Défi ....Agence immobilière de Juliette multi-constructeurs ..

A mon tour de vous présenter mes élucubrations sur ce superbe défi que nous a concocté @Chrysoreal
Comme je sais que je ne serai pas éliminée, j'ai pris des libertés avec les consignes et je ne vous présenterai pas ce terrain animé. (Pas envie de me prendre la tête à gérer les nains). De plus, j'ai déplacé une porte pour mon marionnettiste. A part ça, je crois avoir joué le jeu à fond, et je vous offre des contes supplémentaires à découvrir, même si mes clins de neuille sont loin de valoir ceux de Chrysoreal.
Je mettrai le terrain en ligne ce soir ID sur la galerie : Fonsine pour ceux que ça intéresse.
Et maintenant, place aux contes !

Il était une fois, deux enfants qui s'étaient enfuis de chez eux pour échapper aux mauvais traitements de leur marâtre. Après avoir passé la nuit dans la forêt, source de mésaventures, des cris joyeux les attirèrent dans une clairière .
- Qui veut des bons, des bons, des bons bonbons ?!
- Moi ! Moi ! Moi ! Moi aussi ! Moi aussi, moi aussi, moi aussi ! Mangez pas tout, j'en veux aussi !
- Ne vous battez pas, il y en aura pour tout le monde !


- Cet endroit est bien curieux. Je me demande où nous sommes. Qu'en penses-tu, gentil chevreuil, mon frère ?
- Nous pourrions poser la question au sculpteur de citrouilles.


Sitôt dit... ils allèrent frapper à la porte de l'atelier mais n'y trouvèrent âme qui vive.


Les enfants n'avaient rien mangé depuis leur départ et ce n'est pas l'infâme brouet que leur avait servi leur marâtre - parce que le chien n'en avait pas voulu- qui leur avait rempli le ventre.
- J'ai grand faim ! dit la fillette. Tu n'as pas faim, petit frère ?
- Oh oui ! On pourrait peut-être manger quelques citrouilles...
- N'y pensez pas malheureux ! Il y a un restaurant juste en face.
- Merci, monsieur l'épouvantail, mais nous n'avons pas d'écus.
- C'est MADAME, d'abord !
Ne vous en faites pas pour l'argent, on vous donnera bien quelque chose. Dans cette contrée, on n'a jamais laissé des enfants mourir de faim.


Le restaurant était encore fermé et le menu affiché sur la cheminée, fit saliver la fillette qui n'en fut que plus affamée.


Heureusement, dans la cuisine, ils trouvèrent des fruits et des gâteaux et purent se sustenter.


Mais la nuit tombant, ils durent se mettre en quête d'un endroit pour se reposer.
- Si nous demandions à cette belle princesse qui a l'air bien pressée ?
(Bah-oui, les princesses, ça court les rues dans les contes)
- Vous avez une chambre au-dessus de la discothèque, mais je ne vous la conseille pas. Sinon, au-dessus du restaurant, mais c'est très spartiate. Enfin, c'est vous qui verrez !
Excusez-moi, je suis encore en retard. Je vais devoir rentrer au château à pied et avec une seule chaussure, ça va poser problème.


- Une discothèque ? C'est quoi, une discothèque ?
- Aucune idée ! Entrons, nous verrons bien.
Un antique gramophone diffusait une douce musique. Les enfants, qui n'avaient jamais rien vu de tel, cherchaient des yeux les musiciens.


Suivant les conseils de la princesse, ils montèrent à l'étage en quête d'une chambre.
- Oh ! Cette chambre est...
- Magnifique !
- Tu trouves ?? Je ne sais pas c'est... angoissant. Je ne serais pas tranquille si je devais dormir ici. Allons plutôt voir au-dessus du restaurant.


Mon petit doigt me dit que la fillette avait raison de se méfier. Les lieux n'étaient pas très accueillants.


Ils traversèrent la rue et découvrirent l'autre chambrée
- Ô comme c'est charmant ! s'écria la fillette.
-Tu trouves pas que ça fait un peu... chambre de pauvre ? Ils s'entassent à trois dans la même...
- S'il y en a pour trois, il y en a pour deux ! Je prends le petit lit et tu pourras t'allonger devant la cheminée.


S'étant bien reposés, au matin, ils prirent le temps de visiter les lieux : le bureau/bibliothèque


et salle de bain. Ils en profitèrent pour faire un brin de toilette.


