collègues dans la catégorie « amis », mais est-ce forcément toujours le cas ? Telle est la question.
Au final, on estime qu’une personne, par an, fréquente plus ses collègues que sa propre famille, ce qui peut être véritablement effrayant. Mais dans certains cas, la tâche est plus ardue. Imaginons que vous êtes un employé dans une grande multinationale. Aucune chance pour que vous puissiez être en contact avec tous vos collègues. Pire même, il y en a certains que vous n’avez jamais vu. Cela peut être un avantage ou non le jour où vous serez amenés à vous rencontrer. Mais ça peut être quitte ou double si le courant ne passe pas. Et dans certaines situations, hors de question de faire demi-tour.
Pourquoi raconter tout cela ? Parce que c’est exactement une histoire de ce genre que je vais vous raconter. L’histoire de huit êtres humains, qui ne s’étaient sans doute croisés qu’au détour d’un couloir, et dont le destin allait être lié de façon tout à fait surprenante. Quel en sera le dénouement ? C’est à vous de le découvrir au travers de mon journal de bord, que j’ai décidé de renommer La fine équipe pour des raisons que, j’espère, vous allez vite saisir. Bonne lecture."
LA FINE EQUIPE
Prologue
La journée pour les employés de SimSpace débutait relativement tôt. Certains employés étaient même restés debout toute la nuit pour achever leur travail. Il faut dire que SimSpace, c’est un peu un autre univers. Et pour cause, c’est le plus grand centre dédié à la cherche aérospatiale de tout SimWorld. Des spécialistes y travaillent jour et nuit pour avancer dans leurs recherches, faire de nouvelles découvertes et peut-être un jour, qui sait, vivre dans l’espace.
On y trouve de tout : des techniciens, des biologistes, des élèves, des doctorants, des pilotes, des mécaniciens etc. C’est une fourmilière géante, qui doit bien compter en son sein plusieurs centaines d’employés, si ce n’est pas un millier. Autant dire que SimSpace est une ville dans la ville, avec sa propre autonomie. On n’y trouve pas seulement les bureaux, les gigantesques laboratoires et les hangars de construction, mais aussi des casernements, des vestiaires, des restaurants et même un supermarché Walsims. Tout est pensé pour que les employés se sentent comme chez eux et n’aient pas envie de partir. Ceci est, entre nous, la principale raison du pourcentage de célibataires entre ces murs. Soit, tu te maries avec un collègue, soit, tu restes seul et tes journées sont entièrement dédiées à l’entreprise.
En d’autres termes, une fois rentrés chez SimSpace, tu n’en sors pas indemne.
Pour ma part, je ne suis pas employé ici. En revanche, on m’a proposé un CDD que je ne pouvais refuser. Dans la vie, je suis journaliste, et plutôt le genre de journaliste à chercher les failles pour faire de la cash investigation. La plupart des entreprises me haïssent, moi et mon journal, mais l’opinion publique m’est plutôt favorable, ce qui m’aide à survivre tel un naufragé sur son navire. Et aujourd’hui, voilà SimSpace qui me demande de faire un compte-rendu de leur prochaine mission. Sans avoir eu plus de détails, j’avais accepté la proposition sans plus attendre, et me voilà dans leurs locaux pour assister au fameux entretien.
Il fallait vraiment que je dégote le plus gros scoop pour cette affaire.
Le bâtiment était vraiment impressionnant, avec un plafond exceptionnellement haut. On aurait pu se croire au beau milieu d’un hôpital, avec la couleur blanche aseptisée présente sur absolument tous les murs, mais le matériel et les géantes baies vitrées renvoyaient davantage à cette ambiance futuriste. Les employés, également, n’y coupaient pas avec leurs uniformes tous droits sortis d’En route vers le futur. C’était à la fois impressionnant et complètement ridicule, bien que leur bagage intellectuel soit tout sauf minable.
Mon chemin était tout tracé vers la salle de réunion, grâce à un plan gracieusement donné par la secrétaire de l’accueil. Aussi, difficile de se tromper quand une grande affiche « REUNION » était déployée sur la porte de l’auditorium.
En entrant dans ladite salle, il n’y avait que quelques employés déjà assis, qui discutaient entre eux. Pour ma part, je choisis la place stratégique : le milieu du milieu, pour avoir une vue d’ensemble et ne rien rater. La place du grand gourou était déjà parfaitement établie : une table avec un micro et un siège molletonné qui devait être fort agréable. Pas comme les sièges en plastique Kikea sur lesquels nous étions assis.
- Bonjour à toutes et à tous !
Formel, grand sourire forcé, carrure de politicien, le PDG venait de prendre la parole.
- Si je vous ai réuni ici par cette belle journée de printemps, c’est pour vous annoncer une nouvelle. Une grande nouvelle.
Les têtes se tournaient, les questions planaient. Des murmures s’élevèrent dans l’assemblée, ce qui me fit sourire.
