[HP - TERMINÉ] **Les mercenaires de l'impossible** - Chapitre 13 - 06/10/22

@Cendre_Mge
J’ai choisi le plus mal en point pour ne pas avoir un mort sur les bras dès le premier jour. Imagine qu’elle meure de peur. Je ne sais pas si c’est possible en jeu mais ça ne m’étonnerait pas. On peut bien mourir de rire dans les sims ! :D

Pour les vampires, je n’ai pas vu ça de la même façon que toi car je me suis dit qu’ils avaient toute la nourriture qu’il faut sur place si jamais ils avaient trop faim (et dans les sims, on ne meurt pas d’une morsure de vampire à moins d’avoir un mod) Donc ça ne m’inquiétait pas du tout. :smile:
Oui, le papier peint m’a fait de l’œil et j’ai décidé de l’exploiter. :wink:

Mais non, Yoram n’est pas détestable. C’est juste que Doreen ne l’aime pas. :sweat_smile:

Effectivement, Odely et Ancelin semble avoir des souvenirs en commun avec une certaine habitante des lieux... On en saura plus un peu plus tard.

Opaline est bien fascinée par le portrait de Guidry, en effet.
Merci pour mon petit tableau. :blush:


@Bab
Merci beaucoup. :smile: On rentre dans l’ambiance doucement car il ne s’est encore rien passé d’extraordinaire et je suis comme toi, je pressens que quelque chose va arriver (enfin, j’espère !). :smirk:
En tous cas, merci de ta confiance. J’ai une grosse pression pour satisfaire vos attentes, maintenant ! :blush:


@Idjya
Merci pour mes personnages. J’espère vraiment vous tenir en haleine un moment mais ce challenge sera beaucoup plus court que le VDC, je pense. :wink:
Quand tu as écrit ton commentaire, tu n’avais pas encore tes personnages, mais maintenant, tu les as, alors courage à eux ! Ils avancent bien (et plutôt deux fois qu'une :wink:


@oiseaudelune
Merci pour ce cri de joie ! :smiley:
Le seul qui ne connaisse pas les autres est Amaël. Donc, oui, ils forment une équipe rodée même si certains s’entendent mieux avec les uns que les autres.

C’est sûr, Yoram risque d’être vraiment déçu. Je ne sais pas pourquoi mais ce sim passe son temps à jouer sur son téléphone (je pensais que c’était désactivé avec le hors réseau, mais non). Du coup, j’ai été obligé d’inventer un truc pour expliquer ça. :smirk:

Je te remercie de trouver subtile la façon dont j’amène les règles. J’essaye de les glisser au fur et à mesure de manière à ce que ceux qui n’ont pas lu les règles du défi, comprennent le pourquoi de certaines choses. :blush:

Haha, oui, Odely et Ancelin connaissent Tempérance. On en saura plus, plus tard, pour les détails. :wink:

Doreen est sauvée, elle peut arpenter les rues de la ville de Forgotten Hollow mais la présence sera toujours omniprésente... >:) mouahahaha

Mais quel rire glacial et maléfique ! ça fait froid dans le dos ! :naughty:

Merci pour mon petit conseil dans le jardin et pour la main de Guidry. Héhé, mes pauvres sims ne savent pas encore à quel point cette main est utile, et moi non plus du reste (pour le moment, elle est inactive) mais moi, je ne vais pas la jeter ! :tongue:

Je suis vraiment heureuse que mon histoire te plaise ainsi que mon petit groupe. Et si, en plus, tu aimes mes photos, je suis comblée. :smiley:
C'est vrai que c’est bien d’avoir chaque jour le point de vue de l’un d’entre eux. Je me demande qui a bien pu avoir cette idée ! hihi Bisous :kissing_heart:

PS : Merci pour le fichier. Je me suis carrément amusée à reproduire les couleurs que tu avais utilisées pour les pièces de l’hôpital en vues plan. Celui de l’aérogare est vraiment très bien.


@Eljisim
C’est bien ce que je pensais (concernant le kava ! ) :mrgreen:

Oui, pour les humeurs, c’est un peu bizarre parfois... Odely avait quand même les moodlets « seismophobe » et « vaudou » à côté de ses humeurs vertes bien qu’elle ait des émotions réduites (niveau 2 émotions supprimées).
Amaël, je ne comprends pas... Il est humain et, même pas un petit truc pour l’impressionner ! ça ne va pas durer, crois-moi. :smirk:
Quant à Ancelin, ses émotions sont complètement annihilées (niveau 3 émotions anéanties). C’est donc normal. Tu as bien compris, les émotions, c’est pour les mortels ! :D

Odely et Ancelin sont déjà venus à l’hôpital et cette « elle » qu’ils ont croisée était bien Tempérance. Je commence à y faire référence dans le chapitre d’aujourd’hui. :smile:

AAAARGH !! Fallait me le donner, l'argent, si vous n'en vouliez pas !!

J’aurais bien voulu, figure-toi mais... TROP TARD ! :innocent:
Cette histoire d’argent, c’est un peu pour expliquer pourquoi les mercenaires doivent galérer et se débrouiller par eux-mêmes. Oui, je sais, ça ne se fait pas. Qui irait jeter de l’argent dans un lac ou le flamber dans une cheminée ? Nos chers sims, bien sûr. :neutral:

Le petit tableau va se remplir doucement mais sûrement, ne t’en fais pas.
Non, mes sims ne sont pas vierges de compétences et, étant donné que le challenge permet de jouer des sims avec des compétences, une réputation ou autre, et que j’avais déjà joué avec mes sims sur d’autres parties, cela m’aura évité d’avoir à les remettre à zéro.

Voilà leurs compétences :



@Elinoee
Tu as raison, la vie des sims est bien mystérieuse :wink:

Je pense qu’ils sont tous un atout pour le groupe, même Yoram. Doreen ne l’aime pas mais ça n’engage que Doreen. Elle n’est pas objective en ce qui concerne Yoram. :sweat_smile:

Opaline rêve de romantisme, c’est certain. Je ne sais pas si elle va ou non craquer sur le « vrai » Guidry mais en tous cas, elle aime bien son tableau ! :blush:
Elle a de gros problèmes d’hydratation. Heureusement qu’il y a les chutes d’eau en bouteille, et encore, j’ai l’impression qu’elle s’en sert vraiment à la dernière minute. Et il ne faudrait pas que les autres aillent boire dedans. :neutral:

C’est vrai qu’avec leurs pouvoirs, Odely et Ancelin sont quand même moins fragiles que les autres et, il n’y aura pas de couac lié au soleil puisqu’ils ont une résistance parfaite au soleil. :naughty:

Fantine est une fille gentille et positive. Ce sont ses côtés joyeux et extraverti qui ressortent. J’espère qu’elle ne déprimera pas trop. Je note qu’elle te plait. :smiley:
Audric est dans l’ombre pour le moment mais son tour va venir. :blush:


@Arcaluce
Figure-toi que pour le latin, j’en suis au même stade que toi. C’est pour cela que j’ai parlé d’une langue qui s’approchait du latin (mais qui n’en était pas). Ainsi je ne heurte personne si ma « google traduction » est mauvaise. Et pour certaines phrases, je pense qu’elle l’est. :grimace:

Merci pour la petite injonction sur les murs. Comme je l’ai dit plus haut à Cendre_Mge, j’ai voulu exploiter le papier peint sur lequel semblent avoir été accrochés toute sortes de documents (ou des coupures de presse) :wink:

Tu as raison, le plan d’action de quartier aurait été le bienvenu dans ce challenge. En attendant, ma petite troupe s’organise comme elle peut. Elle a déjà facilité la tâche pour la future et hypothétique collecte des déchets, en déposant tout devant le pas de la porte. Ce n’est pas très écolo mais ça débarrasse les locaux. Et, étant donné que Monsieur le Maire est avec eux, il n’y aura pas d’amende ! :mrgreen:

J’ai adoré le nom que tu as donné à la boutique. Je m’en servirai peut-être. :wink:

Je ne sais pas si on peut parler de confiance, mais certains personnages semblent plus sensibles aux évènements qui se produisent dans l’hôpital. On verra le, ou lesquels, deviendra le gardien de la main. :smile:


@Pascalimsette
C'est vrai que l'on dit que le chiffre 7 est mgique, ou encore sacré, et qu'il porte bonheur. Alors j'espère qu'il portera bonheur à ma petite équipe, mais ça, c'est moins sûr :grimace:

On verra si Amaël peut revenir vers sa fille, et, si oui, sous quelle forme... :mrgreen:

Wow, j'ai créé une simette qui ressemble à une personne IRL ! :blush: J'imagine que si tu aimes bien Doreen, c'est que ta fleuriste est quelqu'un de gentil :smile:

Merci pour mes mercenaires. Ils ont bien besoin de courage ! :smiley:


Et maintenant la suite...

*** *** *** *** *** *** ***

Point de vue de Doreen
A peine avais-je franchi les portes de l’hôpital que ma paranoïa et ma colère s’envolèrent et que je me sentis mieux.
La nature s’offrait à moi, magnifique et resplendissante. Je respirais le grand air de cette vallée coincée entre les montagnes et avançais, le pas léger, jusqu’à un lac dans lequel se jetait une merveilleuse cascade.


Je lançai une ligne, sereine. J’étais bien. C’était la première fois que je me sentais ainsi depuis ce matin et j’avais l’impression de retrouver ma capacité à respirer.


J’attrapai même quelques petits poissons, oh pas énormes, mais ils pourraient faire une belle friture ce soir. Cela me revigora.


J’arpentai donc les rues de la ville, confiante, à la recherche de nourriture et de ce qui pourrait nous rapporter un peu d’argent.
Il y avait bien quelques plantations ici et là, mais aucune n’était arrivée à maturité. Ce n’était pas si grave car elles le seraient bientôt et nous pourrions en cueillir les fruits.


Heureusement, les petites roches de la bourgade me donnèrent moins de soucis et je pus en récupérer quelques trésors insoupçonnés.
Je trouvai sans difficulté la boutique dont nous avait parlé Amaël et réussit à lui revendre la petite statuette et le saphir que j’avais trouvés. Il me convainquit aussi de lui abandonner mes poissons rouges pour les empailler mais refusa clairement le parchemin que je lui tendis.


Lorsque je rejoignis l’hôpital, plus riche de quelques quatre-vingt-dix simflouz, il faisait presque nuit et je pus constater que l’équipe avait certainement bien avancer pour déblayer les ordures, car elles trônaient, en tas abjects, à gauche de l’entrée.


A droite, avaient été déposés tous les déchets verts.


La réception sentait le propre et les fissures dans les murs avaient toutes été rebouchées. La peur commençait à m’envahir à nouveau mais, au moins, elle le faisait dans un environnement beaucoup plus agréable.


Je regardai la cire de bougie qui se trouvait près de la drôle de main en me disant que j’en ferais peut-être des bougies pour nous éclairer ce soir. Cette cire ne ressemblait à aucune de celles que j’avais eue l’occasion de manipuler mais elle me paraissait malléable.


Amaël semblait fatigué et s’assit lourdement sur le fauteuil. Il avait les traits cernés et le regard éteint.
- Je ne sais pas du tout comment on va s’en sortir... Vous voyez toutes ces machettes ? Ancelin et Fantine vont les revendre à la boutique du coin. Mais ce ne sera pas suffisant... Nous n’avons presque rien dans le ventre, hormis la peur omniprésente, et nous nous sommes exténués toute la journée à rendre l’endroit propre. Nous allons nous affaiblir, chaque jour qui passera.
Je tentai de remonter tant bien que mal le moral du Maire mais celui-ci semblait au plus bas et rien de ce que j’aurais pu lui dire ne l’aurait apaisé.


Pourtant, le soir venu, tout le monde parut reprendre espoir. J’avais réussi à fabriquer des bougies avec la cire trouvée sur le comptoir de la réception et, bien que leurs mèches aient été différentes de celles que je modelais d’ordinaire, elles paraissaient offrir à tout le monde une trêve émotionnelle que je pouvais aussi ressentir. La peur s’éloignait, la colère s’atténuait et la stupeur hébétée disparaissait du visage de mes amis.


Je n’en connaissais pas la raison mais ces bougies devaient être sûrement magiques. Odely m’en remercia pour avoir apporté à l’équipe un moment de sérénité, puis elle me dit qu’Opaline et elle avait encore traduit un passage des manuscrits écrits au mur : « E mensa spiritualismi veritas veniet », ce qui voulait dire « De la table de nécromancie, viendra la vérité. ». Un autre passage stipulait que nous ne pouvions acheter de nourriture et que celle-ci devrait être le fruit de notre labeur... Je commençais à en vouloir à ces murs.
Odely m’annonça donc, qu’avec l’accord de tous, nous allions donc acheter une table de nécromancie et nous en servir. Nous avions récolté 666 simflouz entre la vente de mes objets et les six machettes. 666... le nombre de la Bête... Est-ce que personne ne réalisait que posséder une table de spiritisme grâce à ce chiffre maudit, allait nous conduire à la catastrophe ?



Audric s’était porté volontaire pour aller chercher la table. En tant que jeteur de sort, il était le plus qualifié pour estimer si le vendeur était honnête et ne cherchait pas à écouler de la camelote sans valeur. Il nous la ramena vers vingt-deux heures. Nous avions poussé la réception avant de la placer au centre de la pièce puis Audric avait filé, nous laissant, Odely, Amaël, Fantine et moi, devant cette table aux allures de oui-ja.
Tous les autres avaient préféré partir, trop apeurés par l’inauguration trop proche de cet objet magique.


Odely avait insisté pour que ce soit moi qui mène la séance, mais il y avait trop de parasites ambiants et, lorsque j’entends parasites, je parle de Fantine qui bavassait, imperméable à l’énergie que j’étais en train de fournir.


Le pompon arriva avec Opaline qui trouva la situation presque drôle et jugea bon de prendre à la légère des croyances magiques auxquelles elle n’adhérait pas. Odely demanda à Fantine et Opaline de se taire et je demandai à Odely d’éteindre les bougies bleutées.
Mais les bougies rassuraient tout le monde et Odely ne voulut pas les éteindre. Pour avoir déjà utilisé ce genre de table dans le passé, je savais qu’il était impératif de produire un cercle magique parfait mais je n’y parvins pas à cause de toutes ces ondes négatives autour de moi, et surtout, j’eus très peur du message que je perçus et que je fus la seule à entendre. Il y avait ici un esprit vraiment malveillant.
La séance de spiritisme fut un flop.



Odely s’était levée, en colère, puis s’était dirigée à vitesse de l’éclair vers le corridor est, près de l’escalier. Je l’avais rejointe peu de temps après et l’avais trouvée figée devant le tableau d’une vieille maison.
- Tu crois que ce manoir est celui de Tempérance ? me demanda-t-elle.
Je restai interdite. C’était la première fois que j’entendais ce nom.


Je la regardai en souriant bêtement, espérant qu’elle me donnât quelques explications :
- Qui est Tempérance ?
- Une femme qui a vécu ici alors que l’hôpital n’était pas encore construit... Elle a fait le malheur de l’homme qu’elle aimait... puis le mien...


Je ne parvins pas à en savoir davantage et m’échappai au jardin pour m’occuper du peu de plantes que nous avions.
Je sentis alors son regard posé sur moi... Ancelin.


La faim commençait certainement à entamer sa raison et je savais de quoi il était capable dans ces moments-là. Le problème est qu’il n’y avait pas beaucoup de plasma frais dans les environs... à part nous.
Heureusement que j’avais décidé de m’occuper de cet arbre à plasma en tout premier lieu. J’espère que cela suffirait à le calmer.


Il se faisait tard et tout le monde avait choisi d’aller dormir, profitant le la lueur bienveillante des bougies bleutées.
Moi, je n’y arriverais pas sans avoir d’abord donné quelque chose à mon estomac. Il me tiraillait et mon dernier repas datait de ce matin, avant d’arriver dans ce lieu de perdition.


J’avais jeté mon dévolu sur un avocat que j’avais fraîchement cueilli, mais c’était un mets dont je ne raffolais pas et j’hésitais encore à le porter à ma bouche lorsque quelques gargouillis me rappelèrent à quel point j’étais affamée. J’en avalais d’abord une bouchée qui me rebuta puis fermait les yeux avant de l'avaler tout entier.
Je voyais bien qu’Odely m’observait et j’aurais donné cher pour pouvoir lire dans ses pensées.