EA FC : moyens colossaux, netcode daté, peering limité – il est temps d’investir
Bonjour,
C’est encore moi, suite à mon précédent message où j’expliquais que ma connexion est excellente et stable :
- Ping moyen 5-10 ms vers Paris,
- Moins de 30 ms vers les serveurs européens,
- Zéro perte de paquets et jitter quasi nul.
Autrement dit, mon FAI et mon installation ne sont pas la cause des problèmes que je rencontre.
💰 Des moyens financiers colossaux… mais peu d’investissement réseau
EA FC génère 1,8 à 2 milliards $ de revenus annuels (principalement via Ultimate Team), avec des marges considérables.
Avec une telle puissance financière, rien n’empêcherait EA :
- de mettre en place de vrais serveurs dédiés pour toutes les régions,
- de multiplier les accords de peering directs avec les FAI majeurs (Orange, Free, Bouygues, SFR…),
- et de moderniser le netcode pour améliorer la réactivité en ligne.
📡 Infrastructure actuelle : datée et insuffisante
- Serveurs hybrides : EA FC ne repose pas toujours sur du serveur dédié pur. Certains matchs passent par une architecture hybride qui peut introduire des délais supplémentaires.
- Peering limité : contrairement à Epic Games (Fortnite) ou Riot Games (Valorant), EA ne dispose pas de connexions directes et optimisées avec les gros fournisseurs d’accès. Résultat : le trafic passe par plus de “sauts” réseau, augmentant la latence et l’instabilité.
- Localisation des serveurs : peu d’options, et une couverture géographique parfois insuffisante pour certains pays.
🖥️ Un netcode réseau peu adapté au foot compétitif
EA FC tourne encore sur Frostbite, un moteur pensé à l’origine pour Battlefield.
Son netcode n’est pas optimisé pour des échanges constants et ultra-rapides de données sur des inputs précis comme l’exige un jeu compétitif 1v1.
Conséquences fréquentes :
- Déphasage : ce que le joueur voit à l’écran n’est pas parfaitement synchronisé avec ce que le serveur calcule (joueurs qui semblent “glisser” ou réagir après un temps de latence).
- Inputs retardés : même avec un ping de 5-10 ms en France (Paris) et <30 ms vers des serveurs européens, le ressenti peut être lourd et imprécis.
- Incohérences visuelles : passes ou tacles qui semblent arriver après un temps de latence, ou animations qui se déclenchent après l’action réelle.
📌 Conclusion
Les moyens financiers sont là. Le savoir-faire technique existe (Fortnite, Valorant, prouvent qu’un netcode fluide et un peering optimisé sont possibles).
Si EA investissait dans :
- un réseau serveur 100 % dédié pour EA FC,
- des accords de peering étendus avec les FAI,
- et un netcode moderne adapté au football,
l’expérience en ligne serait enfin à la hauteur des attentes… et des revenus générés.
Qui ici subit les mêmes problèmes ?