J'ai écrit cette histoire autour du challenge "Nature et Libertés" (NEL) qui a été créé par @Elinoee
Voici l'introduction du challenge. J'ai copié/collé les propos d'Elinoee :
"Ce challenge a été conçu afin de faire vivre nos sims en autosuffisance, que ce soit pour leur nourriture, leur consommation d’eau et d’électricité ou même leur ameublement, leur déco et leurs vêtements. Ils seront également soucieux de la nature et feront de leur mieux pour la préserver.
Le challenge se joue sur neuf générations, et chacune a ses propres objectifs qui s'additionnent aux règles de base, qui sont, elles, valables tout au long du challenge. Les extensions nécessaires sont Vie à la campagne et Saisons, les extensions conseillées (selon les générations, sinon il faudra adapter le challenge) sont Ecologie, Destination nature, Iles paradisiaques, Au Travail, Mariage, kit Tricot de pro et kit Mini Maisons."
Lorsque j'ai commencé le challenge, je ne comptais pas en écrire une histoire, mais plutôt une avancée, une progression. Mais, je n'ai pas su résisté et, au fil des chapitres, la progression s'est transformée en histoire. Je vous laisse la découvrir. (et, pour une fois, j'ai choisi un homme pour challenger !)🙂
Ce jour-là, je récoltai, pour la première fois, du miel dans notre ruche. J’étais en pleine forme. Avec le deuxième trimestre de ma grossesse, toutes les nausées s’étaient envolées et je me sentais beaucoup mieux.
Maman s’était remise à tricoter de plus belle, pour faire une grenouillère au bébé à venir. - Tu sais si c’est un garçon ou une fille ? - Je ne sais pas, mon chéri. Louis et Juliane veulent avoir la surprise.
Malgré ma grossesse, et au grand dam de Louis, je continuais à me rendre à Evergreen Harbor pour fouiller la benne de Port Promise. Il tenait absolument à m’accompagner, au cas où je tomberai dedans, et que je n’arriverais pas à en ressortir. - Laisse-moi y aller à ta place. - Je préfère le faire moi-même. J’ai plus l’habitude. - Mais tu as vu la gymnastique que tu es obligée de faire, dans ton état...
Il n’avait pas tort. Je me rendais bien compte que ça devenait de plus en plus compliqué, mais tant que je pourrais le faire, je le ferai. Malgré tout, j’appréciais beaucoup la façon dont Louis prenait soin de moi.
Notre petite vie à quatre s’organisait bien, et Louis avait définitivement conquis mes parents, tout comme il était conquis par leur gentillesse.
Chaque soir, nous avions pris l’habitude de nous retrouver pour partager une partie de cartes. Nous étions une vraie famille.
Ce matin-là, Papa et moi travaillions au jardin. Il faisait très beau, et encore très chaud. Il m’avait fait un beau sourire, en me disant que la grossesse m’allait à ravir, puis il s’était dirigé vers le verger, pour s’occuper des ananas.
Lorsque j’arrivai à sa hauteur, je le découvris, allongé entre les arbres.
Personne ne se rendit compte de rien. Maman tricotait à l’intérieur.
Et Louis avait joyeusement fertilisé le buisson.
J’étais donc toute seule, lorsque la Faucheuse approcha pour prendre l’âme de Papa.
Maman ne se remettait pas de sa mort. Elle erra, comme une âme en peine, pendant des jours, et ne cessait de pleurer.
Un jour, elle s’arrêta, mais elle passait son temps, assise près de la tombe de mon père, si triste que je ne savais plus quoi faire pour la soulager. Elle m’inquiétait beaucoup.
C’est Louis qui me conseilla de lui donner un de ces remèdes contre la tristesse, que je vendais si bien à mes clients. Je ne sais même pas pourquoi je n’y avais pas pensé avant. Il avait fallu que j’en refasse, car je n’en avais plus en stock.
Louis évacuait sa peine dans la musique, certes tristounette, en ces temps de deuil, et je me rendis compte que fabriquer mes onguents, était un bon exutoire à mon chagrin. Je décidais de fabriquer un remède pour chacun d’entre nous.
Louis et moi appliquâmes la pommade, mais Maman refusait de s’en servir. Elle disait qu’elle ne voulait pas oublier Papa. Alors, je revenais à la charge, régulièrement, pour qu’elle entende raison. - Tune l’oublieras pas. Je ne l’ai pas oublié, moi, et pourtant, j’ai pris le remède. Ton chagrin sera toujours là, mais cela te permettra de te sentir mieux. Maman... s’il-te-plait... Fais-le pour moi.
Elle finit par m’écouter, se saisit de l’onguent et l’étala sur son bras.
Quelques jours plus tard, et après une nouvelle application, elle laissa Papa s’en aller.
Deux mois et demi plus tard, la vie dans notre maisonnée, reprit un cours normal. Papa nous manquait, bien sûr, mais nous arrivions à faire face. J’étais à mon huitième mois de grossesse, et j’étais toujours en forme.
Maman aussi, allait beaucoup mieux. Elle s’était remise à tricoter et ne parlait que de son futur petit-enfant. Je crois que c’est cela qui la faisait tenir. - Qu’est-ce que tu fais, ma chérie ? - Je me lance dans les conserves. Louis m’a donné les vieilles recettes de sa grand-mère. - Oh, mais c’est une très bonne idée !