- Comme vous le savez, l’Homme a conquis de nombreux territoires, a connu des évolutions scientifiques sans précédents, a découvert l’espace… Maintenant, il est temps de voir au-delà. Et si nous partions vraiment à la conquête de l’espace ? Depuis la découverte de Sixam, nous n’avons cessé de rêver établir une colonie pour renforcer l’amitié entre nos peuples. Les négociations et discussions ont été très longues, mais nous avons aujourd’hui l’honneur de vous annoncer que la décision a été acceptée !
Un tonnerre d’applaudissements retentit dans la salle, suivi de grands éclats de joie. Pour le personnel de la boîte, rien de trop étonnant. En revanche, pour les quelques journalistes et passionnés d’astronomie, c’était une nouvelle retentissante. Quelle émotion !
- Pour mener à bien cette mission, nous allons envoyer ce qu’on pourrait appeler des « cobayes », mais qui sont en réalité nos premiers habitants de la colonie . Ces derniers sont de grands sponsors de SimSpace, et nous leur devons beaucoup, donc merci à eux. Mais n’ayez crainte ! Ils seront entre de bonnes mains. En effet, nous avons mis en place une équipe pour mener à bien cette mission. Je vous prie de les accueillir chaleureusement.
L’émotion était à son comble, et personne n’arrivait à contenir sa joie. Montèrent donc sur scène Kevin Coronado, alias le mec qui a les chevilles qui enflent – et accessoirement le pilote de la mission -, Carl Long, sombre et ténébreux co-pilote, Sharlene Herring, la jolie biologiste, Larry Vanhoose, le quelque peu enrobé technicien, Ashton Myers, le nutritionniste vegan et Natalie Allan, un membre de l’équipage dont les fonctions n’ont pas été clairement énoncées.
La foule les applaudirent comme il se dût, mais furent coupés par l’intervention du grand chef, qui annonçait un dernier nom.
- En effet, vu l’ampleur de la tâche, et l’importance qu’elle a nos yeux, et aux vôtres bien entendu, nous avons décidé d’envoyer avec eux le journaliste Enzo Miller, qui sera chargé de nous faire parvenir chaque jour/semaine un compte rendu de la mission, afin de pouvoir intervenir et de vous tenir au courant également.
Mon nom avait retenti comme un léger murmure au loin, et mes jambes m’amenèrent, sans que je puisse y faire opposition, sur l’estrade en compagnie des autres, que je saluais timidement. Il fallait aussi imaginer la scène. Eux avaient tous fait de très longues études, huit ans si ce n’était plus, et avaient tous la trentaine. C’était intimidant, d’autant que j’avais encore gardé une âme d’enfant et que je faisais tâche dans le décor. Pourtant, ceux-ci m’accueillirent avec un large sourire, ce qui me soulagea davantage.
On m’applaudit à mon tour. Après quelques explications supplémentaires et un pot bien mérité, nous étions tous rapatriés dans le bureau du PDG. Les choses sérieuses allaient commencer. Bon, j’imagine que vous devez bien imaginer comment se déroule un débriefing ? Consignes de sécurité, rappel des objectifs, distribution des rôles, des tâches… Et tout le tintouin, soigneusement rapporté sur des feuillets épais comme des encyclopédies. De quoi bien nous préparer à ce qui nous attendait.
Une fois le débriefing fini, nous sortions tous de la salle pour se présenter brièvement avant de nous quitter. Il nous restait une semaine jour pour jour pour nous préparer, dire en revoir aux proches et prendre toutes les mesures nécessaires précédant un long voyage comme celui-ci.
C’est donc non sans grande impatience que je pris la direction de ma voiture, espérant déjà être à la semaine prochaine.
---------------------------------------------------------------
1 - Le jour du grand décollage
Le jour J tant attendu était enfin arrivé. Si mes parents avaient eu du mal à me laisser partir, mon cœur était déjà sur Sixam. Heureux comme un pape, armé de ma géante valise – dans laquelle je rentrerais sans peine -, je prenais la direction de SimSpace, des étoiles pleins les yeux.
Sur place, on m’amena au hangar où nous attendait notre carrosse, mais aussi les sponsors. On nous rappela les consignes de sécurité, encore, et chacun monta à bord. Le pilote et co-pilote étaient en tête de file, tandis que le reste prenait place dans un compartiment spécial. Pour la durée du voyage, je serai un babysitter. Pour donateurs. Si ça peut paraître anodin, certains semblaient vraiment paniqués à l’idée de partir loin de chez eux, et la perspective d’être à plusieurs kilomètres du sol ne leur plaisait guère. Ma foi, on tenta de les rassurer un à un, ce qui eut l’air de fonctionner à merveille.
Pour ma part, j’en profitais pour aller me caser dans un coin, sortir mon Netbook et commencer à prendre des notes. La première partie était la plus croustillante et pas des moindres, la présentation détaillée des membres de l’équipage. Par galanterie, je commencerais par les dames, qui ne sont qu’au nombre de deux. Ce qui peut sembler peu reste exceptionnel, au moins on s’éloigne un peu du monde de macho.
Je commencerais par mademoiselle Nathalie Allan, un spécimen plutôt rare, et qu’on aurait pu confondre aisément avec un homme. Sous ses traits féminins, c’est une vraie bourrue qui ne mâche pas ses mots. Elle est plutôt musclée en plus de ça, et ne montre pas une grande sympathie envers les gens. De ce que j’ai pu tirer d’elle, c’est-à-dire pas grand-chose, elle a tout fait pour rejoindre la mission. Elle n’a pas de compétences particulières, et n’est qu’une employée parmi tant d’autres dans la compagnie, mais elle a réussi à se faire valoir. Chance pour elle. En dehors de ça, elle a une passion inconditionnée pour les extraterrestres, et mon intuition me dit que cette expédition n’est pas sans rapport. Attendons donc de voir quelle sera la suite des évènements. Pour le reste, je n’ai rien réussi à dégoter sur son passé.
Ensuite, nous allons parler un peu de Sharlene Herring. Très charmante, et souriante. Elle a fait de longues études en biologie, ce pourquoi elle a été appelée pour cette mission. C’est une acharnée du travail, elle est très perfectionniste et a des compétences particulières. Un véritable petit génie, si l’on en croit les remarques de ses professeurs à l’université. Elle n’est pas à SimSpace depuis longtemps, mais c’est une employée « exemplaire » qui ne se laisse pas faire. Il faut dire qu’elle est née orpheline et a toujours fait en sorte de se battre pour avoir une vie digne de ce nom. Et pour le coup, elle ne s’est pas loupée. En dehors de ça, c’est une fille qui n’est pas prise de tête, quoiqu’un peu maniaque, mais très facile à vivre. Un bon maillon, donc.
Passons maintenant aux masses de testostérone, et à celui qui doit en avoir le plus, j’ai bien sûr nommé Kevin Coronado, notre pilote. Si vous le voyiez, vous seriez obligé de penser comme toute personne censée : un beau frimeur. Parce qu’il est certes beau, mais il a une tête qui ne doit plus passer les portes depuis sa naissance. Au moins. Pourtant, on ne peut rien lui reprocher, parce que c’est le plus vieux de l’équipe (en termes d’ancienneté dans la boîte) et donc le plus compétent, malgré les apparences (qui ne sont pas infondées). C’est un arrogant nombriliste issu d’une famille aisée de San Myshuno, qui a toujours traîné derrière les jupes des filles. Pourtant, s’il n’est pas stable dans le domaine sentimental, il est très fiable en ce qui concerne le travail. Il sait faire preuve d’une grande concentration et peut être un très bon élément. A ne pas négliger donc, mais ne pas passer trop de temps en sa compagnie tout de même. Faut pas être fou non plus. D’après les articles que l’on peut lire dans la presse, il aurait été marié à plusieurs femmes, dont Nina Caliente, pour les plus people d’entre vous. Mais ça, c’est dans le domaine du privé – ce que j’adore par-dessus tout -.
Ensuite, nous avons son co-pilote, Carl Long. Pour lui, je n’ai pas grand-chose à vrai dire. Je sais qu’il a vécu dans une famille très ouverte et aimante, puisqu’en dehors de son aspect taciturne et de son look vestimentaire marginal, il semble très attentionné. Du moins, du peu que j’ai pu en voir, car il est loin d’avoir ce ton hautain et cette manie de rabaisser autrui. Au contraire, il a l’air très soucieux et a une façon très douce de s’exprimer. Plutôt paradoxal, mais très agréable. Je pense qu’il sera très utile quand il s’agira de temporiser un conflit.
Mais il ne sera pas le seul, puisqu’il y a Asthon Myers dans la troupe. Un vrai clown. Selon mes termes. C’est un grand romantique un peu mielleux. Un béni oui-oui au look d’aventurier complètement décalé. C’est surtout un vegan, mais excellent cuisinier. C’est par ailleurs le nutritionniste de la bande, celui qui sera là pour conseiller les gens en matière de nourriture. A SimSpace, il était dans la diététique et faisait des recherches sur la cuisine moléculaire. Quelqu’un qui en jette, en quelque sorte, en dehors de son look un peu « décontracté ». Il n’est pas désagréable, du reste, et c’est un peu le rigolo de l’équipe. Il en faut bien un et nous l’avons trouvé. C’est quelqu’un de très ouvert d’esprit, qui a été élevé par deux pères, et qui cherche l’âme sœur, peu importe son sexe. Et comme la tolérance, c’est mon maître mot, j’admire son assurance.
Celui qui n’en a pas d’assurance, par contre, c’est Larry Vanhoose, le technicien-geek de la bande. Avec quelques rondeurs en plus, qui dépassent de son t-shirt rempli de pixels, il est sans doute la recrue la plus « molle » de toute l’équipe. Il était par ailleurs à deux doigts de rater la mission, mais il a su faire preuve d’une persuasion remarquable. En effet, malgré sa mollesse, sa maladresse et sa tendance à laisser faire les autres, il rêvait d’une mission de ce genre, comme tout bon geek qui se respecte. Sim Trek n’a donc pas échappé à son éducation. Concernant sa famille, il a des parents qui n’ont jamais vu en lui un potentiel fou, de par sa paresse légendaire et de par les heures durant lesquelles il restait derrière l’ordinateur, et une sœur qui est devenu une vraie bimbo. Pas franchement un climat sain, et il se sent mieux à SimSpace que chez lui, ce que je peux aisément comprendre.
Maintenant qu’on a un peu fait le tour, je vais vous parler brièvement de moi. Après tout, c’est le deal, je fais partie de l’équipe maintenant. Je m’appelle donc Enzo Miller, et j’ai fais des études dans le journalisme. Je suis originaire de ShangSimla et j’ai été adopté par un charmant couple de Willow Creek, qui m’a toujours très bien traité. Grâce à eux, j’ai pu faire mes études à SimCity et réaliser mon rêve. J’ai monté ma propre boîte, et mon propre journal. Bien que je sois assez trash dans mes propos, SimSpace a apprécié mes articles et m’a donc contacté pour ce job. Contrairement à tous les scientifiques que j’accompagne, je dois être le plus jeune et donc pas forcément le plus mature. Du moins, je pense apporter beaucoup de par mon optimisme et mon dynamisme, qui peuvent parfois être un peu usants. Mais c’est une façon pour moi d’oublier que je suis loin de chez moi.
Donc voilà ce qu’il en est de la partie barbante que sont les présentations. Je vous épargnerais aussi les détails du voyage, qui ne seront pas plus palpitants. D’une, parce que les voyageurs n’auront fait que dormir, se laver et manger durant toute la durée du trajet, et de deux, parce que moi aussi. Et ce n’est qu’en me réveillant que je pus découvrir Sixam. Planète rayonnante de couleurs inhabituelles, habitée par des êtres aux couleurs tout aussi étranges.
Ceux-ci nous accueillirent avec de larges sourires et nous menèrent à la colonie sans plus tarder. Les donateurs semblaient être entre de bonnes mains, et nous nous devions aller à notre base pour informer la Terre de notre arrivée, ainsi que du bon déroulement du voyage. Les trucs de base, quoi.
Notre QG se situait sous terre et était littéralement gigantesque. Ils avaient pensé à tout. On avait un laboratoire super-technologique, un jardin merveilleux, de larges dortoirs, de quoi nous faire à manger et une gigantesque machinerie. Entrer d’emblée dans un tel milieu me permettait de me rendre compte de l’importance de la mission, aussi courte qu’elle devait être. Parce qu’au final, nous étions là que pour deux semaines, histoire de surveiller le bon déroulement des évènements. Rien de bien folichon, mais nous étions suffisamment bien accueillis pour en profiter un maximum. J’avais même mon ordinateur personnel. Le grand luxe.
----------------------------------------------------
Donc voilà pour les débuts de notre fine équipe :P La suite, au prochain épisode, et on répondra sans doute à la question : "mais qui est la jeune fille dont on voit la tête sur la photo de présentation ? C'est la 8ème ?"
J'espère que cette petite histoire vous plaira, et je m'excuse pour la qualité de certaines photos. Mon PC ne me permet pas de jouer en HD et la transformation en .jpeg ne fait pas trop de bien aux photos ^^
Bonne lecture :D
Aujourd'hui, je vous présente le Challenge Retour sur Terre (merveilleuse création de @popinette113 dont les règles sont ici : here) que je présenterai davantage sous forme d'histoire, en gardant en trame de fond ce challenge, que je trouve vraiment intéressant (et puis comme mon jeu il veut pas que je mène à bien mon Legacy alors que je suis enfin motivée, ça me fait une pause et faire autre chose xD). A priori, il n'est pas bien long en plus, donc ça devrait être réglé assez vite. Evidemment, comme j'en fais une histoire, je me suis imposée 2/3 trucs supplémentaires par réalisme et pour faire durer le plaisir :D J'ai repris le terrain proposé par la créatrice du défi (en ayant fait quelques modifs, rapport aux packs que j'ai pas, tout ça tout ça)
Voici donc mes conditions de victoire réglées en mode Normal :
-Avoir 2 sims niveau 10 en Fuséologie (votre pilote et co-pilote).
-Avoir 1 sims Niveau 10 en bricolage (votre technicien).
-Avoir un sims niveau 10 en jardinage (votre biologiste).
