[R2R] Bienvenue à Hendford [Chapitre 1 - 31.07.24]

Salut tout le monde !

J'avais déjà publié mon récit tantôt mais il n'est jamais apparu alors je me demande si c'est un bug ou si j'ai enfreint une règle ? M'enfin, je vais reposter et voir si cette fois, c'est publié !

Donc pour répéter, j'ai démarré un Rags to Riches version vie à la ferme basé sur le concept d'Orianas Simstudio, et ce matin je me suis dit avec nostalgie que d'écrire des histoires, ça me manquait, alors pourquoi pas démarrer le Rags to Riches en mode narratif ? =D

En tout cas, je vous laisse découvrir ! Bonne lecture 😊

Prologue

Je m’appelle Lydia Owlee. Récemment, j’ai eu beaucoup de chagrin. Ma grand-tante adorée, Elise, est décédée. J’avais l’habitude de passer tous mes étés à sa ferme, et elle m’a tout appris. Comment m’occuper des animaux, jardiner, pêcher, et même faire du point-de-croix. Je pense que je n’ai jamais envisagé d’autre vie que d’être fermière à mon tour, et c’est pour cette raison que j’ai demandé à mes parents de me laisser partir pour Hendford-on-Bagley et m’installer chez mon grand-cousin, James, qui a hérité de la ferme d’Elise.

Or, après avoir obtenu l’autorisation de mes chers parents, j’ai appelé James et celui-ci paraissait embarrassé. Il n’a pas refusé que je vienne m’installer à la ferme, mais il semblait considérer que c’était une mauvaise idée. Et pour cause : le sale profiteur, il avait fait raser la demeure et s’était fait bâtir une maison ailleurs, sur la colline.

James semblait honteux de son geste, et pour cause. Moi, je pleurais à chaudes larmes. La maison de mon enfance, la mort d’Elise, le geste égoïste de James… Et j’avais usé de toutes mes économies pour me déplacer jusqu’ici. J’avais changé d’école, avait changé d’adresse, j’avais emballé mes trucs… Et j’arrivais sur un terrain vague qui venait clairement d’être démoli. C’était terrible.

James m’a cependant offert une… solution ? Peut-être que je suis bête d’avoir accepté, mais je me sentais désemparée et démunie. Alors soit.

Si je parvenais à subvenir à mes besoins et à avoir de bonnes notes à l’école malgré ma situation précaire – et merci à lui de ne pas m’avoir proposé un hébergement, hein…. -, et si j’améliorais mon savoir général (c’est-à-dire jouer aux échecs et apprendre à réparer les WC), il me ferait bâtir un logis. J’aurais à acheter moi-même tout le nécessaire pour y vivre, et je devrais même verser une coquette somme de 500 Simflouz à mon grand-cousin pour la peine, mais au moins, j’aurais une petite maison pour survivre.

Par la suite, si je décrochais un baccalauréat en biologie après le lycée, il promettait de me céder les terres de grand-tante Elise. Je pourrais y devenir gardienne d’animaux et intégrer officiellement la communauté d’Hendford-on-Bagley.

Je ne parlai pas de mes soucis à mes parents. Ils n’auraient pas compris que je souhaite rester et ils auraient été inquiets pour moi. Plus qu’un an et je serais majeure, et puis j’avais envie de leur prouver ma valeur, même si une partie de moi savait qu’ils n’en avaient jamais douté.

En ville, les habitants d’Hendford s’entraidaient beaucoup, et les babillard exposés un peu partout dans la région dénotaient du besoin des habitants de se faire aider dans leurs courses. Je saurais me débrouiller si je parvenais à leur être utile, et puis je les connaissais bien ; soit de près, soit de vue, mais tous savaient que j’étais la grand-nièce d’Elise, et je pense que j’obtiendrais un bon accueil.

La pêche ne serait pas un problème, j’aimais ça et j’étais plutôt douée, mais cuire le poisson en contre-partie… J’allais en arracher !

Le terrain vacant n’avait plus d’accès au réseau, et James refusait que j’y pose mes effets personnels d’ici à ce que j’aille prouver ma valeur. Pfft, le sale… Bref. Je n’avais pas droit d’y semer des graines, ni même d’y poser une tente ; je devais vivre de ce que je trouvais dans la nature, et dormir sur les bancs de parc. Tant pis, ça m’allait. Je trouverais une façon de me tirer de cette situation rapidement ; j’étais plutôt déterminée comme personne.

D’ailleurs, Hendford recelait de plantes, et je n’aurais aucune difficulté à me nourrir de poissons et de petits fruits d’ici à pouvoir me loger. J’aimais bien cette idée, au fond ; c’était… romantique. Non ?

Romantique, peut-être, mais mon estomac grondait fort le soir venu, et mes pieds s’égaraient souvent devant la boulangerie de la ville, mais je n’avais pas les moyens de quoique ce soit.

Je rencontrai la mairesse, Lavina Chopra. Elle me souhaita la bienvenue à Hendford et se désola du décès d’Elise et du geste de James. Elle considérait que mon grand-cousin avait trahi la communauté ; la maison d’Elise était l’une des plus anciennes du village, et Elise avait passé sa vie à s’en occuper. Sa mémoire aurait dû être honorée plus respectueusement. Je pleurais devant la passion que je sentais dans le discours de Lavina.

Elle me proposa de faire quelques commissions pour elle. Comme j’étais techniquement une nouvelle habitante, elle souhaitait me confier des tâches qui me permettraient de découvrir le village et de me familiariser avec les résidents. De plus, elle avait besoin de livrer un cadeau à une amie mais n’avait pas le temps de le faire ; est-ce que je pourrais m’en occuper ? Évidemment !

Mais pas ce soir. J’étais arrivé début week-end, et il était maintenant dimanche soir. Je dormais terriblement mal sur le banc de parc qui bordait le lac où j’aimais pêcher dans mon enfance, mais je trouvais une certaine joie à dormir ainsi à ciel ouvert. L’école risquait d’être un défi de taille ; je craignais d’être regardée avec mépris ; je ne sentais pas la rose, mes vêtements étaient dépenaillés et je n’étais pas sur les réseaux sociaux. J’étais un alien, et je m’attendais à ce qu’on me considère ainsi, malheureusement.

Tant pis. C’était ainsi que démarrait ma nouvelle vie, et j’en serais heureuse dans tous les cas.

Merci de votre lecture,

Bonne journée et à bientôt ᓚᘏᗢ