- Oui, dans sa famille, ils préparaient toujours des conserves en prévision d’hivers trop rigoureux. Ça nous évitera de galérer, si plus rien ne sort de terre, cet hiver.
Le lendemain, Maman vint m’offrir les grenouillères qu’elle avait finalement achevées. Elle en avait fait deux : une rose et une bleue. Elle avait envisagé toutes les solutions. J’étais tellement heureuse de la voir retrouver le sourire.
- Tu sais ce qui allège ma peine ? me demanda-t-elle sans vraiment attendre de réponse, ton père est parti au milieu de son jardin. Il aimait tellement son jardin. Je suis sûre qu’il est heureux, là où il est.
- J’en suis certaine, Maman.
Louis et moi avions décidé d’emmener Maman camper, quelques jours, à Granite Falls, avec nous. Le temps s’t prêtait, et nous avions tous besoin de changer un peu d’air.
Sa rencontre avec Sophie, mon amie l’ermite, lui fut très bénéfique.
Elle resta avec elle, de longues heures, à l’écouter parler du bienfait des plantes, et de leur pouvoir guérisseur, pendant que Louis pêchait et que j’allais à la chasse aux scarabées.
Cet été-là, j’avais initié Louis à pister et attraper les insectes.
Il fut un peu réticent, au début, préférant se tenir à distance raisonnable de ces petites bêtes inoffensives, mais, petit à petit, il s’approcha et observa avec grand intérêt, la façon dont je m’y prenais.
A la fin de notre séjour, il finit, lui aussi par se prendre au jeu, et captura avec succès, quelques magnifiques lucioles.
Quelques jours après notre retour à la maison, Louis fêta ses quarante ans. Maman avait tenu à préparer, elle-même, le gâteau pour cette occasion.
La semaine prochaine, ce serait à moi de souffler mes bougies, et j’espérais de tout cœur que notre bébé vienne au monde, avant cela.
Maman s’était mise dans la tête de m’apprendre à tricoter. Je n’osais pas le lui dire, pour ne pas la froisser, alors que je savais que cela la rendait heureuse, mais je n’étais pas du tout passionnée par cette discipline manuelle. Je préférais, de loin, le point de croix.
Heureusement, ce jour-là, j’échappai à son cours, car un petit être décida que le moment était venu, de pointer le bout de son nez.
Je mis au monde une petite fille que nous appelâmes Phoebe.
Chapitre12/ Juliane - Dans les yeux d'une bambinette
Maman s’éteignit un beau jour d’automne. Elle avait vécu heureuse, entourée de sa famille, jusqu’à la fin, et avait pu profiter pleinement de la joie d’être grand-mère.
Elle avait même goûté au bonheur d’être draguée, alors que nous nous étions rendues, toutes les deux, à la foire de Finchwich, un samedi après-midi. Maman n’avait pas donné suite aux avances du charmant monsieur, mais elle m’avait avoué s’être sentie à nouveau belle et désirable, malgré tout.
Phoebe était une petite fille épanouie qui adorait courir partout dans la maison, ou dans le jardin. Elle y cueillait des fleurs qu’elle allait ensuite donner fièrement à sa mamie, pour qu’elle fasse de jolis bouquets pour décorer la maison.
Et Maman n’avait pas été avare de cadeaux. Nous lui devions le magnifique toboggan qui avait trouvé sa place sur notre terrain, et qui avait fait de notre fille, la plus heureuse fillette du quartier.
Phoebe n’avait pas été avare de câlins pour la remercier.
Maman lui avait également offert un jouet qu’elle avait tricoté spécialement pour elle. Elle l’avait emballé, à la manière des poupées russes, si bien que notre bambinette avait dû ouvrir plusieurs boîtes avant de trouver son cadeau. Elle avait trouvé ça très drôle.
La petite poupée de tricot, de sa Mamie, ne la quittait plus. Elle en avait fait son jouet préféré, et elle ne l’abandonnait que lorsque Maman lui proposait une partie de toboggan, ou qu’elle acceptait de jouer aux princesses, avec sa petite fille
Nous avions fêté mes quarante ans quelques jours avant de partir à Granite Falls.
Maman avait été très enthousiaste à l’idée de ces petites vacances en famille.
Phoebe avait beaucoup aimé son séjour à Granite Falls. Elle m’avait suivi partout, ramassant chaque bout de papier ou détritus qu’elle trouvait en chemin, pour les jeter dans la poubelle la plus proche. Mais ce qui l’intriguait le plus, c’était de me voir attraper des insectes.
Phoebe était une enfant qui s’intéressait sincèrement à tout ce qu’elle voyait, et qu’elle ne connaissait pas. Elle avait même trouvé le moyen de lier une amitié, avec un ours, ce que je n’aurais jamais fait, croyez-moi. Chaque jour à Granite Falls, avait été pour elle, une aventure.
Pendant que notre fille allait de découvertes en découvertes, à mes côtés, Louis avait retrouvé son passe-temps favori en pêchant, et Maman tricotait tranquillement au campement, après avoir fait sa marche quotidienne dans la forêt.
Nous nous retrouvions tous les soirs pour déguster le poisson du jour, fièrement ramené par mon mari, puis nous discutions quelques heures autour du feu de camp. Phoebe s’endormait très tôt, épuisée par ses journées à gambader, nous laissant entre adultes pour profiter de la sérénité de la nuit tombée.
Le lendemain, c’était reparti pour une nouvelle exploration. Phoebe était tombée sous le charme des feux-follets qu’elle avait trouvés « crô beaux ! ».
Elle m’avait encouragée à attraper un phasme qui avait bien failli m’échapper.
Et c’est aussi à Granite Falls, que ma fille eut la chance, alors que l’hiver n’avait pas encore pointé le bout de son nez, de voir sa première neige tomber. Je dois dire que j’étais secrètement fière qu’elle soit aussi enjouée face à toutes ces merveilles de la nature. Elles nous offraient tant de beauté.
Malheureusement, la neige à Granite Falls, j’avais déjà donné, et je savais que la situation pourrait devenir bien rude, pour une bambinette, et une personne de l’âge de Maman.
Nous étions donc tous mis d’accord pour lever le camp, et rentrer à Glimmerbrook.
Maman décéda peu de temps après notre retour. Nous l’enterrâmes auprès de Papa, et eûmes beaucoup de mal à faire notre deuil, mais aujourd’hui, nous y sommes parvenus.
Phoebe s’est remise à jouer de bon cœur, et à nettoyer tout ce qui se trouvait sur notre passage, lorsque nous partions en promenade.
Malgré tout, depuis le décès de Maman, nous avions observé, Louis et moi, que notre fille avait développé un caractère de cochon. Il pouvait lui arriver de piquer des colères pour peu de choses. Le médecin nous avait dit de lui laisser le temps. Alors, quand elle râlait, avec les larmes aux yeux, parce que le tas de feuilles que je faisais n’était pas assez grand, je lui faisais plaisir.
Et mon cœur de Maman était gonflé de joie et d’amour, d’avoir pu la faire sourire à nouveau.
Mais nous ne pouvions pas toujours accéder à ses caprices. Cette fois-là, elle avait eu une saute d’humeur, à se rouler par terre, car elle voulait absolument jouer avec la machine à fabriquer. Pour sa sécurité, Louis n’avait pu l’y autoriser, mais il avait trouvé une parade qui avait apaisé, et le père, et la fille. Louis lui avait montré, une par une, toutes les icônes dont il se servait pour fabriquer des meubles, ou de pièces écologiques. Phoebe avait écouté, fascinée par les couleurs qui apparaissaient sur l’interface de la machine, puis elle lui avait donné un nom : Ecolia. Parce que Louis lui avait beaucoup parlé d’écologie. Je crois que Papa aurait été heureux d’entendre ça.
Après cet incident, nous n’avons plus jamais eu à combattre les fantaisies de notre fille, enfin... sauf celles inhérentes à son âge, bien sûr. Elle reprit goût à courir partout, même sous la pluie, à sauter dans les flaques, et s’éclabousser en riant. C’était tellement amusant pour elle, et tellement rassurant pour nous.
Je l’avais même surprise, à raconter des blagues à notre lama. La vie avait repris ses droits.
Un matin, de bonne heure, alors que je m’activais au jardin, Louis vint me chercher, complètement désopilé d’avoir trouvé l’interface d’Ecolia, brisée. En y regardant de plus près, il me sembla apercevoir un message, à peine lisible sur la vitre... « Je t’aime... ». Sûrement un vieux message de mon père à ma mère...
J’entrepris de réparer immédiatement la machine à fabriquer, qui comptait autant pour Louis, qu’elle avait, en son temps, compté pour mon père.
Nous n’avons jamais su ce qui avait pu provoquer ces dégâts. Heureusement, ils étaient facilement réparables. Cela restera sans doute un mystère...
Contente de revoir l'histoire de ta petite famille "nature "par ici; tu as donc l'intention de continuer le challenge? J'aimerais bien aussi reprendre ma partie "Nature et libertés" un de ces jours!
@Elinoee Coucou ! Oui, j'envisage sérieusement de le continuer. J'aime beaucoup ce challenge, et j'aime beaucoup cette partie, alors, oui, il va y avoir une suite à cette histoire. Ce sera sur le nouveau forum 😊😘
Phoebe avait attendu son anniversaire toute la journée. Elle avait hâte de grandir, d’aller à l’école, d’apprendre de nouvelles choses, et de se faire plein d’amis.
L’école lui plaisait beaucoup. Elle avait énormément de facilité avec les mathématiques et les sciences, mais elle éprouvait des difficultés en simlish et nous devions, Louis et moi, lui apporter fréquemment notre aide afin qu’elle puisse conserver la moyenne.
Notre fille aimait toujours jouer dans les tas de feuilles, alors, souvent, elle se proposait pour ratisser le jardin. Avec ces feuilles tombées au sol, elle érigeait de véritables montagnes colorées pour ensuite jouer dedans pendant des heures.
Elle montrait le plus grand intérêt pour notre vie autarcique, s’attachant à aider au jardinage ou à la cuisine, et elle posait énormément de questions plus pertinentes, les unes que les autres, sur la meilleure façon d’agir afin de préserver notre mode de vie.
Certes, Phoebe avait été sensibilisée à l’écologie et à la préservation de la nature en général, dès son plus jeune âge mais elle apprenait au fur et à mesure, et parfois, ses petites erreurs pouvaient avoir des conséquences inattendues.
L’hiver avait fini par arriver sur Glimmerbrook, encore plus rude que l’hiver précédent. Nous fûmes alors tous heureux de trouver toutes les conserves que j’avais pu réaliser avant qu’il ne s’installe vraiment, et qui me permettaient de proposer à ma famille des plats d’hiver réconfortants.
Nos activités extérieures furent considérablement ralenties par le gel et le froid, mais je n’oubliais jamais de nourrir Toudoux, notre lama préféré. Phoebe s’était découvert, cet hiver-là, une vraie passion pour la réalisation des bonhommes de neige. Ils avaient envahi tout notre jardin.
Et notre fille, très affectueuse envers nos poubelles, ne manquait jamais de les présenter à chacun d’entre eux.
Chaque jour, nous sortions pour prélever de la neige destinée à faire gonfler notre réserve d’eau. Notre fille nous aidait volontiers, trop heureuse de participer à cette tâche essentielle de notre journée. Elle s’appliquait même à tasser la neige dans chaque seau qu’elle remplissait « pour qu’on ait plus d’eau » disait-elle.
Le soir, nous restions bien au chaud à la maison et vaquions à nos occupations, tout en discutant de notre journée. Généralement, Louis regardait un documentaire animalier à la télé, tandis que je faisais du point de croix et que Phoebe dessinait, ou jouait avec la poupée que Maman lui avait tricotée, poupée qui ne la quittait jamais.
Lorsque la neige cessa de tomber, nous nous rendîmes à Evergreen Harbor afin de faire un peu de recyclage et de récupérer quelques trouvailles dans les bennes. Phoebe adorait Evergreen Harbor. Elle aimait particulièrement se rendre sur les passerelles métalliques et regarder l’eau s’écouler du barrage.
Mais son passe-temps préféré restait l’exploration de sa benne préférée à la recherche de nouveaux trésors. Elle trouvait très astucieux de redonner une nouvelle vie à des objets que d’autres avaient abandonné.
Ce jour-là, elle revint avec un ordinateur que j’entrepris de réparer pendant que Louis nous jouait un morceau de guitare. Phoebe m’observa attentivement, et me questionna vivement sur la façon dont je m’y prenais. Elle souhaitait tout savoir pour pouvoir, à son tour, bricoler lorsqu’elle serait plus grande. J’en profitai pour lui expliquer que son ordinateur subirait une seconde intervention afin qu’il soit plus économe en énergie.
Elle m’avait évidemment encore posé plein de questions, puis m’avait chaleureusement remerciée, pour la réparation de son ordinateur, mais également pour toutes les explications que je lui avais données.
Louis et moi étions ébahis par la vitesse à laquelle Phoebe s’était approprié cet ordinateur et avait réussi à la maîtriser.
Elle avait déjà trouvé le moyen de chatter avec Michel, le fils de ma meilleure amie Aurélie Scott et de son mari Kohei Matsumoto. Et elle semblait bien s’amuser.
Phoebe aimait se sentir entourée de sa famille. Elle avait d’ailleurs installé l’établi de petit scientifique que nous lui avions offert pour son anniversaire, non loin du barbecue. C’était là que je mettais au point mes potions et mes remèdes, et nous pouvions ainsi partagé nos expériences respectives. J’aimais chaque instant que je partageais avec ma fille.
L’intérêt sincère que Phoebe portait à notre mode de vie finit par m’inspirer, et j’avais décidé de me lancer dans l’écriture d’un livre de cuisine que j’avais intitulé provisoirement « Vie Simple ». Il prônait les bienfaits des produits issus de nos propres cultures. Je donnais, dans mon livre beaucoup de conseils, mais surtout des recettes de mon cru, des recettes de cuisine, bien sûr, mais également mes recettes de remèdes, de sauces et de conserves.
Ma recette du gâteau au miel, fourni par mes merveilleuses abeilles, figurerait en bonne place sur la page de couverture, lorsque j’en aurai achevé l’écriture.
Nous avions invité, pour le réveillon de Noël, mon amie Aurélie avec son mari Kohei, et leur fils Michel.
Et nous avions eu la surprise de voir arriver le Père Hiver dans notre jardin. Nous n’avions pas de cheminée mais il semblerait que le vieux monsieur tout bleu ait tout même réussi à trouver le chemin de notre maison.
Si nous avions été surpris par son arrivée, le Père Hiver fut également surpris par l’accueil de notre fille qui avait emballé, dans une jolie boîte, une décoration de Noël qu’elle avait fabriquée de ses mains. Elle y avait ajouté quelques conserves faites maison. Le Père Hiver reçut ses présents avec émoi, et il l’embrassa.
Il passa la fin de la soirée avec nous et nous nous amusâmes beaucoup. Avant de nous mettre au lit, j’offris un bon vin chaud aux adultes et du chocolat chaud aux enfants. Nous terminâmes ainsi notre réveillon. Une odeur réconfortante d’épices et de cannelle flottait dans l’air.
Le lendemain matin, je m’étais levée de bonne heure pour nourrir notre lama, et j’en profitais pour ramasser les perce-neige qui étaient sortis de terre cette nuit. Le Père Hiver se tenait derrière moi.
Il avait passé la nuit dans notre tente, au fond du jardin, après avoir terminé sa tournée, et avait, m’a-t-il dit, discuté avec l’un des bonhommes de neige de Phoebe.
Il était resté pour me remercier de mon accueil et de l’agréable soirée qu’il avait passé la veille. J’avais trouvé cette attention charmante.
L’amitié de Phoebe et Michel grandissait à mesure que le temps passait, et le petit garçon venait de plus en plus souvent à la maison pour jouer avec notre fille. Ce jour-là, ils décidèrent qu’ils fêteraient leur anniversaire ensemble. Il aurait lieu dans deux semaines. Phoebe et Michel devenaient les meilleurs amis du monde !
Nous avions fêté les anniversaires de Phoebe et Michel alors que le dégel s’amorçait.
Les deux amis avaient bien grandi.
Ils s’empressèrent de tester la jolie balançoire en bois, tout juste offerte à notre fille, et qui avait été habillée, par mes soins, de verdure, de leds et de coussins.
Les deux adolescents parlaient déjà de leurs futures années au lycée. Ils étaient enthousiastes, les yeux pétillants à l’évocation des nouvelles aventures qui les attendaient.
Phoebe avait choisi une filière scientifique tandis que Michel avait choisi une voie littéraire et, bien qu’ils ne furent plus dans la même classe, ils continuaient de se voir durant les récréations ou en allant chez l’un ou chez l’autre.
Et lorsque ce n’était pas possible, ils se téléphonaient pendant des heures.
Juliane participait activement aux tâches de la maison. Ses devoirs lui prenaient beaucoup de temps mais elle tenait à passer son temps libre à jardiner et à bricoler.
Elle prenait également grand soin de nos abeilles.
Par contre, il n’était pas question pour elle de s’approcher de Toudoux. Chaque fois qu’elle essayait, la pauvre se faisait cracher dessus. Notre lama semblait ne vouloir tolérer que ma présence.
Un soir, au cours du dîner, Phoebe nous fit part de son souhait d’aller à l’université. Nous ne nous y attendions vraiment pas. Nous savions qu’elle aimait étudier les sciences et qu’elle s’intéressait à beaucoup de choses, mais nous avions pensé qu’elle resterait avec nous, à Glimmerbrook, un long moment. Phoebe voulait s’inscrire en physique. Elle ne voulait pas prendre de chambre à l’université, ce qui nous rassura immédiatement.
Elle s’était renseignée sur les horaires des cours et ils étaient parfaitement compatibles avec son idée de rentrer à la maison chaque jour. Nous étions très fiers d’elle. Elle suivait les traces de son grand-père qui, lui aussi, était allé à l’université. Louis et moi l’encourageâmes vivement à réaliser son projet.
Ce projet faisait d’ailleurs écho à l’authenticité de notre fille, et à ses valeurs. Elle restait fidèle à elle-même, et son ambition allait de pair avec ses idées d’apporter à chacun une vie heureuse, simple et saine.
Son père lui apprenait, depuis peu, à utiliser la machine à fabriquer. Phoebe tenait aussi à savoir fabriquer son propre mobilier afin de ne pas dépendre du système. Elle aimait notre façon de vivre en tout autonomie et comptait bien l’appliquer à elle-même, malgré quelques difficultés d’apprentissage, parfois.
Je lui apprenais, de mon côté à tricoter. Ma mère l’avait fait un jour avec moi, et j’étais fière de pouvoir à présent, enseigner son savoir à ma fille.
Phoebe s’était rendue à une visite d’orientation qui avait été organisée par la direction de son lycée. Elle avait pu y rencontrer de nombreux professionnels, et discuter avec eux des points forts et des inconvénients de leurs métiers. Elle y avait rencontré un technicien en écologie. Elle l’avait très longuement questionné sur la pratique de son métier et elle avait su, très rapidement, que ce métier était celui qu’elle souhaitait exercer.
De mon côté, j’avais achevé l’écriture de mon livre de cuisine. Je l’avais fait imprimer puis relier avec une couverture en carton, et je lui avais donné pour titre définitif « La cuisine des saisons ». J’envisageais de l’offrir à Phoebe, afin qu’elle puisse toujours avoir sur elle, les bonnes recettes de notre famille.
Mais pour le moment, notre fille pensait à ses futures études. Elle avait envoyé des demandes de bourse pour l’université et elle passait son temps à surveiller la boîte aux lettres dans l’espoir de recevoir les réponses.
Elle avait reçu trois réponses positives qui représentaient une somme de 800 §. Louis et moi avions été soulagés par cette nouvelle.
A la fin de ses années lycées, Phoebe s’étaient fait plusieurs amis. Gabriel Feng en faisait partie. Elle avait une brève amourette avec lui, et ils avaient convenu d’aller ensemble au bal de promo.
Michel serait là lui aussi. Notre fille ne voulait pas vivre cet évènement sans lui. Il serait accompagné d’Axelle Pancakes, sa petite amie du moment. Contrairement à Phoebe, Michel avait eu plusieurs petites amies durant ses années lycée.
Peu de temps avant le bal, Phoebe nous fit part d’une nouvelle surprenante. Elle avait terminé ses examens avec brio et elle reçut du lycée, la proposition de recevoir son diplôme en avance. Cette distinction était réservée aux élèves qui avait obtenu un A+ lors de de leurs examen.
Nous en avions longuement discuter mais Louis et moi avions déterminé que Phoebe était suffisamment mature pour quitter le lycée, et nous lui avions donné l’autorisation de recevoir son diplôme. Cela lui permettrait de s’inscrire dès maintenant à l’université et de pouvoir commencer son cursus sans tarder. Ce qu’elle s’était empressée de faire. Il n’y avait plus qu’à attendre son admission.
Phoebe et Michel s’étaient rendus ensemble au bal de promo. Leurs amis respectifs leur ayant fait faux bond, ils passèrent ensemble une très belle soirée à discuter et à danser.
Michel avait même été élu roi du lycée. Les deux jeunes emportaient de très beau souvenir de leur dernière année au lycée de Glimmerbrook.
Phoebe avait été admise à l’université de Foxbury, en physique. Elle suivrait un cursus prestigieux. Cela lui donnerait beaucoup de travail mais c’est ce qu’elle souhaitait faire. Son vœu se réalisait.
Quelques jours plus tard, elle faisait ses premiers pas sur le campus de Foxbury, prête à assister à son premier cours. Une nouvelle vie commençait pour elle. Des débuts pluvieux, des débuts heureux...
FIN DE LA GENERATION 2
LES OBJECTIFS DE JULIANE :
- Avoir les traits "adore la nature","bienveillant" et "freegan" : OUI
- S’installer dans une ville de type forestier : GLIMMERBROOK
- Vivre dans une mini maison avec les traits « vie simple » et « hors réseau » : OUI
- Source de revenus : vente de remèdes d’herboristerie sur la table de vente
- Compléter l’aspiration Amateur de plein air : OUI
- Posséder tous les remèdes d’herboristerie existants
- Cultiver dans son potager toutes les plantes nécessaires à la confection desdits remèdes
- Avoir un enfant avec les traits "disciple du recyclage", "extraverti" et "hyper-écolo" qui complète l’aspiration "papillon social" et continuera le challenge : Phoebe
Mon premier simestre à la Fac de Foxbury se passait plutôt bien. J’avais intégré un cursus prestigieux en physique, et je découvrais, à présent que le travail personnel que je devais fournir était très supérieur à celui de mes années lycées.
Je faisais les aller-retours, tous les jours, entre Glimmerbrook et Britechester. C’était parfois fatigant, surtout lorsque j’étais prise dans les embouteillages, mais j’avais pris mon rythme. Je travaillais beaucoup, mais j’aimais ça. Et j’étais passionnée par tout ce qui touchait aux sciences et à l’écologie.
Les trois-quarts du temps, je travaillais à la maison. J’avais déjà tenté de rester sur place pour utiliser les ordinateurs de la salle commune du campus, mais c’était souvent mission impossible. Ils étaient souvent occupés, et il y avait, de toute façon, trop de bruit pour que je puisse me concentrer pour y écrire ma dissertation du simestre.
J’étais bien plus au calme à la maison. En plus, Papa et Maman étaient toujours là pour me donner des conseils avisés lorsque je m’entrainais pour faire une présentation. Leurs critiques étaient constructives et me permettaient d’avancer sur des points que je n’avais pas forcément abordés, ou alors, différemment.
Malgré mon travail acharné, j’essayais quand même de passer du bon temps avec mes amis. Avec Michel, bien sûr, mais également avec des copains de fac. Tomoko, Pranav et Jacob étaient les seules personnes qui ne me regardaient pas bizarrement, du fait de mon jeune âge, et j’appréciais beaucoup leurs compagnies. Ils me traitaient comme leur égale.
J’avais aussi gardé le contact avec Chantal, une copine de lycée. Elle passait souvent me voir le week-end et nous avions de longues conversations sur les potins de Copperdale. Chantal habitait, avec ses parents, dans une jolie maison à Evergreen Harbor. Un jour, elle me fit part de son désarroi car la pollution s’installait sur Port Promise, un des quartiers de sa commune, ce même quartier où nous allions, avec Papa et Maman, pour recycler nos déchets et récupérer quelques trouvailles.
A la suite de cette nouvelle, j’avais décidé de me rendre sur place pour voir, de mes yeux, de quoi il s’agissait. Papa et Maman m’avait déjà dit qu’ils ne voulaient plus aller là-bas, car l’air était toxique, et que les déchets s’amoncelaient dans les rues. Je n’y avais pas prêté plus attention que ça car j’étais prise par mes études. Mais, à présent, je pouvais constater que ce qui m’avait été rapporté, menaçait de voir arriver un sérieux problème de santé publique.
J’adorais Evergreen Harbor, lorsque j’étais enfant. Je courais sur cette même passerelle que celle où nous nous trouvions, maintenant, Chantal et moi, pour constater les dégâts. Le ciel était chargé et l’air était lourd. Ce jour-là, je promis à ma copine de faire de mon mieux pour que son quartier retrouve une atmosphère accueillante et agréable à vivre.
C’est en nous promenant le long des quais que j’avais remarqué un terrain à vendre pour une bouchée de pain. Deux gros conteneurs se trouvaient au milieu. Mon cerveau se mit à réfléchir à vitesse de l’éclair. Et pourquoi pas ?
Dans quelques semaines, je serais majeure. En rapprochant les deux conteneurs et en aménageant joliment l’intérieur, je pourrais très bien faire de ce lieu, ma maison. En habitant ici, je diviserais par deux le temps de trajet pour aller à la Fac et, en plus, je pourrais être sur place pour m’occuper de la dépollution de la ville. L’idée me paraissait réalisable et je décidai de l’exposer à Chantal. Bien sûr, il faudrait que j’ai l’accord de Papa et Maman. Sans eux, je ne pourrais pas faire grand-chose.
Dans un premier temps, j’en avais discuté avec Maman alors qu’elle me guidait à la confection d’une recette qu’elle avait elle-même créée. Le moment était idéal. J’appréhendais un peu sa réaction, car je lui avais dit que je resterai avec eux pendant mes études, mais, à ma grande surprise, elle encouragea mon projet.
Elle s’inquiétait tout de même de me savoir dans un quartier pollué et espérait que je ne serais pas malade, mais elle me faisait confiance. Elle était d’accord pour m’acheter le terrain et les conteneurs. Ce serait mon cadeau d’anniversaire. Il lui faudrait convaincre Papa, et nous décidâmes de lui en parler, une fois la fête passée.
Quelques semaines plus tard, au matin de mon anniversaire, Maman m’offrit le plus beau des cadeaux. Je ne m’attendais pas à en avoir un puisque mon terrain était déjà un magnifique cadeau.
Maman m’avait offert le livre de cuisine qu’elle avait écrit. Il regroupait toutes les recettes de maman, et certaines de ma grand-mère. Maman me l’avait dédicacé. J’étais tellement émue que j’en eu presque les larmes au yeux. Ce cadeau était un cadeau précieux que je garderais toujours avec moi et que je transmettrais, un jour, à mes enfants, si jamais je venais à en avoir.
Une fois n’est pas coutume, Michel et moi fêtions nos anniversaires en même temps. Se parents, Aurélie et Kohei étaient donc de la fête. Nous avions invité nos amis du lycée Axelle, Chantal et Gabriel et, de mon côté, j’avais demandé à Tomoko, Pranav et Jacob, mes amis de Fac, de se joindre à nous.
Jacob, qui était souvent mal à l’aise en société, profita de la fête et réussit à prendre part, bien que timidement, aux conversations. Nos amis ne prirent congé que très tard.
Comme convenu, nous présentâmes mon projet de déménagement à Papa et, comme l’on s’y attendait un peu, il ne le prit pas comme une bonne nouvelles. Heureusement, Maman, à force d’arguments, et sûrement aussi grâce à son enthousiasme, finit par le convaincre.
Papa proposa même d’engager Kohei pour le déplacement des conteneurs. De part son métier d’entrepreneur du bâtiment, il avait tout le matériel nécessaire pour une tâche de cette ampleur. Papa suggéra que je déménage lorsque mon premier simestre serait terminé. Maman et moi étions vraiment heureuses.
Les semaines qui suivirent, je fus bien trop occupée pour m’occuper de mon déménagement. La fin du simestre approchait et je devais rendre une dissertation, faire une présentation et passer deux examens. Entre deux, j’aidais Maman, aux réparations de la maison. Je savais que Papa avait enrôlé Michel et Jacob pour l’aider à meubler mon nouveau chez-moi, mais je n’avais pas du tout le temps de me rendre à Port Promise pour voir l’avancée des travaux. Michel m’avait dit que c’était super !
Nous fêtâmes l’anniversaire de Papa et Maman en petit comité, juste nous trois. Papa m’avait assuré que tout était prêt pour m’accueillir.
Mes derniers examens finaux auraient lieu la semaine prochaine, et ensuite, je partirai. Je savais que c’était dur pour mes parents de me voir quitter le nid, mais ça l’était autant pour moi.
Une nouvelle vie était devant moi, une vie d’adulte responsable qui comptait faire entendre aux habitants d’Evergreen Harbor, l’importance de l’écologie. Mes parents me soutenaient, et ce soutien était un levier essentiel pour mener mon projet à bien.
Je quittai la maison la semaine suivante, juste après avoir annoncé à Papa et Maman que j’avais réussi mon simestre et obtenu un A+ de moyenne. Port Promise, me voilà !
Que de péripéties pour cette sympathique famille ! Félicitations à Phoebe pour son anniversaire et sa réussite aux examens. Bon courage à elle pour la mission qu'elle s'est fixée.
J’arrivai à Port Promise au milieu de la nuit, et sous une pluie battante.
Je m’étais empressée de rentrer dans ma nouvelle maison, une petite maison bâtie à l’aide de deux conteneurs, et de prendre une douche et de vêtir une tenue plus décontractée.
J’avais fait le tour du propriétaire et m’étais installée confortablement près de la fenêtre pour tricoter et regarder la pluie tomber.
Le lendemain matin, dimanche, je me levai de bonne heure avec l’intention de faire le tour du quartier. Je constatai alors que le ciel s’était débarrassé de sa couleur jaune et que l’air était beaucoup respirable.
Si quelques éoliennes et panneaux solaires avaient suffi à obtenir ce résultat, j’imaginais aisément quels pourraient être les bénéfices sur l’environnement si toute la population se sentait concernée. Encore faudrait-il les sensibiliser davantage.
En me promenant le long des quais, j’aperçus un panneau d’affichage communautaire. On pouvait y lire des petites annonces et y admirer des dessins d’enfants. Mais ce qui attira mon attention fut une affiche proposant des plans d’action pour le quartier. Ces plans étaient soumis à un vote.
Le plan d’initiatives écologiques me faisait de l’œil et me correspondait tout à fait. Je me saisis donc d’un des bulletins mis à la disposition des habitants et votais pour ce plan. En espérant que d’autres voteraient aussi pour lui.
Heureuse de mon vote, j’entrepris d’aller recycler mes déchets et de partir à la pèche aux trouvailles dans les bennes du quartier. C’est alors que me vint une idée, j’allais me faire le porte-parole de ce plan d’action et tenter de convaincre les autres habitants de Port Promise de donner leurs voix afin qu’il puisse se réaliser.
Je commençai par ma copine Chantal qui était tout heureuse du retour du ciel bleu et non pollué. Je n’eus pas à argumenter beaucoup pour qu’elle accepte.
Ces parents n’étaient pas là, mais elle me promit d’essayer de les convaincre dès qu’ils rentreraient.
Ce jour-là, je me présentai à mes voisins, les Gupta, et à leur fille adoptive Charlotte, une jeune adolescente qui venait de perdre ses parents. Les Gupta étaient des personnes charmantes et le courant passa tout de suite entre nous.
Par contre mon discours ne convainquit que Kaori qui s’empressa d’aller voter sans plus attendre. Son mari Vivaan préférait voter pour une communauté qui aime s’amuser, et Charlotte n’était pas encore en âge de voter. Le Plan « Initiatives Ecologiques » obtint la majorité des voix et put être mis en place dans le quartier
Même si j’avais beaucoup de travail, je m’efforçais quand même d’inviter mes amis Tomoko et Jacob à venir me rendre visite à Port Promise, pour partager un moment convivial.
Ça me faisait le plus grand bien de les voir car, la plupart du temps, j’étais accaparée par mes cours, mes devoirs et mes travaux universitaires.
Dans l’idée d’arrondir mes fins de mois, je fabriquais des petits objets en bois et des jouets robots que j’envisageais de vendre.
Depuis que j’étais à l’université, mes compétences en robotique avaient considérablement augmenté, et je savais souder comme une vraie professionnelle.
J’avais également appris à apprivoiser ma machine à fabriquer et c’était vraiment très appréciable de pouvoir mener à terme la conception d’objets sans être aspergée de colorant.
La fin de mon deuxième simestre arriva alors même que je ne l’avais pas vu venir. J’avais rendu ma thèse et ma présentation et c’était déjà l’heure des examens finaux.
Je réussis ces partiels avec une moyenne de A+. La bonne nouvelle arriva en même temps que l’achèvement du plan de quartier « Initiatives écologiques ». Des arbres et des arbustes avaient été plantés un peu partout à Port Promise et un service de ramassage des ordures avait été créé. L’environnement était beaucoup plus agréable et l’air nettement plus pur. Le comité de quartier avait également embauché des contrôleurs afin de sensibiliser les habitants aux bienfaits des plans mis en place et s’assuraient qu’ils soient bien respectés.
J’avais invité Papa et Maman pour fêter ces deux bonnes nouvelles. Ils me félicitèrent, bien sûr, pour ma réussite universitaire, mais ils avaient aussi été très heureux de constater les changement opérés dans le quartier où leur fille vivait.
Je me fis un plaisir de leur expliquer comment nous en étions arrivés là, et leur assurai que je ne comptais pas m’arrêter en si bon chemin.
En effet, j’espérais m’impliquer dans l’épanouissement de ce quartier et, pourquoi pas, à terme, de tout Evergreen Harbor. Le prochain plan que je souhaitais promouvoir, pour le moment, était la production d’énergies propres. J’en fis part à Chantal, un jour où nous étions sorties en vue de récupérer des trouvailles.
Elle trouvait mon idée géniale mais elle en avait une toute aussi bonne que la mienne. Elle souhaitait réhabiliter l’espace communautaire. Cet endroit restait abandonné à son sort et avait perdu sa vocation première qui était de réunir les habitants du quartier dans un endroit convivial. Je lui proposais de voter pour la création d’un jardin communautaire. Chantal était enthousiaste. Tout le monde pourrait s’y retrouver pour jardiner.
J’avais voté dès le lendemain. Je me voyais déjà partager mon expérience d’une alimentation saine autour des produits issus de son potager. J’étais sûre que je n’aurais pas de mal à réunir les habitants de Port Promise autour d’un tel projet communautaire.
Et quoi de mieux pour convaincre qu’un bon repas cuisiné avec les légumes de mon jardin ? J’avais passé la matinée aux fourneaux, accompagnée du livre de recettes de Maman, pour concocter un bon petit plat à mes invités.
Ils étaient arrivés à midi, comme prévu. Chantal et moi avions invité ses parents, Hawea et Ayumi Teheuria, ainsi que mes voisins Kaori et Vivaan Gupta.
Les saveurs du repas les avaient séduit et tout le monde accepta de voter pour notre projet de jardin communautaire. Y compris Vivaan. Je profitai qu’ils soient tous là pour les sensibiliser sur les énergies propres. Je n’obtins pas autant de succès mais 3 personnes sur les cinq présentes acceptèrent de voter pour mon plan d’action préféré.
Chantal et moi réussîmes à réunir suffisamment de votes autour de nos deux projets pour qu’ils soient mis en œuvre. Nous avions hâte de voir les résultats.
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