-Avoir un sims niveau 10 en cuisine (votre nutritionniste).
-Avoir construit la fusée.
-Avoir construit toute les améliorations de fusée.
-Avoir effectué une mission d'exploration avec votre pilote.
-Aucun sims mort de vieillesse.
+ - Avoir 1 sims Niveau 10 en Ecriture (mon écrivain)
+ - Avoir 1 sims Niveau 10 en Logique (il en fallait un peu pour tout le monde)
+ - Avoir 1 sims Niveau 7 en Charisme (je verrais si je mets 10 en fonction de la difficulté à monter la compétence)
Donc maintenant que j'ai posé les bases, voici mon équipe de choc, la SimSpace Crew :
Et le début de leur aventure, bonne lecture ! (Attention, il y aura beaucoup de texte pour le début, la suite sera normalement plus fournie en images)
"Selon un vieil adage, on ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis. Or, il y a une catégorie qu’on met bien trop souvent à l’écart : les collègues, parce qu’on ne les choisit pas non plus. Pourtant, ils font partie intégrante de notre vie de tous les jours, et sont les personnages secondaires de toutes nos aventures. Certes, on pourrait caser les collègues dans la catégorie « amis », mais est-ce forcément toujours le cas ? Telle est la question.
Au final, on estime qu’une personne, par an, fréquente plus ses collègues que sa propre famille, ce qui peut être véritablement effrayant. Mais dans certains cas, la tâche est plus ardue. Imaginons que vous êtes un employé dans une grande multinationale. Aucune chance pour que vous puissiez être en contact avec tous vos collègues. Pire même, il y en a certains que vous n’avez jamais vu. Cela peut être un avantage ou non le jour où vous serez amenés à vous rencontrer. Mais ça peut être quitte ou double si le courant ne passe pas. Et dans certaines situations, hors de question de faire demi-tour.
Pourquoi raconter tout cela ? Parce que c’est exactement une histoire de ce genre que je vais vous raconter. L’histoire de huit êtres humains, qui ne s’étaient sans doute croisés qu’au détour d’un couloir, et dont le destin allait être lié de façon tout à fait surprenante. Quel en sera le dénouement ? C’est à vous de le découvrir au travers de mon journal de bord, que j’ai décidé de renommer La fine équipe pour des raisons que, j’espère, vous allez vite saisir. Bonne lecture."
La journée pour les employés de SimSpace débutait relativement tôt. Certains employés étaient même restés debout toute la nuit pour achever leur travail. Il faut dire que SimSpace, c’est un peu un autre univers. Et pour cause, c’est le plus grand centre dédié à la cherche aérospatiale de tout SimWorld. Des spécialistes y travaillent jour et nuit pour avancer dans leurs recherches, faire de nouvelles découvertes et peut-être un jour, qui sait, vivre dans l’espace.
On y trouve de tout : des techniciens, des biologistes, des élèves, des doctorants, des pilotes, des mécaniciens etc. C’est une fourmilière géante, qui doit bien compter en son sein plusieurs centaines d’employés, si ce n’est pas un millier. Autant dire que SimSpace est une ville dans la ville, avec sa propre autonomie. On n’y trouve pas seulement les bureaux, les gigantesques laboratoires et les hangars de construction, mais aussi des casernements, des vestiaires, des restaurants et même un supermarché Walsims. Tout est pensé pour que les employés se sentent comme chez eux et n’aient pas envie de partir. Ceci est, entre nous, la principale raison du pourcentage de célibataires entre ces murs. Soit, tu te maries avec un collègue, soit, tu restes seul et tes journées sont entièrement dédiées à l’entreprise.
En d’autres termes, une fois rentrés chez SimSpace, tu n’en sors pas indemne.
Pour ma part, je ne suis pas employé ici. En revanche, on m’a proposé un CDD que je ne pouvais refuser. Dans la vie, je suis journaliste, et plutôt le genre de journaliste à chercher les failles pour faire de la cash investigation. La plupart des entreprises me haïssent, moi et mon journal, mais l’opinion publique m’est plutôt favorable, ce qui m’aide à survivre tel un naufragé sur son navire. Et aujourd’hui, voilà SimSpace qui me demande de faire un compte-rendu de leur prochaine mission. Sans avoir eu plus de détails, j’avais accepté la proposition sans plus attendre, et me voilà dans leurs locaux pour assister au fameux entretien.
Il fallait vraiment que je dégote le plus gros scoop pour cette affaire.
Le bâtiment était vraiment impressionnant, avec un plafond exceptionnellement haut. On aurait pu se croire au beau milieu d’un hôpital, avec la couleur blanche aseptisée présente sur absolument tous les murs, mais le matériel et les géantes baies vitrées renvoyaient davantage à cette ambiance futuriste. Les employés, également, n’y coupaient pas avec leurs uniformes tous droits sortis d’En route vers le futur. C’était à la fois impressionnant et complètement ridicule, bien que leur bagage intellectuel soit tout sauf minable.
Mon chemin était tout tracé vers la salle de réunion, grâce à un plan gracieusement donné par la secrétaire de l’accueil. Aussi, difficile de se tromper quand une grande affiche « REUNION » était déployée sur la porte de l’auditorium.
En entrant dans ladite salle, il n’y avait que quelques employés déjà assis, qui discutaient entre eux. Pour ma part, je choisis la place stratégique : le milieu du milieu, pour avoir une vue d’ensemble et ne rien rater. La place du grand gourou était déjà parfaitement établie : une table avec un micro et un siège molletonné qui devait être fort agréable. Pas comme les sièges en plastique Kikea sur lesquels nous étions assis.
- Bonjour à toutes et à tous !
Formel, grand sourire forcé, carrure de politicien, le PDG venait de prendre la parole.
- Si je vous ai réuni ici par cette belle journée de printemps, c’est pour vous annoncer une nouvelle. Une grande nouvelle.
Les têtes se tournaient, les questions planaient. Des murmures s’élevèrent dans l’assemblée, ce qui me fit sourire.
- Comme vous le savez, l’Homme a conquis de nombreux territoires, a connu des évolutions scientifiques sans précédents, a découvert l’espace… Maintenant, il est temps de voir au-delà. Et si nous partions vraiment à la conquête de l’espace ? Depuis la découverte de Sixam, nous n’avons cessé de rêver établir une colonie pour renforcer l’amitié entre nos peuples. Les négociations et discussions ont été très longues, mais nous avons aujourd’hui l’honneur de vous annoncer que la décision a été acceptée !
Un tonnerre d’applaudissements retentit dans la salle, suivi de grands éclats de joie. Pour le personnel de la boîte, rien de trop étonnant. En revanche, pour les quelques journalistes et passionnés d’astronomie, c’était une nouvelle retentissante. Quelle émotion !
- Pour mener à bien cette mission, nous allons envoyer ce qu’on pourrait appeler des « cobayes », mais qui sont en réalité nos premiers habitants de la colonie . Ces derniers sont de grands sponsors de SimSpace, et nous leur devons beaucoup, donc merci à eux. Mais n’ayez crainte ! Ils seront entre de bonnes mains. En effet, nous avons mis en place une équipe pour mener à bien cette mission. Je vous prie de les accueillir chaleureusement.
L’émotion était à son comble, et personne n’arrivait à contenir sa joie. Montèrent donc sur scène Kevin Coronado, alias le mec qui a les chevilles qui enflent – et accessoirement le pilote de la mission -, Carl Long, sombre et ténébreux co-pilote, Sharlene Herring, la jolie biologiste, Larry Vanhoose, le quelque peu enrobé technicien, Ashton Myers, le nutritionniste vegan et Natalie Allan, un membre de l’équipage dont les fonctions n’ont pas été clairement énoncées.
La foule les applaudirent comme il se dût, mais furent coupés par l’intervention du grand chef, qui annonçait un dernier nom.
- En effet, vu l’ampleur de la tâche, et l’importance qu’elle a nos yeux, et aux vôtres bien entendu, nous avons décidé d’envoyer avec eux le journaliste Enzo Miller, qui sera chargé de nous faire parvenir chaque jour/semaine un compte rendu de la mission, afin de pouvoir intervenir et de vous tenir au courant également.
Mon nom avait retenti comme un léger murmure au loin, et mes jambes m’amenèrent, sans que je puisse y faire opposition, sur l’estrade en compagnie des autres, que je saluais timidement. Il fallait aussi imaginer la scène. Eux avaient tous fait de très longues études, huit ans si ce n’était plus, et avaient tous la trentaine. C’était intimidant, d’autant que j’avais encore gardé une âme d’enfant et que je faisais tâche dans le décor. Pourtant, ceux-ci m’accueillirent avec un large sourire, ce qui me soulagea davantage.
On m’applaudit à mon tour. Après quelques explications supplémentaires et un pot bien mérité, nous étions tous rapatriés dans le bureau du PDG. Les choses sérieuses allaient commencer. Bon, j’imagine que vous devez bien imaginer comment se déroule un débriefing ? Consignes de sécurité, rappel des objectifs, distribution des rôles, des tâches… Et tout le tintouin, soigneusement rapporté sur des feuillets épais comme des encyclopédies. De quoi bien nous préparer à ce qui nous attendait.
Une fois le débriefing fini, nous sortions tous de la salle pour se présenter brièvement avant de nous quitter. Il nous restait une semaine jour pour jour pour nous préparer, dire en revoir aux proches et prendre toutes les mesures nécessaires précédant un long voyage comme celui-ci.
C’est donc non sans grande impatience que je pris la direction de ma voiture, espérant déjà être à la semaine prochaine.
---------------------------------------------------------------
Le jour J tant attendu était enfin arrivé. Si mes parents avaient eu du mal à me laisser partir, mon cœur était déjà sur Sixam. Heureux comme un pape, armé de ma géante valise – dans laquelle je rentrerais sans peine -, je prenais la direction de SimSpace, des étoiles pleins les yeux.
Sur place, on m’amena au hangar où nous attendait notre carrosse, mais aussi les sponsors. On nous rappela les consignes de sécurité, encore, et chacun monta à bord. Le pilote et co-pilote étaient en tête de file, tandis que le reste prenait place dans un compartiment spécial. Pour la durée du voyage, je serai un babysitter. Pour donateurs. Si ça peut paraître anodin, certains semblaient vraiment paniqués à l’idée de partir loin de chez eux, et la perspective d’être à plusieurs kilomètres du sol ne leur plaisait guère. Ma foi, on tenta de les rassurer un à un, ce qui eut l’air de fonctionner à merveille.
Pour ma part, j’en profitais pour aller me caser dans un coin, sortir mon Netbook et commencer à prendre des notes. La première partie était la plus croustillante et pas des moindres, la présentation détaillée des membres de l’équipage. Par galanterie, je commencerais par les dames, qui ne sont qu’au nombre de deux. Ce qui peut sembler peu reste exceptionnel, au moins on s’éloigne un peu du monde de macho.
Je commencerais par mademoiselle Nathalie Allan, un spécimen plutôt rare, et qu’on aurait pu confondre aisément avec un homme. Sous ses traits féminins, c’est une vraie bourrue qui ne mâche pas ses mots. Elle est plutôt musclée en plus de ça, et ne montre pas une grande sympathie envers les gens. De ce que j’ai pu tirer d’elle, c’est-à-dire pas grand-chose, elle a tout fait pour rejoindre la mission. Elle n’a pas de compétences particulières, et n’est qu’une employée parmi tant d’autres dans la compagnie, mais elle a réussi à se faire valoir. Chance pour elle. En dehors de ça, elle a une passion inconditionnée pour les extraterrestres, et mon intuition me dit que cette expédition n’est pas sans rapport. Attendons donc de voir quelle sera la suite des évènements. Pour le reste, je n’ai rien réussi à dégoter sur son passé.
Ensuite, nous allons parler un peu de Sharlene Herring. Très charmante, et souriante. Elle a fait de longues études en biologie, ce pourquoi elle a été appelée pour cette mission. C’est une acharnée du travail, elle est très perfectionniste et a des compétences particulières. Un véritable petit génie, si l’on en croit les remarques de ses professeurs à l’université. Elle n’est pas à SimSpace depuis longtemps, mais c’est une employée « exemplaire » qui ne se laisse pas faire. Il faut dire qu’elle est née orpheline et a toujours fait en sorte de se battre pour avoir une vie digne de ce nom. Et pour le coup, elle ne s’est pas loupée. En dehors de ça, c’est une fille qui n’est pas prise de tête, quoiqu’un peu maniaque, mais très facile à vivre. Un bon maillon, donc.
Passons maintenant aux masses de testostérone, et à celui qui doit en avoir le plus, j’ai bien sûr nommé Kevin Coronado, notre pilote. Si vous le voyiez, vous seriez obligé de penser comme toute personne censée : un beau frimeur. Parce qu’il est certes beau, mais il a une tête qui ne doit plus passer les portes depuis sa naissance. Au moins. Pourtant, on ne peut rien lui reprocher, parce que c’est le plus vieux de l’équipe (en termes d’ancienneté dans la boîte) et donc le plus compétent, malgré les apparences (qui ne sont pas infondées). C’est un arrogant nombriliste issu d’une famille aisée de San Myshuno, qui a toujours traîné derrière les jupes des filles. Pourtant, s’il n’est pas stable dans le domaine sentimental, il est très fiable en ce qui concerne le travail. Il sait faire preuve d’une grande concentration et peut être un très bon élément. A ne pas négliger donc, mais ne pas passer trop de temps en sa compagnie tout de même. Faut pas être fou non plus. D’après les articles que l’on peut lire dans la presse, il aurait été marié à plusieurs femmes, dont Nina Caliente, pour les plus people d’entre vous. Mais ça, c’est dans le domaine du privé – ce que j’adore par-dessus tout -.
Ensuite, nous avons son co-pilote, Carl Long. Pour lui, je n’ai pas grand-chose à vrai dire. Je sais qu’il a vécu dans une famille très ouverte et aimante, puisqu’en dehors de son aspect taciturne et de son look vestimentaire marginal, il semble très attentionné. Du moins, du peu que j’ai pu en voir, car il est loin d’avoir ce ton hautain et cette manie de rabaisser autrui. Au contraire, il a l’air très soucieux et a une façon très douce de s’exprimer. Plutôt paradoxal, mais très agréable. Je pense qu’il sera très utile quand il s’agira de temporiser un conflit.
Mais il ne sera pas le seul, puisqu’il y a Asthon Myers dans la troupe. Un vrai clown. Selon mes termes. C’est un grand romantique un peu mielleux. Un béni oui-oui au look d’aventurier complètement décalé. C’est surtout un vegan, mais excellent cuisinier. C’est par ailleurs le nutritionniste de la bande, celui qui sera là pour conseiller les gens en matière de nourriture. A SimSpace, il était dans la diététique et faisait des recherches sur la cuisine moléculaire. Quelqu’un qui en jette, en quelque sorte, en dehors de son look un peu « décontracté ». Il n’est pas désagréable, du reste, et c’est un peu le rigolo de l’équipe. Il en faut bien un et nous l’avons trouvé. C’est quelqu’un de très ouvert d’esprit, qui a été élevé par deux pères, et qui cherche l’âme sœur, peu importe son sexe. Et comme la tolérance, c’est mon maître mot, j’admire son assurance.
Celui qui n’en a pas d’assurance, par contre, c’est Larry Vanhoose, le technicien-geek de la bande. Avec quelques rondeurs en plus, qui dépassent de son t-shirt rempli de pixels, il est sans doute la recrue la plus « molle » de toute l’équipe. Il était par ailleurs à deux doigts de rater la mission, mais il a su faire preuve d’une persuasion remarquable. En effet, malgré sa mollesse, sa maladresse et sa tendance à laisser faire les autres, il rêvait d’une mission de ce genre, comme tout bon geek qui se respecte. Sim Trek n’a donc pas échappé à son éducation. Concernant sa famille, il a des parents qui n’ont jamais vu en lui un potentiel fou, de par sa paresse légendaire et de par les heures durant lesquelles il restait derrière l’ordinateur, et une sœur qui est devenu une vraie bimbo. Pas franchement un climat sain, et il se sent mieux à SimSpace que chez lui, ce que je peux aisément comprendre.
Maintenant qu’on a un peu fait le tour, je vais vous parler brièvement de moi. Après tout, c’est le deal, je fais partie de l’équipe maintenant. Je m’appelle donc Enzo Miller, et j’ai fais des études dans le journalisme. Je suis originaire de ShangSimla et j’ai été adopté par un charmant couple de Willow Creek, qui m’a toujours très bien traité. Grâce à eux, j’ai pu faire mes études à SimCity et réaliser mon rêve. J’ai monté ma propre boîte, et mon propre journal. Bien que je sois assez trash dans mes propos, SimSpace a apprécié mes articles et m’a donc contacté pour ce job. Contrairement à tous les scientifiques que j’accompagne, je dois être le plus jeune et donc pas forcément le plus mature. Du moins, je pense apporter beaucoup de par mon optimisme et mon dynamisme, qui peuvent parfois être un peu usants. Mais c’est une façon pour moi d’oublier que je suis loin de chez moi.
Donc voilà ce qu’il en est de la partie barbante que sont les présentations. Je vous épargnerais aussi les détails du voyage, qui ne seront pas plus palpitants. D’une, parce que les voyageurs n’auront fait que dormir, se laver et manger durant toute la durée du trajet, et de deux, parce que moi aussi. Et ce n’est qu’en me réveillant que je pus découvrir Sixam. Planète rayonnante de couleurs inhabituelles, habitée par des êtres aux couleurs tout aussi étranges.
Ceux-ci nous accueillirent avec de larges sourires et nous menèrent à la colonie sans plus tarder. Les donateurs semblaient être entre de bonnes mains, et nous nous devions aller à notre base pour informer la Terre de notre arrivée, ainsi que du bon déroulement du voyage. Les trucs de base, quoi.
Notre QG se situait sous terre et était littéralement gigantesque. Ils avaient pensé à tout. On avait un laboratoire super-technologique, un jardin merveilleux, de larges dortoirs, de quoi nous faire à manger et une gigantesque machinerie. Entrer d’emblée dans un tel milieu me permettait de me rendre compte de l’importance de la mission, aussi courte qu’elle devait être. Parce qu’au final, nous étions là que pour deux semaines, histoire de surveiller le bon déroulement des évènements. Rien de bien folichon, mais nous étions suffisamment bien accueillis pour en profiter un maximum. J’avais même mon ordinateur personnel. Le grand luxe.
----------------------------------------------------
Donc voilà pour les débuts de notre fine équipe :P La suite, au prochain épisode, et on répondra sans doute à la question : "mais qui est la jeune fille dont on voit la tête sur la photo de présentation ? C'est la 8ème ?"
J'espère que cette petite histoire vous plaira, et je m'excuse pour la qualité de certaines photos. Mon PC ne me permet pas de jouer en HD et la transformation en .jpeg ne fait pas trop de bien aux photos ^^
Bonne lecture :D