Quinn et la face cachée des Rogan [annulée]

Petit HS de vie personnel que vous êtes pas obligé de lire :p : Suite à un accident à la cheville, je ne pouvais plus marcher, et mes lunettes étaient brisés, ce qui m'a amené à m'inscrire sur le forum pour m'occuper pendant ma convalescence.... C'est au moins 6 semaines après de nouveau avoir eu des lunettes que je me rends compte que ma page forum des Sims était zoomé (pas de lunette oblige ^^') à 125%
Je l'ai remis en 100% et maintenant j'ai l'impression de lire des pattes de mouches, m'enfin :tongue:
(et je vous rassure, je marche de nouveau depuis, ma cheville s'est remise)



Chapitre 5: Faire tomber le voile

Point de vue de Quinn
Le lendemain, après l'école, voilà que Marc me retrouvait de nouveau.

Marc : Quinn ! A chaque fois que je passe, je te vois dans le coin, je vais finir par croire que tu habite ici.
-Haha.. oui, c'est un hasard, j'imagine. Mais toi, tu habite dans ce quartier ?
Marc : Oui, pas très loin.
-Ah, c'est... super ! Je feignis l'enthousiasme. J'ignorais encore si je pouvais lui faire assez confiance pour lui dire la vérité. Mais si on venait à se croiser tout les jours, je serais vite à court d'excuses. Et puis, je me sentait mal d'être son amie et de lui mentir sur ma situation.


-Marc ...
Marc : Oui ? Je sentis que d'un seul coup, il était plus tendu.
-En fait, hum, je voulais que tu sache, que ce soit clair, parce qu'on est amis et que j'aime pas garder ça pour moi, en fait, j'habite plus avec mes parents.
Marc : Vraiment ? Mais alors tu vis où ?

-C'est une longue histoire. En fait, comme mes parents travaillent tout les deux énormément, ils voyagent tout le temps, et ils avaient pas le temps de s'occuper de moi, je ne suis même pas sûre qu'il voulait de moi à la base, mais bon. Donc il m'ont envoyé chez mes grand parents maternels, les Kearney. Je vivais là-bas jusqu'au jour de la fête au lycée, tu t'en souviens ? La fête de noël.
Marc : La fête de noël ? Oui, tout le monde en avait parlé pendant des semaines, d'ailleurs, je veux pas te mettre la pression, mais tout le monde était attentif à ce que tu faisait. Les gens riches, ça attire l'attention, tu sais. Enfin il y avait toi, Cassandra Gothik et Malcolm Plénozas qui étaient plus ou moins surveillés.
-Oui, enfin...

Marc : Même que selon ce que tout le monde disait, tu t'était très bien entendu avec Tomis DeHann. Toute la soirée, les gens vous ont vues danser ensemble.
-Justement ...

Marc : Attends, qu'est-ce que tu veux dire ?
-Bah ... Oui, Tomis DeHann me plaisait beaucoup. Mais, vraiment beaucoup. A vrai dire, c'est bête, mais, mais... je voulais lui parler depuis des mois. Ça tournait à l'obsession dans ma tête. En vrai, je suis très réservée comme fille... Alors quand y'a eu la fête de noël, je me suis lancée, et il se trouve que je lui plaisait aussi !

Marc : C'est mignon, ça ! Mais alors, c'est quoi le rapport avec tes grands-parents ?
-J'y arrive, j'y arrive, je t'ai dit que c'était une longue histoire.
Marc : D'accord, allez explique.