En sortant, dans le petit matin frileux, ils entendirent sonner un cor de chasse.
- Une chasse ! J'ai trop envie d'y participer. Pressons-nous d'aller rejoindre la troupe, petite sœur.
- Ce n'est pas une très bonne idée. Rappelle-toi que la source t'a rendu chevreuil. Tu tiens vraiment à devenir gibier ? Si nous allions plutôt visiter cette belle maison avec ses toits de verre.
- Comme tu veux, répondit le chevreuil de mauvaise grâce.


Mais au pied de l'escalier, la fillette avisa une boutique et, comme toute femme qui se respecte, elle ne put résister à l'envie d'y jeter un œil.
- D'accord, soupira le chevreuil, on fait ce que tu veux, mais après, c'est moi qui décide.
En se rendant à la belle maison aux toits de verre, la fillette serait bien rentrée aussi dans l'atelier du menuisier/marionnettiste qui se trouvait sur leur chemin, quand elle entendit s'élever une douce mélodie.


"Rrrrosignol, rrrrosignol de mes amours,
Quand ton chant s'élèvera, mon chagrin s'envolera et l'amour viendra peut-être.
le soirrr sous ma fenêtrrrre, reviens, gentil rrrrossignol."
La curiosité l'emporta et elle se dirigea vers la voix qui les mena tout droit à un salon de musique.
- Ne repartez pas sans visiter mon salon de jardin, leur conseilla la princesse après leur avoir offert une tasse de thé.
(Car c'était une princesse, prisonnière de la tour, dont la voix les avait charmés).


Tout dans le salon de jardin rappelait l'amour de la princesse pour son bel oiseau.
- Tu crois que c'est un vrai oiseau ? Je ne serais pas surpris qu'il ait été victime d'un sort, comme moi , mais je n'ai rien vu qui ressemble de près ou de loin à de la sorcellerie par ici, dit le chevreuil.


- C'est que tu n'as pas bien regardé dans la boutique, mais qui dit sorcellerie, dit chaudron, fioles, potions... Si tu m'en crois, tout ça doit se cacher au sous-sol car j'ai vu un escalier à côté du restaurant qui semblait mener sous la terre, répondit la fillette.
Après avoir erré longtemps dans d'interminables couloirs, ils aboutirent à l'antre des sorciers, qui heureusement était vide.


Ils prirent la première porte venue et arrivèrent auprès d'une immense fontaine.
Il y avait bien une porte de sortie, mais elle était gardée par un redoutable dragon.
- Si tu m'en crois, nous ferions mieux de faire demi-tour, suggéra la fillette.
- Mais... nous avons tellement tourné et re-tourné dans ce souterrain. Comment pourrons-nous retrouver notre chemin ? Objecta le chevreuil.
- Tu préfères affronter le dragon ? Ne crains rien, je connais mes classiques : j'ai semé des petits cailloux, retrouver la sortie ne nous posera pas problème.
- Et... je pourrai rejoindre la chasse ?


Décidément, il y tenait. Qu'allait-il se passer s'ils rejoignaient les chasseurs ?
Mais ça, c'est encore une autre histoire !
Les plans


Alors, combien de contes avez-vous reconnus ? Pour ceux du défi, j'ai pensé à :

Un petit mot pour les deux défis que je n'ai pas commentés.
@Cracotte tes extérieurs sont superbes et j'aime trop ton squelette à tête de citrouille. Sinon, ce que j'ai préféré, c'est le bar avec vue sur la terrasse. J'irais bien y boire un verre en écoutant la musique. Je ne dirai pas que je n'ai pas aimé ta chambre du riche, (la mienne y ressemble beaucoup, mais c'est un pur hasard). Peut-être as-tu comme moi été inspirée par Barbe-bleue (les clés, la couleur rouge)
@Simestelle0 j'ai adoré ton entrée en matière, mais je ne te remercie pas de m'avoir collé cette chanson dans la tête, bobidibi bidibouh, la vilaine ! Ce qui m'a le plus séduit, c'est l'atelier de préparation d'élixirs, (d'autant que j'ai un peu bâclé le mien, trop hâte d'en finir enfin). J'ai également apprécié l'îlot central dans la cuisine.
En tous cas vous avez relevé le défi haut-la-main, bravo !