- En fait... Mon dieu j'avais ignoré ses souvenirs jusqu'à aujourd'hui...Je pensait pas en parler à quelqu'un un jour... Je.. J'ai.. Enfin, à la fin de la soirée, on était tout les deux un peu saoul, j'avais menti à ma grand-mère pour qu'elle me laisse y aller, elle voulait pas que je boit, je lui ai dit qu'il y avait pas d'alcool parce qu'on était qu'au lycée, mais je savait que quelqu'un allait en ramener en douce. Et donc bah... à la fin de la soirée, on avait tout les deux bu pas mal, c'était devenu trop bruyant de la salle principale alors on était allé se poser dans le local à matériel du gymnase. Tu sais, le squat, parce que c'est grand pour un local et qu'on pouvait s'asseoir sur les piles de matelas de gym. Puis il me plaisait... beaucoup, alors je l'ai embrassé. Après, c'est allé un peu plus loin... Voilà, j'avais tout déballé mes histoires sentimentales et j'était rouge comme mes cheveux, maintenant.
Marc : Genre, vraiment plus loin ? T'as fait .......? Il laissa un blanc, voulant s'assurer qu'il comprenait bien, mais oui, il avait bien compris.

Je vais pas faire un dessin. L'alcool et mon cœur qui parlait plus fort que ma tête, on l'avait fait. Maintenant que j'y pense la tête posée, c'était complètement stupide, et je regrette. Je regrette pas d'avoir embrassée Tomis, il me plaisait énormément, mais ça aurait jamais dû aller si loin, si j'avais pas bu, je me serais souvenu que les coucheries entre ados dans ma famille, c'était pas accepté.

-Oui.. Mais j'avais rien dit à mes grands-parents, ils auraient pas accepté, sauf qu'après je me suis rendis compte que, voilà, j'hébergeais quelqu'un.

Marc : Nan, t'étais enceinte ? Mais tout ça en restant à l'école ? Mais, comment t'a fais pour le cacher ? J'veux dire, au début, d'accord, mais à la fin tu peux plus le cacher, ça se voit trop.

-Laisse moi finir... J'ai pas voulu le garder cet enfant. Je suis trop jeune pour ça, je voulais pas finir comme ma grand mère qui déteste les enfants, et ma mère qui était trop occupé pour en avoir un, mais qui en avait eu un quand même. C'est a dire, moi. Forcément, j'ai du le dire à ma grand-mère, je savait que sa réaction allait être très mauvaise, parce que ma famille est très croyante, ce que je ne partage pas, en tout cas, pas autant qu'eux. Alors, les avortements... Mais c'est allé à un point qu'elle m'a jetée dehors, m'interdisant de revenir chez les Kearley un jour, que j'était une véritable honte. Les souvenirs refoulés remontaient dans ma mémoire et je commença à renifler, si ça continuait, j'allais pleurer à coup sûr.


Me voyant au bord des larmes, il me pris dans ses bras.
Marc : Quinn, je suis désolée que ça te soit arrivée, et que t'ai rien pu dire. Je comprends que t'ai pas voulu en parler avec les commères de l'école, ça à pas du être facile à supporter toute seule. Mais alors, maintenant, tu vis seule ?
-Oui.. Oui je vis dans cette maison.. je voulais pas le dire, j'ai honte, si tu savais. Je suis leur seule et unique fille, et je les ai déshonoré.
Marc : ça s'arrangera, Quinn. T'es plus seule, je te promet.

Alors pour changer d'humeur, il a commencé à m'embêter gentiment avec sa tête toute sérieuse qui m'a fait rire


-Attention, Marc, si tu continue je vais devoir répliquer, je répondis malicieusement.


Il souria, ce qui était très beau sur son visage, au passage. Il avait un sourire à faire tomber des cœurs, mais physiquement il ne ressemblait pas à un Don Quichotte Lothario briseurs de ménages. J'aimait bien ça. Non que je soit intéressée par lui, ou peut-être que si, c'est un peu embrouillé dans ma tête avec toutes ces émotions. On décida d'aller faire nos devoirs chez moi, la nuit tombant. Marc me gratifia d'un autre charmant sourire, me rappelant la promesse plus ou moins faites la première fois qu'on s'est vus.


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Vous avez sorti les mouchoirs ? moi aussi :#
Mais ça fini plutôt bien, non ? :smile: